Dès cet automne, les habitants pourront devenir les jardiniers de leur propre rue.
À Clermont-Ferrand, aux abords du Muséum Henri-Lecoq, des fleurs, plantes et autres végétaux commencent à s'épanouir au pied de certains immeubles. C'est ici, en lien avec l'exposition « Nature en Ville », que la collectivité du Puy-de-Dôme teste son « permis de végétaliser ».
Objectif ? Permettre aux habitants qui le souhaitent de devenir les jardiniers de leur propre rue. « Il me semble intéressant de décliner l'enjeu de la biodiversité urbaine sur les espaces du quotidien », souligne Grégory Bernard, adjoint à l'urbanisme, à l'origine de cette idée verte.
L'éclosion du dispositif est prévue dès cet automne. Concrètement, les riverains volontaires pourront demander un permis de planter via une plateforme Internet. Si la végétalisation est possible, le bitume ou les pavés seront remplacés par de la terre végétale. L'habitant-jardinier sera ensuite chargé de cultiver et d'entretenir cet espace.
Christophe Thomas, gérant du café « Rosa da Rua », dans le centre historique, a suivi de près l'expérimentation. Il fera sans doute partie des premiers à demander son permis. Pour des raisons esthétiques, mais pas que… « Je trouve que la verdure apaise la ville, calme les gens. Un jardin, c'est aussi un espace de discussion et de rencontres », observe-t-il. Des expériences similaires existent déjà à Lyon, Paris ou Rennes.
Une victoire pour la Nature! Une douche froide pour les chasseurs et un camouflet pour une ministre de l'environnement qui ne mérite pas son titre.
Début août, la ministre de l'Ecologie a pris un arrêté autorisant la chasse de 6000 courlis cendrés, une espèce d'oiseau menacée. Face à l'ire des défenseurs des animaux, le Conseil d'Etat, saisi par la Ligue de protection des oiseaux, a ordonné la suspension de ce texte polémique.
Le Conseil d'Etat a ordonné la suspension immédiate d'un récent arrêté ministériel autorisant la chasse au courlis cendré, une espèce menacée, a annoncé mardi la haute juridiction administrative, saisie par la Ligue de protection des oiseaux (LPO).
"La suspension de l'exécution de cet arrêté doit être ordonnée en tant qu'il fixe à un nombre supérieur à zéro le total de prélèvements autorisés de courlis cendrés pour l'ensemble du territoire métropolitain", indique l'ordonnance du Conseil d'Etat rendue lundi.
Autorisation de chasser 6000 courlis cendrés
La chasse à ce petit échassier était ouverte depuis le 3 août sur le domaine public maritime des départements de la façade maritime de l'Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord, selon l'arrêté de la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, daté du 31 juillet 2019. Il prévoyait que le courlis cendré pourrait être chassé à partir du 15 septembre sur le reste du territoire.
L'arrêté autorisait la chasse de 6000 courlis cendrés pour cette saison alors que l'oiseau est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. C'est "une douche froide pour les chasseurs", a réagi la Fédération nationale des chasseurs (FNC) dans un communiqué.
"Encore une fois, l'Europe et le Conseil d'Etat ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, ne parlant que de la chasse comme variable d'ajustement", déplorent les chasseurs.
La FNC demande désormais "la suspension immédiate des négociations autour de la gestion adaptative tant que des bases saines n'auront pas été trouvées".
"Quota zéro"
L'an dernier, le gouvernement, accusé notamment par le ministre démissionnaire Nicolas Hulot de favoriser le lobby des chasseurs, a présenté une réforme de la chasse divisant le prix du permis national par deux et mettant en place la "gestion adaptative", pour remplacer la liste figée d'espèces chassables.
"Quota zéro pour la chasse au courlis!", s'est félicitée la LPO après l'annonce de la décision en urgence du Conseil d'Etat. "La stratégie gouvernementale d'utiliser le principe de 'gestion adaptative' dans le but de laisser perdurer la chasse d'espèces sauvages vulnérables est à nouveau mise en échec", a ajouté l'association dans un communiqué.
