La photo du jour
L'info écologique
Le bambou, Bambousa arundinacea, est un roseau exotique à tige ligneuse et cylindrique dont la croissance est très rapide (jusqu'à 20 centimètres par jour) et dont certaines espèces peuvent atteindre près de 10 mètres de haut. De ce fait, les Asiatiques l'utilisent souvent comme matériau de construction ou pour la confection d'échafaudages aux hauteurs impressionnantes caractéristiques de villes comme Hong Kong ou Singapour.
En médecine naturelle, on utilise l'exsudat récolté sur les noeuds des tiges, appelé bamboosil ou tabashir en Inde et en Chine. Cet exsudat, de par sa haute teneur en silice, exerce une action bénéfique sur les articulations. Il stimule la synthèse du collagène, substance contenue dans les tissus osseux et conjonctifs, qui donne au cartilage son élasticité. La silice favorise ainsi la reconstitution du cartilage détruit et participe au développement du squelette.
En tant que reminéralisant de l'organisme, le bambou évite la déminéralisation qui intervient en général à la ménopause et permet également de renforcer les ongles cassants et de lutter contre la chute des cheveux.
Il jouerait un rôle au niveau de :
Le bambou permet de fabriquer du papier de cellulos en très peu de temps grâce à sa pousse rapide Écriture et dessin
Le bambou est utilisé comme outil graphique, comme calam, pour le dessin et l'écriture calligraphique, mais aussi dans la fabrication de manches de pinceaux.
En Chine, le bambou est utilisé pour fabriquer des flûtes traversières traditionnelles et différents instruments à vent.
Le bambou est également utilisé pour fabriquer du tissu aux nombreuses propriétés.
Le bambou est utilisé comme tige pour les échafaudages, lors de la construction de gratte-ciels de plusieurs centaines de mètres de haut, en Chine (notamment à Hong-Kong) et à Singapour.
Les stations de ski espèrent faire du respect de l'environnement un atout touristique...
Fini les séjours de ski intensif à dévaler les pentes du matin au soir. La tendance est désormais aux vacances «slow» et à la découverte du patrimoine naturel des montagnes. Pour attirer les touristes et ménager l’environnement, les stations de ski ont donc tout intérêt à regarder du côté du développement durable.
D’après l’Eco-guide des stations de montagne, publié en décembre par l’association Mountain riders, les stations de ski françaises ont fait de gros efforts pour mieux concilier activité touristique et environnement. Ainsi, sur les 79 stations évaluées par Mountain Riders, 66% «traitent convenablement» les eaux usées, 46% organisent une journée de ramassage des déchets et sensibilisent les skieurs à ne pas jeter leurs mégots sous les télésièges, environ un tiers sont accessibles en transports en commun et 20% s’approvisionnent en électricité renouvelable, via des «certificats d’énergie verte» contractés avec EDF.
Ainsi, à Châtel, en Haute-Savoie, une vaste campagne d’information sur les déchets a été lancée: affichage dans les lieux publics, panneaux d’informations à chaque point de collecte, informations sur la durée de vie des déchets aux pieds des pistes… Du côté des Ménuires et de Val-Thorens, les particuliers, hébergeurs et commerçants, sont incités à construire des bâtiments énergétiquement performants avec une bonification du coefficient d’occupation des sols (COS) de 20%. Mieux encore: environ une station sur cinq privilégie la rénovation ou la réhabilitation de logements anciens plutôt que d’en créer de nouveaux qui grignoteraient la montagne. Un label, baptisé Flocon vert, pourrait bientôt voir le jour pour valoriser ces démarches.
Soleil et vent, des atouts naturels à exploiter.
Dans les montagnes suisses, ce sont les énergies renouvelables qui se développent. Ainsi, à Tenna, le premier téléski solaire au monde a été inauguré en décembre dernier. Les panneaux solaires ont été installés sur des câbles entre les pylônes du téléski et peuvent se rabattre à la verticale lorsqu’il neige. A Salzstiegl, en Autriche, c’est une éolienne de 105 mètres de haut qui alimente les cinq remonte-pentes, un hôtel et des chalets. En Allemagne, les canons à neige ont été détournés de leur fonction première: l’eau qui alimente les bassins de retenue passe par un dénivelé de 200 mètres qui lui permet de faire tourner seize turbines produisant assez d’énergie pour alimenter une piste.
