Coup de frein des investissements dans les énergies renouvelables en 2012

Publié le par Gerome

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Les investissements dans les énergies renouvelables ont baissé en 2012 pour la première fois depuis trois ans, avec de forts reculs en Europe et aux Etats-Unis en partie compensés par la progression de la Chine et des autres pays émergents, selon une étude publiée mercredi.


L'an passé, les dépenses mondiales dans les énergies renouvelables ont reculé de 12%, à 244 milliards de dollars, selon une étude publiée par Bloomberg New Energy Finance (BNEF) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), qui ajuste des chiffres publiés mi-avril.

Au premier trimestre 2013, ces investissements (qui excluent les gros barrages hydroélectriques) sont tombés à 40 milliards, leur plus bas niveau depuis le premier trimestre 2009.


Ces baisses sont dues à de forts reculs des dépenses en Europe et aux Etats-Unis, sur fond de morosité économique, mais aussi à la chute d'environ 30 à 40% du prix des panneaux photovoltaïques, qui réduit mécaniquement les sommes dépensées, indiquent les deux organismes dans un communiqué.

C'est la première fois depuis 2009 que le record de l'année précédente n'est pas battu, et la plus forte baisse jamais observée ces dernières années. En 2011, les investissements dans les énergies renouvelables avaient atteint un record de 279 milliards de dollars, après 227 milliards en 2010.


2012 est néanmoins la deuxième meilleure année en termes de volumes d'investissements, ceux-ci ayant par exemple plus que doublé depuis 2006, note le PNUE, qui qualifie les chiffres d'"aigre-doux".

Pour le patron de BNEF Michael Liebreich, le fait que "les investissements aient dépassé les 200 milliards pour la troisième année consécutive est encourageant".


"Ce qui reste très inquiétant, c'est que le monde ne fait qu'effleurer la surface: la tendance des émissions de CO2 est toujours d'une forte hausse et il y a eu près de 150 milliards de dollars d'investissements dans des actifs de productions de combustibles fossiles en 2012", s'alarme-t-il.

 

Avec un recul de 29% en Europe et de 34% aux Etats-Unis, le paysage mondial a été bouleversé l'an passé: le Vieux Continent reste le premier marché (79,9 milliards de dollars), mais la Chine, premier marché national, se rapproche (+22% à 66,6 milliards) et creuse l'écart avec les Etats-Unis (36 milliards).


Le Japon, où de nombreux réacteurs nucléaires ont été arrêtés après la catastrophe de Fukushima, échappe à la tendance des pays riches, avec un bond de 73% à 16 milliards.

Les pays émergents représentent désormais 46% des investissements dans les renouvelables, avec 112 milliards de dollars en 2012, alors que leur part ne dépassait pas les 30% en 2007. Des centrales solaires géantes à Ouarzazate au Maroc et dans le Gujarat en Inde, ou encore un grand parc éolien de 400 mégawatts dans l'Etat mexicain du Oaxaca figurent ainsi parmi les grands projets mondiaux récemment achevés ou lancés.


Au total, le parc électrique mondial des énergies renouvelables a atteint 1.470 gigawatts l'an dernier, contre environ 1.350 GW en 2011.

A pleine puissance, ce chiffre équivaut à plus de 1.000 grands réacteurs nucléaires, même si en raison de l'intermittence de l'éolien et du solaire particulièrement, leur production d'électricité sur une année est bien moindre.

L'éolien a représenté la plus grande partie des nouvelles capacités (+48 GW), devant le solaire et l'hydroélectricité, avec environ 30 GW chacun. Plus de la moitié des capacités électriques lancées en 2012 étaient des renouvelables, selon BNEF.


Selon l'étude, le secteur des énergies renouvelables représentait 5,7 millions d'emplois directs et indirects dans le monde en 2012. Ces énergies représentaient 19% de la consommation mondiale, essentiellement grâce à l'électricité et à la biomasse (bois, etc.)

 

 


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Bristol, nouvelle capitale verte de l'Europe

Publié le par Gerome

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Bristol, sixième ville de Grande Bretagne, devient la capitale verte de l'Europe 2015. La plus grande cité du sud-ouest de l'Angleterre, 426 100 habitants, a emporté vendredi 14 juin 2013 le titre décerné par l'Union, qui récompense les efforts d'une collectivité en matière de développement durable. Elle était en compétition avec trois autres finalistes: Bruxelles (Belgique), Glasgow (Grande-Bretagne) et Ljubljana (Slovénie). Les experts européens l'ont reconnue, non pour ses 450 parcs, mais pour sa politique de renouvellement urbain, de reconquêtes de friches et de redynamisation de quartiers.


