Selon une nouvelle étude, les températures pourraient moins grimper dans les prochaines années que redouté...
Les études sur le climat soufflent le chaud et le froid sur la planète. Selon une équipe internationale de chercheurs, les températures pourraient moins augmenter que ne le prévoyait le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec). Du moins à court-terme : alors que le Giec tablait sur une hausse de 1 à 3°C dans les prochaines décennies, l'article publié dans Nature Geoscience limitent le réchauffement à une fourchette de 0,9 à 2°C.
«Les modèles qui tablent sur les températures les plus élevées à moyen terme semblent incohérents avec les données de la dernière décennie», explique Alexander Otto, de l'université d'Oxford, à la BBC. Selon son équipe, le réchauffement devrait être inférieur de 20% à ce qu'avait prévu le Giec. Mais attention, cela ne vaut que pour les prochaines années: à long-terme, les prévisions du panel de référence restent valables. Les chercheurs justifient cet écart par le fait que la chaleur émise lors depuis la fin des années 1990 a été absorbée par les océans. Une estimation jugée hasardeuse par d'autres climatologues, qui rappellent que la capacité de stockage du CO2 par les eaux du globe ne sont pas illimitées. Quoi qu'il en soit, une chose met tout le monde d'accord: les températures terrestres vont augmenter, à court-terme et à long-terme.
NUTELLA - Nutella explique. Nutella rassure. Mais Nutella ne dit pas tout. Dans une vidéo, publiée à la fin du mois d'avril, titrée "Dans un pot de Nutella qu'est-ce qu'il y a?", le groupe Ferrero espère sans doute mettre fin à la polémique qui entoure le produit depuis la menace à l'automne dernier en France d'une taxe de 300% sur la célèbre pâte à tartiner.
Mais dans cette belle opération de communication qu'est-ce qu'il y a, ou plutôt, qu'est-ce qu'il n'y pas? Le HuffPost a regardé de plus près ce clip publicitaire.
Première constatation, ce clip est réussi. L'animation en papercraft qui met en scène des formes en carton est très à la mode dans la pub et auprès des industriels, comme par exemple IBM. Elle s'inscrit dans la même campagne que celle qui avait lancé le site Nutella Parlons en, la page Facebook et le compte Twitter lancés à la fin de l'année 2012. "Nous voulons instaurer un dialogue soutenu avec l'ensemble des consommateurs de Nutella" assure Christophe Bourdin, le porte-parole du groupe Ferrero contacté par Le HuffPost.
Une voix de femme, une mélodie immédiatement reconnaissable, juste ce qu'il faut de bruitages. Côté habillage sonore, le clip est également très soigné. Pour présenter chacun des ingrédients, Nutella a choisi de les faire passer sur l'étiquette d'un pot qui se déroule, une façon de montrer au consommateur que le contenu de cette publicité n'est en rien différent de celui inscrit sur l'étiquette.
Et pourtant, entre l'étiquette et la vidéo, beaucoup de choses diffèrent. En particulier la tête d'affiche. Si l'on en croit la vidéo, c'est la noisette et le cacao qui tiennent le haut du pavé, mais pour l'étiquette c'est le sucre et l'huile végétale, les produits stars.
Voici la liste des ingrédients telle qu'elle figure sur un pot de Nutella : Sucre, huile végétale, noisettes 13%, cacao maigre 7,4%, lait écrémé en poudre 6,6%, lactoserum en poudre, émulsifiants : lécithines [soja], vanilline. Comme l'impose la loi, les ingrédients apparaissent en fonction des quantités présentes dans le produit. En résumé donc, dans le Nutella, le principal ingrédient est le sucre.
Dans la publicité, les ingrédients sont classés en deux catégories et apparaissent dans cet ordre : on voit d'abord ceux présents "pour le goût" (noisettes, cacao, sucre, poudre de lait, petit lait et vanilline), ceux ensuite "pour l'onctuosité" (huile de palme et lécithine). Dans le premier rôle donc, les noisettes piquent la vedette au sucre, une différence de taille pour la perception du produit. Christophe Bordin, le porte-parole du groupe contacté par Le HuffPost, assume parfaitement cet ordre d'apparition: "Le consommateur achète le Nutella pour son goût, il était donc normal de commencer cette vidéo par les ingrédients les plus représentatifs de ce goût, les noisettes et le cacao."
