L’agriculture incapable de suivre la croissance démographique

Publié le par Gerome

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La croissance prévisible des cultures sera insuffisante pour fournir assez de nourriture pour nourrir la population humaine d’ici 2050. C’est la conclusion – inquiétante – d’une nouvelle étude sur la productivité agricole face à l’explosion démographique.
Les cultures incapables de nourrir la population mondiale

Si on veut nourrir toute la population mondiale escomptée en 2050, la productivité agricole devra augmenter d’au moins 60% d’ici là et pourrait même devoir doubler, si on en croit une étude de chercheurs qui ont étudié les récoltes sur le plan mondial.



Selon Deepak Ray, chef de l’étude, la productivité agricole n’augmente pas assez vite actuellement pour fournir à la demande. Les chercheurs ont étudié les rendements de 4 récoltes clés : le maïs, le riz, le blé et le soja. Pour conclure que leur rendement s’accroit actuellement de seulement de 0.9% à 1.6% par an. Cette croissance n’aboutirait qu’à un accroissement global de 38 à 67% d’ici à 2050, ce qui ne serait suffisant pour nourrir la population mondiale qu’à la condition qu’on soit dans la fourchette haute de la croissance pour les cultures et le bas de la fourchette pour la demande de nourriture.

 

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Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

    Production mondiale de blé
    Production mondiale de maïs
    Production mondiale de soja
    Production mondiale de riz



Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

 

La lente amélioration de la productivité agricole dans le monde contraste avec la nette amélioration qu’on a connu pendant la période de la « révolution verte » qui a enregistré une énorme croissance des rendements agricoles des années soixante au début des années 70.  C’est au cours de cette période qu’on a commencé à utiliser massivement les engrais artificiels, les pesticides et de nouvelles techniques agricoles. La révolution verte a permis la croissance démographique impressionnante qu’on a connu, notamment en Asie.
La dégradation des sols agricoles et des terres vierges.



La demande alimentaire croissante fait peser des menaces sur les rares étendues de terrains ou forêts vierges qui existent encore. Les défricher est un moyen de compenser l’insuffisante amélioration des rendements agricoles mais cela entraine, en retour, encore plus de dommage sur l’équilibre des écosystèmes et du climat. Les terres agricoles fertiles deviennent un actif de luxe que certains pays surexploitent.

Ceci dit, les auteurs de l’étude n’ont pris en compte que les rendements des grandes cultures et ils soulignent qu’il y a bien d’autres moyens d’accroitre la production alimentaire dans le monde :

     tout d’abord en stoppant le gaspillage alimentaire,
    en développant des cultures plus adaptées et diversifiées,
    en utilisant moins de terres pour produire des biocarburants,
    en consommant moins de viande
    en consommant plus d’algues, de légumineuses, d’insectes, …
    etc.

    Céréales  – le saviez-vous ?


    Près de 40% de ces céréales sont utilisées pour nourrir le bétail mondial, ce qui en détourne autant du marché de l’alimentation humaine.
    Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et pour  l’Agriculture, il faut :
    - 11 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de boeuf, ou de mouton,
    - 8 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de lait,
    - 4 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de porc, de volaille, ou d’oeuf.

La conclusion de Jon Foley, co-auteur de l’étude, est la suivante « Il est évident que le monde fait face à une crise agricole mondiale en gestation. La bonne nouvelle est qu’il y a bien des moyens d’améliorer les techniques agricoles. Mais si on veut avoir suffisamment d’influence sur la production agricole mondiales, il n’y a pas de temps à perdre.«

    9 milliards d’habitants sont prévus d’ici 2050. L’empreinte écologique de l’humanité sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années en raison de la croissance démographique. Cela représente 3 milliards de personnes de plus en très peu de temps, la plupart qui naitront dans les pays pauvres. D’ici à la fin du siècle, la Terre comptera 11 milliards d’habitants.

 

 

 

 

Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

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Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

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Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

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En Louisiane, les mystérieuses maladies de la marée noire

Publié le par Gerome

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Le cabinet médical du docteur Robichaux est une petite bâtisse plate et sans charme postée au bord de la route. Derrière s'écoule paresseusement un bayou. C'est ici, à Raceland, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de La Nouvelle-Orléans, que Michael Robichaux commence, à l'été 2010, àrecevoir des patients présentant des symptômes qu'il assure n'avoir "jamais vus en quarante ans de médecine".


