Un vétéran de la NASA déclare que la Terre ne peut supporter plus de 500 millions d'individus vivant à l'occidentale

Publié le par Gerome

Pour le moment, les chemtrails, la nourriture et les médicaments empoisonnés sont les solutions retenues pour la réduction à long terme de l'excèdent de population.

 

Le Dr Wayne Cecil, ex climatologue à la NASA, a affirmé récemment que la terre ne peut supporter plus de 500 millions de personnes avec l'actuel mode de vie occidental. Il a également souligné que le contrôle de la population et la gestion des ressources en eau doucedoivent être les «premières priorités mondiales».

 

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Dr Cecil, qui était un chercheur de la NASA et la National Oceanic and Atmospheric Administration, travaille actuellement pour la "National Climatic Data Center" à Ashville, en Caroline du Nord.
Le Dr. Cecil, qui se spécialise dans les données climatiques, reconnaît que la question de savoir si les humains sont responsables du changement climatique n'a pas été définitivement tranchée, il a exprimé sa crainte que «la terre ne peut supporter plus d'un demi-milliard de personnes avec un  "mode de vie axé sur la consommation" occidentale.

Le nombre de 500 millions a été fixé par deux démographes et des écologistes comme "taille de la population optimale" au cours du siècle dernier.

Cecil a déclaré à l'animateur de radio Sharon Kleyne :

«Nous pouvons prédire le temps de façon assez précise une dizaine de jours à l'avance», explique le Dr Cecil, "mais notre capacité prédire le climat sur 2 à 20 ans est moins précise. La prévision de la méteo et du climat, qui nous indique la disponibilité et la distribution de l'eau est essentielle à la production agricole, la croissance démographique à la santé et la qualité de vie. "

Le Dr Cecil a aussi parlé des signes de changements climatiques passés observés sur Mars. Comme le dr. Cecil l'a expliqué l"explorateur Curiosity a découvert un type de surface basaltique "avec une forte teneur en eau indicative d'un ancien plancher océanique. Mars montre également des signes d'érosion dus à l"écoulement d'eau écoulée et des calottes glaciaires polaires. "

Les signes précités du changement climatique ne sont probablement pas dû à l'activité humaine-et encore moins extraterrestre pour autant que l'on a pas encore observé d'usines débordant de dioxyde de carbone sur la planète rouge.

Un autre gars ex-NASA, James Lovelock a fait équipe avec les éco- facistes Ehrlich et Hansen pour appeler à une réduction massive du nombre des humains au nom de la terre. Dans un communiqué émis plus tôt cette année par les trois comparses intitulé "Environnement et enjeux de développement: la nécessité d'agir" ces démons appellent à une mise en œuvre globale des politiques de population. Pour mettre en œuvre efficacement ces politiques, les auteurs proposent que les droits fondamentaux soient violés afin de répondre à ce qu'ils appellent "le problème démographique":

"La question de la population doit être traitée d'urgence par l'éducation et l'autonomisation des femmes, y compris dans la force de travail et en matière juridique, par la propriété, l'héritage, les soins de santé des enfants et des personnes âgées;. Ainsi que par la contraception moderne et accessible à tous», écrivent-ils.

Bien sûr, nous savons parfaitement ce qu'ils entendent par «soins de santé des enfants et des personnes âgées". Nous avons récemment vu les terribles résultats des soins de santé pour les enfants dans les provinces eugénistes de la Chine.

Critiquant le fait que « le financement pour contrôle de la fécondité dans le monde entier"  ait diminué de 30% entre 1995 et 2008, notamment en raison de la pression législative de la droite religieuse aux États-Unis et ailleurs", les auteurs plaident pour "l'éducation et la planification nécessaires pour favoriser et atteindre une population humaine favorisant un mode de vie durable. "

Notre mode de vie permet une population limitée n'excédant pas 500 millions. Lovelock et co. sont moins précis sur la taille de la population optimale que son ancien collègue Cecil, ils ont juste déclaré :
"Globalement, nous devons trouver de meilleurs moyens afin de convenir et mettre en œuvre des mesures visant à atteindre des objectifs collectifs".

