La pollution atmosphérique tue dans les grandes villes

Publié le par Gerome

Les concentrations de microparticules dépassent les normes OMS à Marseille, Lille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, etc.

 

Le constat est simple: la pollution atmosphérique des neuf villes françaises  (Marseille, Strasbourg, Lille, Lyon, Paris, Bordeaux, Rouen, Le Havre, Toulouse) soit quelque 12 millions d'habitants. étudiées dans le cadre de la grande enquête européenne baptisée Aphekom (25 villes, dans douze pays) dépasse systématiquement les recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Cette situation a de lourdes conséquences sanitaires.

 

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Il en va ainsi des microparticules. Des poussières qui pénètrent plus ou moins profondément dans les poumons. Les poussières très fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres), de la taille d'une bactérie, sont les plus dangereuses puisqu'elles peuvent s'infiltrer jusque dans les alvéoles des voies respiratoires. Le respect des normes OMS (10 µg/m3) au lieu des 14 à 20 µg constatés dans toutes les villes, permettrait de «différer plus de 2900 décès en moyenne par an dont près de 1500 pour des causes cardio-vasculaires», précise l'INVS (Institut national de veille sanitaire) en charge de cette grande enquête pour la France. Avec un bénéfice économique associé considérable: cinq milliards d'euros selon l'institut.

En ce qui concerne les poussières un peu plus grosses dites PM10 (inférieures à 10 micromètres soit 6 à 8 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu), le seul respect des normes de l'OMS (20 µg/m3) «aurait conduit à différer plus de 245 décès par an et à éviter plus de 1000 hospitalisations pour des raisons cardiaques ou respiratoires» ajoute l'organisme. Le bénéfice associé cette fois-ci est de 4 millions d'euros.

Enfin le seuil en matière d'ozone a quant à lui été dépassé de 81 à 307 fois suivant les villes au cours de la même période (2004-2006) conduisant à une soixantaine de décès et autant d'hospitalisations en trop.

Ces résultats confirment que les effets sur la santé de la pollution atmosphérique sont observés au jour le jour, «en l'absence même de pics de pollution» poursuit l'Institut. «La France se situe dans la moyenne européenne», ajoute de son côté Christophe Declercq, épidémiologiste à l'INVS.

L'Europe poursuit la France

Les microparticules se trouvent en grande quantité à proximité des rues où se concentre le trafic automobile. Or, au niveau européen, l'étude «a montré qu'en moyenne, plus de 50 % de la population de dix villes européennes résident à moins de 150 mètres de rues ou de routes empruntées par plus de 10.000 véhicules par jour».

Ce type de travail est une utile piqûre de rappel alors que la Cour européenne de justicepoursuit la France pour le non-respect des normes PM10 fixées par l'Europe et pourtant moins sévères (40µg/m3 en moyenne) que celles de l'OMS. Cette procédure engagée il y a plus d'un an et demi devrait conduire à la condamnation de la France et au paiement d'une lourde amende. L'Europe travaille par ailleurs à la révision de la directive européenne sur la qualité de l'air prévue en 2013 qui pourrait également conduire à un renforcement de la législation concernant cette fois-ci les PM2,5.


106 milliards de dollars par an: le coût de la pollution en Chine

Les nuages de pollution qui obscurcissent certains jours le ciel des villes chinoises suscitent de plus en plus d'inquiétudes dans la population. Les autorités sont suspectées de minimiser les concentrations de polluants et de ne pas prendre en compte certaines substances toxiques. Il y a néanmoins des stations de mesure, elles enregistrent notamment les concentrations de particules fines (PM10) dont l'impact sur la santé est important (mortalité en excès, bronchite chronique, accident cardio-vasculaire).

 

Des chercheurs chinois, qui se sont basés sur les données recueillies en 2009 dans 421 grandes villes, chiffrent l'impact économique des PM10 à 106,5 milliards de dollars au cours de cette année-là, soit 2,1 % du produit intérieur brut (The Science of the Total Environment, octobre 2012). Le coût est particulièrement élevé dans les villes de Pékin, Shanghaï, Guangzhou, Tianjin, Changsha et Chongqing. Quasiment tout le pays, sauf le plateau tibétain, est exposé à une pollution chronique de PM10 supérieure aux normes européennes (40 microgrammes/m³). Les régions où les concentrations dépassent 100 µg/m³ sont peu peuplées et peu développées: Turkestan oriental, Amdo et Gansu. Le phénomène est dû aux tempêtes de lœss ou de sable.

