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Hiver le plus doux jamais enregistré en Californie

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La Californie a connu ces trois derniers mois son hiver le plus doux jamais enregistré, ce qui pourrait encore aggraver le cycle de sécheresse qui affecte depuis trois ans l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis.


La température moyenne en décembre, janvier et février, a atteint 48 degrés Fahrenheit (9 degrés Celsius), alors que l'hiver le plus chaud dans les annales remontait à 1980-81 avec une température moyenne de 47,2 °F, a déclaré l'Administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA) dans un communiqué.


Au cours du XXe siècle, la température moyenne en Californie pendant ces trois mois était de 44 degrés Fahrenheit.

Le réchauffement hivernal a pour conséquence probable de réduire l'accumulation de neige dans la Sierra Nevada, a expliqué le porte-parole de la NOAA Brady Phillips, cette neige qui en fondant au printemps, fournit un approvisionnement en eau vital pour la Californie.

 

 


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Le réchauffement fait fondre la dernière région stable de la calotte du Groenland

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La dernière bordure stable de la calotte glaciaire du Groenland, après avoir résisté longtemps aux assauts du réchauffement, recule désormais à son tour, augmentant la contribution de cette région du globe à la hausse du niveau de la mer, selon une étude parue dimanche.


Selon cette étude publiée en ligne dans la revue Nature Climate Change, une hausse importante de la température depuis 2003 a accéléré la fonte des glaces provenant d'une longue «rivière de glace» située au nord-est du Groenland.

Le nord-est de la calotte glaciaire aurait ainsi perdu environ 10 milliards de tonnes de glace par an entre avril 2003 et avril 2012, selon les chercheurs.

La fonte des glaciers du Groenland a été l'un des contributeurs les plus importants à la hausse du niveau de la mer observée ces 20 dernières années, représentant 0,5 mm par an sur une hausse moyenne globale de 3,2 mm par an, rappellent-ils.


Une partie importante de cette contribution est associée à l'accélération du recul de glaciers dans le sud-est et le nord-ouest de la région.

Le nord-est, lui, était considéré comme une région «stable» depuis «plus d'un quart de siècle» en raison d'importants débris de glace qui contraignaient l'écoulement de la «rivière de glace». Mais un «réchauffement régional» important depuis 2003 a levé ce blocage et accéléré l'écoulement de glaces jusqu'à la mer.

Cette région était «considéré comme la dernière partie stable de la calotte du Groenland», a confirmé dans un communiqué l'un des chercheurs, Michael Bevis, professeur en sciences de la Terre de l'Université de l'Ohio (Etats-Unis). «Il semble donc que maintenant tous les bords de la calotte glaciaire sont instables», a-t-il ajouté.


Or, soulignent les chercheurs, la contribution nouvelle de cette région n'est pas prise en compte dans les projections à long terme sur la hausse du niveau de la mer, qui pourraient donc sous-estimer le niveau de cette hausse.

En septembre, les experts du climat du Giec avait revu à la hausse leurs projections concernant la montée des océans, une menace pour les petits États insulaires du Pacifique comme pour nombre de très nombreuses mégalopoles côtières d'Asie ou de la côte est des États-Unis, en évoquant une hausse probable de 26 à 82 cm d'ici la fin du siècle.

Une hausse due à la fonte des glaciers du Groenland et de l'Antarctique, mais aussi des glaciers terrestres et de l'expansion thermique de l'eau.

 

 


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L’Afrique à la 2ème place du classement mondial de la déforestation

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Triste record.

 

C’est ce qui ressort des études dévoilées lors du 8ème Forum de Développement de l’Afrique, à Addis Abeba, en Ethiopie, avec un total de près de 3, 4 millions d’hectares de forêts perdues chaque année entre 2000 et 2010.

 

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Une situation préoccupante


Malgré le rôle crucial joué par les forêts dans le développement socio-économique de l’Afrique et dans son développement durable, le taux élevé de déforestation sur le continent est une source de forte préoccupation.

La majorité des forêts africaines sont menacées par le défrichement, qu’il soit dû à l’agriculture, au peuplement, aux coupes illégales, à l’extraction de bois comme combustible ou à la production de charbon de bois.

Des imbroglios politiques, juridiques, institutionnels, techniques et économiques entravent une application plus ample des principes de gestion durable des forêts dans la région. C’est ce que soulignent les inspecteurs qui suggèrent que des mesures soient prises pour assurer la gestion et la valorisation durables des forêts en Afrique.