Mais que dit Nutella sur les ingrédients de sa recette? Principalement leur provenance et quelques secrets de fabrication pour le folklore. Les noisettes viennent de Turquie et d'Italie, comme la majorité de la production mondiale et sont "torréfiées et broyées au dernier moment pour préserver le maximum d'arôme de fraîcheur".
Du cacao, on sait qu'il est "cultivé en Afrique" (un précision assez peu ... précise) et que les fèves "sont récoltées après la saison des pluies d'été pour les rendre plus savoureuses", une précision également peu utile puisque c'est à ce moment-là que les fèves doivent être récoltées. Pour le sucre, le lait et le petit lait en poudre, seule la provenance française et belge est explicitée. La vanilline, de l'arôme de vanille de synthèse, n'apparaît lui tout simplement pas dans la vidéo, il est tout juste mentionné.
Cet ordre d'apparition gêne beaucoup Jacques Fricker, nutritionniste: "Le lait arrive en 3e position, quand on sait que la quantité de calcium dans une tartine de Nutella est infime, c'est vraiment choquant. Si l'on en croit le tableau de valeurs nutritionnelles, il faudrait manger un pot de Nutella entier pour avoir autant de calcium que dans un bol de lait. Le Nutella n'est pas un produit riche en calcium, c'est principalement un mélange de sucre et d'huile". L'huile de palme justement a droit a plus de temps que les autres ingrédients.
Et pour cause, la sulfureuse huile de palme concentre les inquiétudes des consommateurs. Des inquiétudes qui sont de deux ordres: nutritionnelles d'abord, écologiques ensuite. La question nutritionnelle est assez vite mise de côté par Ferrero. Une courte phrase accompagnée d'un soleil est censée mettre fin à tout questionnement. "Dans le cadre d'une alimentation équilibrée, l'huile de palme n'est pas dangereuse pour la santé".
Une phrase qui agace le nutritionniste Mbolatiana Rokotovao: "Ils jouent avec les mots, l'expression "alimentation équilibrée" ne veut rien dire et tout dire à la fois, c'est très pratique pour les industriels d'employer cette expression. Si le consommateur prend du Nutella une fois par mois en journée et qu'il mange varié par ailleurs, oui, ce sera une alimentation équilibrée. L'huile de palme est dangereuse si vous en mangez tous les jours. De temps en temps, elle ne représente en effet aucun danger".
D'un point de vue écologique ensuite, Ferrero avait annoncé quelques mois plus tôt qu'il utilisait désormais uniquement une huile de palme "100% certifiée" durable par la RSPO, organisme de régulation des producteurs de cette matière première. Ferrero affirmait viser une certification RSPO sur "l'ensemble de ses approvisionnements en huile de palme au niveau mondial" à partir de 2014.
La plate-forme pour une huile de palme durable (RPSO, ou Roundtable for a sustainable Palm Oil) est une association internationale regroupant depuis 2003 des producteurs et distributeurs d'huile de palme, des scientifiques et des organisations de protection de l'environnement qui veille au respect de l'environnement et des communautés affectées par les plantations. De nombreux groupes agroalimentaires ont fait appel à cette plate-forme comme le géant anglosaxon Unilever.
Mais la RSPO est aussi vivement décriée par certaines associations écologistes,Greenpeace en tête. Accusée de faire du greenwashing pour le compte de grands groupes, la RSPO est aussi accusée d'un certain laxisme concernant le respect des engagements auxquels le producteur doit se plier pour recevoir la certification. "La RSPO est en train de réfléchir à être plus exigeante, toute l'huile de palme contenue dans le Nutella est durable", explique Christophe Bordin.
