Dechetterie de Patac à Gap

Publié le par Gerome

Pour éviter le drame des décharges sauvages des Emeyères, voici une info utile pour celles et ceux qui ne connaissent pas les horaires de la déchetterie de Gap :


La déchetterie de Patac se situe après le magasin BUT, à côté de la caserne des pompiers.

Horaires :
du lundi au samedi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30, fermés le mardi et les jours fériés,

- le dimanche de 9h00 à 12h00

ceux-ci sont valables été comme hiver.

Coordonnées : 04.92.52.22.45


Les déchets qui sont acceptés sont :

- cartons,
- déchets du jardin,
- bois,
- gravats,
- pneus de voiture de tourisme,
- encombrants (mobiliers usagers),
- ferrailles,
- bouteilles plastique,
- textiles,
- huiles usagées,
- médicaments,
- piles, batteries,
- déchets ménagers spéciaux (déchets toxiques, bombes aérosols, solvants liquides, peintures...)

Déchets refusés :

- ordures ménagères,
- déchets putrescibles (à l'exception des déchets de jardin),
- déchets provenant d'activités commerciales, artisanales et industrielles.



Publié dans Hautes-Alpes

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Les Emeyeres : un nouveau tournant

Publié le par Gerome

Décidemment cette Forêt des Eméyères fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps! Jeudi dernier j'ai rencontré le directeur du lycée agricole ainsi que son gestionnaire, je les ai conduit sur les  lieux pour leur montrer l'étendu des dégâts. Ils furent tous deux très étonnés de voir une décharge si conséquente sur leur terre. Le directeur m'avait l'air préoccupé par cette situation et très remonté contre " les salopards" qui avaient fait ça.
Voyant cela, il m'a promis que dans le printemps il fera venir un camion avec du personnel de service pour faire disparaître cette décharge.
Si le directeur ainsi que le propriétaire du terrain où se trouve la seconde décharge tiennent leurs engagements nous nous dirigeons vers un dénouement heureux de cette histoire, ça sera un beau " happy end ".
A savoir que la deuxième décharge a commencé a être évacuée : une vieille peugeot, une cabine de camion ainsi que des morceaux de ferraille ont déjà été remontés.

Lorsque les deux décharges auront définitivement disparues, il faudra encore être vigilant car cette Forêt n'est pas à l'abri des gros porcs qui recommenceront à déverser leurs ordures. Comme je plains ces personnes, comme je les plains d'être nées sans âme et  completement vides, ça doit être la pire des malédictions que de n'avoir aucune conscience. A ces gens, s'ils me lisent je leurs dis que tant qu'il me restera un souffle de vie je serais derrière leurs pas pour les surveiller : on ne peut pas, on ne doit pas salir un lieu aussi beau.





Publié dans Hautes-Alpes

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Nocivité des OGM

Publié le par Gerome

Une expérience australienne sur les OGM, les organismes génétiquement modifiés, a dû être interrompue après dix ans de recherche. Les mulots qui se nourrissaient de petits pois résistants aux insectes ont développé des maladies des poumons.
Les résultats de la recherche ont été publiés dans le "Journal of Agricultural and Food Chemistry". Ils expliquent que la maladie dont souffrent les cobayes proviendrait d’une modification structurelle de la protéine introduite dans le petit pois pour les rendre résistants aux larves.

"La réaction des souris à la protéine pourrait préfigurer des atteintes à la santé humaine", a expliqué à la chaîne de télévision ABC Thomas Higgins, chercheur au CSIRO, le plus grand organisme de recherche publique du pays.
L’institut souhaitait protéger les plantations de pois contre un insecte ravageur, le Bruchus pisorum. Contrairement aux petits pois, les haricots ne sont pas affectés par cet insecte. Aussi les chercheurs ont-ils utilisé un gêne de ce légume pour améliorer la résistance au bruchum pisorum des pois. Au terme de l’expérience, ces derniers montraient une résistance de 100 %.

Parallèlement à la dissémination en plein champ, une étude de risques, portant notamment sur l’alimentation des souris, a été menée. Les cobayes nourris avec des haricots ou des pois non génétiquement modifiés n’ont pas montré de réaction immunitaire.
En revanche, les animaux dont l’alimentation consistait en pois génétiquement modifiés ont développé une inflammation des poumons et une augmentation des anticorps dans le sérum sanguin. Selon le CSIRO, la réaction s’explique par le processus de transformation que subit le gêne de haricot pour rendre le pois insensible aux insectes.


source originale : Journal of Agricultural and Food Chemistry






Publié dans OGM j'en veux pas!

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MONSANTO le scandale

Publié le par Gerome


Monsanto est une société multinationale spécialisée dans la biotechnologie végétale fondée en 1901 par John Francis Queeny.
La société est principalement connue pour avoir conçu l'agent Orange durant la guerre du Vietnam, de mettre sur le marché un herbicide appelé Roundup, ainsi que les graines génétiquement modifiées pour résister à ce produit. Il s'agît d'une entreprise multinationale qui a eu un chiffre d'affaire de 5.4 milliards de dollards en 2005, cette sociéte emploie 15 000 personnes à travers le monde.

