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Voiture, industrie, viande… Quelles sont les causes du réchauffement climatique en France ?

Publié le par Notre Terre

La nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre entraîne régulièrement des débats houleux. Le point sur les secteurs polluants en France.

« Arrêtez de taper sur l’avion », stop au « matraquage des automobilistes », halte au « viande bashing »… Chaque fois qu’une mesure est proposée pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du changement climatique, la levée de boucliers est immédiate, avec toujours le même argument : la « vraie » pollution viendrait d’ailleurs.

Mais quelles activités émettent le plus de gaz à effet de serre en France, et dans quelles proportions ? Pour nourrir ce débat, nous nous sommes penchés sur les contributions des principaux secteurs.

    Les transports, première source de gaz à effet de serre

Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l’effet des différents polluants (méthane, dioxyde d’azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ». C’est cette méthodologie que le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) utilise pour étudier les émissions françaises dans son rapport Secten.

Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l’industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l’agriculture (18,9 %). On comprend donc pourquoi le débat se concentre en grande partie sur ce sujet.

répartition gaz effet de serres france


Précision utile : ces chiffres ne concernent que les émissions de GES sur le territoire national. Ils sont donc à distinguer de l’empreinte carbone, qui tient compte des importations.

    Les voitures polluent bien plus que les poids lourds

Deuxième constat : les voitures des particuliers sont responsables de près d’un sixième de la contribution française au changement climatique (15,7 %). A elles seules, elles polluent plus que l’ensemble des poids lourds (6,3 %) et des véhicules utilitaires qui sillonnent les routes de France (5,8 %).

pollution voiture individuelle france


Toujours selon ces données, les autres modes de transports ne totalisent que 1,9 % des émissions en France. Certains polluent plus que d’autres à distance parcourue et nombre de voyageurs équivalents. Les vols intérieurs en avion (0,8 % des GES) émettent ainsi environ 60 fois plus que le train (0,1 %). C’est pour cela que des députés proposaient récemment d’en interdire une partie.

Le transport aérien international depuis la France n’apparaît pas dans cet inventaire, mais le Citepa estime qu’il représente l’équivalent de 3,8 % d’émissions de GES supplémentaires, à quoi s’ajoutent 1,2 % d’émissions liées au transport maritime international. Deux données qui accentuent un peu plus encore le poids des transports dans le bilan carbone français.

    La consommation de viande, un enjeu loin d’être anecdotique

Si l’agriculture est une source majeure de gaz à effet de serre (18,9 % des émissions françaises), l’élevage représente plus de la moitié de ce total à lui seul (9,0 %), principalement celui des bovins.

pollution élevage bovin france


A l’échelle mondiale, l’élevage de bétail est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre selon un rapport de 2013 de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Cette proportion est supérieure aux calculs du Citepa, car elle tient compte des émissions du début à la fin de la chaîne de production, transports compris.

La viande bovine pèse pour 41 % des émissions liées à l’élevage, alors qu’elle ne représente que 22 % de la consommation mondiale de viande.
L’agneau et le bœuf sont les viandes les plus émettrices

Une responsabilité partagée entre ménages et entreprises

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, particuliers et entreprises ont tendance à se renvoyer la balle, chacun estimant l’autre responsable de l’essentiel de la pollution.

Mais, lorsque l’on étudie les principales contributions au changement climatique en France, on s’aperçoit que les responsabilités sont partagées. Sur le transport routier, les voitures particulières font jeu égal avec les camions et véhicules utilitaires. Le secteur résidentiel est responsable à lui seul de 11,7 % des émissions. Ce chiffre englobe l’utilisation domestique de peinture, les feux, l’utilisation de solvants et de peintures… Les mêmes types de sources de pollution, mais venant cette fois du secteur tertiaire, pèsent pour 8 % du total.
Entreprises et ménages se partagent la responsabilité de la pollution
Voici les dix principales sources de gaz à effet de serre en proportion en France selon le Citepa (en équivalent CO2)
Difficile, en revanche, d’atteindre la « neutralité carbone » sans demander des efforts drastiques aux entreprises. A commencer par l’industrie, qui pèse pour 17,8 % des émissions de GES (dont 4,7 % pour la seule chimie), et les poids lourds, pour 6,3 %.