Si la France a un peu de retard sur ses voisins germaniques, les maires des stations se sont saisis du problème. L’Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM) a ainsi donné naissance, en collaboration avec Mountain Riders et l’Ademe, à une Charte en faveur du Développement durable visant à «intégrer dans les différentes politiques d’aménagement et d’organisation des stations, en particulier le transport, l’énergie, l’eau, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, les principes du développement durable et s’adapter aux évolutions climatiques». Un gros chantier en perspective pour les 52 stations signataires de la charte, qu’elles espèrent transformer en un atout pour attirer les touristes.
L'article remonte à 2008, mais il vaut son pesant d'or, le physicien Gerald E.Marsh évoque la venue d'une période glaciaire qui devra commencer en 2012. Au moment où l'Europe gèle, surtout dans l'est, un petit rappel des dires de ce physicien est intéressant.
PAR GERALD E. MARSH - CHICAGO - contrairement à l'idée populaire actuelle, le vrai danger pour l'humanité n'est pas le réchauffement global, mais plus probablement la venue d'une nouvelle période glaciaire.
Ce que nous vivons actuellement est connu en tant qu'époque interglaciaire, une période relativement brève entre de longues périodes glaciaires. Malheureusement nous, la plupart des périodes interglaciaires durent seulement 10 milliers d'années, et combien de temps s'est écoulé depuis la dernière période glaciaire ?
Combien de temps avons-nous avant que la glace commence à reprendre sa place sur la surface terrestre ? Moins de cent ans ou plusieurs centaines d'années ? Nous ne le savons pas.
Même si toute l'augmentation de la température au cours du siècle dernier est attribuable aux activités humaines, l'élévation a été peu importante et relativement modeste 0.6° C - une augmentation tout à fait en conformité avec des variations normales depuis des millénaires.
Tandis qu'un réchauffement durable de la même taille au cours du siècle à venir apporterait à l'humanité quelques modifications, nous sommes assurés de pouvoir nous adapter.
Connaître une nouvelle période glaciaire, cependant, serait catastrophique pour la suite de la civilisation moderne.
On a regardé seulement des cartes montrant l'ampleur des grandes carottes de glace pendant la dernière période glaciaire pour comprendre ce que signifierait un retour en période glaciaire. Beaucoup de l'ensemble de l'Europe et de l'Amérique du Nord ont été recouvertes par une glace épaisse, de milliers de mètres dans bien des régions et le monde dans son ensemble était beaucoup plus froid.
Le dernier « petit » âge glaciaire a commencé dès le XIVème siècle où la mer baltique gelait même hors saison, des orages, et une élévation au niveau de la Mer Caspienne. Cela a été suivi de l'extinction des morses au Groenland et de la perte de culture en Islande. Des moissons même ont été sévèrement réduites en Scandinavie. Et c'était une seule annonce des misères à venir.
Au milieu du XVIIème siècle, les glaciers dans les Alpes suisses ont avancé, éliminant des fermes et des villages entiers. En Angleterre, le fleuve la Tamise était congelée pendant l'hiver, et en 1780, le port de New York a gelé. Si cela avait continué ainsi, histoire aurait été très différente. Heureusement, la diminution de l'activité solaire qui a causé le petit age glaciaire a fini et le résultat a apporté le printemps à la civilisation moderne.
Il y avait très peu de périodes glaciaires jusqu'il y a à environ 2.75 millions d'années quand le climat de la Terre a écrit une période peu commune d'instabilité. Ça a Commencé des cycles il y a environ 1 million d'années, des périodes glaciaires durant environ 100.000 ans, séparés par les périodes interglaciaires relativement courtes, comme celui que nous vivons actuellement qui est devenu la règle. Avant le début des périodes glaciaires, et pour la majeure partie de l'histoire de la Terre, c'était le réchauffement comme aujourd'hui.
En effet, le Soleil était devenu plus lumineux de toute l'histoire entière de la Terre et la flore et la faune sur la Terre se sont épanouies. Les deux ont eu l'effet de laisser tomber des concentrations en anhydride carbonique dans l'atmosphère au niveau le plus bas dans la longue histoire de la Terre.
Il y a cinq cents millions d'années, les concentrations en anhydride carbonique étaient plus de 13 fois supérieures à aujourd'hui ; et il y a environ 20 millions d'années, les niveaux d'anhydride carbonique sont tombés un peu à moins de deux fois ce qu'elles sont aujourd'hui.
Il est possible que les concentrations modérément accrues en anhydride carbonique puissent prolonger la période interglaciaire actuelle. Mais nous n'avons pas encore atteint le niveau exigé, ni nous ne connaissons le niveau optimum à atteindre.
