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6 substances naturelles combinées détruisent les cellules cancéreuses en laboratoire

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Lorsque combinées, 6 substances naturelles, présentes dans des fruits, légumes, épices et racines de plantes, tuent les cellules du cancer du sein, a montré une étude en laboratoire dont les résultats sont publiés dans The Journal of Cancer.

 

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Madhwa Raj de l’Université d’État de la Louisiane et ses collègues ont testé 10 substances connues pour jouer un rôle protecteur contre le cancer avant d’en choisir 6 pour la présente étude :

    la curcumine (présente dans le curcuma, qui est un des principaux ingrédients du cari),
    les isoflavones de soja,
    l’indole-3-carbinol des légumes crucifères (chou, brocoli…),
    la C-phycocyanine de la spiruline,
    le resvératrol des raisins,
    la quercétine, un flavonoïde (antioxydant) présents dans certains fruits et légumes (piments forts jaunes, raisin, petits fruits, cerises, brocoli, agrumes…), le cacao, le thé et le vin rouge.

Les chercheurs ont administré ces six composés, individuellement et combinées, à des cellules du cancer du sein et à des cellules témoins saines.

Les 6 substances étaient inefficaces individuellement. Lorsque combinés, toutefois, elles réduisaient de 80% la croissance des cellules cancéreuses, inhibaient la migration et l’invasion, provoquaient un arrêt du cycle cellulaire et déclenchaient le processus conduisant à la mort cellulaire de 100% des cellules.

Aucun effet nocif sur les cellules saines n’a été constaté. Une analyse plus poussée a également identifié plusieurs gènes clés qui pourraient servir de marqueurs pour suivre les progrès d’un traitement.

Bien que le cocktail n’ait pas été testé contre les cellules du cancer du sein lié aux mutations des gènes BRCA1 et BRAC2, des études antérieures ont montré que ces cellules constituent des cibles de 4 des 6 substances testées.

Les chercheurs ont également démontré précédemment que 2 de ces composés ont une synergie efficace pour tuer les cellules cancéreuses de l’ovaire.

 

Traduit par  : Psychomédia

Source : Louisiana State University.

 

 


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Ces maladies causées par les appareils mobiles

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Officiellement, il n’y a rien à craindre des appareils mobiles quels qu’ils soient, même si les études incriminant ceux-ci dans divers troubles de la santé se multiplient. Wifi, 3G, 4G, luminosité de l’écran, la technologie n’est pas anodine puisque chaque onde créée n’étant pas naturelle, elle a un impact sur notre organisme et notre environnement. Si les grands médias n’en parlent pas (pour ne pas causer de torts aux grands groupes que cela soit de la téléphonie mobile comme les constructeurs), cela ne signifie pas que ces troubles n’existent pas, les maux provoqués par ces technologies portent un nom que nous ne connaissons pas toujours…

 

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Suivant le professeur de psychologie Phil Reed de l’Université de Swansea dans une déclaration au Daily Mail, les technologies mobiles peuvent rendre complètement dépendant et être à l’origine de maladies. Entre autres symptômes énumérés: l’envie incontrôlable de répondre à tous les appels, de recevoir tous les SMS, des troubles de la mémoire, une incapacité à contrôler les pulsions, des problèmes de concentration, voire même la dépression et l’isolement social.

Reste le nom de ces troubles car il faut bien donner un nom aux pathologies pour mieux pouvoir les définir:


1. La "Nomophobie"
La « nomophobie » ou la phobie de l’impossibilité d’utiliser le téléphone, causant un sentiment d’inquiétude chez les utilisateurs quand ils n’ont plus de couverture, ils s’inquiètent du niveau de la batterie ou craignent de ne pas trouver l’appareil mobile en question. Les symptômes associés à cette phobie souligne l’incapacité à éteindre le téléphone ou à surmonter l’obsession des notifications ou l’état de la batterie. Selon les experts, 53% des Britanniques ont ce trouble.

