Es t-on disposé à moins consommer?

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Un projet de robot pour collecter les déchets en mer

Publié le par Gerome

Tout problème possède une solution, dit l’adage. Le fait est qu’il pourrait prochainement se vérifier en matière de pollution marine.

 

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Témoins inquiétants de la pollution, qui ne cesse de s’aggraver depuis plusieurs décennies, les fonds marins parsemés de plastiques en tous genres pourraient bien trouver leur salut grâce au projet de « Marine Drone ». À l’image du « septième continent », immense amas de débris flottant dans l’Océan Pacifique au milieu de courants favorables à son expansion et dont la superficie dépasse désormais les trois millions de kilomètres carrés, les déchets plastiques auraient pu – et malheureusement peuvent toujours – devenir un fléau insurmontable pour nos si précieux océans.


« Un problème sans solution est un problème mal posé », soutenait Albert Einstein, et ce nouveau drone marin designé par Elie Ahovi, Adrien Lefebvre, Philomene Lambaere, Marion Wipliez, Quentin Sorel et Benjamin Lemoal accrédite son propos. Véritable « panier autogéré », l’engin permettrait en effet non seulement de capturer les déchets voguant près de lui, mais également de repousser les poissons qui risqueraient de pâtir de leur présence grâce à des batteries à la durée de vie très supérieure à la moyenne. De quoi envisager l’avenir de la biodiversité marine un peu plus sereinement.

 

Des solutions futuristes irréalisables pour la lutte contre la pollution marine ?

Sur le papier, il est difficile de reprocher quoi que ce soit au drone. La demande de technologie, quasi-inexistante, ainsi la taille de l’engin laissent toutefois un tantinet perplexe. Reste qu’il ne s’agit encore que d’un projet et qu’il pourrait à la fois être amélioré et faire des émules d’ici sa concrétisation.


Et même s’il ne voit jamais le jour, on ne peut qu’applaudir ce concept de drone marin dédié à la lutte contre la pollution océanique, phénomène incontestable et effrayant, mais sur lequel la communauté internationale tarde à se pencher sérieusement. En la matière, la protection de l’environnement passe également par la réduction de la consommation de déchets. À défaut de pouvoir résoudre le problème, il est de notre responsabilité de la réduire au maximum.

 

 


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3600 crocodiles du Siam sauvés en Chine

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La police chinoise, de la région de Guangxi Zhuang, a sauvé plus de 3.600 crocodiles du Siam, aux abords de la frontière vietnamienne. Les reptiles, destinés à rejoindre la province de Guangdong pour fournir les restaurants, sont actuellement victimes d'un important trafic.

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En interceptant des camions à la frontière vietnamienne, des douaniers chinois ont fait une improbable rencontre : ils sont tombés nez à nez avec plus de 3.600 crocodiles du Siam. Les reptiles, d'environ 1,7m de long, ont du être confiés à des vétérinaires en raison des mauvais traitement qui leur ont été infligés.


Entassés dans les véhicules, et victimes de la chaleur, les animaux ont souffert d'une important déshydratation, coutant la vie à 42 d'entre eux.

Les crocodiles du Siam, en route pour rejoindre la province de Guangdong auraient dû être vendus à des restaurants. Un grand trafic sévit actuellement en Asie en raison de diverses croyances selon lesquelles manger du crocodile apporterait des bénéfices nutritionnels exceptionnels. Pour lutter contre la disparition des crocodile, les autorités redoublent leurs efforts de contrôle notamment aux frontières.


Des association en charge de la conservation des reptile réclament une expansion de ces mesure dans les hôtels et restaurants.

 

 

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Trinidad et Tobago : massacre de tortues de mer à la pelleteuse

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Des milliers d’œufs de tortues luth et de nouveaux nés ont été écrasés par des engins de construction le long d'une plage sur l'ile de Trinité dans la république de Trinité-et-Tobago au large du Venezuela. Cette plage est largement considérée comme l'une des aires de nidification des tortues luth les plus dense du monde.