 


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Inde: des villageois tentent un dernier effort pour contrer un projet d’implantation de centrale nucléaire

Publié le par Gerome

Le combat sans fin mené par des villageois pour stopper le nouveau projet de construction d’une centrale nucléaire en Inde semble aujourd’hui s’intensifier. La semaine dernière au moins 51 personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre. Le rassemblement a tourné à la violence entre policiers et manifestants après que des milliers de personnes aient passé la nuit sur une plage, protestant contre le projet de construction du  «Kudankulam Nuclear Power Project» prévu dans le sud de l’Inde.

 

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Le 31 août dernier, la Cour Suprême de Madras a rejeté une pétition visant à stopper l’avancement du projet controversé. Le gouvernement a, d’autre part, annoncé le chargement d’uranium dans les réacteurs de la centrale pour le 11 septembre.  

 

«Depuis plusieurs semaines, le gouvernement parle de ‘faire le plein de carburant’, sans jamais évoquer de date précise. Alors que les décisions de la Cour Suprême allaient à l’encontre de demandes des protestants, nous avons changé notre manière de revendiquer et avons voulu quitter le village» explique Léon, un manifestant du village d’Idinthakarai.

 

Selon Léon, après que des manifestants se soient rassemblés devant l’église, le gouvernement a fermé tous les accès routiers allant vers Kudankulam. En réplique, environ 8000 contestataires se sont rendus à la plage située à environ 500 mètres du site samedi.

 

«Toute la journée de dimanche nous étions là et tout le monde a dormi sur la plage pendant la nuit. Le 10 septembre, alors que certains manifestants sont repartis chez eux un moment pour se rafraichir et que seulement 300 personnes sont restées sur place, la police est arrivée et à commencé à menacer les personnes présentes», explique Léon.

 

Selon les autres manifestants, lors d’un échange avec la police, les forces de l’ordre ont commencé à pousser quelques personnes. Puis, le groupe de contestataires a poussé de son côté. La scène s’est rapidement transformée en panique et des gaz lacrymogènes ont été utilisés.

 

«J’étais sur le rivage. Les officiers de police et les femmes parlaient. Soudainement, une bouteille de gaz lacrymogène s’est enflammée et à brûlé ma jambe. Je n’aurais jamais pensé qu’une telle chose aurait pu arriver», raconte Jeniker, des points de suture à la jambe. 

 

La répression a été sévèrement critiquée par Greenpeace et Amnesty international.

 

Les villageois pensent que le site nucléaire représenterait un grand danger. Plus d’un million de personnes vivent à moins de 30km du site, un nombre d’habitants impossible à évacuer en cas de problème. La population s’en inquiète, ayant qui plus est en tête l’accident de Fukushima.

 

Dans un communiqué, l’activiste de Greenpeace, Karuna Raina réitère: «La mise en service d’une centrale nucléaire devrait être inenvisageable sans un consensus entre les parties prenantes».

 

Selon les médias locaux, après que les manifestants aient été «pris en sandwich» entre les policiers et la mer, plusieurs personnes n’ont trouvé comme défense que de jeter du sable. Certaines personnes ont été vues s’enfuyant dans des bateaux, tandis que d’autres sont restées longtemps dans l’eau lors des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. 

 

Gloudin, pêcheur du village et père de huit enfants, est un des manifestants ayant été blessé. Il a décrit comment tout s’est très vite passé: «La police cernait environ 300 activistes le lundi matin. Tout s’est déroulé en quelques secondes. Au moment où je me suis retourné, j’ai été frappé à la tête par un bâton».

 

Le 10 septembre, les protestations se sont étendues à une ville adjacente: Tuticorin. Un fermier y est décédé après que la police a ouvert le feu lundi soir, après une journée de manifestations. Mardi, le mouvement protestataire s’est aussi déplacé à Chennai et Coimbatore.

