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Les oiseaux migrateurs menacés par la montée des océans

Publié le par Gerome

Une étude réalisée sur les flux des vols migratoires entre la Russie et l’Asie révèle que la montée des océans fait peser une menace plus grande que prévue sur les oiseaux migrateurs. Les espèces marines pourraient être les plus sévèrement touchées car leurs aires de reproduction seront submergées.

 

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Parmi les nombreuses catastrophes qu’entraînera dans les prochaines années la montée des océans due au réchauffement climatique provoqué par l’Homme, se trouve la menace qui pèse sur les oiseaux migrateurs. Ce sont plus particulièrement les espèces marines qui risquent d’être affectées, la montée des eaux devant détruire leurs aires de reproduction.


L’étude à l’origine de ces prévisions s’est basée sur une nouvelle modélisation mathématique. Elle montre que les flux migratoires se réduisent beaucoup plus vite que l’habitat perdu des dix oiseaux migrateurs côtiers utilisant la route Asie de l'Est-Australasie. Ainsi, les scientifiques relèvent "que si la montée des océans inonde entre 23 et 40% de l'estran [zone littorale couverte par la marée] sur leurs routes migratoires, elle entraîne une réduction de flux de population pouvant atteindre 72%".


 Or, on observe déjà que certaines zones possèdent une fréquentation inférieure de 30 à 80%. "Ces zones humides sont extrêmement vulnérables à la montée des océans et pourraient être perdues dans quelques décennies. Si les oiseaux ne peuvent plus y faire étape pour 'faire le plein', ils sont incapables de terminer leur voyage vers leurs lieux de nidification", explique le chercheur Richard Fuller cité par l'AFP.


Au sein des espèces les plus menacées, on compte la barge rousse, le bécasseau cocorli, le bécasseau de l'Anadyr, le chevalier de Sibérie, le pluvier de Mongolie ou encore le bécasseau maubèche.

 

 


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Près d'un tiers des colonies d'abeilles ont péri cet hiver aux Etats-Unis

Publié le par Gerome

Près d'un tiers des colonies d'abeilles aux Etats-Unis ont été décimées au cours de l'hiver 2012-2013, sans qu'une raison particulière ait pu être dégagée, selon une étude réalisée par le ministère de l'agriculture américain (USDA) et des associations professionnelles, publiée mardi 7 mai. 

 

abeilles pesticides

 


La population d'abeilles a décliné de 31,1 % l'hiver dernier, selon les résultats préliminaires d'une enquête réalisée auprès de plus de 6 200 producteurs d'abeilles aux Etats-Unis par l'USDA, en collaboration avec l'association AIA (Apiary Inspectors of America) et Bee Informed Partnership. 

CAUSES MULTIPLES DE SURMORTALITÉ 

Selon cette étude, la perte subie ces derniers mois par les abeilles américaines est 42 % plus importante que l'hiver précédent, lorsque 21,9 % d'entre elles avaient disparu. Les abeilles connaissent depuis six ans de très importants taux de mortalité, de 30,5 % en moyenne, sans que les experts s'accordent sur un facteur déterminant. 

Selon les autorités américaines, plusieurs raisons participent ces dernières années de la surmortalité des abeilles sans qu'aucune soit prévalente, comme "les parasites, les maladies, les facteurs génétiques, une mauvaise nutrition et l'exposition aux pesticides"

Dans l'UE, les autorités ont annoncé, le 29 avril, la suspension pour deux ans, à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques et des insectes pollinisateurs (bourdons, papillons, abeilles sauvages, etc.). La décision, toutefois, n'implique pas une disparition totale de ces substances dans l'environnement. 

Les trois molécules interdites, l'imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine appartiennent à la famille des néonicotinoïdes, insecticides parmi les plus utilisés au monde en agriculture et que l'on retrouve dans des dizaines de produits tels le Cruiser, le Gaucho, le Poncho ou le Cheyenne. Depuis de nombreuses années, ces substances sont suspectées d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages.

 

 


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La hausse du niveau de la mer devrait être bien plus importante que prévu

Publié le par Gerome

L'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique pourrait se révéler deux à trois fois plus importante que prévu au cours de ce siècle, indique une étude publiée vendredi 22 juin par le Conseil national de la recherche américain. Les experts se sont penchés sur des estimations des Nations unies et les ont mises à jour avec de nouvelles données concernant l'état de la calotte glaciaire, dont la fonte serait responsable de l'accélération de la montée du niveau des océans.

 

montée des eaux

 

Dans leur étude, ils prévoient une montée des eaux tout autour du globe allant de 8 à 23 cm d'ici 2030, par rapport au niveau de 2000, de 18 à 48 cm d'ici 2050, et de 50 cm à 1,40 m d'ici 2100. Cette dernière estimation est nettement supérieure à celle avancée par le Groupe d'experts des Nations unies sur l'évolution du climat (GIEC) dans leur rapport de 2007. A l'époque, le GIEC avait tablé sur une hausse de 18 à 59 cm d'ici la fin du XXIe siècle. LA CALIFORNIE PARTICULIÈREMENT TOUCHÉE "Avec la montée du niveau des océans, on s'attend à une multiplication des tempêtes de puissance extrême et de plus longue durée, ainsi qu'à des vagues plus grandes, ce qui accroît le risque d'inondation, d'érosion côtière et de perte de zones marécageuses", soulignent Robert Dalrymple, président du comité d'experts, et Willard Hackerman, professeur d'ingénierie civile à l'université Johns-Hopkins (Maryland), co-auteurs de cette étude.

