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La Chine face à de nombreuses difficultés en matière d'environnement

Publié le par Gerome

La Chine admet avoir des problèmes en matière de protection de l'environnement. 'La situation de la Chine en matière d'environnement reste sérieuse et la Chine fait face à de nombreux défis et difficultés', a déclaré, vendredi, le vice-ministre de l'environnement, Li Ganjie, au moment où son ministère présentait son rapport annuel avant la Journée mondiale de l'environnement dimanche.


En 2010, 14 affaires de pollution aux métaux lourds ont été enregistrées dans diverses localités de Chine, selon M. Li, et sept depuis le début de cette année.

Enfin, la sécheresse affectant le bassin du Yangtsé exacerbe la pollution déjà préoccupante des lacs et affluents du plus grand fleuve de Chine, a ajouté M. Li. Le Yangtsé a atteint son plus bas niveau depuis un demi-siècle et la sécheresse inhabituelle qui sévit dans le centre de la Chine a contraint les autorités à interrompre la navigation maritime sur le cours moyen du fleuve.


Le pays lutte pour nettoyer ses cours d'eau très pollués, limiter les sources de pollution industrielle, réduire la dégradation des sols et trouver un meilleur équilibre entre croissance économique forte et protection de l'environnement, a assuré le vice-ministre. 'Nous sommes dans une période où les accidents entraînant une pollution arrivent fréquemment et où [les atteintes à] l'environnement provoquent des [problèmes] sociaux tous les jours', a admis M. Li.


Des manifestations ont eu lieu fin mai en Mongolie-Intérieure contre la surexploitation du sous-sol par les entreprises minières qui menacent le mode de vie des nomades mongols. Le gouvernement a rapidement réagi face à ces troubles en annonçant des mesures destinées à réduire l'impact de l'activité minière sur l'environnement, notamment les pâturages.

 

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Les forêts européennes souffrent de leur fragmentation

Publié le par Gerome

A ce jour, l'Europe compte 1,02 milliard d'hectares de forêt, soit un quart du total mondial. Chaque année, elle gagne 800.000 hectares de superficie. Pourtant, les forêts européennes sont malgré tout menacées, alerte le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue). L'organisme onusien évoque en effet un morcellement croissant des forêts engendré par les abattages et les incendies.

 

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Le 5 juin prochain, la journée mondiale de l'Environnement sera consacrée aux forêts et à leur préservation. Si les forêts européennes, celles de la Russie comprises, représentent le quart de la surface forestière mondiale et augmentent régulièrement chaque année, elles sont elles aussi menacées, alertent le PNUE à cette occasion.


Ivonne Higuero, une experte de l'organisation onusienne, a présenté un rapport sur l'état des forêts européenne en 2011. "La bonne nouvelle est une augmentation du nombre de régions forestières", a-t-elle annoncé, rapporte le site de la RTBF. Chaque année, l'Europe gagne 800.000 hectares de surfaces boisées. Mais "la mauvaise nouvelle est que cette progression n'est pas répartie également entre les pays" du continent, a déploré Ivonne Higuero. Mais la principale menace qui pèse sur les forêts européennes est un morcellement croissant, qui concerne surtout notamment l'Espagne, le centre de l'Europe et le nord de la Méditerranée. Une fragmentation engendrée par les abattages, les incendies, la conversion de terres pour l'agriculture et l'urbanisation.


Le morcellement des forêts rend les parcelles "plus vulnérables aux changements climatiques", menaçant la survie de certaines espèces. le PNUE recommande alors la création de "corridors verts" reliant les espaces boisés. La fragmentation menace en outre "la stabilité des sols" et pourrait avoir un impact important sur l'approvisionnement en eau des "villes et communautés qui vivent de ces écosystèmes", explique le rapport. Les experts du PNUE et de la Commission européenne travaillent alors sur une carte des zones les plus touchées par le phénomène, et devraient pouvoir la présenter lors de la réunion ministérielle sur les forêts qui se tiendra à Oslo du 14 au 16 juin prochains.

 

 


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Un milliard de personnes vivent dans des zones menacées par le réchauffement climatique

Publié le par Gerome

Près d'un humain sur sept, soit un milliard de personnes, vit dans une région à hauts risques et où la situation peut empirer à cause du réchauffement climatique, selon une étude de la Banque mondiale (BM) diffusée mardi à Sao Paulo. «Pour beaucoup de gens pauvres qui vivent dans les villes, inondations et glissements de terrain sont déjà routiniers. Le changement climatique fera que la situation empirera», a affirmé le président de la BM, Robert Zoellick, dans un communiqué publié à la veille d'une conférence sur le climat réunissant quarante grandes villes.


«Les villes doivent prendre les devants»


Ces régions vulnérables, sujettes à des glissements de terrain, inondations et hausse du niveau de la mer, manquent en plus d'infrastructure et de services, souligne l'étude. «Les villes doivent prendre les devants dans la lutte pour s'adapter au changement climatique et réduire le risque de catastrophes naturelles», a estimé le président. Robert Zoellick a souligné que les villes ont besoin de planification et d'administration urbaine, «une tâche colossale qui exigera la coopération des autorités locales, nationales et internationales ainsi qu'un grand soutien financier».


Le président de la BM se rendra jeudi à Sao Paulo pour ce sommet qui réunira, entre autres, les villes de New York, Jakarta, Mexico, Berlin, Barcelone, Rio de Janeiro et Paris. La réunion présidée par Michael Bloomberg, maire de New York, et qui comptera aussi sur la participation de l'ex-président américain Bill Clinton, discutera des thèmes liés à la planification urbaine et aux politiques pour diminuer les risques de catastrophe. Les quarante villes inscrites dans ce mouvement et leur 300 millions d'habitants sont responsable de 10% des émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement de la planète.