 

La police a inculpé plusieurs manifestants après qu’ils aient mis le feu à une maison. Le groupe a également bloqué la route allant de Tuticorin à Nagercoil et a tenté de stopper le train Mysore Express à la gare de Tuticorin.

 

Le jour suivant, les différents sur la question de la construction de la centrale sont parvenus jusqu’à la Cour Suprême par l’intermédiaire d’une pétition visant à restreindre le gouvernement de New Delhi et d’autres autorités de mettre en place ce projet controversé. 

 

Dans un dernier effort pour barrer la route à l’uranium, l’activiste G. Sundarrajan a composé une pétition spéciale de retrait (Special Leave Petition – SLP) s’opposant à la décision de la Cour Suprême de Madras et invoquant la non-mise en œuvre des divers projets de l’équipe du gouvernement, qui «met en danger la sécurité de millions de citoyens».

 

 


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François Hollande veut faire de la France « la nation de l’excellence environnementale »

Publié le par Gerome

La Conférence environnementale a débuté ce matin et s’achèvera demain. Le chef de l’État en personne a inauguré cet autre « new deal vert » qui précèdera un grand débat national sur la transition énergétique. Notre rédaction y était.

 

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Les associations de protection de l’environnement, petit à petit sorties du jeu décisionnaire par l’ancienne majorité, et EELV (Europe Écologie-Les Verts), qui a eu matière à s’énerver contre son partenaire ces dernières semaines, attendaient impatiemment, mais sans doute avec anxiété, ce premier (très) grand rendez-vous « vert » du quinquennat. Les professionnels des secteurs éolien et photovoltaïque, non moins malmenés ces derniers mois, voire quelque peu oubliés, disons-le tout net, n’étaient pas plus sereins.


Ils veulent eux aussi des mesures, des « vraies », pas de simples tours de vis qui reviendraient à poser un plâtre sur une jambe de bois. Enfin sortir la tête de l’eau et pouvoir prospérer librement (c’est-à-dire être libéré des nombreuses contraintes inhérentes à la deuxième loi du Grenelle) pour le premier ; être en mesure de mieux supporter l’assommante concurrence chinoise pour le second, sachant que la filière photovoltaïque a perdu dix mille emplois en l’espace d’un an, en grande partie aussi à cause du déploiement – après un moratoire de trois mois dévastateur – d’un nouveau cadre de développement par le précédent gouvernement.


Des dizaines voire des centaines de milliers de postes sont en jeu et d’une façon générale, nul ne le contestera, la conjoncture écologique ne cesse de se dégrader, entre un réchauffement climatique qui s’aggrave, une biodiversité qui s’érode (NDLR : 30 % des soixante mille espèces répertoriées dans le monde sont actuellement menacées de disparition, comme l’a rappelé le président de la République) et des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui n’ont de cesse d’augmenter à l’échelle mondiale. De quoi légitimer le ras-le-bol et l’appel à la mise en œuvre d’un nouveau modèle de croissance émanant des environnementalistes – ils étaient du reste quelques dizaines présents devant le Musée Guimet à réclamer à la fois la sortie du nucléaire, l’interdiction de l’exploration des gaz de schiste dans nos frontières et l’abandon du projet de construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).


Les allégations récentes de l’hôte de Matignon Jean-Marc Ayrault ainsi que celles des ministres de l’Écologie Delphine Batho et du Redressement productif Arnaud Montebourg concernant la filière nucléaire ont donné à penser qu’un tel dessein, il est vrai d’une infinie complexité, ne fait pas partie des projets immédiats de Paris. Il ne sera cependant pas dit que le développement durable aura été le grand absent de ce début de mandat.


 

Alors, pour rassurer les sceptiques et dans la lignée des dernières assertions de Mme Batho, promotrice d’un « patriotisme écologique » jugé indispensable afin de redresser les sociétés françaises de l’économie verte et qui a notamment plaidé pour que la production dans l’Hexagone soit un critère dans les appels d’offres dans l’ énergie durable, suivant la recommandation des auteurs d’un rapport commandé par le gouvernement, le président de la République s’est voulu tonique. Incisif aussi. Parfois séduisant, souvent offensif et résolument lucide. De sorte à ce que personne parmi les élus, les ONG *, les syndicats et les dirigeants d’entreprises conviés à la Conférence environnementale ne se méprenne sur les bonnes intentions présidentielles.