Enfin, dans une tournure dramatique, la bande de frères eugéniques recycle le vieux truc malthusien destiné à effrayer les enfants :

"Face à une situation d'urgence absolument sans précédent, la société n'a pas d'autre choix que de prendre des mesures draconiennes pour éviter un effondrement de la civilisation. Soit nous allons changer nos habitudes et construire un tout nouveau type de société globale, soit alors elles seront changés pour nous. "

Ces éco-fascistes ne reculeront devant rien alors qu'ils tentent de terroriser le monde en acceptant leur projet de "société globale." N'oubliez jamais que cette société n'est pas la vision pacifique d'un couple de gentils écologistes. Tous les trois se sont révélés être des eugénistes qui ne s'emparent d'une calamité (dans ce cas imaginaire) que dans le but d'établir un gouvernement mondial.

 

 


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La pollution industrielle fait autant de ravages sur la santé que le paludisme

Publié le par Gerome

L'exploitation minière, les fonderies de plomb, décharges industrielles et autres sites toxiques affectent la santé de quelque 125 millions de personnes dans 49 pays à faible et moyen revenus. Une pollution industrielle dont l'ampleur et les conséquences sur la santé humaine sont encore méconnus, mais comparables avec celles du paludisme ou de la tuberculose, estime lerapport World's worst pollution problems, publié mercredi 24 octobre par l'ONG Blacksmith Institute en partenariat avec la Croix verte internationale.

 

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L'enquête a passé au crible, pendant quatre ans, l'impact sur la santé publique des polluants industriels les plus répandus - plomb, mercure, chrome, amiante - , rejetés dans l'air, l'eau et le sol de 2 600 sites répartis dans la plupart des régions du monde. 

Tous sont connus pour causer de graves dommages à l'homme. Selon le rapport, qui reprend des études de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le plomb compromet ainsi, entre autres effets néfastes, le développement neurologique des enfants et provoque des maladies cardio-vasculaires chez les adultes. Le chrome, classé cancérigène, peut causer des cancers du poumon s'il est inhalé. Le mercure endommage quant à lui les reins et affecte le développement neurologique chez les enfants. Enfin, l'amiante est responsable de mésothéliomes, de cancers du poumon et d'autres problèmes pulmonaires. 

17 MILLIONS D'ANNÉES DE VIE PERDUES 

Pour quantifier les effets de ces polluants sur les populations, le rapport a utilisé l'indicateur AVCI (Années de vie corrigées de l'incapacité, "Disability-Adjusted Life Years", en anglais), qui mesure les années de vie en parfaite santé qui ont été perdues, en effectuant la somme des années de vie potentielles perdues en raison d'une mortalité prématurée et des années productives perdues en raison d'incapacités. Les AVCI, utilisées notamment par l'OMS, permettent de comparer entre eux les différents types de risques pour la santé publique, en tenant compte à la fois de la gravité et de la durée d'une maladie donnée. 

Résultat : 17 millions d'AVCI ont été attribuées aux polluants industriels. Un impact comparable, selon le rapport, avec celui des maladies les plus dangereuses au monde, à savoir le paludisme (14 millions d'AVCI), la tuberculose (25 millions) et le sida (29 millions). 

"Nos chiffres sont toutefois probablement sous-estimés, dans la mesure où la plupart des effets sur la santé connus ou présumés sont impossibles à quantifier, faute de données démographiques et de capacités d'échantillonnage suffisantes dans de nombreux pays ou encore d'accès aux sites pollués", prévient le rapport.

 

"Même si elle touche au moins 125 millions de personnes, la pollution demeure l'un des problèmes mondiaux les moins bien connus, déplore le Dr Stephan Robinson, spécialiste des pollutions à la Croix verte internationale, lors d'une conférence de presse. A juste titre, du temps et de larges ressources sont consacrés à s'attaquer au fardeau des maladies telles que la tuberculose et le paludisme. Mais ces actions des autorités locales et internationales éclipsent l'attention accordée aux sites toxiques, qui contribuent grandement à la mauvaise santé de la population mondiale." 

