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Afrique du Sud: deux rhinocéros braconnés par jour depuis janvier

Publié le par Gerome

Le braconnage des rhinocéros se poursuit en Afrique du Sud au rythme alarmant de presque deux par jour depuis le début de l'année, soit 57 animaux abattus en janvier, a indiqué le ministère de l'Environnement jeudi.

Malgré un renforcement de la lutte contre les braconniers, notamment dans le célèbre parc Kruger, placé sous surveillance aérienne et où des militaires ont été déployés, le massacre continue, selon un communiqué.

 

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Plusieurs facteurs y contribuent, selon le ministère, notamment "les récentes inondations dans le parc national Kruger" où 42 rhinocéros ont été braconnés.

L'été austral est également un facteur aggravant, la végétation beaucoup plus dense permettant aux braconniers de circuler sans être repérés.

Au Kruger, parc grand comme la Belgique et qui reçoit environ un million de visiteurs par an, la majorité des braconniers pénétrent dans le parc en venant du Mozambique dont une partie de la frontière longe le site.

Depuis janvier, 18 braconniers présumés ont été arrêtés dont certains en possession d'armes de gros calibre, de fusils de chasse et de munitions tandis que sept cornes de rhinocéros ont été saisies par les autorités, selon la même source.


Quatre braconniers ont aussi été abattus dans des accrochages.

"Nos opérations sont de plus en plus militarisées. Le nombre de braconniers arrêtés a augmenté, à l'intérieur du parc comme à l'extérieur", a souligné David Mabunda, le directeur général de SANParks, l'agence publique à la tête des parcs nationaux sud-africains.

En 2012, un nombre record de 668 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud pour leur couper la corne et la revendre illégalement en Asie où elle est recherchée par les adeptes de médecine traditionnelle qui lui prête des vertus thérapeutiques fantaisistes.

La corne de rhinocéros contient de la kératine comme les ongles et les cheveux.


Les autorités sud-africaines observent aussi avec inquiétude l'essor des arnaques par le biais de fausses petites annonces proposant de la corne de rhinocéros, ou de fausses collectes de charité en faveur de la protection des rhinocéros et de la lutte contre le braconnage.

 

 


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Selon l’UICN, 73 millions de requins sont tués chaque année

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Environ 73 millions de requins sont tués chaque année pour être commercialisés, révèle l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un rapport présenté mercredi à Dakar.

 

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''Depuis 60 ans, la pêche exerce une énorme pression sur les populations de requin et de raie'', indique le rapport présenté à des journalistes par des responsables du Bureau Afrique de l'Ouest du Fonds mondial pour la nature (WWF, acronyme anglais).

L'étude annonce que ''parmi les espèces de requin et de raie ayant fait l'objet d'une évaluation, 30 sont menacées d'extinction ou de quasi-extinction''.
Le requin et la raie se développent lentement et se reproduisent peu, ce qui les rend extrêmement vulnérables face à la surpêche, selon le rapport, qui explique que de nombreuses années sont nécessaires pour que ces deux espèces régénèrent après un épisode de déclin.

La même source indique que ''les relèvements des ressources halieutiques de l'Atlantique Nord-ouest ont mis en évidence une perte jusqu'à 98% des requins marteaux''.

''Les débarquements dans l'Atlantique Sud-ouest ont connu un déclin jusqu'à 90% et des diminutions de plus de 99% et ont eu lieu dans certains pays de la Mer méditerranéenne'', précise l'UICN. ''Des milliers de requins sont pêchés chaque jour dans les eaux ouest-africaines pour alimenter le commerce d'ailerons très prisés en Asie'', rapporte l'étude.

 

A part cela, des requins banquiers envahissent le monde....

 

 


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Asie: La disparition des mangroves menace les 500 derniers tigres du Bengale

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Le recul de la plus grande forêt de mangrove au monde, dans les Sundarbans, entre le Bangladesh et l'Inde, menace directement la survie des 500 deniers tigres du Bengale qui y habitent. 

Selon le Zoo de Londres, ce serait plus de 70 % de la mangrove qui serait concernée, le rythme de l'érosion pouvant atteindre 200 mètres par an dans certaines parties de la région. 

Selon Natalie Pettorelli, co-auteur du rapport, « si ce rythme continue, la mangrove pourrait en partie disparaître d'ici 50 ans ». Et de continuer « du côté indien des Sundarbans, l'île qui s'étend dans la baie du Bengale pourrait disparaître complètement d'ici 20 ans ». Les causes de ce recul sont l'augmentation du nombre de tempêtes et de phénomènes climatiques extrêmes, l'augmentation du niveau de la mer et de la salinité ainsi que les pressions anthropomorphiques, qui augmentent la vulnérabilité de la mangrove. 

Selon The Guardian, les Sundarbans sont un des seuls lieux restant au monde capable de fournir un habitat pour des centaines de tigres.

 

 


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