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Une journée végétarienne par semaine, c’est bon pour la planète

Publié le par Gerome

L'association Bioconsomacteurs nous incite à nous passer de viande une fois par semaine afin de réduire notre impact écologique.

 

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Pourquoi ?

La fabrication de produits animaux a un coût élevé (le prix en est la preuve !). Produire 1 kg de viande de bœuf nécessite 7 kg de protéagineux (soja, fèves, lentilles, pois…). Consommer directement des protéines d’origine végétale au lieu d’animaux qui les consomment permettrait donc de nourrir 7 fois plus d’humains !


Pourtant, l’élevage continue son développement, avec 1,3 milliard d’animaux élevés et abattus en France. Symbole de réussite sociale, la consommation de viande a augmenté de 60% depuis 50 ans en Europe et prend des proportions vertigineuses dans les pays en développement. Au rythme de la croissance démographique mondiale, elle pourrait avoir doublé d’ici 2050. L’élevage est l’activité humaine la plus productrice de GES (gaz à effet de serre).

 

D’après la FAO (organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), la consommation de viande et de poisson représente 18% des émissions, soit plus que les transports.

 

 


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La course apparemment irréversible à l’effondrement de la biosphère

Publié le par Gerome

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Ce n'est pas le premier des diagnostics inquiétants concernant l'avenir de la biosphère que nous présentons sur notre site, tous émanant de scientifiques confirmés...si bien d'ailleurs que certains lecteurs nous reprochent une propension au catastrophisme. Néanmoins l'originalité des méthodes employées par cette équipe comme la diversité des sources utilisées conduisent à prendre très au sérieux ce nouvel avertissement. On peut regretter que les auteurs, qui veulent semble-t-il donner une grande portée à leur travaux, n'aient pas jugé bon (à notre connaissance) de publier aussi ceux-ci sur un support en accès libre.

Ces auteurs font valoir la convergence actuelle de plusieurs phénomènes : accélération de la perte de la bioversité, fréquence accrue des épisodes climatiques extrêmes, modifications rapides des flux de production et de dépense d'énergie, avec un apport brutal d'énergie. Ceci pourrait conduire au franchissement d'un seuil irréversible dans le changement global d'état de la planète. Il ne se ferait pas progressivement mais brutalement.

Le dernier changement brutal s'était produit il y a environ 12.000 ans, avec le passage de l'ère glaciaire, qui avait duré 100.000 ans, à l'actuelle âge interglaciaire, caractérisé par des conditions stables. Mais le véritable changement survenu durant cette période ne date que d'environ 1.000 ans. C'est lui qui s'est traduit par des modifications biologiques radicales. 

Si l'actuel apport massif d'énergie, se produisant en quelques générations humaines, faisait franchir un nouveau seuil, le changement pourrait se produire extrêmement vite. Et ceci sans retour en arrière possible, même si l'on s'efforce de diminuer les entrées d'énergie. De plus, bien qu'il soit difficile de prévoir exactement en quoi consistera le nouvel état d'équilibre, tout laisse penser qu'il ne sera pas favorable à la survie des civilisations humaines actuelles. L'évènement se produira, répétons-le, non pas en quelques siècles mais en quelques années, ce qui rendra impossible toute adaptation concertée. 

Les scientifiques ayant réalisé cette étude avouent ne pas voir quelles structures sociales et politiques seraient capables de ralentir, à supposer qu'il en soit encore temps, cette marche à la catastrophe. Tous les mécanismes existant fonctionnent dans le sens d'une destruction accélérée de ce qui reste de l'ancien équilibre. La plupart se disent « terrifiés ». 

Peut-on penser que de tels avertissements pourraient freiner les mécanismes globaux actuels poussant à consommer et à détruire. On ne perçoit pas comment ceci pourrait se produire, compte-tenu du caractère incontrôlable de ces mécanismes, au regard des moyens à la portée des civilisations humaines que les auteurs de ces avertissements voudraient sauver de la destruction. La natalité globale ne diminuera pas ou marginalement, la pression des populations sur les ressources et les habitats croitra exponentiellement, les dommages aux écosystèmes et même aux systèmes physiques s'accéléreront. 