Un impact confirmé par l'OMS, qui estime que les pollutions environnementales contribuent à 19 % de l'incidence du cancer dans le monde et sont responsables de 1,3 million de décès chaque année. 

LE RECYCLAGE DES BATTERIES, PIRE POLLUTION 

Dans le détail, le rapport de Blacksmith a classé les dix industries les plus toxiques en fonction du nombre d'années de vie perdues : 

1) Le recyclage des batteries au plomb (4,8 millions d'AVCI perdues). 
2) La fusion du plomb (2,6 millions). 
3) Les mines et le traitement des minerais (2,5 millions). 
4) Les opérations de tannerie (1,93 million). 
5) Les décharges de déchets industriels et ménagers (1,23 million). 
6) Les zones industrielles (1,06 million). 
7) L'exploitation minière artisanale de l'or (1,021 million). 
8) La fabrication de produits industriels (électroniques, batteries ou encore revêtements métalliques) (786 000). 
9) La fabrication de produits chimiques (765 000). 
10) L'industrie textile (430 000). 

Portées par la demande toujours plus importante de produits technologiques, essentiellement dans les pays développés, ces industries sont en croissance. La production mondiale de plomb a ainsi augmenté de 10 % l'an dernier, à 4,5 millions de tonnes, essentiellement enChine, en Inde et au Mexique. 

"Des quantités croissantes de plomb sont recyclées. Mais souvent, le recyclage est réalisé dans des installations non contrôlées ou mal maîtrisées, de manière informelle, parfois même chez les habitants, ce qui fait du retraitement du plomb un problème majeur dans de nombreux pays", explique Stephan Robinson.

 


"L'exploitation minière, qui augmente sous l'effet de la hausse de la demande mondiale, a aussi beaucoup d'impact, poursuit l'expert. L'extraction des métaux des minerais nécessite des processus chimiques polluants, qui rejettent d'importants volumes de boues toxiques et de métaux lourds. Or, souvent, les populations extraient les métaux sans aucune protection, pieds et mains nus." Et de préciser : "Aujourd'hui, il existe des équipements techniques modernes pour se protéger de ces pollutions, mais ils sont chers. Ils ne sont donc utilisés que dans les pays développés." 

PAYS EN DÉVELOPPEMENT 

Ce sont au final les pays en développement qui payent le plus lourd tribut de cette pollution industrielle. "Dans ces pays, il y a moins de normes et de contrôles pour limiter la pollution, notamment des entreprises les plus petites, qui produisent pour des marchés locaux, assure John Keith, directeur des opérations de Blacksmith. Ces gens ont besoin de gagner de l'argent. S'ils sont pauvres, ils feront ce qu'il faut pour gagner de l'argent et ce, au détriment de leur santé." 

"En dépit du poids sur la société de la pollution industrielle, très peu de ressources sont allouées à la prévention et à l'assainissement des sites pollués. Les pays en développement ont besoin du soutien de la communauté internationale pour concevoir etmettre en œuvre des actions de nettoyage, améliorer les technologies de contrôle de la pollution, et éduquer les travailleurs de ces industries et les populations concernées", conclut le rapport.

 

 


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Mort de 40 baleines échouées sur une île indienne

Publié le par Gerome

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Quelque 40 baleines sont mortes après un échouage massif survenu au large de la côte est de l'Inde, sur l'île d'Andaman du Nord, dans le golfe du Bengale.

 

 "Les globicéphales (aussi appelés baleines-pilotes) à nageoires courtes ont été retrouvés par des pêcheurs qui nous ont alertés, et après étude, on a constaté qu'il s'agit d'un échouage massif", a précisé un responsable de la faune à Port Blair, capitale des îles Andaman.

