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Quatorze éléphants pygmées morts empoisonnés

Publié le par Gerome

Les restes décomposés d’un quatorzième animal ont été retrouvés mercredi, après treize autres déjà découverts peu auparavant, a indiqué Laurentius Ambu, directeur du bureau de la faune dans l’Etat malaisien de Sabah, dans le nord de l’île de Bornéo.

 

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Les plus grandes craintes demeurent par ailleurs pour la survie d’un éléphanteau de trois mois, devenu orphelin, et dont la photo le montrant en train de tenter en vain de réveiller sa mère morte a suscité un vif émoi dans la région.

Le jeune animal perd rapidement du poids, ont souligné des défenseurs des animaux.

Les responsables soupçonnent un empoisonnement, probablement par des substances que des employés des plantations de palmiers à huile laissent afin de dissuader les animaux de manger les fruits.

Ils craignent que d’autres éléphants pygmées soient également morts, cette espèce vivant généralement en hordes de 50 à 60 animaux.

Masidi Manjun, ministre malaisien de l’Environnement, a promis la prison pour les coupables.


L’organisation écologique WWF-Malaisie a accusé l’importante déforestation qui sévit à Bornéo, afin de faire place aux palmiers à huile, d’être à l’origine du problème, en réduisant l’habitat naturel des éléphants, ce qui les pousse à entrer en concurrence avec l’homme.

Selon le WWF, il n’existe plus qu’environ 1.200 éléphants pygmées de Bornéo à l’état sauvage.

 

 


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France: Le phénomène de disparition des abeilles prend un tour dramatique

Publié le par Gerome

Les derniers chiffres de l’Institut de recherches publiques France Agrimer, dépendant directement du Ministère de l’Agriculture, sont effarants.

Plus de 1 000 colonies d’abeilles sont décimées en France... chaque jour !
En seulement 6 ans, le nombre d’apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles » d’après France Agrimer.

 

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C’est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en train de vivre.

La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd’hui et consommons au quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes, abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil, tournesol...

Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n’existe aucune alternative, ni technique, ni scientifique, pour les remplacer.

Sans elles, c’est l’alimentation de toute la population qui est menacée ! Sans parler de millions d’espèces d’insectes, d’oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.

Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un – majeur, décisif – qui est aujourd’hui clairement identifié et dénoncé par plus d’une quarantaine d’études scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans.

Il s’agit d’un groupe d’insecticides utilisés massivement sur les cultures : les néonicotinoïdes.

Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont mis sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes quels qu’ils soient.

Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui ont suivi l’apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années 1990. Et les populations d’abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits.

Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et pourtant...

Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow Chemical ou Monsanto, ils continuent à être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, - tuant ainsi des millions d’abeilles chaque année.

C’est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.

Si cette résolution était adoptée par l’Assemblée Nationale, des millions d’abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l’écosystème et de l’alimentation des générations futures.

De leur côté, les lobbys de l’industrie des pesticides sentent l’étau se resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver qu’on n’a pas d’autre choix que d’utiliser leurs poisons, ils prédisent des licenciements massifs si leurs produits étaient interdits...

Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l’Assemblée Nationale.

 

 


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La déforestation aux portes de Paris

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La « cible » ? Le Plateau d’Avron (Seine-Saint-Denis), où deux hectares ont été déboisés, touchant un Espace Boisé Classé de plus de deux cents arbres.

 

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Un véritable scandale aux yeux de la Mairie de Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis), concernée au premier chef et qui dénonce à juste titre une « boucherie végétale », sans parler des « impacts sur la faune locale ». Initié par RTE (Réseau de Transport d’Électricité), le saccage de la Forêt du Plateau d’Avron, une butte-témoin située à une dizaine de kilomètres à l’est de la capitale et classée parmi les sites Natura 2000 du département francilien, a également été approuvé par Delphine Batho et Cécile Duflot, respectivement ministre de l’Écologie et ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, via l’arrêté interministériel qu’elles ont paraphé le 20 juillet dernier.


Le maire Christian DEMUYNCK et son équipe, soutenus par une pétition de leurs concitoyens ayant récolté deux mille signatures et qui assurent que leur démarche n’est pas partisane, ont ensuite intenté une action en justice, mais celle-ci a donné raison à l’État. « Le mal est fait, mais nous ne pourrons jamais accepter ce qui s’est produit et risque de se produire demain ailleurs […] Nous voulons témoigner, afin que d’autres forêts ne connaissent pas le sort de la nôtre, et nous allons continuer à nous battre », expliquent-ils.


Dans l’indifférence quasi-générale


À l’origine de cette déforestation, l’installation arbitraire (comprenez sans droit, ni titre) d’un pylône électrique au coeur d’une propriété privée dans les années 1960. Il y a cinq ans, le propriétaire a obtenu le retrait dudit pylône par RTE. Par la suite, « la ville de Neuilly-Plaisance, soucieuse d’éviter que ce retrait ne soit synonyme de mini-catastrophe écologique, propose des solutions respectueuses de l’environnement (enfouissement des lignes, déplacement etc.). Elle n’est pas suivie, la solution imposée par ceux qui sont à l’origine du problème et avec l’aval de l’État est à la fois la plus dommageable et la plus coûteuse : près d’un million d’euros qui va être prélevé sur les factures EDF des consommateurs », dénonce la municipalité, qui s’est résolue à porter l’affaire devant le Conseil d’État (lequel ne l’a finalement pas suivi) et déplore le silence des médias généralistes quant à ce déboisement pourtant objectivement indigne.

Puisse son appel à l’aide et à la mobilisation être enfin entendu.

 

 


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Angleterre : des milliers d'étoiles de mer retrouvées mortes échouées sur une plage du Lincolnshire

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Des milliers d'étoiles de mer ont été retrouvés mortes échouées sur une plage du Lincolnshire, juste après le passage d'un orage. 

 

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Le photographe Simon Peck estime que plus de 4 000 étoiles de mer ainsi que des œufs buccins et des débris de coquille ont fait surface sur la plage de Cleethorpes. Les experts pensent que cette hécatombe a été provoqué par les eaux agitées engendrées par la météo orageuse qu'a subit la région ces derniers jours. 

« Ce sont toutes des étoiles de mer commune et plus précisément des "Asterias rubens" ». Tous les spécimens échoués sont des adultes matures. 

Il semble que échouages massifs aient déjà eu lieu dans le passé dans la même région, on le constate surtout en hiver autour des zones sablonneuses. Des millions d'étoiles de mer vivent aux abords des côtes britanniques. Leur aire d'alimentation favoris sont les aggloméras de moules, où on peut parfois en observé par millions en une seule fois. 

Les violents orages peuvent déclencher des courants terriblement forts qui passent à travers les bancs de moules où les étoiles se nourrissent, les arrachant à leurs proies, et les transportant ainsi jusque qu'aux côtes où elles finissent par échouer. Étrangement, dans le passé ces échouages massifs étaient imputés aux surpêches, et en particulier de celles les plus terribles pour l'environnement puisqu'elle s'effectuent avec des dragues utilisées pour racler les fonds marins afin d'y déloger tout ce qui s'y trouve de vivant, les moules, mais les étoile de mer et les algues, le tout en les recouvrant de boues et de sable aux passages des dragues.

 

 


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L'image du jour

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