Ainsi, plutôt que l'appel pour des limites arbitraires sur des émissions d'anhydride carbonique, peut-être que la meilleure chose à faire pour l'IPCC (GIEC) de l'ONU sur le changement climatique et la communauté en climatologie en général est de consacrer leurs efforts pour déterminer la gamme optimale de l'anhydride carbonique requise pour prolonger la période interglaciaire actuelle indéfiniment.
La NASA a prévu que le cycle solaire faisant une pointe en 2022 pourrait être un des plus faibles depuis plusieurs siècles et devrait causer un refroidissement très significatif du climat sur Terre. Est-ce que cela sera le déclenchement d'une nouvelle période glaciaire ?
Nous devons soigneusement considérer cette possibilité avant que nous éliminions notre prospérité actuelle en dépensant des trillions de dollars pour combattre une menace perçue du réchauffement global qui peut bien s'avérer être seulement une étincelle.
GERALD E. MARSH est un physicien retraité du laboratoire national d'Argonne et un ancien conseiller au Département de la Défense sur la technologie nucléaire stratégique et à la politique à Reagan, à Bush, et au gouvernement de Clinton.
Sur France Inter, Jeremy Rifkin, jette un pavé dans la marre, et quel pavé !
Pour l'essayiste américain, 50% de l'eau utilisée en France chaque année sert... à refroidir les centrales nucléaires ! Cette révélation à peine croyable prouve au combien il est urgent de sortir du nucléaire. Il existe tant d'alternatives...
Qui es-tu, poète Rifkin ?
Jeremy Rifkin est un essayiste américain, spécialiste de prospective économique et scientifique. Il est également fondateur et président de la Fondation pour les tendances économiques (Foundation on Economic Trendsou FOET) basée à Washington. Son livre La Fin du travail (End of Work), paru en 1995 à New York, a connu un grand succès aux États-Unis avant de rencontrer le même succès en Europe avec sa traduction l'année suivante.
Pour lui, l'ère industrielle fondée sur le travail humain de masse s'achève. L'ère de l'information lui succède, avec beaucoup d'emplois très qualifiés et bien rémunérés, mais aussi beaucoup d'emplois peu qualifiés et peu payés. Disparaissent les emplois de la classe moyenne. Dans ces conditions, Rifkin recommande de développer un tiers-secteur, puisque le secteur marchand ne suffit plus à occuper tous les demandeurs d'emplois et que le secteur public est voué à s'alléger sans cesse pour ne pas handicaper la compétitivité des économies. Ce tiers-secteur correspond au secteur de l'économie sociale (associations, ONG). En tout état de cause, le progrès technique et la mondialisation ne permettront pas selon lui d'assurer le plein emploi.
La Fin du travail a été préfacée dans son édition française par Michel Rocard. Les prédictions de Jeremy Rifkin et de Michel Rocard ne se sont pas réalisées à court terme, les années 1996 et 1997 s'étant caractérisées par une reprise très forte de l'emploi en France et dans le monde1.
En plus de son travail aux États-Unis, Rifkin a acquis une grande influence en Europe en tant que conseiller de dirigeants de gouvernement et de chefs d'État, et il a travaillé comme conseiller personnel de Romano Prodi, l'ancien premier ministre italien. Ses articles apparaissent dans de nombreux journaux européens. Bien que beaucoup de ses idées soient critiquées, il exerce une influence sur l'opinion publique et les politiques publiques aux États-Unis et en Europe. Le magazine politique américain National Journal l'a classé dans sa liste des 150 personnes les plus influentes en ce qui concerne la politique américaine.
Publications:
La troisième révolution industrielle. Comment le pouvoir latéral va transformer l'énergie, l'économie et le monde Éditions Les Liens qui libèrent, 2012 ISBN 2918597473
Une nouvelle conscience pour un monde en crise. Vers une civilisation de l'empathie, Éditions Les Liens qui libèrent, 2011 ISBN 2918597279
The Empathic Civilization: The race to global consciousness in a world in crisis, Tarcher/Penguin, 2009
Le rêve européen, Fayard, 2005 ISBN 2213622701
L'économie hydrogène : après la fin du pétrole, la nouvelle révolution économique, La Découverte, 2002 ISBN 2707137839
L'âge de l'accès : la vérité sur la nouvelle économie, La Découverte, 2000 ISBN 2707146080
Le siècle biotech : le commerce des gènes dans le meilleur des mondes, La Découverte, 1998 ISBN 2707128511
La Fin du travail, La Découverte, 1996 ISBN 2707147834