M. Saxena a déclaré qu'aucun échouage de ce type n'avait été constaté auparavant dans les îles Andaman, mais qu'il s'agissait d'un phénomène naturel survenant quand les baleines étaient désorientées et incapables de retourner nager en eaux profondes.

Un échouage peut également se produire lorsqu'un troupeau suit une baleine malade ou blessée vers un bas-fond, estiment les experts.

Des équipes de secours ainsi que des volontaires locaux se sont rendus vers la plage près de la baie Elizabeth, sur l'île d'Andaman du Nord, où étaient coincées les baleines, mais ils n'ont pas pu les aider.

Une autopsie a été menée sur l'un des adultes qui pesait deux tonnes.

Les îles Andaman et Nicobar appartiennent à l'Inde, bien qu'elles se situent à plus de 1.000 kilomètres du continent et soient plus proches des côtes birmanes.

 

 


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Coton OGM : plus de 250 000 paysans se sont donnés la mort en Inde

Publié le par Gerome

L’Inde est le quatrième producteur mondial de cultures GM, derrière les États-Unis, le Brésil et l'Argentine. L’industrie des biotechnologies vante les mérites du pays, pour sa « croissance remarquable, permise par les 6,3 millions de paysans cultivant 9,4 millions d’hectares de coton Bt ».

 

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En juillet 2011, le gouvernement indien a annoncé que 90 % de la surface totale consacrée à la production de coton
Le géant américain contrôle 60 entreprises semencières indiennes, par le biais de contrats de licence.Les semences du coton Bt (Bacillus thuringiensis) sont modifiées par la toxine Cry, afin de résister aux insectes.Le coton Bt connu sous le nom de « Bollgard » a été spécifiquement modifié pour contrôler le ver de la capsule. Cependant, ce ravageur a développé une résistance au coton Bt, ce qui a exigé le développement d'une nouvelle version de coton Bt. Le « Bollgard II » contient deux gènes toxiques supplémentaires. Ce cycle est voué à se perpétuer : les organismes nuisibles devenant toujours plus tolérants, un plus grand nombre de caractéristiques toxiques devra être développé.
 

Le coton Bt, seule culture OGM autorisée en Inde, a entraîné une vague de suicides qui a déferlé sur l’ensemble du pays. Ces décès trouvent leur cause dans une crise agraire nationale qui affecte des millions de petits paysans. Ces deux dernières décennies, l'Inde a vu son agriculture s'ouvrir aux marchés mondiaux, ce qui a augmenté les coûts sans apporter de bénéfices en termes de rémunérationet plongé de nombreux paysans dans des cycles vicieux d’endettement.

Les taux de suicide les plus élevés coïncident avec les régions produisant les plus grandes quantités de coton.

La spirale de la dette continue de provoquer des suicidesCes 16 dernières années, plus de 250 000 paysans se sont donné la mort en Inde, phénomène qui constitue la plus grande vague de suicides jamais enregistrée dans l’histoire de l’humanité.


En 2010, les chiffres officiels indiquaient que 15 964 paysans avaient mis fin à leurs jours. 

 
Ces statistiques constituent probablement une sous-estimation significative, si l’on tient compte notamment du fait que les femmes sont souvent exclues de ces chiffres faute de disposer de titres fonciers, titres généralement exigés pour une reconnaissance officielle en tant que paysan.

 
La réorientation de l’économie agraire indienne vers les cultures de rente a entraîné la domination croissante des entreprises multinationales et donné lieu à une hausse des coûts encourus par les petits paysans. Dans la mesure où le gouvernement indien a encouragé cette transition vers les cultures de rente, les entreprises multinationales étrangères telles que Monsanto ont commercialisé
leurs biotechnologies onéreuses, et les ont présentées comme étant la solution permettant aux paysans de rivaliser sur le marché mondial. C’est ainsi que l’entreprise américaine a vanté les mérites du coton Bt comme générant des rendements supérieurs à ceux des autres semences de coton, en raison de sa résistance aux parasites agricoles, prétendant qu’il nécessite la pulvérisation d’unequantité inférieure d’insecticide.