Migraines, spasmes, éruptions cutanées, troubles respiratoires ou digestifs, douleurs diffuses et, surtout, confusion, perte de la mémoire de court terme et fatigue chronique. Et des atteintes liées au sexe : perturbation du cycle menstruel chez les femmes, impuissance chez les hommes. Pour le médecin, ancien sénateur de l'Etat de Louisiane, ces troubles seraient liés à l'épandage massif de Corexit – le solvant utilisé à grande échelle pour "nettoyer" la marée noire de BP dans le golfe du Mexique.

 

Trois ans après l'enrayement de la fuite du puits de Macondo, le 16 juillet 2010, le médecin dit avoir été consulté par "plus d'une centaine de patients"présentant ce tableau clinique, comparable, selon lui, au syndrome dont sont encore victimes plusieurs dizaines de milliers de vétérans de la première guerre (1990-1991) du Golfe, persique celui-là.
Désormais épaulé par deux ONG – le Government Accountability Project (GAP), basé à Washington, et le Louisiana Environmental Action Network(LEAN) –, Michael Robichaux suspecte un problème de santé publique silencieux le long des côtes du golfe du Mexique.



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"PROBLÈMES DE MÉMOIRE"

 
"A l'été 2010, lorsque le nettoyage a débuté, nous avons commencé à liredans la presse que des personnels recrutés par BP pour participer aux opérations tombaient malades, certains étant hospitalisés", raconte le médecin. Une association écologiste locale présente au médecin une quinzaine de patients, des pêcheurs enrôlés dans le nettoyage de la marée noire ou de simples riverains des côtes, lui demandant de pratiquer des prélèvements sanguins.

 

"Tous avaient des taux élevés de composés organiques volatils, dit-il. Tous présentaient des symptômes proches, en particulier des pertes de mémoire à court terme et une fatigue chronique."
Le praticien dit avoir vu quelque 119 malades. Pour combien, au total, dans l'ensemble de la région ? "Je l'ignore, mais plusieurs milliers est plausible",répond-il. Une évaluation d'autant plus délicate que "l'état de certains s'est amélioré, tandis que d'autres demeurent affectés, surtout par les problèmes de mémoire et de fatigue chronique".

 

L'exposition au Corexit est, selon le médecin, la principale cause de ces troubles : "Dans le golfe, nous avons l'habitude des fuites de pétrole, mais celui qui s'est écoulé en 2010 ] est peu toxique et jamais, avant l'utilisation du Corexit, de tels troubles n'avaient été relevés."
Au large des côtes de Louisiane, pendant plusieurs mois, le solvant a été utilisé à une échelle inédite. Selon les chiffres officiels des autorités fédérales américaines, plus de 7 000 mètres cubes du produit ont été utilisés, plus de la moitié épandus par avion. Or ce solvant est interdit dans plusieurs pays, dont leRoyaume-Uni, patrie de BP.

 

Jamie Simon, 34 ans, une ancienne patiente de M. Robichaux, ne s'est jamais remise de la marée noire. "J'ai travaillé pour BP pendant sept mois sur un ''hôtel flottant'', à cuisiner pour les marins recrutés pour le nettoyage, raconte la jeune femme, qui vit désormais chez sa mère, à Thibodaux, à quelques kilomètres de Raceland. Lorsque les marins revenaient à bord, leurs bottes étaient pleines d'une boue liquide de pétrole et de dispersant... Le managerdisait que ce n'était pas plus dangereux que du liquide vaisselle." Au bout d'un mois, la jeune femme dit avoir ressenti de premiers troubles, qui sont allés en s'aggravant. Jusqu'à ce qu'ils l'obligent à quitter son emploi.

 

"BONNE À RESTER CHEZ MOI"

 
Les manifestations les plus aiguës ont disparu. "Mais je suis désormais incapable de travailler, dit-elle. J'ai perdu ma mémoire de court terme, ma concentration... Je jouais du piano et je n'y arrive plus. A 34 ans, je suis bonne à rester chez moi et à regarder le plafond."

 
Torey Danos, 31 ans, également habitant de Thibodaux, a été l'un des quelque 50 000 travailleurs recrutés par BP pour travailler au nettoyage de la marée noire. Il dit avoir été, à plusieurs reprises, exposé à des doses importantes de Corexit et de pétrole. Trois ans plus tard, il se déplace comme un vieillard et s'exprime avec difficulté : "J'ai le sentiment que mon cerveau a grillé. Je me perds dans mon jardin. Je ne sais plus conduire... Je ne peux même plus m'occuper de mes enfants." De plus, raconte-t-il, le responsable de BP dont il dépendait lui aurait refusé le port d'un masque à gaz au motif que cela"attirerait l'attention des médias".