En début d'année, le Conseil d'Etat avait déjà ordonné la suspension immédiate d'un arrêté autorisant la prolongation de la chasse aux oies sauvages en février. La LPO, qui avait saisi en urgence le Conseil d'Etat sur le courlis cendré et l'a saisi également au fond, s'alarme aussi du sort de la tourterelle des bois.
Protéger les autres espèces menacées
"Nous attendons maintenant avec inquiétude et détermination" la décision de la ministre Elisabeth Borne sur cette espèce, souligne Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO. "Inquiétude car il y a fort à craindre qu'elle autorisera à nouveau la chasse d'une espèce en très mauvais état de conservation; détermination car toutes ces décisions incompréhensibles nourrissent la plainte de la LPO au niveau européen", a-t-il dit.
Selon la LPO, la ministre s'apprête à prendre un arrêté "pour tuer 30.000 individus alors que l'espèce est menacée d'extinction au niveau mondial". Fin juillet, après une plainte de la LPO, la Commission européenne a sommé la France et l'Espagne de renforcer la protection de la tourterelle des bois.
....et faites preuve d'autant de générosité que pour la Cathédrale de Notre Dame de Paris.
L’Amazonie est un trésor, elle est un cadeau fait à l’humanité. On trouve plus de biodiversité dans un hectare de forêt amazonienne que dans toute la superficie de l’Europe. Dans un rapport publié en août 2017, des chercheurs ont présenté près de 400 nouvelles espèces animales et végétales qui à peine découvertes périront sous les flammes et les tronçonneuses des agriculteurs brésiliens plus préoccupés à leurs profits qu’au devenir de l’humanité.
Car toucher à l’Amazonie revient à toucher à toute l’humanité. Outre les dégâts environnementaux causés par la déforestation et les incendies volontaires des "Bolsonariens", les gouvernements brésiliens successifs ont permis le saccage de la plus grande pharmacopée naturelle de la planète, en effet la Forêt Amazonienne compterait jusqu’à 390 milliards de végétaux parmi lesquelles le très fameux Graviola : depuis les années 1990 de nombreuses études ont été réalisées sur cet arbre, ses feuilles et ses fruits et elles ont démontré une action anti-tumorale, à la fois in vitro sur des lignes de cellules cancéreuses, et in vivo, sur des souris.
Cette propriété concerne plusieurs types de cancers, du poumon, du sein, du pancréas, du foie ou encore de la prostate. De plus, il a été montré en laboratoire que les acétogénines sont sélectives, et ne s’attaquent qu’aux cellules cancéreuses, épargnant les cellules saines.
42.510.000.000 m2 de forêt sont rasées chaque année, soit 1.350 m2 à chaque seconde, ce qui correspond à la surface d’un terrain de football toutes les 7 secondes. Cet écocide doit cesser car la déforestation de la forêt amazonienne aura des conséquences sur le réchauffement climatique de la planète. NOUS DEVONS NOUS SAUVER DE NOUS-MEMES.
Puisque Jair Bolsonaro compte accélérer la déforestation et renforcer l’agrobusiness, il faut dorénavant taper là où ça fait mal : au portefeuille ! Organisons un boycott massif et à durée indéterminée de tous les produits brésiliens tant que Jair Bolsonaro n’aura pas donné des gages de respect et de protection de la plus grande forêt du monde. Le Brésil exporte majoritairement du soja, des minerais de fer et de cuivre, de la viande de bœuf, de porc, de poulet, du pétrole, du maïs, du tabac et du café. Demandons à la France un acte fort, le boycott total de tous les produits brésiliens, demandons aux pays de l’union européenne un acte fort, demandons à tous les pays du monde un acte fort ! Isolons le Brésil sur la scène internationale, frappons l’économie brésilienne tant que le pays n’aura pas engagé une transition majeure en faveur de la protection de la forêt amazonienne.
Jérôme Garnier. Auteur, blogueur.
"Embrasement, histoire de la fin programmée d'une ère".
Dans le 20 heures du 11 mars, France 2 a confirmé l'information de Marine Le Pen selon laquelle Bayer-Monsanto finance l'ALDE, allié du futur parti d’Emmanuel Macron au Parlement européen.