"Finalement, si Nutella est aussi bon, c'est parce qu'il est bien fait", conclut la vidéo. Dommage, aucune des étapes de fabrication ne nous a été donnée au cours de la vidéo. "On ne voulait pas livrer tous les secrets de fabrication", rétorque Christophe Bordin, le porte-parole du groupe Ferrero en France. Pas sûr que les consommateurs s'y retrouvent vraiment. L'Autorité Professionnelle de Régulation de la Publicité (ARPP), contactée par Le HuffPost ne voit rien à reprocher à ce clip vidéo. "Le consommateur n'est pas dans le même état lorsqu'il lit une étiquette et lorsqu'il regarde une publicité", selon Catherine Grelier Lenain, la directrice déontologie de l'ARPP. Reste à savoir si le consommateur reste aussi vigilant devant que l'autre.
Un étudiant a eu l'ingénieuse idée d'imaginer un robot botanique capable de perpétuer la vie sur notre planète. Dassault Systèmes s'est déjà penchée sur cette invention. Alors pourquoi pas vous ?
Matthias Schmitt sait de quoi il parle : Étudiant à l'école de Design Industriel de Sèvres, il a suscité l'intérêt et la curiosité des scientifiques sur la question fondamentale de la vie, lors de l'annonce de son projet technologique... Il s'agirait en fait d'une machine-cyborg permettant de léguer aux plantes un cerveau et des jambes !
Ce projet nommé Gå.ia pourrait prendre des proportions énormes pour la préservation de notre planète. En programmant l'appareil aux végétaux, la traduction des besoins de ces derniers se fait simultanément. Mi-plantes, mi-robots, ceux de petite taille, comme le Ficus, pourraient déjà se déplacer comme bon leur semble, s'orienter vers le soleil si nécessaire et assurer leur appétit en eau.
Ce robot botanique est équipé de capteurs hydrométriques, de chaleur, de lumière, de son, de CO² et d'un GPS.
Plus la plante est rassasiée, mieux c'est, du moins pour notre environnement. Car si la plante respire du CO², elle rejette en retour de l'Oxygène, indispensable à notre survie. Voilà pourquoi il faut se méfier de la déforestation... Mais là n'est pas la question principale. Les plantes ont besoin des abeilles pour se développer. Ces insectes sont les maillons forts de la pollinisation : le pollen qu'ils transportent se propage et permettent la poussées de nouvelles fleurs. Si ce processus n'est pas complet, il sera impossible d'arriver à cette finalité.
Selon l'initiateur de ce projet, cette idée novatrice pourrait plaire aux particuliers et aux municipalités dans des endroits en intérieur.
Dans la vidéo ci-dessous, nous apercevons très distinctement la polyvalence et la mobilité des plantes. Ces cyborg parcourent la ville avec pour missions l'alimentation, la protection, la filtration et l'amélioration de notre environnement.
Le projet de Matthias sera présenté au prochain Innorobo sous la tutelle de Jean-Claude Heudin(directeur de projet) et Dominique Sciamma (directeur de la Strate College). Leurs robots botaniques verront le jour d'ici 2020, on le souhaite fortement pour cette équipe de projet, car ils traitent du problème urgent de l'environnement.
Créer une société végétale au sein de la société humaine serait bientôt accessible à tous, en n'ayant pour risques que de se faire suivre par une plante dotée d'un mécanisme artificiel... Qu'en dites-vous de cela ? Êtes-vous prêts à équiper vos végétaux de super tenues de combat, et à les sortir, comme nos toutous, quand ils en ont besoin ?
Après avoir été invité sur France Inter ce mercredi 31 Mars, le géophysicien Claude Allègre, membre de l’Académie des Sciences a avoué « avoir reçu des cadeaux » de la part de certains groupes industriels.
C’est à la toute fin du débat animé par Nicolas Demorand, face au député européen Yannick Jadot, que Claude Allègre a lâché une phrase ambiguë:
« La nature est en train de résoudre les choses par elle-même« .