Prononcé place d’Iéna (XVIe arrondissement de Paris) au siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE) devant un impressionnant parterre de décideurs ** et d’acteurs environnementaux – parmi eux, citons notamment l’eurodéputé EELV Yannick Jadot, la présidente de Cap21 également députée européenne Corinne Lepage, ou encore l’ancien candidat à la primaire écologiste Nicolas Hulot – le discours du chef de l’État a précédé le lancement de cinq tables rondes autour des sujets suivants : « Préparer le débat national sur la transition énergétique » (NDLR : pour rappel, celui-ci se poursuivra jusqu’à l’année prochaine et débouchera sur une loi de programmation), « Faire de la France un pays exemplaire en matière de reconquête de la biodiversité », « Prévenir les risques sanitaires environnementaux », « Mettre en œuvre une fiscalité plus écologique » et « Améliorer la gouvernance environnementale ». Plus de trois cents personnes y prendront part et dégageront des propositions pour que ces objectifs très ambitieux se réalisent.


La majorité des participants sont issus des cinq collèges du Grenelle de l’environnement, mais l’Élysée a souhaité associer les parlementaires dans un sixième collège constitué de dix députés désignés par le président de l’Assemblée Nationale Claude Bartolone, dix sénateurs désignés par le président du Sénat Jean-Pierre Bel et cinq députés européens choisis par les principaux groupes de la délégation française au Parlement européen.


« Dialoguer pour décider, prendre les sujets les plus difficiles pour chercher les solutions les plus pertinentes, faire participer tous les acteurs pour porter ensemble un changement durable » dans tous les sens du terme : telle est l’approche voulue par le président de la République, qui a tenu à préciser, tout en soulignant ses « mérites incontestables », en particulier « la prise de conscience de l’urgence écologique », que la Conférence environnementale n’est « pas une reproduction, sous une autre forme, du Grenelle de l’environnement ». « Certains engagements ont été traduits dans les faits, d’autres ont été oubliés et les moyens financiers n’ont pas été à la hauteur des objectifs annoncés », a-t-il également rappelé, déplorant que « l’ambition initiale (ait) été perdue et l’économie une nouvelle fois opposée à l’écologie ».


Et de s’interroger solennellement : « Serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides ou avides pour laisser à nos enfants un fardeau que nous aurons encore alourdi du poids de nos égoïsmes ? »

 


i certaines déclarations de plusieurs ministres concernés ont fait grincer des dents bien des défenseurs de la planète, les mesures dévoilées tout à l’heure devraient les satisfaire.


Parmi elles, la relance de la proposition d’une contribution carbone européenne, disposition qui sera néanmoins difficile à obtenir dans la mesure où elle suppose l’unanimité des Vingt-Sept. M. Hollande a par ailleurs indiqué que la France, déterminée à obtenir un accord global sur le climat d’ici 2015, est « disponible » pour accueillir le Sommet international sur le Climat cette année-là. Ladite réunion se tiendrait à Paris et plus largement, l’Hexagone « va construire durant ce quinquennat une véritable diplomatie environnementale », avec en ligne de mire un objectif de 40 % de réduction des rejets carbone à l’horizon 2030 et de 60 % dix ans plus tard.


L’Élysée a aussi profité de la Conférence environnementale pour réitérer, non sans vigueur, les principaux engagements pris durant la campagne présidentielle : la rénovation thermique d’un million de logements, la diminution de la part de l’atome dans le bouquet énergétique national de 75 à 50 % d’ici 2025 et la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), jugée dangereuse par les ONG de protection de l’environnement et pléthore d’élus locaux aussi bien en France qu’en Suisse et en Allemagne. L’incident de la semaine dernière, le deuxième en moins de cinq mois, a-t-il fait son effet ? Toujours est-il que le président de la République, invité à divulguer une feuille de route détaillée par les ténors d’EELV, a officialisé sa mise hors service fin 2016.