2. Le « cybermalaise »
Il s’agit d’un effet secondaire de l’utilisation de plusieurs applications 3D pour les iPhones et iPads. Le décalage entre les mouvements oculaires et les signaux reçus par le système d’équilibre, dont le cerveau interprète comme mouvement réel, nausées, fatigue oculaire et des étourdissements. (Note de Benji: une étude intéressante sur le sujet est disponible ici même si elle peut paraître un peu dépassée pour certains…)

3. L’iPostura
La posture assise et voûtée est très commune pour de nombreux utilisateurs de terminaux portables qui peuvent causer une pression supplémentaire au niveau de la colonne vertébrale et, à son tour, peut causer des maux de tête, dans le cou ou les épaules.

4. Le syndrome des vibrations fantômes
Il s’agit d’un syndrome neurologique causé par la dépendance totale au téléphone. Il est caractérisé par le sentiment que le téléphone vibre, même si le toxicomane ne dispose pas d’un vibreur intégré ou lorsque le téléphone est éteint.

5. Le syndrome de l’oeil sec
La fixation en continu des yeux sur l’écran d’un ‘smartphone’ ou d’une tablette réduit d’un tiers le nombre de clignements, provoquant des changements dans la production de larmes et, par conséquent, peut causer des dommages permanents aux yeux.

6.douleur du doigt
L’utilisation fréquente du stylet tactile peut causer des douleurs et des crampes dans les doigts, le poignet ou l’avant-bras, ce qui peut entraîner une inflammation à long terme des tendons. Au moins 43% des utilisateurs de smartphones ont déjà fait l’expérience de ce genre de douleur.

 


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5 plantes pour prendre soin de son foie après les fêtes

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Fatigue, maux de tête ou nausées : après quelques verres d’alcool, la gueule de bois nous guette et la succession d’agapes de fin d’année laisse notre foie débordé dans son travail d’élimination. Quelques conseils permettent de prévenir les dégâts : boire doucement et jamais à jeun, éviter les mélanges, les spiritueux de couleur foncée, limiter les quantités d’alcool, l’excès de graisses et la déshydratation en buvant régulièrement de l’eau.

 

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Après les fêtes, on peut retrouver plus vite la pleine santé en prenant soin de se reposer, de marcher, en buvant beaucoup d’eau, de bouillons ou de tisanes et en se mettant à la diète avec des aliments faciles à digérer, comme une salade de cresson ou de roquette, qui sont de très bons dépuratifs. Enfin, quelques plantes sont connues pour leurs propriétés drainantes et régénérantes pour le foie, comme le chardon-Marie, l’artichaut, le radis noir…


L’artichaut

Les feuilles d’artichaut stimulent la production de bile par la vésicule biliaire et contribuent ainsi à la digestion des graisses alimentaires en facilitant leur évacuation vers l’intestin. Par ailleurs, certaines études indiquent que les feuilles d’artichaut peuvent faire baisser le taux de lipides dans le sang (dont le cholestérol), ce qui semble bienvenu après les fêtes et contribue à la protection cardio-vasculaire. On peut les utiliser en infusion à raison d’une cuillère à café par tasse et d’une à trois tasses par jour avant les repas. Des gélules ou un extrait fluide de plantes seront peut-être plus adaptés à ceux que le goût amer de la tisane rebute. En cas de calculs dans les voies biliaires ou d’allergie aux astéracées (arnica, pissenlit, tournesol…), il faut cependant l’éviter.


Le radis noir



Ce célèbre détoxifiant a toute sa place dans nos repas qui suivent les fêtes, surtout en cas de migraines hépatiques. Grâce à ses molécules soufrées, il aidera efficacement le foie à éliminer le trop-plein de déchets tout en favorisant aussi la production de la bile et son évacuation dans l’intestin. Acheter un ou deux radis noirs au marché et le consommer en salade est le moyen le plus simple de profiter de ses bienfaits. Pour mieux digérer et comme détoxifiant, on peut en faire aussi un jus à l’aide d’une centrifugeuse. Celui-ci atténuerait les effets d’une alimentation trop grasse. Enfin, une autre alternative consiste à se procurer des préparations en pharmacie utilisant les racines et les feuilles de radis sous forme d’ampoules qui permettent d’augmenter le pouvoir de détoxification des cellules du foie. Comme pour l’artichaut, en cas de calculs biliaires, il faut être prudent.