Titillé par cette vision animiste inattendue de la part du climato-sceptique, le débat s’est poursuivi en coulisses. Dans un premier temps, selon les témoins, Claude Allègre aurait commencé à expliquer que l’homme faisait partie de la nature et que par conséquent, on pouvait bien dire que l’être humain était en passe de résoudre le problème climatique.
C’est alors que Nicolas Demorand a posé avec insistance la question suivante:
« Qu’est-ce qu’il y a résoudre puisque vous dites qu’il n’y a pas de problème climatique ? »
Et Yannick Jadot d’ajouter « Pourquoi vouloir séquestrer le carbone alors que vous passez votre temps à expliquer que les émissions de carbone ne posent pas de problème ? »
Et là, dans la stupéfaction générale du studio, le chercheur sceptique aurait tout avoué !
Qu’il n’est pas climatologue, qu’il a juste besoin de refaire parler de lui pour revenir éventuellement sur la scène politique et doper ses ventes en librairie. Et surtout qu’il aurait touché plusieurs avantages en nature de la part de groupes industriels liés aux biotechnologies et au pétrole.
L’Académie des Sciences, dont Claude Allègre est membre depuis 1995, ne s’est pas prononcée pour le moment. Elle a juste rappelé qu’un membre qui n’a pas publié dans les revues scientifiques depuis plus de 20 ans est de toute façon remplacé.
Cette mise à jour des réels mobiles du plus célèbre climato-sceptique porte un coup dur, d’autant que l’intéressé a également avoué qu’il n’était pas le seul à bénéficier des bonnes grâces industrielles…
La surproduction de pétrole est une mauvaise nouvelle pour l’environnement
Uniquement en Amérique du Nord, la croissance de la production devrait atteindre 4 millions de barils sur une base quotidienne. Au cours de la présente décennie, les pétrolières exploitant les ressources canadiennes comptent pour leur part doubler leur production quotidienne, à 3,5 millions de barils.
L’augmentation de la production pétrolière nord-américaine est telle qu’elle provoque une véritable « onde de choc » planétaire, qui aura pour conséquence de freiner la hausse du cours de l’or noir au cours des prochaines années. Un scénario qui tranche avec ce qu’on prévoyait il y a à peine quelques années. Mais cette ruée vers l’énergie fossile risque aussi de mettre à mal la recherche de sources énergétiques moins destructrices.
« L’Amérique du Nord a déclenché une onde de choc qui se répercute dans le monde entier », a résumé mardi la directrice exécutive de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Maria van der Hoeven, dans un communiqué présentant le dernier rapport semestriel de l’organisation sur l’évolution du marché pétrolier.
L’AIE prévoit ainsi que la capacité de production de pétrole brut planétaire augmentera de 8,3 millions de barils par jour entre 2012 et 2018, pour atteindre 103 millions de barils, des projections globalement plus élevées que dans son précédent rapport semestriel. Parallèlement, la demande devrait augmenter de 6,9 millions de barils par jour, à 96,68 millions.
Ce nouveau boom d’exploitation d’énergies fossiles est essentiellement le fait des multinationales qui tirent profit du pétrole de schiste - notamment dans le Dakota du Nord - et des sables bitumineux de l’Ouest canadien. L’extraction de ces deux types d’or noir est réputée plus polluante que celle du pétrole conventionnel, et on en connaît encore mal les impacts environnementaux à long terme.
Les projections de l’AIE s’inscrivent dans les tendances déjà relevées dans ses précédents rapports, et notamment dans sa grande étude annuelle sur le marché pétrolier, présentée en novembre dernier. Elle y avait prédit que les États-Unis deviendraient le premier producteur de brut de la planète vers 2017, dépassant les champions actuels, la Russie et l’Arabie Saoudite, grâce aux hydrocarbures dits « non conventionnels ».
Un frein aux énergies propres
Selon Maria van der Hoeven, ce bouleversement des prévisions de production des dernières années pour le marché pétrolier mondial est comparable dans ses effets à la hausse de la demande chinoise pour l’or noir. Sauf que cette fois, l’accroissement significatif de l’offre pétrolière mondiale menée par les États-Unis et le Canada devrait « aider à calmer un marché pétrolier qui était relativement tendu depuis plusieurs années ».