L’appel d’offres gouvernemental pour deux champs éoliens offshore supplémentaires sur les sites du Tréport (Seine-Maritime) et de Noirmoutier (Vendée) devrait quant à lui être lancé demain. Et si rien de nouveau n’a filtré sur le projet précité d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes – M. Ayrault y étant favorable, il serait toutefois très surprenant que ce dossier soit enterré ce week-end -, M. Hollande a aussi évoqué « de nouveaux appels d’offres pour le solaire sur les grandes installations ».


S’agissant des gaz et huiles de schiste, il s’est voulu intraitable, soulignant judicieusement que « dans l’état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que (leur) exploitation par fracturation hydraulique […] est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement ». En conséquence, l’Élysée a demandé à Mme Batho de « prononcer sans attendre le rejet de sept demandes de permis déposés auprès de l’État ». Total et consorts vont donc devoir prendre leur mal en patience…


On saluera enfin l’annonce de « la création d’une Agence nationale de la biodiversité chargée, sur le modèle de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), de venir en appui des collectivités locales, des entreprises comme des associations ». « L’environnement n’est pas séparable du redressement productif, de la lutte contre les inégalités, de la démocratie. Il s’agit d’une cause qui dépasse les intérêts, les générations, les frontières, mais concerne l’humanité toute entière », a estimé, lyrique, M. Hollande. Et de conclure, dans un mélange d’applaudissements et de vives espérances contenues : « La transition que nous engageons n’est pas un programme. C’est bien plus qu’un choix de société, c’est un modèle de développement, c’est une conception du monde. »


Beaucoup plus qu’un examen de rentrée, cette première Conférence environnementale – il y en aura une chaque année jusqu’en 2017 au moins – a vocation à être un acte fondateur. Un grand débat sur la transition énergétique doit donc suivre à l’automne et s’étaler en 2013. Cette fois aussi, le successeur de Nicolas Sarkozy le sait : il n’aura pas le droit de se manquer.

Il sait également qu’en l’occurrence, la normalité n’est adaptée ni aux attentes, ni aux enjeux.


 

* Écologie sans frontière, France Nature Environnement (FNE), la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), Greenpeace, Humanité et Biodiversité, Les Amis de la Terre, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le WWF France.

** Outre le Premier ministre, pas moins de quatorze ministres sont concernés : Delphine Batho (Écologie), Jérôme Cahuzac (Budget), Pascal Canfin (délégué chargé du Développement), Frédéric Cuvillier (délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche), Cécile Duflot (Égalité des territoires et Logement), Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur et Recherche), Guillaume Garot (délégué chargé de l’Agroalimentaire), Marylise Lebranchu (Réforme de l’Etat, Décentralisation et Fonction publique), Stéphane Le Foll (Agriculture), Victorin Lurel (Outre-mer), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Fleur Pellerin (PME, Innovation et Économie numérique), Michel Sapin (Travail, Emploi et Formation professionnelle) et Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé).

 

 


 

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La zone de sécheresse continue à s'étendre aux États-Unis

Publié le par Gerome

La superficie de la zone concernée par la sécheresse aux Etats-Unis ne cesse de s'étendre, et concerne désormais 64% du territoire contigu des Etats-Unis, depuis les grandes plaines en passant par les Rocheuses et les Dakotas. 

Des conditions chaudes et sèches continuent à affecter de grandes régions des Plaines américaines et des Etats du sud des Etats-Unis alors que la pire sécheresse depuis cinquante ans sur le continent s'est étendue à certains Etats agricoles clés. 

 

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Des niveaux « modérés » de sécheresse au moins affectent désormais plus de 64% des Etats-Unis contigus, contre 63,39% la semaine précédente, d'après le Drought Monitor, une compilation hebdomadaire de données rassemblées par les scientifiques fédéraux et académiques. 

« C'est la plus grande étendue de sécheresse que nous avons enregistré de tout l'été » a déclaré Brian Fuchs, un climatologue pour le Centre National de Limitation de la Sécheresse, à l'Université de Nebraska-Lincoln. 

Au Kansas notamment, l'Etat est entièrement ravagé, avec plus de 60% du territoire exposé à une sécheresse exceptionnelle, et plus de 88% en situation de sécheresse extrême. 