Une équipe gouvernementale de travaux public qui tentait de détourner le cours de l'embouchure de la rivière "Grand rivière" qui rejoint la mer sur cette plage, et qui menaçait les fondation d'un hôtel voisin où justement des touriste du monde entier se logeaient pour venir observer la ponte des tortues géantes, on bâclé leur travail. C'est en tentant d'élever une digue de sable, qu'ils ont malencontreusement écrasé les nids en cours d'éclosion.

Sherwin Reyz, un membre de l'Organisation de protection environnementale de Grand-Rivière , estime que pas moins de 20.000 œufs ont été écrasés ou dévorés par des prédateurs, des vautours et des chiens errants de la ville, qui se sont empressé de saisir cette opportunité inattendue que leur offraient les ouvriers.

«Ils se sont régalés, et moi j'étais au bord des larmes", a déclaré Reyz, qui a tenté de sauver des centaines de nouveau-nés sortis miraculeusement indemnes des coups de pelleteuses ou encore des coups de bec, tout ça entre les chenilles des engins.  "c'était horrible"

La tortue luth peut atteindre plus de 2 mètres de long, et peser jusqu'à une tonne. Elle peut vivre jusqu'à 100 ans. Elles reviennent ici pour pondre leurs œufs sur la plage de leur naissance. Le site de nidification de Grand-Rivière est si populaire pour cette espèce protégée que les femelles creusent parfois accidentellement leurs nids sur les œufs des autres.

Piero Guerrini l'hôtelier Italien qui faisait pression sur le gouvernement de Trinidad depuis plusieurs mois pour détourner l'embouchure de Grand Rivière, a également été extrêmement choqué et consterné par le résultat final.  

Même si effectivement les fondations de l'hôtel "Mount Plaisir Estate" étaient menacées par la rivière .

"Pour une raison incompréhensible, les ouvriers se sont mis à creuser à l'autre bout de la plage, en empiétant largement dans les zones de nidification. Tout cela aurait pu être évité, si une étude sérieuse préalable avait été mise en œuvre par la ville de Trinidad.  Cela a été fait n'importe comment, sans aucune réflexion ni bon sens, c'est une véritable catastrophe "

Nos demandes d'explication auprès du service des travaux public de la ville de Trinidad sont restées sans réponse.

L'hotelier Guerrini a confirmé que son hôtel était plein de touristes venus observer de prés la naissance des nouveau-nés à la sortie de leurs nids, ainsi que leurs difficiles parcours sur la plage pour atteindre les eaux profondes où ils sont à l'abri de la plupart des prédateurs.

Au lieu de cela, ils ont assisté a un véritable massacre aux bulldozers.

La tortue luth pond environ 85 œufs lors de sa mise à bas, moins de 1% de toute ses pontes lors de sa vie parviendront à l'âge adulte.

Depuis des années, les efforts de conservation de la tortue luth ont bénéficié à l'ile de la Trinité, qui a interdit l'abattage des tortues de mer  dès 1966. 

Le nombre croissant de défenseurs des tortues de mer ont aidé à protéger pendant des années les lieux de nidification, qui sont devenus depuis une attraction touristiques importante pour la bi-république insulaire des Caraïbes, au large des côtes du Venezuela.

 

 


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La banquise arctique fond à un rythme effréné

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L’année 2012 est encore loin d’être finie, l’été ne s’est installé que depuis quelques semaines et pourtant la fonte de la banquise en Arctique a déjà battu un record en juin. La surface affichée le 30 juin 2012 par cette étendue de glace aurait dû, en se basant des chiffres antérieurs, être atteinte le 21 juillet.

 

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L’Arctique, tout comme l’Europe et bien d’autres régions sur la planète, est soumis au rythme des saisons avec des hivers froids et des étés plus chauds. Par conséquent, la surface de la banquise évolue continuellement au cours du temps. Elle atteint généralement sa taille maximale en mars et sa surface minimale en septembre. La fonte de la banquise est particulièrement bien suivie depuis de nombreuses années, notamment à partir de satellites (par exemple par IceSat), afin de comprendre, entre autres, les conséquences du réchauffement climatique.