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Dans un rapport rendu public en avril, les deux ONG, le GAP et le LEAN, ont fait déposer sous serment une vingtaine de victimes et témoins des opérations de nettoyage. Outre la description de leurs symptômes, d'autres marins et travailleurs recrutés par BP assurent que leur chef d'équipe leur a refusé du matériel de protection, en dépit de leur difficulté à respirer.

 

D'autres témoignages, recueillis par l'hebdomadaire Newsweek et publiés au printemps, vont dans le même sens. Or, le fabricant du Corexit, dans sa notice d'utilisation, fait clairement état de la toxicité de son produit. Sur ce point précis, une enquête du médiateur de BP – qui n'a pas donné suite aux sollicitations duMonde – est en cours.
Combien de personnes, au total sont-elles concernées ? La réponse viendra peut-être d'une enquête épidémiologique menée par le National Institute ofEnvironmental Health Sciences auprès de ceux qui ont travaillé au nettoyage.

 

"Près de 33 000 participants ont accepté de partager leur histoire avec nous et nous allons les suivre pendant dix ans pour déterminer si des effets sanitaires vont se manifester, explique l'épidémiologiste Richard Kwok, coresponsable de l'étude. Nous avons suivi les informations de presse sur des symptômes liés au pétrole et aux dispersants et avons intégré ces questions au protocole de notre étude."
Les résultats de ce travail sont attendus dans les prochains mois. Pour l'heure, aucune autorité ne reconnaît ces troubles ni leur lien éventuel avec la marée noire.

 

 


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L'Ouganda extermine 1,8 million d'oiseaux pour protéger des rizières

Publié le par Gerome

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Le gouvernement ougandais a confirmé jeudi avoir exterminé plus de 1,8 million de Quelea Quelea, petits oiseaux à bec rouge, pour protéger des rizières dans l'est du pays, une décision décriée par des défenseurs de l'environnement.


 

Le ministère ougandais de l'Agriculture et l'organisme sous-régional qui surveille les criquets pèlerins en Afrique de l'Est (la Desert Locust Control Organisation for Eastern Africa) "ont mené une opération aérienne" au dessus des rizières de Kibimba, dans le district de Bugiri, a expliqué à l'AFP un haut responsable du ministère, Stephen Byantwale.

"L'exercice s'est terminé avec succès mardi et nous avons réussi à éliminer quelque 1,8 million de Quelea qui avaient largement endommagé les rizières," a-t-il poursuivi, estimant que jusqu'à 1,5 tonne de riz avait été perdue par jour.

Selon l'organisme de surveillance des criquets pèlerins, qui assimile le Quelea à un "criquet à plume", une volée de deux millions de ces oiseaux granivores peut ingurger jusqu'à 20 tonnes de céréales par jour.

Les Quelea Quelea, ou Travailleurs à bec rouge, ont aussi fait dans le passé des ravages sur des cultures de pays d'Afrique de l'Ouest. En mai, ils avaient déjà abîmé des récoltes dans un autre district de l'est ougandais, le Kween, mais dans une moindre mesure qu'à Bugiri.

Selon le responsable ougandais, l'opération menée recemment n'a pas eradiqué le Quelea Quelea d'Ouganda. Mais elle a tout de même déclenché la colère de défenseurs de l'environnement et des oiseaux.

Acte irresponsable


Pour le directeur exécutif de l'ONG locale Nature Uganda, Achilles Byaruhanga, il s'agit d'un acte "irresponsable". "Les produits chimiques utilisés pour tuer les oiseaux vont se retrouver dans les nappes phréatiques et provoquer un désastre écologique," a-t-il ajouté.

"D'autres oiseaux ou animaux qui n'étaient pas visés ont potentiellement été tués," a-t-il poursuivi, estimant que le gouvernement aurait dû réfléchir à des alternatives.

Selon lui, l'opération pourrait aussi avoir des retombées économiques négatives, car l'Ouganda tire tous les ans 800 millions de dollars (environ 600 millions d'euros) du tourisme, dont le quart du tourisme ornithologique.

Dans une interview aux médias locaux, un reponsable de la communication du ministère du Tourisme, Akankwasah Barirega, s'est aussi inquiété de ce que d'autres espèces, comme des abeilles, aient pu souffrir de l'opération, et a regretté le manque de consultation sur le sujet.

 

 


Publié dans Nature

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Les OGM interdits dans une cantine de Monsanto.

Publié le par Gerome

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La confiance est tellement faible en ce qui concerne les OGM qu'une entreprise de restauration les a bannis de ses menus. Le comique de la situation est que cette entreprise fournit la cantine d'une usine Monsanto en Angleterre...