Une pollution « moyenne », mais en grande partie délocalisée

Pour relativiser le rôle de la France dans le changement climatique, certains rappellent que le pays ne représente qu’environ 1 % des émissions mondiales de GES. Un constat étayé par les faits : les émissions françaises ne sont qu’une paille en comparaison de celles de la Chine, des Etats-Unis ou de l’Inde, qui émettaient à eux trois plus de CO2 que le reste de la planète en 2017, selon les chiffres compilés sur le site globalcarbonatlas.org.


La France est responsable d'environ 1 % des émissions mondiales de CO2
Cela ne signifie pas que la France serait exemplaire. Compte tenu du fait qu’ils forment 1 % de la population mondiale, les Français revêtent plutôt le profil d’un pollueur « moyen ».

Avec 5,5 tonnes d’équivalent CO2 émises par habitant en moyenne en 2017, la France fait mieux que certains pays développés comme les Etats-Unis (16 tonnes) ou l’Australie (17 tonnes). Encore faut-il rappeler qu’il ne s’agit là que des émissions territoriales : si la France ne s’en sort pas si mal au jeu de comparaisons, c’est aussi parce qu’elle importe beaucoup de biens qui sont consommés en France, mais qui ont engendré des émissions dans le pays où ils ont été fabriqués, et lors de leur transport.

Selon les chiffres de l’Insee, l’empreinte carbone réelle des Français était environ 1,7 fois plus élevée que les seules émissions nationales en 2017. La lutte contre le réchauffement climatique passe donc aussi par la réduction de ces émissions « cachées ».

Source : le monde

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La planète s'enfonce dans le réchauffement climatique et l'Europe signe un vaste traité de libre échange avec l'Amérique du Sud...à pleurer

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Jair Bolsonaro brésil
Le visage du mal : Jair Bolsonaro. Le président brésilien accusé d'avoir accentué la déforestation en Amazonie, aura de nouveaux prétextes pour détruire le bijou de l'humanité en fournissant encore plus de viande de boeuf aux européens et donc plus de terres agricoles pour produitre cette industrie de la mort.

L’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) ont annoncé vendredi s’être entendu sur un texte commercial qu’ils négociaient depuis 20 ans.

L’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) ont annoncé vendredi s’être entendu sur un vaste traité de libre-échange, qu’ils négociaient depuis 20 ans. «Je mesure mes paroles avec soin quand je dis que c’est un moment historique. Au milieu des tensions commerciales internationales, nous envoyons aujourd’hui un signal fort avec nos partenaires du Mercosur», s’est réjoui le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans un communiqué. Le Brésil s’est aussi félicité de cet accord, qualifié d'«historique». L’Argentine a, pour sa part, évoqué un accord «sans précédent».

Signez la pétition en ligne


Les négociateurs européens et sud-américains étaient entrés mercredi soir à Bruxelles dans la toute dernière ligne droite des discussions, avec l’objectif de s’entendre enfin sur ce traité, dans un contexte mondial déstabilisé par la politique commerciale offensive du président américain, Donald Trump. L’annonce de l’accord intervient d’ailleurs au moment où les dirigeants des plus puissantes économies du monde sont réunis à Osaka, au Japon, pour un sommet du G20. L’accord, un des plus vastes jamais conclu par l’UE avec plus de 770 millions de consommateurs concernés et 18 000 milliards d’euros de PIB, suscite cependant la profonde inquiétude des agriculteurs européens, qui craignent une concurrence jugée déloyale, ainsi que des ONG, préoccupées par ses conséquences pour le climat.

emmanuel macron
emmanuel macron : le visage de la traitrise. Derrière ses beaux discours et ses belles leçons de morale concernant la protection de la planète, cet homme vient d'officialiser avec ses homologues européens le pire traité de l'histoire, la pire des infamies qui intervient au moment le plus critique pour l'humanité.

