3000 sites pollués en Antarctique

Publié le par Gerome

L'association Robin des Bois a fait des recherches pendant un an avant de faire un inventaire des sites arctiques pollués par des déchets métalliques, chimiques et domestiques, les déchets radioactifs ayant été écartés de l'étude. Au total, on recense 2750 sites pollués, répartis entre l'Alaska (509 sites), le Canada (662), le Groenland (468), la Suède (418), la Norvège (524) et la Finlande (169). Seules les autorités russes ont refusé de répondre aux sollicitations de l'association.


L'Arctique a longtemps été perçu comme le lieu de confinement optimal des déchets de tous horizons. Poubelle des pays riverains depuis une trentaine d'années, l'Arctique voit celle- aujourd'hui ses rivières, lacs et eaux souterraines imprégnés par de multiples polluants, dont les PCB (polychlorobiphényles). Cette contamination est la résultante des variations de température et des niveaux des eaux, de la fonte des neiges, de la pluie et des inondations, interdisant au gel de jouer son rôle de cocon pour les polluants.  

Plus d'infos sur Robindesbois.org

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Lumière sur le S.E.L : Système d'échange local

Publié le par Gerome

Un SEL ou Système d'Échange Local est un système d'échange non-monétaire.

Il y a plusieurs avantages aux SEL, mais ils restent difficiles à présenter, car chaque système est différent.

Un SEL est un creuset où chacun apporte son expérience, ses déboires et ses réflexions sur l'économie libérale. Un SEL ne veut pas se couper du reste du monde, mais cherche un autre angle de pénétration pour l'insérer le plus harmonieusement possible. Le SEL donne aussi l'occasion d'expérimenter concrètement d'autres types de relation par rapport au travail, l'argent, les relations sociales, les activités qui nous plaisent ou nous rebutent...


Concrètement, un SEL est un système multilatéral d'échanges, régulé grâce à une unité de mesure intermédiaire. Supposons que l'unité de mesure s'appelle le "sourire" (c'est le cas pour un SEL de France), qu'un selien ou selienne, disons Bill a fait de la couture pour Boule, alors Boule donne à Bill un certain montant de "sourires", dépendant du temps occupé.Comme Boule plus tard effectuera d'autres services pour d'autres personnes du sel, il recevra d'autres "sourires" et cela va tourner.

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Selon ses défenseurs, si l'intérêt fondamental des SELs est de permettre de nouvelles activités et d'introduire de nouveaux flux monétaires, afin de pallier le manque de monnaie traditionnelle des participants, ils permettent surtout de créer des liens plutôt que de créer des biens dans le groupe, qui s'assimile finalement à un grand groupe d'entraide.

Les premiers SELs sont apparus en Europe dans les années 30. Le premier SEL sur le continent américain (LETS en anglais, pour Local Exchange Trading System) a été fondé au Canada, dans les années 80. Michael Linton, écossais, qui vivait sur l'île de Vancouver, voulait ainsi aider les habitants de cette région touchée par le chômage. Il a donc proposé de créer un système basé sur le troc, dans une grande communauté, à l'aide d'une monnaie locale, le green dollar.


L'expérience fut plutôt positive, malgré les réticences de certains éléments clés de la région. Elle a duré cinq ans, avant de s'arrêter, suite à des problèmes internes de bureaucratie trop lourde et manquant de transparence, ce qui a amené une perte de confiance des adhérents. Une vingtaine de systèmes semblables avaient cependant été lancés un peu partout en Amérique du Nord entre temps.


Le premier SEL moderne de France a été créé en 1994, en Ariège. Dix ans après, il y a près de 380 SEL dans 96 départements, de tailles plus ou moins modestes (de 2 à quelques centaines de membres) suivant les régions, qui permettent à plus de 20 000 personnes de procéder à des échanges.

On en trouve aussi en Australie, au Japon, en Amérique latine...

Un SEL est une structure associative déclarée ou libre qui permet aux adhérents de pratiquer des échanges multilatéraux valorisés en monnaie fictive et autonome (souvent basée sur le temps passé) au nom varié (grain de SEL, cacahuète, truffes, bouchons, noix de coco...), et des échanges libres (souvent à caractère de service plus qu'à caractère matériel). Le SEL utilise une unité de valeur pour les échanges monnaie, il est construit pour gérer cette unité et là n'est pas la principale difficulté, même si les règles monétaires peuvent être complexes et très différentes des règles courantes (monnaie non capitalisable, etc.).


Il est donc possible à tous les membres du système d'échanger des services au travers de cette nouvelle économie. Une personne pourra ainsi être créditée de 100 grains de SEL en gardant des enfants pendant une soirée avant d'aller les dépenser ailleurs en cours de guitare par exemple. La valeur d'un service est généralement dictée en fonction du temps qu'il nécessite. Il n'y aura ainsi pas de différence entre une heure de cours de maths et une heure de jardinage.


Cependant, chaque SEL a sa propre logique, et il peut y avoir plusieurs mesures dans certains cas (notamment dans les SEL qui ne se sont pas affranchis de la référence à l'euro). C'est pourquoi de nouveaux types de SEL, appelés SELT, ont émergé ces dernières années. L'unité de mesure étant le temps, on perd la notion de monnaie et tous les « mauvais réflexes » qu'elle peut induire, à condition de comptabiliser strictement le temps passé (c.-à-d. de ne pas comptabiliser plus ou moins de temps comptable que de temps réel). Ce nouveau type de SEL est cependant plus long à mettre en place.