« La sécheresse s'apaise dans l'Est, mais nous la voyons s'étendre dans les Plaines Centrales, les Rocheuses, et les Dakotas ». 

La mesure du Drought Monitor du pire niveau de sécheresse, le niveau « exceptionnel », a augmenté à 6,23% des zones terrestres des Etats-Unis contigus pour la semaine finissant le 11 Septembre, contre 6,14% la semaine précédente. 

La sécheresse a été considérablement exacerbée par de longues périodes de températures élevées. 

« Cela a été un moteur tout l'été, à quel point il a fait chaud » a déclaré Brian Fuchs. 

Les conditions au Texas, dans l'Oklahoma, le Kansas, le Nebraska, le Colorado et l'Iowa ont empiré, d'après le Drought Monitor. 

Au Kansas notamment, l'Etat est entièrement ravagé, avec plus de 60% du territoire exposé à une sécheresse exceptionnelle, et plus de 88% en situation de sécheresse extrême. 

Les climatologues ont fait état d'une « expansion étendue » des conditions de sécheresse aigue à l'ouest du Dakota du Nord, et ont déclaré que le pourcentage de précipitations normales était inférieur à 50% pour la grande majorité des Plaines du Nord au cours du dernier mois. 

Sur une note plus positive, les niveaux de sécheresse considérée comme « aigue » et « extrême » ont réduit au cours de la semaine dernière dans tout le pays. La proportion des Etats-Unis contigus souffrant d'une sécheresse « aigue » au moins est retombée à 41,8% contre 42,48%. 

La zone souffrant d'un niveau extrême de sécheresse a chuté à 21,09% contre 21,45%. 

L'Arkansas, qui est l'un des Etats les plus durement affectés par la sécheresse, a enregistré un début de mieux alors que le pourcentage de l'Etat en situation de sécheresse aigue ou pire a atteint 75,72% contre 78%. Le Missouri et l'Illinois ont aussi enregistré une amélioration ces derniers jours. 

La chaleur persistante cette année et le manque d'humidité dans les sols ont décimé les cultures de maïs aux Etats-Unis, et menacent de faire la même chose pour les cultures de soja.

Les sols secs inquiètent également les cultivateurs de blé, qui doivent désormais planter de nouvelles cultures de blé d'hiver. 

Le Département de l'Agriculture des Etats-Unis a estimé mercredi que la production de maïs américain serait la plus faible en six ans et que celle de soja sera la moins importante en neuf ans du fait des pertes liées à la sécheresse. 

Quelques précipitations pourraient apporter un peu de soulagement aux agriculteurs, notamment à certaines régions du Texas et de l'Oklahoma. Des parties du Colorado, du Kansas et de l'Iowa devraient également enregistrer de modestes précipitations dans les prochains jours.

 

 


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Le fluor toxique règne dans la pharmacie

Publié le par Gerome

Le fluor est un poison qui n'a sa place dans aucun métabolisme vivant. Or, il est banal dans les produits de l'industrie pharmaceutique.


Le fluor est un poison. Il n'a pas sa place dans le métabolisme humain, animal ou végétal. Il détruit les os et les dents, et fait des ravages dans toutes les structures du corps. Le fluor est l'un des éléments les plus répandus dans les remèdes pharmaceutiques. 

 

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La médecine moderne à base de médicaments compte sur le fluor. Les premiers symptômes d'intoxication ne sont en général pas reconnus, car ils sont ressentis communément. Il peut s'agir d'une salivation excessive, de nausées, vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. On doit se demander combien de gens pensent avoir la grippe alors qu'ils souffrent en réalité d'un empoisonnement au fluor. 

Ces symptômes sont insidieux, car ils peuvent indiquer le début de graves troubles métaboliques se terminant en maladies endocriniennes, du genre : hypocalcémie, hypomagnésémie [manque de magnésium, ndt], hyperkaliémie, hypoglycémie. Ces états peuvent avoir des répercussions dans tout l'organisme sous forme de troubles chroniques. Les déséquilibres subcliniques de tous ces éléments essentiels - calcium, magnésium, potassium et sucre - peuvent engendrer des dommages durables et permanents. 