«Profonde préoccupation»

Le compromis négocié par la Commission doit maintenant être approuvé par les 28 Etats membres. Si tel est le cas, le texte devra alors être validé par un vote en plénière du Parlement européen. De sources concordantes, les Européens attendaient des avancées du côté du Mercosur en matière d’indications géographiques protégées et surtout sur l’ouverture de leur secteur automobile. A l’inverse, les Sud-Américains espéraient un plus grand accès au marché européen pour leur production agricole, en particulier leur bœuf.
Les agriculteurs européens n’ont cessé de protester ces derniers mois contre ces discussions. La semaine passée, le président français, Emmanuel Macron, et ses homologues irlandais, polonais et belge ont d’ailleurs exprimé à la Commission leur «profonde préoccupation» sur les conséquences de cet accord sur leur agriculture. Quelques jours plus tard, un autre groupe de pays – Allemagne, Pays-Bas, Espagne, République tchèque, Portugal, Lettonie et Suède – ont exhorté Bruxelles à conclure cet «accord historique».
Les négociations ont aussi été attaquées récemment dans une lettre ouverte par 340 ONG européennes et sud-américaines, dont Greenpeace ou Friends of the Earth, sur deux autres fronts : l’environnement et les droits de l’Homme. Ces organisations, déjà opposées pour certaines aux précédentes négociations commerciales de l’UE avec les Etats-Unis ou le Canada, condamnent «la détérioration des droits humains et de la situation écologique au Brésil» depuis l’investiture en janvier du président d’extrême droite, Jair Bolsonaro.

Source : libération

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Réchauffement climatique: Le monde est confronté à un «apartheid climatique», estime l'ONU

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D’un côté les riches qui peuvent mieux s’adapter au réchauffement de la planète et de l’autre, les pauvres qui endurent le pire : pour l’ONU, le monde est désormais confronté à un « apartheid climatique ».

« Le changement climatique menace de défaire les progrès des 50 dernières années (…) en matière de réduction de la pauvreté », a estimé Philip Alston, le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains, dans un nouveau rapport.
« Les pauvres ne sont responsables que d’une fraction des émissions globales »

Ce texte, qui sera présenté la semaine prochaine au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, s’appuie sur des recherches qui prévoient que le changement climatique pourrait laisser 140 millions de personnes sans abri dans les pays en développement d’ici 2050.
« De façon perverse, alors que les pauvres ne sont responsables que d’une fraction des émissions globales, ce sont eux qui vont faire les frais du changement climatique et qui ont le moins de capacités pour se protéger », a relevé Philip Alston. « Nous risquons de voir un scénario d'"apartheid climatique" où les riches paient pour échapper aux canicules, à la faim et aux conflits, alors que le reste du monde est abandonné à ses souffrances ».
Le traitement de cette menace « terriblement insuffisant »

L’expert a souligné que malgré les mises en garde répétées sur les menaces que représente le changement climatique, cette question reste « un souci marginal ». Il a en particulier critiqué le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme pour ne pas accorder suffisamment d’attention et de ressources à cette question.

« Alors qu’une véritable crise qui menace les droits humains d’un grand nombre de personnes est en train de nous frapper, la méthodologie habituelle des droits de l’Homme qui traite question par question, au coup par coup, est terriblement insuffisante », a-t-il jugé. Les rapporteurs spéciaux sont des experts indépendants qui ne s’expriment pas au nom de l’ONU, mais communiquent les résultats de leurs recherches aux Nations Unies.

Publié dans Nature, Pollution

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Transition écologique : l’Assemblée nationale contre une taxation du secteur aérien à ce stade

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avion de ligne kérosene

Les députés ont rejeté une série d’amendements au projet de loi d’orientation des mobilités visant à faire contribuer davantage l’aérien à la transition écologique.
La contribution supplémentaire de l’aérien à la transition écologique devra attendre : l’Assemblée nationale a rejeté, vendredi 14 juin, une série d’amendements au projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), le gouvernement renvoyant le sujet « à l’échelle européenne ».