 

La Californie devrait être particulièrement affectée par la montée du niveau de l'océan Pacifique en raison notamment d'une forte érosion. Sur la côte, au sud du cap Mendocino, l'océan devrait ainsi gagner de 42 cm à 1,67 m d'ici 2100. En revanche, le reste de la côte ouest devrait voir une augmentation moindre, avec un gain prévu entre 10 cm et 1,43 m, indiquent les experts. Dans cette région, qui englobe l'extrême nord de la Californie et les Etats de l'Oregon et de Washington, le sol s'élève sous l'effet de la tectonique des plaques. Mais un séisme de magnitude 8 ou davantage pourrait provoquer une montée soudaine de un mètre voire plus dans cette région, sujette à de fréquents tremblements de terre.

 

 


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La photo d'un koala désorienté après la destruction de son habitat inonde le web

Publié le par Gerome

 Twitter, Facebook... Cette photographie de la tristesse d'un koala inonde les réseaux sociaux. 

 

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Le petit animal voulait retourner à son habitat, à New South Wales, en Australie, chose qu'il n'a pu faire puisque des exploitants forestiers avaient tout rasé la semaine dernière. Un collaborateur pour WIRES et un employé de NSW National Parks ont affirmé que le jeune koala avait dû passer plus d'une heure à cet endroit, sur cet amoncellement de bois, complètement désorienté.

Le koala a ensuite été présenté à un vétérinaire local puis, remis en liberté avec d'autres koalas dans un environnement avoisinant.


La photo démontre bien la triste réalité à laquelle les animaux australiens doivent faire face actuellement. Destruction de leur habitat, épidémie de chlamydia mortelle; l'espérance de vie des koalas diminue, tellement que le gouvernement australien a même annoncé l'an dernier que la survie de l'animal était menacée dans certaines régions.

 

 


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Les derniers rhinocéros du parc Limpopo du Mozambique tués par leurs propres gardes !

Publié le par Gerome

Des braconniers, aidés par des garde-chasses, ont abattu les derniers rhinocéros qui vivaient dans la partie mozambicaine du parc transfrontalier du Grand Limpopo.

 

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Le parc national du Limpopo, dans sa partie située au Mozambique, abritait quelque 300 rhinocéros en 2002, lors de sa création. Mais aujourd'hui, cette population n'est plus : les 15 derniers rhinocéros qui y vivaient ont été tués le mois dernier par des braconniers, aidés par des garde-chasses du parc. Un massacre qui marque l'extinction de cette population de rhinocéros au Mozambique.


Pour Kelvin Alie, Directeur du programme Criminalité faunique et sensibilisation des consommateurs d'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux), ceci est un témoignage de l'ampleur qu'a pris ces dernières années le braconnage des animaux. "Cette situation est insoutenable. Les garde-chasses ont désormais rejoint les lignes ennemies dans la lutte pour la protection des rhinocéros contre le braconnage de leurs cornes", affirme t-il cité dans un communiqué de l'IFAW.


"Le fait qu'une population entière de rhinocéros ait été exterminée dans le cadre d'une initiative de conservation majeure avec le concours d'agents de protection de la faune sauvage montre bien que les braconniers ne reculent devant rien pour obtenir leur butin", ajoute t-il encore. Le responsable du parc a promis que les 30 garde-chasses impliqués seraient rapidement traduits en justice, inculpés pour complicité dans le massacre de rhinocéros.


180 rhinocéros tués en 4 mois

 

Néanmoins, le mal est déjà fait et la situation pourrait encore empirer davantage. Le parc national du Limpopo du Mozambique qui fait partie du parc national du Grand Limpopo, englobe le parc national Kruger d'Afrique du Sud et le parc national de Gonarezhou du Zimbabwe. Il s'étend sur plus de 35.000 kilomètres carrés dans lesquels le braconnage fait rage, en particulier celui touchant les rhinocéros et les éléphants.


Ainsi, en 4 mois seulement, pas moins de 180 rhinocéros sur les 249 vivant encore dans le parc Kruger ont été tués. L'année dernière, 668 rhinocéros sont morts en Afrique du Sud à cause du braconnage. Pour lutter contre ce fléau, l'IFAW a décidé de s'associer à Interpol afin de proposer des formations aux douaniers et aux rangers du Mozambique. "Une coopération transfrontalière et des opérations de répression s'appuyant sur les renseignements de terrain constituent le seul moyen de mettre un terme au braconnage et au trafic d'espèces sauvages".

 

Un fléau qui nécessite une réaction internationale

 

"Le problème est trop vaste pour qu'un pays puisse faire cavalier seul. Il faut que les pays de l'aire répartition des espèces concernées, les pays de transit et les pays demandeurs partagent leurs ressources judiciaires, et notamment les informations dont ils disposent, si l'on veut mettre un terme à l'impunité des cadors du trafic international d'ivoire", assure Jason Bell, Directeur d'IFAW en Afrique australe.


Plus de 1.600 officiers en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Océanie et dans les Caraïbes ont déjà été formés depuis 2006 pour lutter contre les crimes liés à la faune sauvage. Néanmoins, le massacre ne recule pas. "Le braconnage et le commerce illégal d'ivoire et de corne de rhinocéros sont un problème global qui appelle une réponse internationale".


"Cela n'arrivera pas en un claquement de doigt : les pays demandeurs, la Chine, le Vietnam et l'Indonésie, doivent travailler de concert pour réduire la demande en produits dérivés de la faune sauvage sur leur territoire. S'ils ne réagissent pas, la bataille est perdue d'avance...", conclut ainsi Jason Bell.

 

 


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