En 2010, la ville a notamment engagé la requalification de Knowle West, les quartiers sud, très déshérités, mal desservis, éloignés des zones d'emploi. Depuis la fermeture d'une manufacture de tabac en 1990, qui employait 5000 personnes, le faubourg concentrait les problèmes sociaux. L'un de ses handicaps majeurs tenait à son habitat. Composé d'une majorité de petites maisons accolées, Knowle West présentait une trop faible densité de bâti pour disposer de nouvelles écoles, crèches, arrêts de bus. Pour aller travailler, les habitants étaient contraints de se rendre au nord de la ville, avec des temps de parcours très longs.


UNE ÉTROITE CONCERTATION AVEC LES HABITANTS


Pour redynamiser ce faubourg, intégrer plus de mixité sociale, la mairie a bâti un programme en étroite concertation avec les habitants. Ces derniers ont été appelés à participer à l'identification des îlots à densifier, des sites potentiels d'attractivité.

La ville de Bristol a aussi été saluée pour ses investissement dans les transports, 500 millions d'euros d'ici à 2015 et dans l'efficacité énergétique, 300 millions d'euros. En dix ans, le nombre de cyclistes a doublé, l'efficacité énergétique des bâtiments a progressé de 25%, tandis que la consommation énergétique a baissé de 16%. C'est un début. D'ici à 2050, la ville s'est engagée à réduire de 80% ses émissions de gaz à effets de serre, par rapport à 2005.


Lancé en 2008, le titre de " capitale verte européenne " a déjà été successivement décerné à Stockholm, (Suède), Hambourg, (Allemagne), Vittoria-Gasteiz (Espagne) et Nantes. Un jury international examine le dossier des villes candidates sur douze critères, la contribution locale au changement climatique mondial, les transports, les espaces verts, la biodiversité, la qualité de l'air, de l'environnement sonore, les déchets, la consommation d'eau, le traitement des eaux usées, l'emploi durable, la performance énergétique, la gestion de l'environnement par les autorités locales. La compétition est ouverte aux villes de plus de 200 000 habitants des Etats membres mais aussi des pays candidats, comme la Turquie.


La concurente de Bristol, Bruxelles, avait espéré convaincre le jury par sa politique de performance énergétique des bâtiments. En quelques années,  193 bâtiments HQE ont été bâtis , soit 520 000 mètres carrés d'habitats passifs.

Publié dans Les bonnes nouvelles

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L’Europe condamne la France pour ses eaux polluées aux nitrates

Publié le par Gerome

La France, empêtrée dans les problèmes de pollution agricole qui contamine ses cours d’eau, vient d’être condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette dernière a rendu, jeudi 13 juin, un arrêt qui constate les « manquements » chroniques de Paris. Cette décision est un prélude à une possible amende de plusieurs dizaines de millions d’euros, voire à des astreintes journalières qui alourdiraient considérablement le montant réclamé.

 

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 Il s’agit de la vieille affaire des nitrates et de l’incapacité de Paris de se mettre en conformité avec une directive européenne de 1991. Ce contentieux porte précisément sur la sous-estimation des « zones vulnérables » qu’il faudrait impérativement protéger, autrement dit sur le manque d’autorité de l’Etat pour faire respecter les bassins versants dont les teneurs en nitrate dépassent déjà les 50 milligrammes par litre. La CJUE prépare en outre un deuxième rappel à l’ordre, qui devrait dénoncer d’ici à fin 2013 la frilosité des programmes pour redresser la situation dans ces mêmes zones.



L’excès d’azote minéral et organique – essentiellement d’origine agricole – entraîne, une fois transformé en nitrates, l’eutrophisation des rivières et nourrit le phénomène des proliférations d’algues vertes. Le problème est plus large cette fois : les zones vulnérables concernent 55 % des surfaces agricoles selon l’état des lieux révisé fin 2012. La liste actuelle englobe 19 000 communes. Les porte-parole de l’agriculture intensive se sont récriés contre ce classement soi-disant excessif, et la FNSEA a déposé plusieurs recours devant les tribunaux. A Bruxelles, c’est la cartographie précédente, celle – peu réaliste – de 2007, qui est dénoncée comme insuffisante.