 

 

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Kyoto est mort !

Publié le par Gerome

Jamais l’Humanité n’avait émis autant de CO2 que l’an passé. Et il semble impossible de la tirer de son addiction carbonique.


La nouvelle a fait l’effet d’une bombe climatique. Ce lundi matin 30 mai, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié ses dernières estimationsd’émission de CO2 imputables à l’utilisation de l’énergie. Elles ne sont pas bonnes. En brûlant du charbon et des hydrocarbures, l’Humanité a émis l’an passé 30,6 milliards de tonnes de gaz carbonique, indique l’institution parisienne. Inédit, inattendu et colossal, ce chiffre est aussi catastrophique.


 
En un an, nous avons, collectivement, accru de 5% nos rejets de dioxyde de carbone «énergétique». Ce faisant, nous avons accru de plus de 4 parties par millions (ppm) la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère. Nous sommes donc tout près du bord du gouffre climatique. Nombre de climatologues estiment, en effet, que le système climatique pourrait être gravement perturbé si la concentration de CO2 dans l’atmosphère venait à dépasser les 400 ppm.


 
Or, selon les dernières données de l’observatoire de Mauna Loa (exploité par l’administration américaine de l’océan et de l’atmosphère, NOAA, cet observatoire évalue très précisément depuis les années 1960 les teneurs de CO2 dans l’atmosphère, ndlr), l’atmosphère contient désormais 393 ppm de CO2. Si nous gardons le même rythme d’émission, nous n’atteindrons jamais l’un des objectifs de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (Ccnucc): empêcher «toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique».


 
Fixé par les sommets climatiques de Copenhague (2009) et de Cancun (2010), l’objectif de stabiliser à 2°C le «réchauffement» est lui aussi hors de portée. Car, souligne Fatih Birol, l’économiste en chef de l’AIE, les émissions de 2020 seront le fruit de l’activité de centrales thermiques ou d’usines qui sont déjà en activité ou en construction. Pas de baisse à espérer de ce côté. D’autant moins que les systèmes de captage et de stockage géologique de carbone ne pourront équiper que des installations industrielles conçues à cet effet. Ce qui ne sera pas le cas avant une dizaine d’années.


 
Dans son scénario le plus vertueux, l’AIE estime que les émissions ne devraient pas dépasser les 32 milliards de tonnes de CO2 par an en 2020 avant de décroître. Ce qui signifie, précise l’économiste turc, que nos émissions ne doivent pas augmenter, au cours des 10 prochaines années, plus qu’elles n’ont progressé l’an passé. Difficile à imaginer.
D’autant que la gouvernance climatique se fissure de plus en plus. Malgré les efforts des diplomates européens, les dirigeants américains, japonais, russe et canadien ont confirmé, lors du sommet du G8 de Deauville, qu’ils s’opposaient à la prolongation du protocole de Kyoto.


 
Signé en 1997, cet appendice à la Ccnucc oblige une quarantaine de nations à réduire de 5%, globalement, leurs émissions de 6 gaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2012. Selon le dernier pointage, les pays contraints ont rejeté, l’an passé, 13,2 milliard de tonnes de CO2, soit une baisse de 3% environ. Pas si mal, sauf que, hélas, cette relativement bonne performance est imputable à l’effondrement industriels des pays de l’ex-bloc soviétique, à la fermeture des centrales au charbon de l’ex-Allemagne de l’Est et au remplacement des centrales au charbon britanniques par des chaudières consommant du gaz. Dit autrement, nous avons mangé notre pain blanc.


 
Les climatologues ne se font d’ailleurs plus guère d’illusion. Les plus optimistes tablent sur un réchauffement de 3 à 3,5°C entre l’ère pré-industrielle et la fin du XXIe siècle: du jamais vu! Les plus pessimistes craignent que le mercure du thermomètre mondial ne bondisse au-delà des 4°C. Annonçant du même coup bien des bouleversements écologiques, sociaux et économiques.


Bonne nouvelle pour finir: les négociateurs du climat se retrouveront, la semaine prochaine, à Bonn pour tenter de rédiger l’esquisse d’un accord à signer lors du prochain sommet climatique de Durban, à la fin du mois de novembre. Il n’est pas sûr, hélas, que ces «pro de la négo» aient pris conscience de l’urgence de la situation.

 

 

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La Journée mondiale de l'environnement, un dimanche pour la forêt

Publié le par Gerome

A noter dans les agendas: ce dimanche, ce sera la Journée mondiale pour l'environnement. Le 5 juin prochain, le Programme des Nations unies pour l'environnement (Unep) organise, comme tous les ans depuis 1972, cette journée pendant laquelle chacun est appelé à agir pour protéger la nature. Cette année, la journée sera consacrée aux forêts, dont l'Année internationale sera célébrée plus particulièrement ce jour-là.

 

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Encore peu connue en France, la Journée mondiale de l'environnement est le moment d'agir, individuellement ou collectivement pour marquer son attachement à la préservation des ressources naturelles. Des gestes simples, que l'on peut réaliser en famille, sont proposés sur le site Web de la Journée mondiale. Des événements sportifs, des sorties à vélo, des concerts ou encore des opérations de nettoyage de la nature seront organisés partout dans le monde.

 

Lancée au début 2011 par les Nations unies, l'Année internationale  des forêts sera le thème commun des actions menées le 5 juin. Par le slogan «Les forêts, la nature à notre service», l'Unep souhaite rappeler que les forêts jouent un rôle important dans l'absorption du CO2, la préservation de la biodiversité et la fourniture d'énergie et de travail pour des millions de personnes. Les parrains de l'événement, la top model Gisèle Bündchen et l'acteur Don Cheadle, appellent tout le monde à participer à cette journée et à se mettre au service des forêts.

 

 


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