Un panneau solaire deux fois plus performant

Publié le par Gerome

Un tout nouveau panneau solaire pourrait produire deux fois plus d’énergie que ses pairs traditionnels.

 

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Conçu par des étudiants et des chercheurs de l’Université de l’Arizona (Etats-Unis), le nouveau module utilise un miroir courbe, comme un télescope, qui concentre la lumière sur une bille de verre de 5 pouces et qui propage la lumière uniformément sur tout le panneau solaire.  Celui-ci est de surcroît parsemé de cellules photovoltaïques à haute efficacité habituellement réservées aux engins spatiaux. La combinaison de ces deux technologies assure à cette structure, élégamment baptisée Angel, une efficacité renforcée et équivaut à deux fois la puissance de sortie des panneaux solaires traditionnels.


Cerise sur le gâteau : le panneau est équipé d’un « tracker », un logiciel et un capteur de lumière qui l’oriente automatiquement en fonction de la course du soleil, garantissant une captation optimale de ses rayons, à n’importe quel moment de la journée.

 

Au bout du compte, Angel est donc un véritable melting-pot des technologies solaires que nous pouvons d’ores et déjà observer. Il emprunte à la fois des fours solaires, en s’appropriant la présence de miroirs, mais également aux progrès réalisés ces derniers mois sur des nouvelles cellules photovoltaïques plus efficaces. Histoire d’éviter d’éventuels dysfonctionnements, l’invention est également équipée d’un système de refroidissement composé de ventilateurs et d’un radiateur qui maintient le tableau à environ trente-six degrés de plus que la température extérieure.


En termes de capacité, un seul de ces appareils équipé de deux miroirs est capable d’alimenter 2 maisons (!). De même, un terrain de 11 kilomètres carrés pourrait générer 10 gigawatts (GW) de puissance pendant les heures d’ensoleillement, soit autant qu’une centrale nucléaire. Impressionnant…

 

 


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Triplement prévu du marché du biogaz français d'ici 2020

Publié le par Gerome

Le marché français du biogaz pourrait quasiment tripler d'ici à 2020, passant d'une consommation de 250 ktep (milliers de tonnes d'équivalent pétrole) par an actuellement, à 700 ktep selon une étude du cabinet de conseil Xerfi publiée mardi.

Le décollage du secteur ne commencerait cependant qu'à partir de 2013, avec 304 unités de production prévues en France contre seulement 270 aujourd'hui.

Le développement du biogaz, produit grâce à la méthanisation de déchets agricoles et ménagers a été encouragé depuis le Grenelle de l'environnement en 2007.

 

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L'objectif officiel de production d'électricité à partir de ce type de gaz est de 625 MegaWatts (MW) d'ici à 2020. Un chiffre relativement faible par rapport à la production d'un réacteur nucléaire moyen, de 900 MW environ, mais qui ne décourage pas les entrepreneurs du secteur, notamment la société la Holding verte, qui y voit un moyen vertueux de retraiter des déchets.


L'étude souligne que le cadre juridique français est aujourd'hui extrêmement favorable à cette énergie renouvelable, puisque le tarif de rachat de l'électricité produite à partir de biogaz a été revu à la hausse de 20% en mai 2011. Depuis novembre 2011, il est également possible aux producteurs de l'injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel classique, leur offrant ainsi un nouveau débouché.


Malgré ce soutien public conséquent, la filière souffre de plusieurs handicaps, selon le cabinet Xerfi. Outre la baisse des subventions institutionnelles qui représentent une part importante des ressources du secteur, il existe dans ce domaine un déficit de compétitivité vis à vis de l'Allemagne, avec un coût de revient des installations entre 1,6 et 2,3 fois plus élevé en France qu'outre-Rhin.


Il semble enfin, selon Xerfi, que le secteur intéresse de plus en plus les grands groupes français. A côté de PME spécialisées, telles que Naskeo environnement et Fertigaz, des multinationales comme EDF, GDF Suez ou encore Veolia propreté investissent de manière croissante la filière.

 

 


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Prix en baisse pour les batteries lithium-ion d’ici 2025

Publié le par Gerome

Selon une étude réalisée par le cabinet de consultants McKinsey & Co, le coût des batteries lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques devrait diminuer de plus de 70 % d’ici 2025. La raréfaction des ressources pétrolières, à l’origine de prix à la pompe toujours plus élevés, pousserait les constructeurs automobiles à de plus en plus insister sur les voitures hybrides et décarbonées.