Peu avant le début de la crise financière de 2008, le baril de brut avait atteint 147 $. Certains économistes prévoyaient même que celui-ci grimperait à plus de 225 $ en 2012. La hausse devait être telle qu’elle aurait pu compromettre, à terme, l’importation de produits de consommation comme le café. Or, le prix du pétrole tourne plutôt autour des 100 $ ces jours-ci. Et à moins de chambardements majeurs sur l’échiquier géopolitique mondial, il est probable que les prix se maintiennent à ce niveau au cours des prochaines années, selon Pierre-Olivier Pineau, professeur à HEC Montréal et spécialiste des politiques énergétiques.
Une mauvaise nouvelle pour ceux qui espéraient que la hausse continue des prix de l’or noir sur les marchés contribuerait à rendre plus attrayant le développement d’énergies moins polluantes. « Au prix actuel, il n’y a pas d’incitatif économique, donc pas de changement. Une stabilité de prix signifie en fait qu’il y a une baisse des prix, parce que le monde devient plus riche par ailleurs, donc le pétrole devient plus abordable », a fait valoir M. Pineau. Il est donc clair, selon lui, que « rien ne semble vouloir détrôner le pétrole à court terme ».
« Ce qui est déprimant, pour ceux qui s’intéressent aux conséquences climatiques de l’exploitation pétrolière, c’est que tous les scénarios de frein de la hausse du climat à 2 °C sont incompatibles avec une consommation de pétrole qui continue de croître à ce rythme », a ajouté cet expert du domaine énergétique. La concentration de CO2 dans l’atmosphère terrestre a atteint 400 particules par million, un sommet historique qui semble indiquer que la Terre se dirige désormais vers une hausse de 3 à 5 °C au cours du présent siècle. Une situation qui pourrait déclencher des « changements cataclysmiques », selon la Banque mondiale.
Mauvais pour le Canada
La stabilisation des prix du brut risque par ailleurs de désavantager les producteurs canadiens, qui souhaitent obtenir plus pour leur pétrole. Qui plus est, le ministre conservateur de l’Environnement, Peter Kent, a soutenu dimanche qu’une croissance des prix était nécessaire pour permettre aux pétrolières d’investir dans les technologies de lutte contre les changements climatiques.
Une logique tout simplement « tordue », a répété Pierre-Olivier Pineau. « Ce ne sont pas les prix plus élevés qui permettent de diminuer les gaz à effet de serre. Évidemment, les producteurs pétroliers s’enrichissent, donc ils pourraient être tentés de mener quelques activités de réduction des gaz à effet de serre. Mais la logique du ministre Kent est déficiente. En fait, il faudrait baisser le prix du pétrole pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, parce qu’il y aurait moins de production. Et la meilleure façon de baisser les prix, c’est d’imposer des contraintes sur les émissions de gaz à effet de serre, qui rendent le produit moins attrayant. Le prix baisse alors de lui-même. »
Le gouvernement Harper, qui a qualifié les sables bitumineux d’« énergie renouvelable » dans un document officiel, tente au contraire de trouver des débouchés pour le pétrole canadien. Certains ministres mènent d’ailleurs une intense campagne en faveur de la construction de pipelines, qui permettraient d’exporter quotidiennement des millions de barils de brut.
M. Pineau estime que le projet d’inversion du flux dans un pipeline d’Enbridge pour acheminer du pétrole jusqu’au Québec est le plus susceptible de se réaliser à court terme. L’Office national de l’énergie étudie déjà ce projet. Le gouvernement Marois, qui s’est montré ouvert à l’inversion, a toutefois promis de mener sa propre évaluation environnementale. Rien n’a encore été annoncé. « Les modalités de la consultation devraient satisfaire les attentes des citoyens, et être annoncées dans quelques jours », a simplement indiqué mardi au Devoir le cabinet du ministre Yves-François Blanchet.