 

« FAIBLESSE DE LONGUE DATE »



 La ministre de l’écologie Delphine Batho estime que l’arrêt de la CJUE « sanctionne une faiblesse de longue date », autrement dit le manque d’empressement de ses prédécesseurs car une délimitation plus réaliste des zones vulnérables aurait dû être faite fin 2011. « J’ai l’intention de rencontrer rapidement la Commission européenne pour présenter notre programme d’action, annonce-t-elle. Il va falloir davantage que de la bonne volonté pour convaincre Bruxelles et éviter une lourde condamnation pour manquement sur manquement. » Cette procédure-là est redoutable puisqu’elle risque d’entraîner des amendes par jour d’astreinte.



Ainsi en 2007, la Commission européenne avait déjà décidé de saisir la CJUE et de suggérer une astreinte de 130 000 euros par jour pour… infractions de la France vis-à-vis de la même directive nitrates de 1991. Il était alors reproché à cette dernière ses taux démesurés de nitrates dans l’eau potable en Bretagne. Le gouvernement de l’époque s’en était sorti en plaidant beaucoup et en fermant prestement les points de captage les plus pollués. Résultat : les Bretons boivent une eau réglementaire qu’il faut aller chercher loin, tandis que leurs rivières continuent d’être chargées de pollution diffuse. Et les fonctionnaires européens ont fini par se lasser de cette inefficacité persistante.

 

Après moult avertissements sur ses zones vulnérables incomplètes et sur la faiblesse des actions menées pour y faire diminuer les taux de nitrates, la Commission européenne a de nouveau traduit la France devant la CJUE  en février 2012. Si elle ne constate pas de progrès de la qualité de l’eau dans les prochains mois, elle sera en droit de saisir à nouveau les magistrats. L’unique suspense dans cette affaire réside dans la sévérité du montant des pénalités.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Relance de la filière photovoltaïque : 1000 mégawatts de projets solaires en France dès 2013

Publié le par Gerome

Des mesures d’urgence avec les nouveaux tarifs pour le photovoltaïque ont été publiées au journal officiel ce matin. Objectif : relancer la filière photovoltaïque française

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A l’occasion de la visite de l’entreprise MPO, fabricant de cellules photovoltaïques, en Mayenne, le 7 janvier 2013, Delphine Batho avait présenté des mesures d’urgence pour la filière photovoltaïque.


Conformément aux décisions prises dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre derniers, les mesures présentées visent à atteindre le développement annuel d’au moins 1000 mégawatts de projets solaires en France en 2013. Soit un doublement des volumes cibles qui était de 500 mégawatts par an.

Double objectif : réorienter la politique de soutien vers la mise en place d’une filière industrielle durable créatrice de valeur ajoutée sur le territoire national, permettant de réduire le déficit commercial du secteur solaire qui est estimé à 1,35 Mds € en 2011 ; et s’inscrire dans la perspective du "patriotisme écologique" pour que le développement des énergies renouvelables soit un facteur de compétitivité et de créations d’emplois.


Le gouvernement agit sur les deux mécanismes de soutien


Le dispositif de soutien au photovoltaïque fait appel à deux mécanismes distincts suivant la puissance de l’installation :

  • des appels d’offres pour les installations sur bâtiments de plus de 100 kilowatts crêtes (kWc) et les centrales au sol ;
  • des tarifs d’achats, ajustés chaque trimestre, pour les installations sur bâtiments de moins de 100 kWc (seuil équivalent à une surface de 1 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques).

Le schéma ci-dessous présente le détail de ces deux mécanismes et les nouvelles cibles annuelles correspondantes.

 

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Grandes installations : soutien aux technologies françaises innovantes

La ministre a transmis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) les conditions du prochain appel d’offres pour les grandes installations photovoltaïques (d’une puissance supérieure à 250 kilowatts). Cet appel d’offres, d’un volume de 400 mégawatts, sera destiné à parts égales :

  • Aux technologies innovantes : photovoltaïque à concentration et photovoltaïque avec suivi du soleil
  • Aux technologies matures sur ombrières et sur toitures.

Concernant les centrales au sol, l’appel d’offres privilégiera le développement sur des sites dégradés (friches industrielles, anciennes carrières ou décharges etc.) pour éviter les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles.

L’appel d’offres valorisera la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la protection de l’environnement et du climat ainsi qu’à la recherche, au développement et à l’innovation. Ces critères ont vocation à soutenir la filière solaire française dans un contexte de concurrence déloyale.



Un second appel d’offres sera lancé au cours de l’année 2013, ciblant notamment d’autres technologies innovantes dans le domaine solaire.