Le 7 mars dernier, sur l’antenne de RTL, Marine Le Pen avait assuré que les lobbies finançaient les partis du Parlement européen, en prenant l'exemple de Monsanto, et du groupe des libéraux, l'ALDE. « Les lobbies financent les partis politiques européens et ils financent l’ALDE, le parti d’Emmanuel Macron au Parlement européen. Le parti politique de l’Alliance des Libéraux et Démocrates pour l’Europe (ALDE) est financé par Bayer Monsanto », avait lancé la présidente du Rassemblement national. Dans son édition du 11 mars, le 20 heures de France 2 a également mené son enquête sur le sujet. Comme le rappelle le 20 heures, il est impossible pour une entreprise en France de financer les partis politiques. Au Parlement européen, en revanche, un tel procédé est autorisé.
L’ALDE financée par Microsoft, Google, Bayer…Le parlement européen est littéralement infesté par les lobbies.
Dans ce contexte, des conflits d’intérêt sont-ils possibles ? En novembre 2018, l’ALDE organisait un congrès à Madrid (Espagne). Un congrès en partie financé par de grandes entreprises telles que Microsoft, Google et même Bayer, le fabriquant du glyphosate depuis le rachat de Monsanto. D’après le Parlement européen, depuis les dernières élections en 2014, les entreprises ont ainsi donné plus de 425 000 euros à l’ALDE. France 2 précise que ces financements sont légaux jusqu’à 18 000 euros par an et par entreprise. « Ces financements sont pour eux une chance de plus d’influencer les politiques. Ça peut biaiser la démocratie », explique à France 2 Margarida Silva, chargée de campagne chez Corporate Europe Observatory.
Interrogé sur le sujet, Stéphane Séjourné, directeur de campagne LREM aux européennes, dit découvrir ces financements. Les entreprises concernées, elles, préfèrent parler de parrainage et non de financement....Une question de sémantique finalement. Mais de qui se moque t-on?
Le dernier couple de pie-grièche à poitrine rose qui vivait en France, plus exactement dans le bassin de Thau, vers Villeveyrac, s'est éteint. Il n'avait pas pu se reproduire.
Le dernier couple de pie-grièche à poitrine rose présent en France vivait dans l’Hérault, à l’Ouest de Montpellier, dans le bassin de Thau.Vivait donc, car il vient de disparaître. Du coup, l’espèce est en grand danger en Europe, selon la Ligue de protection des oiseaux, la LPO de l’Hérault.
Au début du XXe siècle, la pie-grièche à poitrine rose était considérée comme une espère commune, présente en grand nombre dans le nord-ouest et le sud-est du pays. Cent ans plus tard, un seul couple était répertorié dans l’Hérault, début juillet. Ils n’ont malheureusement pas réussi à se reproduire. Le couple est mort.
Une disparition programmée qui a échappé au grand plan régional de sauvegarde lancé il y a onze ans et au plan national d’action mis en oeuvre depuis 2013.
La faute à l’agriculture intensive ?
Selon la LPO. Parmi elles, la première est sans aucune doute la diminution des insectes par l’usage systématique de pesticides et plus globalement, l’intensification de l’agriculture, à la fois en France mais aussi dans sa zone d’hivernage, en Afrique.
Autres explications : les changements climatiques, le braconnage, la modification des sols dans ses zones d’habitat, ou bien la très longue migration et les risques qu’elle entraîne (près de 10.000 kilomètres deux fois par an). Se trouvant en bordure d’aire de répartition, il est d’ailleurs logique que la France et l’Espagne soient aujourd’hui les plus impactés.
La pie-grièche à poitrine rose fait aujourd’hui partie des espèces migratrices « qui ont besoin d’une coopération mondiale, ou qui pourraient en bénéficier de manière significative« , selon un classement européen. C’est la raison pour laquelle la LPO réclame qu’un programme de sauvetage soit lancé à l’échelle internationale.
Les autres espèces de la pie-grièche ne sont pas menacées.