 

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Comment le prix des batteries lithium-ion pourrait-il baisser de 70 % ? Un tiers de cette baisse s’expliquerait par la standardisation, autrement dit la fabrication à grande échelle, a évalué le cabinet McKinsey & Co. En produisant plus, le fabricant pourrait se permettre de réduire son prix. Et attirer un nombre croissant d’usagers de la route dans son sillage…

 

Le développement durable à moindres coûts


Le marché s’étendant et se spécialisant de plus en plus, les prix ne pourront que baisser, assure le cabinet, selon lequel « des batteries moins chères permettraient la généralisation de l’utilisation de la voiture électrique, ce qui pourrait perturber les secteurs des transports, de l’électricité et du pétrole ». Cette baisse de prix pourrait ainsi aider à lutter contre la pollution atmosphérique.


Le coût d’une batterie lithium-ion complète pourrait tomber de 410-490 euros par kilowattheure (Kwh) aujourd’hui à environ 163 euros d’ici 2020 et 131 euros à l’horizon 2025. Auquel cas, sous réserve que le prix de l’essence ne diminue pas d’ici là – le contraire est nettement plus probable –, le marché de la voiture électrique pourrait concurrencer celui des véhicules thermiques, qui contribuent grandement à la pollution de l’air.


Malgré des ventes encore faibles, l’histoire est sans doute déjà en marche…

 

 


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Colorants : attention danger sanitaire!!

Publié le par Gerome

Sur une marque d'éclairs au chocolat et au café de la marque hyper U, je viens de découvrir une information de la plus haute importance et j'espère que chacun de vous la diffusera très largement.

J'ai pour habitude de lire les ingrédients avant d'acheter un produit et en lisant la composition des éclairs voici ce que j'ai lu : "ATTENTION : LES COLORANTS E110 E104 E122 E129 E102 ET E124 PEUVENT AVOIR DES EFFETS INDESIRABLES SUR L'ACTIVITE ET L'ATTENTION DES ENFANTS."

 

Alors je ne sais pas pourquoi hyper U nous fournit cette information, est ce une obligation ou le font ils par soucis d'informer. Quoiqu'il en soit n'achetez plus de produits contenant ces colorants et lisez bien les ingrédients avant d'acheter!

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Europe : « La réduction de la consommation d’eau doit être une priorité »

Publié le par Gerome

Le Parlement européen a voté la semaine dernière une résolution pour la sauvegarde des ressources en eau, laquelle insiste sur le fait qu’il devient urgent de réduire la consommation afin que l’accès reste « un droit fondamental et universel ». Une initiative d’autant plus bienvenue quand on sait que la consommation d’eau mondiale est bien au-dessus des capacités environnementales

 

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A l’échelle planétaire, 73 % de l’eau douce alimentent l’agriculture, 26 % servent à l’industrie et 6 % satisfont les besoins ménagers. En Europe, 44 % de l’eau prélevée sont utilisés pour la production d’énergie, 24 % pour l’agriculture, 21 % pour l’approvisionnement en eau de la population et 11 % pour l’industrie. La distribution de l’eau n’est évidemment pas la même selon les régions, mais elle reste globalement excessive et inégalitaire.


Le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) fait ainsi état de 900 millions de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable, 85 % des eaux usées étant évacuées sans traitement. Ses auteurs ont en outre estimé que près d’1,4 milliard d’habitants, répartis dans 36 pays différents, pourraient faire face une pénurie d’eau potable à l’horizon 2025. Il est donc grand temps de réagir.

 

Dans cette résolution, qui doit renforcer le « Plan de sauvegarde des eaux européennes », publié en novembre prochain, les eurodéputés proposent de mettre en place des systèmes de tarification de l’eau plus transparents, une meilleure gestion des eaux résiduaires ainsi qu’un pavillon bleu pour les rivières. Ils souhaitent également associer les conditions d’économie d’eau aux subventions pour l’agriculture et l’énergie.


« La réduction de la consommation d’eau doit être une priorité », considèrent les parlementaires. Un audit de l’état du réseau européen de l’eau devrait en conséquence être mis en œuvre, sachant que « jusqu’à 70 % de l’eau qui approvisionne les villes européennes peuvent être perdus dans les fuites du réseau ». « Dans l’Union Européenne (UE), les pertes d’eau dues à l’inefficacité atteignent 20% environ », ajoutent les auteurs de la résolution votée le 3 juillet dernier. Les écologistes sont néanmoins fondés à déplorer que le Parlement ait aussi proposé à la Commission européenne de mettre en place une évaluation des impacts sur l’environnement de l’extraction de gaz de schiste, qui reste donc plus que jamais du domaine du possible au sein du Vieux Continent…


La gestion de l’eau coûte cher, mais le gâchis encore plus. C’est pour cette raison que les eurodéputés veulent « encourager les investissements d’infrastructure ». Les principes du « pollueur-payeur » et de l’ « utilisateur-payeur » vont de surcroît être remis à l’ordre du jour.

La politique européenne agricole et industrielle devra mettre de l’eau dans son vin pour que ces objectifs puissent être atteints, mais cette résolution est incontestablement un pas supplémentaire vers une protection de l’environnement renforcée à l’échelle continentale.

 

 


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