Recommandations

Néanmoins les auteurs recommandent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immédiates :
- diminuer radicalement et complètement la pression démographique (comment ? ), 
- concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels,
- ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres (au moins en ce qui concernera les consommations matérielles),
- développer de nouvelles technologie permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de territoires et d'espèces sauvages. Mais les technologies dans ce domaine sont vite limitées par leurs coûts, leurs délais de mise en oeuvre et la rareté des matières premières qu'elles utiliseron. 

Aussi le lecteur de cette étude ne peut se dissimuler qu'il s'agit là de vœux pieux. En dehors des catastrophes globales qui se produiront si rien n'est fait, aucune force politique ne pourra imposer de telles mesures à l'échelle du globe. Ces catastrophes elles-mêmes n'auront les effets préconisés par l'étude que si les civilisations actuelles sont effectivement détruites. La planète sera alors engagée dans de nouveaux états, stables ou non, aujourd'hui imprévisibles.

Nous ne nous donnerons pas la peine de recenser les arguments qui ne manqueront pas d'être opposés à de telles hypothèses, allant jusqu'à faire suspecter l'indépendance des auteurs de l'étude. Disons seulement que, sauf imprévu, aucun de tels arguments ne saura nous convaincre. Nous sommes pour notre part confirmés dans notre propre hypothèses selon laquelle l'évolution en cours est déterminée globalement par des compétitions entre systèmes anthropotechniques échappant au volontarisme des "systèmes cognitifs" limités que nous sommes.


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Petits gestes écolos pour un million d'arbres

Publié le par Gerome

Je relaie ici une information suite à une demande de la société Bonial qui dématérialise des catalogues et qui de plus propose des autocollants stop pubs gratuits.

Voici le lien :

 

http://www.bonial.fr/environnement/stickers-stop-pub/ ?

 

 


 

 

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Plus de 2.000 espèces en danger critique d'extinction

Publié le par Gerome

Vous avez été nombreux à réagir à l'annonce de la mort de "Lonesome George", le dernier représentant d'une espèce de tortue des Galapagos. Un drame pour les organisations de protection qui rappellent que près de 2.200 autres espèces sont en danger critique d'extinction. Retour sur l'état de la biodiversité dans le monde.

 

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Actuellement, 196 espèces de mammifères sont en "danger critique d'extinction". Parmi celles-ci, le cas le plus emblématique est celui du lynx ibérique : il ne resterait plus que 84 à 143 adultes à l'état sauvage. Ainsi, le constat est amer : plus l'activité humaine se développe, plus la biodiversité se meurt. La difficile équation du développement durable trouve ici sa raison d'être. Sur la Liste rouge de l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN), 710 animaux sont définitivement éteints, 32 n'existent plus à l'état sauvage.
 
Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% de toutes les plantes évaluées par la Liste rouge de l'UICN seraient ainsi en péril. "Nos vies sont intimement liées au sort de la diversité biologique et, au bout du compte, sa protection est essentielle à notre propre survie. Le monde commence à réagir à la crise actuelle de perte de la biodiversité et a besoin de l'information donnée par la Liste rouge de l'UICN pour concevoir et appliquer des stratégies de conservation efficaces - dans l'intérêt de l'homme et de la nature", déclare Jane Smart, chef du Programme de l'UICN pour les espèces exotiques.
 
Quelques années avant "Lonesome George", une autre espèce s'était déjà éteinte. Un baiji, la "déesse du Yangtsé", était le dernier dauphin de Chine quand il est mort en 2007. A l'époque, c'était le premier grand mammifère à disparaitre de la planète en 50 ans. Quand les scientifiques s'étaient rendus sur place pour confirmer l'extinction de l'espèce, la raison de sa disparition leur avait sauté aux yeux.
 