L'empoisonnement au fluor peut aussi entraîner des dommages neurologiques, dont des maux de tête, des tremblements, des spasmes, des contractions tétaniques, des réflexes hyperviolents, des convulsions et une faiblesse musculaire. En fin de compte, il provoque des troubles tératogènes : des malformations congénitales de la pire espèce. 

En fait, c'est le fluor qui rend les dioxines si horribles. (Pour plus d'informations à propos de la dioxine en Zunie, avec une galerie de photos montrant les déformations que l'agent orange, son incarnation, a déchaîné au Viêt-nam, et ses effets sur les enfants en Angleterre, voyez ici.) 

L'implication cardio-vasculaire peut provoquer l'accentuation d'anomalies du rythme cardiaque pouvant entraîner la mort subite, des arythmies, un état de choc et l'arrêt cardiaque. 

De nombreux médicaments ordinaires et infâmes contiennent du fluor : le Prozac, premier inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine ; le Flonase, un décongestionnant ; le Lipitor et le Baycol, des réducteurs de cholestérol ; le Diflucan, une spécialité antifongique ; le Cipro, un antibiotique ; le Prevacid et le Propulsid, des antiacides... et ainsi de suite. La liste est longue. 

L'ingestion d'un médicament contenant du fluor est chose risquée. Il se peut que vous pensez que des mises en garde particulières sont placées sur les médicaments préparés avec du fluor, mais rien ne l'indique. 

Pour vous aider à vous protéger, voici la liste de la plupart des médicaments à base de fluor, classés en fonction de leur usage typique. La liste fournit les noms génériques. Laissez le pointeur planer un instant sur les termes soulignés précédés d'un point pour connaître les noms sous lesquels le médicament est vendu. Si le médicament a été retiré du marché, l'année de retrait est entre parenthèses.

 


Médicaments contenant du fluor 

Anesthésiques 

  • Desflurane
  • Droperidol
  • Enflurane
  • Flumazenil
  • Halophane
  • Isoflurane
  • Methoxyflurane
  • Midazolam
  • Sevoflurane

Antiacides 

  • Lansoprazole
  • Cisapride (2000)

Anti-anxiété 

  • Flurazapam
  • Halazepam
  • Hydroflumethiazide

Antibiotiques (Fluoroquinolones) 

  • Ciprofloxacin
  • Penetrex
  • Flucloxacillin
  • Gatifloxacin
  • Gemifloxacin mesylate
  • Grepafloxacin HCI
  • Levofloxacin
  • Linezolid
  • Lomefloxacin
  • Moxifloxacin HCl
  • Norfloxacin
  • Sparfloxacin
  • Temafloxacin (1992)
  • Trovafloxacin mesylate

Antidépresseurs

  • Citalopram
  • Escitalopram
  • Prozac
  • Luvox
  • Paroxetine
  • Progabide

Antifongiques

  • Fluconazole
  • Flucytosine/Voriconazole

Antihistaminiques

  • Astemizole
  • Levocabastine (1999)

Hypolipidémiant (abaisseurs du Cholestérol)

  • Atorvastatin
  • Cerivastatin sodium (2003)
  • Ezetimibe
  • Fluvastatin sodium

Antimalarial

  • Halofantrine
  • Mefloquine

Antimétabolites (Chimothérapie)

  • Aprepitant
  • Fluorouracil

Coupe-faim

  • Dexfenfluramine (1997)
  • Fenfluramine HCl (1997)
  • Fenfluramine/Phentermine(1997)

Antipsychotiques

  • Fluphenazine HCI
  • Haloperidol
  • Trifluoperazine HCI

Polyarthrite rhumatoïde

  • Celecoxib
  • Diflunisal
  • Flurbiprofen
  • Leflunomide
  • Sulindac

Stéroïdes

  • Amcinonide
  • Betamethosone diproprionate
  • Clobetasol
  • Clocortolone
  • Dexamethasone
  • Diflorasone
  • Dutasteride
  • Flumethasone Pivalate
  • Flunisolide
  • Fluocinolone Acetonide
  • Fluocinonide
  • Fluorometholone
  • Fluticasone propionate
  • Flurandrenolide
  • Hydroflumethiazide

 


Publié dans Nutrition & Santé

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