 
Cependant, une étude menée par Navdanya (un réseau de conservateurs de semences et d'agriculteurs biologiques de 16 états de l'Inde) dans la région du Vidarbha, dans l’Est de l’état du Maharashtra, a montré que l’utilisation de pesticides avait été multipliéepar 13 depuis l’introduction du coton Bt .Ces résultats ont été corroborés par une étude récente, publiée dans la Review of
Agrarian Studies, indiquant également que les pesticides appliqués au coton Bt s’accompagnent de coûts supérieurs.

 En termes de rendements, Monsanto a été dénoncée pour avoir considérablement exagéré le potentiel du coton Bt.

Les graines de coton Bt de Monsanto, plus onéreuses, et ses intrants, incluant des pesticides, ont supplanté les semences locales bon marché, ce qui a entraîné le déclin des connaissances traditionnelles relatives aux semences. Les semences de coton GM dominant le marché ne laissent à de nombreux paysans d’autre choix que d’opter pour des semences GM plus onéreuses, les autres semences pouvant s’avérer difficiles à trouver.

De plus, des paysans ont indiqué que les semences de coton Bt exigent de plus grandes quantités de ressources en eau, en comparaison avec les semences autochtones. Elles sont également plus vulnérables à la détérioration des conditions climatiques.


Les coûts supérieurs associés au coton Bt ont sans nul doute contribué à précipiter les paysans pratiquant l’agriculture de subsistance dans une spirale de la dette, en les forçant à demander l’aide financière de prêteurs. Les mauvaises récoltes de coton, qui ne couvraient pas les coûts des semences, des pesticides et des autres intrants, ont alourdi l’endettement des paysans. Il est important de noter que la plupart des suicides sont le fait de paysans travaillant dans le secteur des cultures de rente, un secteur vulnérable aux
vicissitudes du marché mondial.


Ces paysans souffrent également d’un manque de soutien de la part de l’état, sous la forme, par exemple, de versement de subventions au secteur.

 

Monsanto a adopté une nouvelle stratégie afin d’élargir la portée de ses cultures, en instaurant des partenariats public-privé avec certains gouvernements. C’est ainsi que plusieurs états indiens, tels que le Jammu-et-Cachemire, le Rajasthan, l’Orissa, l’Himachal Pradesh et le Gujarat, ont signé des protocoles d’accord avec le géant américain. Ces ententes ayant suscité l’indignation du public, certains accords ont été suspendus.

En juillet 2010, l’état indien du Rajasthan a signé un protocole d’accord pour un partenariat public-privé avec Monsanto  et six autres sociétés de semences biotechnologiques nationales et étrangères. Cette initiative sans précédent, qui réunissait quatre universités agricoles d’état, la Rajasthan State Seed Corporation et le gouvernement du Rajasthan, représenté par le Département d’Horticulture et le Département d’Agriculture, ouvrait les portes des centres de recherche nationaux aux entreprises de biotechnologie. Cependant, face à la protestation des organisations paysannes, le protocole d’accord n’est jamais entré en vigueur.

De la même manière, dans l'état d'Orissa, sous la pression exercée par les paysans et les organisations de la société civile, le gouvernement national a décidé de ne pas mettre en application son partenariat public avec Monsanto.
Face à la forte opposition du public, d’autres gouvernements, tels que ceux de Kerala, Bihar, Chhattisgarh, Karnataka et Madhya Pradesh, ont mis fin aux parcelles expérimentales d’OGM.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Les prix des denrées alimentaires vont continuer d’augmenter à cause du réchauffement climatique

Publié le par Gerome

L’augmentation des tarifs observée à la fin de l’été risque fort d’en amener d’autres si d’aventure la montée des températures mondiales devait ne pas être contenue.