Le chardon-Marie

Ce puissant détoxifiant est sans doute un des meilleurs protecteurs et régénérants du foie et il serait d’ailleurs utilisé dans certains hôpitaux belges pour traiter les intoxications à l’amanite phalloïde. L’OMS le reconnaît comme « traitement complémentaire des hépatites aiguës et chroniques provoquées par l’abus d’alcool, certains médicaments et des substances toxiques ». Le chardon-Marie peut être pris avant et après les agapes (une semaine avant pour protéger le foie par exemple) sous forme d’infusions (il est assez amer) ou d’extrait fluide, de gélules ou de teinture mère en pharmacie. Comme pour les plantes amères, il est déconseillé en cas de crise de calculs biliaires et, bien sûr, en cas de traitement, il faut demander conseil à votre médecin. De même, il est déconseillé pour les femmes enceintes et les enfants (moins de 18 ans).


Le romarin

Les Grecs connaissaient déjà les vertus de cette plante emblématique des régions méditerranéennes. Tonique et anti-infectieux, il soulage aussi les digestions difficiles, stimule la vésicule biliaire et régénère le foie. Cette polyvalence en fait une plante idéale pour accompagner les excès et la fatigue de la fin d’année. Une à trois tasses de tisane par jour seront parfaites et agréables pour détoxifier et mieux digérer.


La fumeterre

En plus d’être diurétique, facilitant ainsi l’élimination urinaire, la fumeterre permet de soulager les douleurs digestives légères (spasmes de la vésicule et des voies biliaires notamment). C’est aussi un bon dépuratif du foie qui stimule la production de la bile et facilite son évacuation. En prime, elle améliorerait la mémoire et aurait des effets intéressants en cas d’affections dermatologiques. On la trouve sous forme de gélules, d’extraits fluides ou de sirops en pharmacie et bien sûr en infusion à raison d’une à trois tasses par jour environ une demi-heure avant les repas.

D’autres plantes peuvent soulager le foie et la vésicule biliaire comme le curcuma, le pissenlit, l’orthosiphon et le boldo et l’on peut les retrouver facilement dans des mélanges de tisanes spécifiques en pharmacie ou herboristerie. En prenant les précautions d’usage (éviter chez les femmes enceintes, les enfants et en cas de traitement) et en restant vigilant en cas de symptômes aigus ou persistants (consultez votre médecin), quelques jours de cure pendant ou après les fêtes vous permettront de commencer l’année du bon pied !

 Pour aller plus loin : »200 plantes qui vous veulent du bien« , de Carole Minker, pharmacienne, Editions Larousse

 

 

 

Fatigue, maux de tête ou nausées : après quelques verres d’alcool, la gueule de bois nous guette et la succession d’agapes de fin d’année laisse notre foie débordé dans son travail d’élimination. Quelques conseils permettent de prévenir les dégâts : boire doucement et jamais à jeun, éviter les mélanges, les spiritueux de couleur foncée, limiter les quantités d’alcool, l’excès de graisses et la déshydratation en buvant régulièrement de l’eau. Après les fêtes, on peut retrouver plus vite la pleine santé en prenant soin de se reposer, de marcher, en buvant beaucoup d’eau, de bouillons ou de tisanes et en se mettant à la diète avec des aliments faciles à digérer, comme une salade de cresson ou de roquette, qui sont de très bons dépuratifs. Enfin, quelques plantes sont connues pour leurs propriétés drainantes et régénérantes pour le foie, comme le chardon-Marie, l’artichaut, le radis noir…

L’artichaut

Les feuilles d’artichaut stimulent la production de bile par la vésicule biliaire et contribuent ainsi à la digestion des graisses alimentaires en facilitant leur évacuation vers l’intestin. Par ailleurs, certaines études indiquent que les feuilles d’artichaut peuvent faire baisser le taux de lipides dans le sang (dont le cholestérol), ce qui semble bienvenu après les fêtes et contribue à la protection cardio-vasculaire. On peut les utiliser en infusion à raison d’une cuillère à café par tasse et d’une à trois tasses par jour avant les repas. Des gélules ou un extrait fluide de plantes seront peut-être plus adaptés à ceux que le goût amer de la tisane rebute. En cas de calculs dans les voies biliaires ou d’allergie aux astéracées (arnica, pissenlit, tournesol…), il faut cependant l’éviter.