Des socialistes, communistes, l’ex-ministre de l’écologie Delphine Batho (non inscrite), et également trente « marcheurs » entendaient, pour les vols nationaux, taxer le kérosène qui bénéficie d’une exonération de TICPE (taxe de consommation sur les produits énergétiques).

Cette exonération est « vécue comme une injustice sociale », alors que les automobilistes sont taxés sur le carburant, a soutenu la « marcheuse » Delphine Bagarry dans la nuit de jeudi à vendredi. Dominique Potier (Parti socialiste, PS) a souligné la « très forte attente » qui s’est exprimée « chez les “gilets jaunes”, dans toutes les ONG », et s’est étonné que le sujet ne figure pas dans la LOM, alors que l’aérien est « l’un des modes de transport les plus polluants ».

« Il faut qu’on ait cette réflexion sur la taxation du transport aérien à l’échelle européenne », leur a rétorqué la ministre des transports, Elisabeth Borne, en référence au vœu d’Emmanuel Macron. Elle a aussi jugé « possible que le transport aérien puisse aller vers des avions zéro carbone ».

Une taxe carbone en cas d’alternative ferroviaire

Vendredi matin, les députés ont aussi rejeté un amendement socialiste suggérant l’application, sur les billets, d’une taxe d’empreinte carbone aérienne, en cas d’alternative ferroviaire comparable à l’avion sur tel ou tel trajet. Son produit aurait été reversé à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF). Une taxe « assez complexe à mettre en œuvre » qui toucherait « très très peu de vols », a objecté la corapporteuse, Bérangère Abba.
Comme les députés Les Républicains (LR), Mme Borne a souhaité « éviter des réponses dont on ne mesure pas les effets », alors que le gouvernement devra remettre un rapport au 1er octobre sur la fiscalité dans l’aérien. Ce rapport permettra d’« éclairer le Parlement qui a l’objectif, comme le gouvernement, de faire contribuer le transport aérien davantage à la réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-elle affirmé. La ministre a mis en garde contre les « distorsions de concurrence » et les risques de « dumping écologique et social », avec de telles taxes.

Porte-parole de La République en marche (LRM) sur le projet de loi, Damien Pichereau a assuré que « beaucoup » dans la majorité avaient « évolué » sur le sujet, mais a renvoyé aux discussions sur le projet de budget en fin d’année. « On sort le joker », a rétorqué Christophe Bouillon (PS), tandis que Jean-Paul Lecoq (Parti communiste français, PCF) plaidait pour « un signal fort » et que Bertrand Pancher (Libertés et territoires) assurait qu’il ne « lâcher[ait] pas sur cette affaire ».


Liberté d’aller et venir

La présidente de la commission du Développement durable, Barbara Pompili (LRM, issue des rangs écologistes), a rappelé que les députés ont fait un premier pas. Ils ont introduit en commission une contribution – limitée – du transport aérien, grâce à une réaffectation des surplus de recettes de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, dite « taxe Chirac ». Elle devrait rapporter 30 millions d’euros la première année, 40 millions à 50 millions d’euros les années suivantes.

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’« insoumise » Mathilde Panot a défendu en vain des amendements, proposés par LFI et Mme Batho, visant à interdire les vols intérieurs qui ne font pas économiser plus de deux heures trente par rapport à un même trajet en train ou dont les destinations sont accessibles en moins de cinq heures de train.

De telles mesures seraient « certainement contraires à la liberté d’entreprendre et à la liberté d’aller et venir », a rétorqué Mme Borne, avant que les députés n’achèvent l’examen du texte. Celui-ci fera l’objet d’un vote solennel mardi.

Publié dans Pollution

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KFC et Pizza Hut : déforestation au menu

Publié le par Notre Terre

kfc-déforestation

Pizza Hut, KFC et Taco Bell ont un ingrédient secret au menu... La déforestation massive !

De magnifiques forêts tropicales en Asie et en Amérique du Sud sont ravagées et incendiées pour produire de l'huile de palme, du soja, du bœuf et du papier.