 

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Petit retour en arrière. Même si les candidats à l’élection présidentielle américaine ont été plus que tarissables sur la question du réchauffement climatique et donc des rejets de gaz à effet de serre d’origine anthropique, il ne leur a bien sûr pas échappé que les États-Unis ont été confrontés cet été à leur pire sécheresse depuis un demi-siècle. Une vague de chaleur d’autant plus brutale qu’elle a détruit 45 % des récoltes de maïs et 35 % des récoltes de soja du pays, rappellent nos confrères du Guardian. La canicule n’a pas non plus épargné l’Inde et la Russie, tant et si bien qu’au bout du compte les tarifs de certaines denrées de base ont grimpé en flèche.


Ce contexte défavorable n’est pas sans rappeler la crise alimentaire mondiale de 2007-2008, imputée en grande partie par la FAO (Food and Agriculture Organization) au développement incontrôlé des biocarburants de première génération, que les pouvoirs publics européens commencent tout juste à déprécier. Il atteste aussi de la force des aléas climatiques, capables de chambouler un pan entier de l’économie mondiale, et pas des moindres.


Plus près de nous, la Grande-Bretagne a pour sa part connu, au même titre que la France, un été anormalement pluvieux, lequel a également eu des répercussions négatives sur les cultures. D’après l’Union nationale des agriculteurs du pays (NFU), les rendements de blé auraient même chuté de 15 % par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années. A contrario, les prix de la céréale ont bondi de 29 % en l’espace d’un an, a indiqué Richard Dodd, membre du British Retail Consortium cité par le quotidien, selon lequel les déboires climatiques des grands pays producteurs expliquent grandement cette inflation.

 

Président de la NFU lui aussi cité par le Guardian, Peter Kendall souligne quant à lui que cette situation a de surcroît généré des pressions supplémentaires sur les éleveurs de porcs et de volailles. « L’envolée des coûts des céréales et des oléagineux fait également grimper le coût des aliments pour les animaux, ce qui se traduit par une hausse du prix de l’escalope de poulet et du kilo de bœuf », complétait Le Parisien mi-août.


Ainsi le changement climatique, qui dans le futur devrait se traduire par une multiplication et une intensification des catastrophes naturelles et autres phénomènes météorologiques extrêmes, impacte-t-il négativement sur toute l’agriculture. Des conséquences qui, par ailleurs, ignorent les frontières…

Cet « effet domino » n’est pas non plus sans éroder le pouvoir d’achat, même si nous n’en sommes pas (encore ?) aux niveaux de 2008 et de 2011, quand l’augmentation des tarifs avait provoqué des émeutes en Amérique latine et en Afrique. Les pays pauvres et en développement (PED) sont évidemment les plus touchés par le phénomène dans la mesure où ils sont contraints d’importer beaucoup de vivres pour être en mesure de nourrir leur population. Précisons en outre que les habitants desdits pays dédient de 60 à 80 % de leurs revenus à l’alimentation.


« Par conséquent, face à une telle hausse, les familles réduisent leur consommation alimentaire, achètent des aliments moins chers et moins nutritifs et limitent leurs dépenses liées à l’école, à la santé etc. », analyse le PAM (Programme Alimentaire Mondial) sur son site Internet. Et d’ajouter : « La hausse des prix alimentaires pourrait être une belle opportunité de revenus pour les personnes qui vivent de l’agriculture. Le problème est que bon nombre d’entre elles ne produisent pas assez de vivres pour elles-mêmes et encore moins pour en vendre. Les petits agriculteurs n’ont pas accès aux marchés où les prix sont plus élevés, ni aux ressources nécessaires pour acheter des engrais, afin d’accroître leurs rendements. »


D’après les prédictions de nombreux spécialistes, les vagues de sécheresse, qui tiennent probablement leur source du réchauffement climatique, devraient hélas devenir monnaie courante à l’avenir. Le secteur primaire n’est donc pas sorti de l’auberge. À moins que la communauté internationale ne prenne enfin ses responsabilités. Et encore…

 

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