Voici la liste des SEL de france : http://www.selidaire.org/spip/rubrique.php3?id_rubrique=211

Pour les Hautes-Alpes :

La Belle de Gap
chez Aimée CEZANNE - 24 rue du Colonel Roux
05000 GAP

Contact : Gilles BERGER
email : Jpd05000<AT>wanadoo.fr, mppetit<AT>wanadoo.fr
Tél : 04.92.46.22.65
(mise à jour 29/02/2008)



Le Galet du Buëch
8 chemin du trascoulet
05300 LARAGNE

Contact : Marie-Annie CHAPOY
email : machapoy<AT>club-internet.fr
Tél : 04 92 65 22 94
(mise à jour 01/05/2007)



SEL Embrunais
Route de Chalvet - L'Eterlou
05200 EMBRUN

Contact : Danielle
email : communication<AT>selembrunais.fr
site : www.selembrunais.fr
Tél : 04 92 44 36 89
/04 92 43 32 62 (Hélène )
(mise à jour 01/04/2008)


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La croisière blanche s'enlise dans le ridicule

Publié le par Gerome

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« Ne pas gaspiller l’argent public »


Nous sommes sur ce point du même avis que le président de l’ASA des Alpes. Nous le sommes beaucoup moins en ce qui concerne l’aide de 170.000 € qu’il a obtenue du Conseil Général des Hautes-Alpes, malgré le désaccord d’une partie des élus, comme nous l’apprenait le Dauphiné Libéré du 18 décembre dernier : une aide destinée à relancer le sport automobile dans notre département ! Le vice-président J.M. Arnaud ne voit pas « au nom de quoi on empêcherait les gens qui sont au bord des routes ou dans les voitures de vivre leur passion ».

Nous voyons encore moins pourquoi les Haut-Alpins, dont la contribution au budget départemental a été augmentée de 30%, subventionnent des manifestations contraires à l’esprit de l’Agenda 21 élaboré par le même Conseil Général, puisque fortement émettrices de nuisances et de gaz à effet de serre. Parler à ce propos de « développement durable » relève de l’inconscience ou du cynisme !

On pouvait lire en première page de ce même Dauphiné Libéré .  «  Le Département mise sur le sport auto » et « Copenhague : Comment sauver le climat ? » : ce n’est manifestement pas le problème d’une partie de nos Conseillers Généraux…

Communiqué de la SAPN.

.........Et pendant ce temps là la croisière blanche revient en force dans nos montagnes :

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Pour sa 33ème édition, la Croisière Blanche  revient en force grâce ou plutôt à cause d'un décret établi par Sarkozy en 2006 qui consiste à établir une simple Déclaration en Préfecture et qui ne fait donc plus l’objet d’un Arrêté Préfectoral.......

Voilà. Comment peut-on résister face à ça? 

 

 

Publié dans Hautes-Alpes

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LA HONTE : une taxe carbone très allégée pour les gros pollueurs

Publié le par Gerome

Je crois que tout est dit dans le titre....

Le gouvernement se dirige vers une taxe carbone très allégée pour les grandes entreprises françaises les plus polluantes, exonérées de cet impôt dans la première version de la loi censurée par le Conseil des Sages. Certes c'est un premier pas car initialement elles ne devaient rien payer mais quitte à les taxer, autant le faire correctement!
Une fois de plus la compétitivité se fait au détriment de l'environnement....

Les
1.018 entreprises dont les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont les plus importantes seront imposées de façon plus ou moins forte.
La ministre de l'économie, Christine Lagarde dit plaider
pour un mécanisme d'imposition différencié en fonction de leur exposition à la concurrence internationale et en fonction de l'intensité énergétique de leur production.

"Ce qui importe, c'est qu'on ne pénalise pas. On veut que nos entreprises puissent prospérer à l'international, qu'elles puissent se battre donc il n'est pas question de plomber d'un côté et d'alléger de l'autre grâce à la suppression de la taxe professionnelle", rajoute t-elle.

Une fois de plus on s'apperçoit que la croissance économique se fait au détriment de l'environnement....Mais dans une société capitaliste comme la notre que pouvions-nous attendre?







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Les ampoules à incandescence de 75 watts, c'est fini!

Publié le par Gerome

Une page se tourne et une nouvelle s'écrit.
En conformité avec les engagements pris par le Grenelle de l'Environnement, les ampoules à incandescence disparaissent peu à peu des rayons au profit des ampoules basse consommation. Le 31 décembre, ce sont celles de 75 watts qui cesseront d'être commercialisées.

Après les ampoules à filament de 100 watts en juin dernier, c'est au tour des 75 watts de s'éclipser, suivant un calendrier dont la dernière étape est fixée au 31 décembre 2012, date à laquelle toutes les ampoules à incandescence seront définitivement bannies de l'Union européenne.Jugées trop énergivores, les ampoules à filament laisseront place aux ampoules à basse consommation qui, si elles sont plus chères à l'achat, peuvent consommer jusqu'à 5 fois moins d'énergie, durer jusqu'à 10 fois plus longtemps et sont presque toutes recyclables.Aujourd'hui, sur les 180 millions d'ampoules vendues chaque année en France, 152 millions sont d'après le ministère de l'Energie et du Développement durable, encore à incandescence.

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