À la lueur de nouveaux résultats, 2010, 2011 et 2012 semblent être des années à records en Arctique. La banquise n’a jamais été aussi petite en juin qu’il y a 2 ans. L’année dernière, c’est surtout la température particulièrement élevée de l’air dans la région, un record inégalé alors depuis un demi-siècle, qui avait marqué les esprits. En 2012, c'est au tour de la vitesse de la fonte des glaces observée une fois encore en juin de faire parler d’elle. Selon l’US government's National Snow and Ice Data Centre (NSIDC), elle viendrait en effet d’atteindre une valeur inédite depuis la mise en place du suivi de l’Arctique par satellite en 1979.

 

Un quart de la surface de la France en moins… par jour


La surface de la banquise en juin 2012 s’élevait à environ 10,97 millions de km², ce qui est inférieur de 1,18 million de km² à la moyenne observée entre 1979 et 2000. Cette valeur reste néanmoins supérieure de 140.000 km² à celle mesurée en juin 2010. Cependant, Les glaces de l’Arctique auraient fondu le mois dernier, en perdant 2,86 millions de km², à un rythme jamais atteint auparavant. Vers le milieu du mois, la surface de la banquise se serait parfois réduite de 100.000 à 150.000 km² (soit à peu près un quart de la surface de la France) par jour. Le 30 juin 2012, il existait encore 9,59 millions de km² de glace autour du pôle Nord. En se basant sur des modèles établis à partir de mesures prises entre 1979 et 2010, cette valeur aurait normalement dû être atteinte le 21 juillet, soit 3 semaines plus tard.


Plusieurs régions géographiques ont été particulièrement concernées : la mer de Kara, la mer de Beaufort, la baie de l’Hudson et la baie de Baffin. À l’inverse, les glaces de la côte est du Groenland semblent avoir moins régressé que les années antérieures. Ces résultats ne permettent cependant pas d’extrapoler des informations sur la fonte totale de la banquise qui sera observée d’ici la fin du mois de septembre, les tendances pouvant encore évoluer, positivement ou négativement, au cours des trois prochains mois.


Deux phénomènes météorologiques seraient en cause


Deux événements météorologiques, en grande partie attribués au réchauffement climatique dont les conséquences sont fortes au niveau des pôles, pourraient avoir joué un rôle non négligeable sur les observations réalisées le mois passé. La température moyenne de l’air (prise à 1.000 m d’altitude) était par exemple supérieure de 1 à 4 °C, en fonction des régions, par rapport aux moyennes calculées entre 1981 et 2010. Le record a été atteint au niveau de la baie de Baffin et de certaines régions de l’Eurasie avec une anomalie positive de la température comprise entre 7 et 9 °C.


L’Arctique a également connu, comme de nombreux territoires de l’hémisphère nord, d’un déficit en neige durant les mois de mai et juin 2012. La couverture neigeuse sur la banquise n’a jamais été aussi faible en cette période (depuis le début de son suivi en 1967), jusqu’à 1 million de km² en moins par rapport à 2010. Or, la neige réfléchit bien les rayons du soleil. À l’inverse, les glaces noircies par la suie et non recouvertes par de la neige fraîche absorbent plus d’énergie solaire que la normale et fondent donc plus rapidement.


Cette disparition de la banquise en juin aura des répercutions économiques relativement avantageuses pour plusieurs entreprises dans les semaines à venir. Des navires partant d’Europe vont ainsi pouvoir rejoindre la Chine et le Japon, sans l’aide de brise-glaces, en passant par le nord de la Russie et la mer de Béring (où se sont formées un certain nombre de polynies, des zones libres de glace au milieu de la banquise).

 

Ce raccourci permet de gagner 4.000 milles marins (environ 7.400 km) par rapport au trajet classique et donc de faire de grosses économies de temps et de carburant. Dans le même temps, plusieurs compagnies pétrolières pourraient également profiter du retrait des glaces pour réaliser des forages d’exploration.

 

 


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