Cette destruction chasse les derniers orangs-outans, éléphants pygmées et autres animaux en voie d'extinction qui habitent dans ces précieux écosystèmes. Mais les géants de la restauration rapide Pizza Hut, KFC et Taco Bell n'ont pas pris de mesures significatives contre cette catastrophe environnementale à laquelle ils participent pourtant.

Signez la pétition pour dire à Pizza Hut et KFC de retirer la déforestation de leurs menus !

Les restaurants appartiennent tous au groupe Yum! Brands -- et sans transparence ni possibilité de faire rendre des comptes à ce géant de la restauration mondiale, il n'y a aucun moyen de savoir combien de forêts ont été rasées pour produire votre repas Pizza Hut ou KFC.

Nous allons donc nous inviter à l'assemblée générale des actionnaires de Yum! Brands avec une résolution d’actionnaire demandant au géant de la restauration rapide plus de transparence sur la déforestation qu'il provoque. En signant cette pétition, vous aiderez à exercer encore plus de pression sur l'entreprise et vous prouverez qu'il s'agit d'une question qui préoccupe tant le public que sa clientèle partout dans le monde.

En ajoutant votre signature à une énorme pétition de SumOfUs, vous pourriez faire pencher la balance et encourager suffisamment d'actionnaires à voter pour notre résolution... et changer le comportement de Yum! Brands pour de bon ! Vous et moi pourrions forcer les derniers de la classe de l'industrie de l'huile de palme à s'adapter à leur époque, afin que Pizza Hut et KFC cessent de ne penser qu'aux profits alors que les forêts sont détruites pour de l'huile de palme et du soja bon marché.

Dites à Pizza Hut, KFC et Taco Bell d’agir pour lutter contre la déforestation.

Dans sa politique officielle de développement durable, Yum! Brands se vante que d'ici 2017, 100% de son huile de palme serait d'origine durable. Est-ce ce qui s'est passé ? Pas du tout. Ont-il fait des progrès ? Personne ne sait, et c'est bien là le problème.

Contrairement à la plupart des autres grandes marques, la société mère de Pizza Hut et KFC n'a pas mis les noms de ses fournisseurs d'huile de palme à la disposition du public. Il en va de même pour le bois utilisé dans ses emballages en papier, dont Yum! Brands assure un approvisionnement durable d'ici 2020. Et qu'en est-il du bœuf et du soja, deux autres énormes sources de déforestation et qui contribuent au dérèglement climatique ? Le géant de la restauration rapide ne se donne même pas la peine de se fixer des objectifs pour l'instant.

Nous devons pousser les entreprises à faire mieux, avant qu'il ne soit trop tard pour les forêts tropicales et tous ceux qui en dépendent. Dites à Pizza Hut, KFC et Taco Bell de retirer la déforestation de leurs menus ! Les membres de SumOfUs comme vous ont déjà aidé à sauver d'innombrables hectares de forêts tropicales de la destruction au cours de la dernière année.

Des milliers d'entre vous ont poussé le chocolatier Lindt à rattraper le reste de l'industrie et à publier un plan d'action anti-déforestation pour son cacao. Et vous avez obtenu de la RSPO, la plus grande autorité mondiale en matière de durabilité de l'huile de palme, qu'elle sanctionne le géant Indofood pour ses multiples abus environnementaux et sociaux.

Ensemble, nous pouvons montrer à Pizza Hut, KFC et Taco Bell que la déforestation est aussi néfaste pour les entreprises que pour les espèces menacées, les communautés locales et le climat. Mais nous allons devoir faire beaucoup de bruit pour que la société multimilliardaire commence à écouter sérieusement. Si des milliers d'entre vous montrent à Yum! Brands que nous les attendons au tournant, la résolution que nous présenterons dans deux semaines aura un impact énorme.

Dites à Pizza Hut, KFC et Taco Bell de s'engager dans la lutte contre la déforestation dans leurs chaînes d'approvisionnement d'huile de palme, de bœuf, de soja et de papier !

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