Le radis noir

Ce célèbre détoxifiant a toute sa place dans nos repas qui suivent les fêtes, surtout en cas de migraines hépatiques. Grâce à ses molécules soufrées, il aidera efficacement le foie à éliminer le trop-plein de déchets tout en favorisant aussi la production de la bile et son évacuation dans l’intestin. Acheter un ou deux radis noirs au marché et le consommer en salade est le moyen le plus simple de profiter de ses bienfaits. Pour mieux digérer et comme détoxifiant, on peut en faire aussi un jus à l’aide d’une centrifugeuse. Celui-ci atténuerait les effets d’une alimentation trop grasse. Enfin, une autre alternative consiste à se procurer des préparations en pharmacie utilisant les racines et les feuilles de radis sous forme d’ampoules qui permettent d’augmenter le pouvoir de détoxification des cellules du foie. Comme pour l’artichaut, en cas de calculs biliaires, il faut être prudent.

Le chardon-Marie

Ce puissant détoxifiant est sans doute un des meilleurs protecteurs et régénérants du foie et il serait d’ailleurs utilisé dans certains hôpitaux belges pour traiter les intoxications à l’amanite phalloïde. L’OMS le reconnaît comme « traitement complémentaire des hépatites aiguës et chroniques provoquées par l’abus d’alcool, certains médicaments et des substances toxiques ». Le chardon-Marie peut être pris avant et après les agapes (une semaine avant pour protéger le foie par exemple) sous forme d’infusions (il est assez amer) ou d’extrait fluide, de gélules ou de teinture mère en pharmacie. Comme pour les plantes amères, il est déconseillé en cas de crise de calculs biliaires et, bien sûr, en cas de traitement, il faut demander conseil à votre médecin. De même, il est déconseillé pour les femmes enceintes et les enfants (moins de 18 ans).

Le romarin

Les Grecs connaissaient déjà les vertus de cette plante emblématique des régions méditerranéennes. Tonique et anti-infectieux, il soulage aussi les digestions difficiles, stimule la vésicule biliaire et régénère le foie. Cette polyvalence en fait une plante idéale pour accompagner les excès et la fatigue de la fin d’année. Une à trois tasses de tisane par jour seront parfaites et agréables pour détoxifier et mieux digérer.

La fumeterre

En plus d’être diurétique, facilitant ainsi l’élimination urinaire, la fumeterre permet de soulager les douleurs digestives légères (spasmes de la vésicule et des voies biliaires notamment). C’est aussi un bon dépuratif du foie qui stimule la production de la bile et facilite son évacuation. En prime, elle améliorerait la mémoire et aurait des effets intéressants en cas d’affections dermatologiques. On la trouve sous forme de gélules, d’extraits fluides ou de sirops en pharmacie et bien sûr en infusion à raison d’une à trois tasses par jour environ une demi-heure avant les repas.

D’autres plantes peuvent soulager le foie et la vésicule biliaire comme le curcuma, le pissenlit, l’orthosiphon et le boldo et l’on peut les retrouver facilement dans des mélanges de tisanes spécifiques en pharmacie ou herboristerie. En prenant les précautions d’usage (éviter chez les femmes enceintes, les enfants et en cas de traitement) et en restant vigilant en cas de symptômes aigus ou persistants (consultez votre médecin), quelques jours de cure pendant ou après les fêtes vous permettront de commencer l’année du bon pied !

 Pour aller plus loin : »200 plantes qui vous veulent du bien« , de Carole Minker, pharmacienne,

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Recul des pesticides : les calculs biaisés du gouvernement

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L'annonce avait été faite en grande pompe, le 9 décembre, par Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt. Devant la presse, M. Le Foll présentait une chute substantielle de l'usage des pesticides entre 2011 et 2012. Première traduction, selon le ministère, du plan Ecophyto lancé en 2008 à la suite du Grenelle de l'environnement, l'indice de recours aux produits phytosanitaires – dit NODU (pour « nombre de doses unités ») – marquait le pas, avec une baisse inédite de 5,7 %.
Selon nos informations, cette victoire ne tient qu'à l'utilisation de données obsolètes. Le recours aux pesticides se serait en réalité accru entre 2011 et 2012.