D'autres espèces proches de l'extinction
 
Quand l'expédition avait remonté le Yangtsé, elle avait croisé un cargo tous les 800 mètres : pas étonnant lorsque l'on sait que les berges du fleuve hébergent un dixième de la population mondiale. La présence pléthorique des bateaux pouvait perturber le sonar du dauphin avec lequel il se dirigeait, augmentant les chances de collision. Ajouté à cela, la pollution de l'eau du fleuve a probablement empiré la situation.
 
Le dernier mammifère à avoir disparu est le tigre de Tasmanie. Chassé sans relâche par les colons européens, le dernier spécimen s'est éteint au zoo de Hobart, le 7 septembre 1936.
Un sort qui pourrait atteindre encore d'autres espèces figurant sur la liste rouge.

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Brésil: La ferme du monde contre le poumon de la planète

Publié le par Gerome

Au Brésil, la déforestation est liée aux immenses exploitations agricoles, qui ne nourrissent pas la population brésilienne...

 

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On l’a surnommé «la ferme du monde». Le Brésil est devenu, en quelques années, le deuxième producteur mondial de soja et un leader des agrocarburants, en particulier de la production d’éthanol à partir de canne à sucre. Mais les 22% du PIB brésilien issus du secteur agroindustriel en 2011 ont été obtenus au détriment de la forêt amazonienne et des petits paysans, qui nourrissent les Brésiliens et pas leurs voitures.


Le Club Med et les Amap

Au Brésil, les petits agriculteurs représentent encore environ 70% du marché alimentaire national. Mais pour Yvonnick Huet, directeur général d’Agrisud International, «Les petits paysans sont exclus des circuits économiques par les plus grands acteurs». Ils se retrouvent alors confrontés à un choix: partir vers les favelas dans l’espoir d’y décrocher un petit boulot mieux rémunéré en ville ou bien trouver des débouchés différents leur permettant de mieux valoriser leur production.


Parmi ceux-ci, l’association Rede Ecologica organise des distributions de paniers de fruits et légumes à Rio. «Tout ce que nous proposons est bio et provient de la région», explique Tatiana, membre de l’association. Agrisud a pour sa part mis son expérience dans l’agroécologie au service de dix-huit producteurs de fruits et légumes qui approvisionnent depuis six mois le Club Med de Rio. «Notre rôle est de les aider à saisir cette opportunité, explique Yvonnick Huet. Nous rapprochons les deux parties et elles peuvent ainsi nouer une relation durable.» Pour cela, il a fallu s’adapter aux exigences du client, en termes de quantité et de qualité, sans oublier d’y apporter la touche de respect de l’environnement et de développement local qui représente la vraie valeur ajoutée du produit. Les producteurs se sont donc organisés en coopérative et ont suivi des formations à l’agroécologie. «Cela permet de faire accepter un prix un peu plus élevé au client», justifie Yvonnick Huet.


Deux ministères de l’agriculture

Maintenir ces petits paysans en activité ne permet pas seulement de les faire vivre eux, mais aussi d’alimenter tout le pays. Le programme «Fome zero», lancé il y a dix ans par le gouvernement brésilien pour éradiquer la faim, s’est beaucoup appuyé sur eux. Et avec succès: la malnutrition infantile a été réduite de 61 % et la pauvreté rurale de 15 %, selon une étude d’Oxfam. Malgré cela, l’agroindustrie continue d’avoir les faveurs du gouvernement. Symptôme de la rupture entre l’agriculture intensive et les paysans, le Brésil a deux ministères de l’Agriculture: le plus important est en charge de l’agriculture, de l’élevage et du ravitaillement, l’autre du Développement agraire. Le premier est aux mains du secteur agro-industriel, le second tente d’aider les petits producteurs.


Les grands propriétaires fonciers ont été montrés du doigt après le vote du nouveau code forestier, qui réduit la protection de la forêt. «Ils sont néfastes, et tout le monde le sait, s’indigne Dante Tavares, du WWF Brésil, mais ils ont la main mise sur une grosse partie de l’économie nationale.» On les laisse donc couper la forêt pour cultiver du soja et des agrocarburants ou élever des bovins, à grands coups d’OGM, de pesticides et avec un bilan environnemental désastreux.

 

 


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