Installations de taille moyenne : évolution des critères de l’appel d’offres


Delphine Batho a décidé de la suite à donner à l’appel d’offres automatique dédié aux installations sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 250 kilowatts. Les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants en termes de retombées industrielles, cet appel d’offres sera poursuivi avec des conditions améliorées pour un volume global de 120 MW sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts. Outre le prix, l’appel d’offres accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques.

Petites installations : bonification du tarif d’achat en fonction du lieu de fabrication

La ministre a également signé les arrêtés tarifaires pour les petites installations sur toiture (d’une puissance jusqu’à 100 kilowatts), entérinant le doublement des volumes cibles de 200 à 400 mégawatts par an :

  • La grille tarifaire sera simplifiée pour mettre fin à la distinction faite entre installations selon l’usage du bâtiment
  • Les tarifs d’intégration simplifiée au bâti seront augmentés de 5%.
  • Tous les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques pour prendre en compte les différences de coût observées.
  • Le tarif T5 dédié aux autres installations sera baissé de 20% mais également assorti de la bonification d’au plus 10%, afin de privilégier le développement des installations créatrices d’innovation et de développement local.

L’ensemble de ces mesures génèrera des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettra la création ou le maintien d’environ 10 000 emplois. Leur coût annuel pour la collectivité est maîtrisé et estimé entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage.

 


Un travail à court et moyen terme va être engagé avec les acteurs de la filière sur l’amélioration du financement des entreprises, la structuration de la chaîne de valeur, l’innovation et les choix technologiques du prochain appel d’offres. Un répertoire des entreprises industrielles de la filière photovoltaïque française sera mis en ligne le 1er février afin de faciliter l’information du grand public.



Enfin, le débat national sur la transition énergétique permettra de définir un cadre prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie solaire et des autres énergies renouvelables dans la perspective de l’objectif fixé par le Président de la République à l’horizon 2025.

 


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"Consommer local" en ville est devenu simple

Publié le par Gerome

Inventé en 2005 par Jessica Prentice, le terme locavore désigne ceux qui essayent de ne consommer que les aliments produits à moins de 160 kilomètres de chez eux. Un mouvement qui prend de l'ampleur depuis quelques années en France et qui ne concerne pas que les habitants de zones rurales.

 

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Les consommateurs français sont de plus en plus nombreux à privilégier les produits respectueux de l'environnement dans une démarche orientée développement durable. Un mouvement qui va au-delà des produits bio et qui cherche à respecter à la fois la nature et l'activité des acteurs économiques de son territoire. Consommer local c'est privilégier les produits frais et de saison, issus des exploitations agricoles de son terroir et qui respectent par leur mode de production à la fois la qualité des produits et les conditions de vie des producteurs.



S'il semble plus simple d'emblée de devenir locavore à la campagne c'est oublier un peu vite qu'à 160 kilomètres de chez soi il y a nécessairement nombre d'agriculteurs qui produisent des aliments de toute nature. Plus de la moitié des apiculteurs et des producteurs de légumes inscrivent tout ou partie de leur production dans des circuits courts, un quart des exploitants vinicoles et des producteurs de fruits en font de même.

 

En ce qui concerne les produits animaux (viande, poisson, oeufs, lait, etc.) ils sont un peu moins nombreux mais 10% de ces exploitations françaises sont déjà passées aux circuits courts. Des chiffres qui progressent, 21% des paysans français participent à cette évolution de la consommation alimentaire des français en 2012 alors qu'ils n'étaient que 15% quatre ans plus tôt.



Où trouver ces produits locavores ?


 
Rien de plus simple grâce à des acteurs toujours plus nombreux pour faciliter la vie des locavores citadins ! Mode d'organisation "historique", les AMAP sont de plus en plus nombreuses partout en France. Ces Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) regroupent des consommateurs qui s'engagent à l'avance à acheter tout au long de l'année la production d'agriculteurs de leur région. C'est la certitude de découvrir tout au long de l'année les produits de son terroir et de rencontrer les producteurs qui viennent distribuer leurs produits.


Internet est également une bonne solution à travers la distribution de paniers de fruits et légumes en points relais ou de groupements d'achats qui fonctionnent un peu comme des AMAP sauf que les consommateurs peuvent choisir leurs produits chaque semaine.

Il est également possible de se rendre directement chez les producteurs pour aller cueillir vous mêmes vos fruits par exemple, l'occasion d'une belle balade en famille.


Les acteurs de la grande distribution ne sont pas non plus en reste, un certain nombre d'enseignes ayant multiplié ces dernières années les partenariats avec les producteurs locaux afin de proposer à leurs clients une offre locavore.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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