Le coup est d'autant plus dur que le recul annoncé de 5,7 % permettait d'atteindre une stagnation de l'usage des pesticides sur la période 2009-2012. Des résultats de toute façon largement en deçà de l'objectif du plan Ecophyto – une réduction de moitié du recours aux produits phytosanitaires d'ici à 2018. Et ce, alors que la France est déjà l'un des plus gros consommateurs au monde de pesticides et que l'Institut national de la santé et de la recherche médicale vient de publier une expertise collective concluant à la réalité des risques sanitaires – en particulier pour les personnels agricoles, mais aussi pour les populations vivant près des zones d'application.

« COMME LES DÉCLARATIONS D'IMPÔT »

Pour comprendre le débat sur les chiffres, il faut savoir que le NODU est calculé par les services du ministère de l'agriculture à partir des déclarations de ventes de pesticides. Les quantités écoulées en 2012 devaient être déclarées par les distributeurs avant le 31 mars 2013, et inscrites dans une base de données gérée par l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques. Pour établir le NODU, les services du ministère ont utilisé les données de la base, extraites le 30 juin.

Le problème, explique une cheville ouvrière du système, est que « c'est un peu comme les déclarations d'impôt : il y a toujours un certain nombre de gens en retard, ou très en retard ». Des distributeurs ne déclarent les produits écoulés que bien après la limite du 31 mars. Ce qui est d'ailleurs parfaitement anticipé puisque les données de vente sur une année peuvent continuer à être amendées dans les trois années suivantes, au gré des rectifications et des ajouts tardifs.

Or, selon nos informations, une simple interrogation du fichier effectuée au mois de novembre – soit environ un mois avant le point d'étape du plan Ecophyto – a montré une augmentation d'environ 4 % de la redevance pour pollutions diffuses (RPD), par rapport à l'estimation faite à la fin juin. Ce qui signifie qu'en lieu et place de la baisse du tonnage de matières actives écoulées en 2012, il est probable qu'une hausse se soit au contraire produite. Selon des correspondances internes dont Le Monde a obtenu copie, les services de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) ont été avertis mi-novembre de ce hiatus.

CALCUL COMPLIQUÉ

A quelle augmentation du fameux NODU cela correspondrait-il ? Impossible de le dire : déduire les tonnages à partir du montant des redevances perçues, puis déduire le NODU de ces tonnages, relève d'un calcul compliqué, dont les clés sont détenues par le ministère. « Le ministère conclut qu'une légère baisse du tonnage a entraîné une chute du NODU de 5,7 %, dit une source proche du dossier. Il semble impossible que le NODU ait baissé avec une hausse des quantités de pesticides écoulées. » L'indice de référence a donc plus vraisemblablement augmenté entre 2011 et 2012.

A la DGAL, on conteste toute volonté de trucage. « La date du 30 juin pour l'extraction de la base relève du protocole standard, dit-on à la DGAL. Ce point a été discuté en commission de suivi de manière transparente et il a été convenu que nous ne demanderions pas d'extractions de données après cette date. »

« MÉPRIS »

Les services du ministère assurent ne pas avoir demandé de sondage de la base de données à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques, chargé de cette mission, après la date du 30 juin. « Il est possible que les données aient bougé entre fin juin et novembre, mais cela n'avait pas, ou peu, été le cas les années précédentes, ajoute-t-on à la DGAL. Nous referons les calculs l'an prochain et s'il y a eu erreur, les résultats seront communiqués en toute transparence et nous ferons éventuellement évoluer la méthodologie. »

« Nous avions été très surpris des annonces du ministère, réagit François Veillerette, porte-parole de l'association Générations futures. Si ce bidouillage des chiffres est avéré, cela montrerait le mépris de Stéphane Le Foll pour un changement des modes de production pourtant vivement demandé par nos concitoyens. »

 

Le Monde

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Deux insecticides épinglés pour neurotoxicité humaine par une agence de l'UE

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L'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a jugé aujourd'hui que deux insecticides néonicotinoïdes - l'acétamipride et l'imidaclopride - pouvaient être neurotoxiques pour l'humain, et prôné une réduction des seuils actuels recommandés d'exposition.

C'est la première fois que l'Efsa établit un lien entre la famille des néonicotinoïdes - dont trois ont été interdits dans l'UE en raison des risques pour les abeilles - et un risque sur "le développement du système nerveux humain", a précisé le bureau de presse de l'EFSA.

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