Durant la guerre du Viêt-Nam, Monsanto s'est enrichi massivement par la fabrication du tristement célèbre défoliant dit Agent Orange. Plus de 4 millions de personnes en ont été victimes. Ses effets sont encore ressentis aujourd'hui, et ce pour des dizaines d'années encore.
Aujourd'hui, à l'approche du trentième anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam, environ 60.000 adultes et plus de 200.000 enfants souffrent toujours de « l'agent Orange ». Malformations congénitales, cancers, handicapes physiques et mentaux, sont dans la majorité des cas, la conséquence des plus de 70 millions de litres de défoliants dont le célèbre « agent Orange », déversé au centre et Sud Vietnam de 1961 à 1971 par l'armée américaine. Pays agricole, 20 % du sol vietnamien ont reçu quelque 170 kg de dioxine. En plus des combattants de tous bords, la population civile fut durement touchée. À New York, va s'ouvrir le plus grand procès jamais mené aux Etats-Unis contre les responsables du gouvernement et des industries chimiques concernés. Les associations de victimes, représentées par des avocats américains, demandent réparations et justice. Les implications et les conséquences sociales, économiques et financières de ce procès sont considérables au regard de la plus grande guerre chimique de l'histoire.

Voilà pour la partie historique du groupe. Attardons-nous maintenant sur la conception des OGM :

Monsanto, suivi par quelques autres multinationales de l'industrie chimique, tentent par tous les moyens d'imposer la culture des OGM, sans aucune précaution quant aux risques irréversibles pour l'environnement, la santé et la biodiversité. Le développement des OGM n'est pour Monsanto qu'un moyen supplémentaire pour supprimer l'autonomie des paysanneries locales, en rendant les paysans otages de leurs produits chimiques. Alors que les preuves de la nocivité des OGM commencent à apparaître au grand jour, Monsanto continue de réprimer violemment les citoyen-nes qui tentent d'amener un débat indispensable sur l'utilité sociale des OGM.

La confédération paysanne menée par notre Gaulois José Bové s'est levée contre l'hégémonie de Monsanto qui cherche à les réduire au silence.

En faisant bloquer les comptes de la Confédération paysanne, MONSANTO cherche à réduire le syndicat au silence. Depuis de nombreuses années ils s'opposent à l’agriculture industrialisée que représente MONSANTO. Ils ont remporté des victoires en particulier sur le terrain des hormones. Leur opposition ferme et résolue à l’utilisation des OGM en agriculture les a de nouveau amené à s'opposer à cette multinationale qui ne cherche qu’à augmenter son profit à court terme.

En demandant l’exécution du jugement qui les condamnait à lui verser 153.000 euros de dommages et intérêts pour avoir détruit une de ces parcelles d’essai en plein air, MONSANTO cherche à réduire la Confédération paysanne au silence.
La Confédération paysanne ne se laissera pas intimider. Elle poursuivra la lutte qu’elle mène contre les OGM, technologies refusées par les paysans comme par les consommateurs.


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Un patrimoine à défendre

Publié le par Gerome

Quelques bonnes raisons de protéger nos Montagnes :












Le Queyras en été


Le Champsaur en hiver






























Le Valgaudemar














































                                              Serres-Ponçon












Le Pic de Morgon



















Boscodon, le lieu le moins pollué de France












La barre rocheuse de Ceüse




















Les Costes, dans le Champsaur













La montagne de Charance vu de Jarjayes


C'est beau n'est-ce pas? Lorsqu'on voit ces photos, on croirait que tout va bien. Il y a une chose que j'ai apprise avec le temps, c'est que rien n'est acquis, rien n'est figé, tout est en mouvement. Ce qui est beau et préservé aujourd'hui risque d'être malmené et de disparaître demain.... Les animaux que vous avez vu sont menacés d'extinction : le loup redevient l'animal du diable, le renard considéré comme nuisible est chassé et tué sans vergogne, les populations d'aigles ont diminué, la survie de la marmotte est relative car la montagne esr prise d'assaut par les vautours de l'immobiler et du bâtiment, et surtout par les touristes (randonneurs, skieurs, sportifs de tout bord...).
Le tourisme rempli nos porte-monnaies mais vide notre conscience, le pouvoir de l'argent est si fort que la Nature passe au second plan, c'est une sorte de terrain de jeux pour touristes.
Que va  t-il advenir de nous? Que va t-il advenir de nos Montagnes et de nos Animaux si le tourisme n'est pas rapidement maîtrisé? Est-ce que le département des Hautes-Alpes va devenir l'endroit où s'encanaille, où il faut être vu?
A ces questions j'ai peu de réponses, mais une chose est sûre, c'est nous qui choisissons et qui dessinons notre futur, à chaque instant.
Alors de quel futur voulons nous? Voulons nous un futur basé sur l'industrie du tourisme, sur le profit à tout prix et la pollution que cela générera? Ou voulons nous un futur où le tourisme sera reglementé et maîtrisé et où la Nature sera considérée et préservée?
C'est nous qui choisissons.
 

Publié dans Hautes-Alpes

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