Des plans d’action à mettre en place


La prise de conscience croissante des problèmes environnementaux et des changements climatiques, ainsi que de leur impact sur l’homme, sur la croissance économique et sur le viabilité des écosystèmes,  a rendu le grand public plus attentif aux fonctions essentielles des forêts et aux effets néfastes de la déforestation.

C’est dans ce contexte qu’ont surgis des plans concernant les changements climatiques et la réduction des émissions causées par la déforestation et par la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD). Pour les inspecteurs, les défis consistent à explorer les possibilités offertes par le REDD et par la transition vers une économie verte.


En marge de la réunion biennale de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), le Forum pour le Développement de l’Afrique est un cadre de débats et de discussions qui vise à lancer des stratégies concrètes en faveur du développement de l’Afrique.

 

 


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Les cougars ont officiellement disparu

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Le puma de l'est américain a été déclaré mercredi officiellement éteint...

 

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Le puma, aussi appelé cougar aux Etats-Unis, était sur la liste des espèces menacées depuis 1973 mais sa disparition était suspectée depuis longtemps. Il a été déclaré mercredi officiellement éteint par les Etats-Unis, son extinction remontant probablement aux années 1930.

Les félins observés récemment ne sont pas des cougars

Les services américains de la pêche et de la faune (U.S. Fish and Wildlife Service) ont passé en revue toutes les informations disponibles et conclu mercredi que le puma de l'est américain était effectivement éteint. Ils ont recommandé que ses sous-espèces ne figurent plus sur la liste des animaux menacés d'extinction. Selon Mark McColough, le principal scientifique des services, l'extinction daterait probablement des années 1930.


«Nous reconnaissons que de nombreuses personnes disent avoir vu des cougars dans la nature ces dernières décennies mais nous ne pensons pas que ces félins soient des cougars de l'est américain et nous n'avons trouvé aucune information qui confirmerait son existence», a expliqué dans un communiqué Martin Miller, le responsable de la région nord-est du service des espèces menacées.

Les pumas sauvages observés par les différents témoins appartenaient à d'autres sous-espèces, souvent sud-américaines, qui étaient en captivité et se seraient échappées ou auraient été lâchées dans la nature. D'autres appartenaient à des sous-espèces de l'ouest américain et auraient migré à l'est et dans le Midwest, a ajouté Martin Miller.


La décision fédérale de déclarer le puma de l'est américain éteint n'affecte pas le statut de la panthère de Floride (sud-est), une autre sous-espèce de félins figurant sur la liste d'animaux menacés. Alors que cette panthère avait autrefois un habitat qui s'étendait à l'ensemble du sud-est, elle occupe désormais moins de 5% de son territoire historique. Sa population ne compte plus que 120 à 160 animaux dans le sud-ouest de la Floride, selon les services américains de la pêche et de la faune.

 

 


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Etats-Unis: des élus en session nocturne pour sensibiliser sur le climat

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Plusieurs dizaines de sénateurs américains vont se relayer toute la nuit jusqu'à mardi matin au Congrès pour parler du réchauffement climatique et pousser Washington à agir.


Cette session nocturne, à laquelle au moins 28 sénateurs démocrates participeront, doit s'achever mardi matin à 9H00 (13H00 GMT) et verra le chef de la majorité démocrate Harry Reid s'exprimer sur ce sujet qui reste polémique aux Etats-Unis. Pour preuve: aucun sénateur républicain n'a prévu de prendre la parole.

«Lundi, nous allons envoyer un message clair: le Congrès doit se réveiller et vraiment s'attaquer à ce sujet», a indiqué le sénateur Sheldon Whitehouse dans un communiqué.


Les démocrates accusent leurs adversaires républicains, qui ont la majorité à la Chambre des représentants, d'être à la solde des géants gaziers et pétroliers et de ne pas vouloir agir pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

A l'inverse, les conservateurs jugent que davantage de régulations en la matière mèneraient à la suppression de nombreux emplois.


En outre, nombre de républicains mettent ouvertement en doute le rôle de l'homme dans les changements climatiques en cours.

«Le changement climatique est une réalité, il est causé par l'homme et des solutions existent», a lancé le sénateur Brian Schatz. «Le Congrès doit agir».

 

 


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