 


Monsanto, le plus grand distributeur d’aliments génétiquement modifiés, a été pris à son propre piège  quand il a été révélé que les produits contenant des OGM étaient bannis de la cantine de ses employés.

L'entreprise qui fournit la cantine de l'usine Monsanto à High Wycombe dans le Buckinghamshire, ne sert que des repas sans OGM selon les Amis de la Terre. Dans une note adressée à la cantine, Sutcliffe Catering, détenue par le Groupe Grenade, a déclaré qu'elle avait pris la décision "d'éliminer autant que possible, le soja génétiquement modifié et le maïs de tous les produits alimentaires servis dans le restaurant. Cette mesure a été prise pour s'assurer que le client  peut avoir une totale confiance dans la nourriture que nous servons. "


Monsanto a confirmé l’information. "Oui, c'est exact et nous approuvons ce choix», a déclaré le porte-parole de la compagnie, Tony Coombes. Cependant, les employés de l'usine agroalimentaire de Monsanto à Cambridge étaient heureux de manger des produits GM, a-t-il dit. «Une affiche dans le restaurant signale que certains produits peuvent contenir des OGM [organismes génétiquement modifiés]  et notre personnel est satisfait de manger des aliments traités avec moins de produits chimiques."


 

Monsanto affirme que les cultures conçues pour être tolérantes envers ses propres désherbants ont besoin de moins de pesticides, mais les critiques disent que si le dosage peut être plus faible, l'impact sur l'environnement de ces pesticides est beaucoup plus grand. Adrian Bebb, des Amis  de la Terre, a déclaré: «Le public a clairement exprimé ses craintes au sujet des ingrédients génétiquement modifiés  - il semble maintenant que même la propre entreprise de restauration de Monsanto n'a pas confiance dans cette nouvelle technologie."

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Quand Royal Canin sponsorise des combats entre chiens et ours en Ukraine

Publié le par Gerome

(La vidéo de cette monstruosité ne sera pas visible sur Notre Terre.org).

 

Royal Canin aurait-il sponsorisé des combats illégaux entre chiens et ours en Ukraine? La question se pose après les révélations de Quatre Pattes,relayées par l'édition suisse de 20minutes.

La vidéo publiée par cette organisation de protectiondes animaux basée en Autriche montre un ours attaché subir les assauts de deux chiens, avec la participation active de plusieurs hommes. On peut y voir flotter la bannière du fabricant français de nourriture pour animaux.

Comme l'explique Quatre Pattes, cité par 20minutes.ch, ce type de combat a "lieu 4 à 6 fois par an dans des camps de dressage" et se déroule sous la forme de concours. "Pendant plusieurs heures, deux à trois chiens de chasse sont lâchés toutes les 10 minutes afin qu’ils pourchassent un ours brun enchaîné. Ils doivent attaquer et mordre l'ours."L'animal, toujours selon Quatre Pattes, est limité dans ses mouvements par plusieurs hommes qui "le traînent" à travers une "arène", tandis qu'un juge-arbitre accorde des points aux chiens. Les gagnants sont les propriétaires des chiens les plus agressifs et reçoivent "une coupe arborant le logo Royal Canin".

Royal Canin dément et se désolidarise de tels combats

Face aux plaintes et protestations des internautes, la filiale néerlandaise de Royal Canin a publié sur son site un communiqué où elle dément que le groupe ait pu sponsoriser de tels combats.


Revenant sur la vidéo publiée par Quatre Pattes, Royal Canin explique qu'il s'agit d'un "spectacle de chiens organisé à Dubovy Gay en Ukraine les 27 et 28 avril 2013". Si le groupe admet que l'équipe Royal Canin en Ukraine a confirmé la présence de la marque à cette exposition canine, "avec une bannière, des prix pour les gagnants et de la nourriture gratuite", il affirme qu'il n'a jamais été question d'organiser un combat avec un ours.


"Si cela avait été connu à l'avance, Royal Canin n'aurait jamais été présent à cette compétition qui va à l'encontre de nos valeurs", assure le groupe, qui se "désolidarise totalement" de ces combats et regrette d'avoir été "involontairement impliqué dans leur succès". Contactée par l'édition 20minutes.ch, la filiale suisse de Royal Canin a elle aussi affirmé "ne pas être au courant de ce sponsoring" qui va "à l’encontre" de sa philosophie et s'est dite "atterrée" à la vue de la vidéo.

 

 


Publié dans Nature

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