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La Chine prête pour une croissance verte ?

Publié le par Gerome

Seconde économie et premier pollueur du monde, la Chine semble prendre conscience de l'impact de sa croissance sur l'environnement, et travaillerait à l'élaboration d'un nouveau plan quinquennal visant à verdir son économie.

 

En 2009, la Chine s'était engagée auprès de l'Onu à réduire de 40 à 45% sa consommation d'énergie par unité de produit intérieur brut d'ici 2020. Une ambition passant notamment par la fermeture des usines les plus polluantes du pays, qui devrait se poursuivre dans les années à venir.

Plusieurs sources affirment en effet que le prochain plan quinquennal de la Chine serait plus vert que les précédents, rapporte Science et Avenir. Alors que la mise en place de taxes visant à soutenir le développement des énergies propres fait l'objet de discussions, et pourrait être concrétisée en 2013, le plan prévoit une hausse des prix de l'énergie. L'instauration de marchés de quotas d'émission de CO2 serait elle aussi envisagée.


En outre, le gouvernement chinois entend renforcer sa lutte contre les pollutions nocives pour la santé. D'après le China Daily, le plan quinquennal prévoit en effet une réduction de 15%, et ce par rapport aux niveaux de 2007, des émissions de cinq métaux lourds : le plomb, le mercure, le chrome, le cadmium et l'arsenic. Il y a quelques jours, l'hebdomadaire chinois Nouveau siècle dressait un constat alarmant, révélant que 10% des récoltes de riz du pays sont contaminés par ces éléments.

 

 

 

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Situation critique pour les tigres de l’Amour

Publié le par Gerome

Les scientifiques indiquent qu'à l'heure actuelle, la population effective des tigres de l'Amour comporte moins de quinze individus.

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Les tigres de l'Amour, également appelé tigres de Sibérie vivaient à l'origine dans les régions du nord de la Chine, de la péninsule coréenne et dans le sud-est de la Russie. Au cours du XXe siècle, gravement menacée par l'homme, leur population a chuté de 90%.


On compte aujourd'hui 500 tigres de l'Amour vivant en liberté dans le monde. Les scientifiques viennent cependant de réaliser une étude qui détermine la population effective de cette espèce, c'est-à-dire une évaluation de la diversité génétique de l'espèce. Ainsi, plus la diversité est faible, plus l'espèce est sensible aux maladies et aux problèmes génétiques, susceptibles d'affecter les descendants.

Or, comme le montrent les résultats publiés dans Mammalian Biology, la population effective des tigres de l'Amour, le plus grand félin du monde, a atteint une situation dramatique puisqu'elle ne se compose que de quinze individus. Les chances de survie de cet animal sont donc extrêmement réduites.

 

 


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La sixième extinction de masse serait en marche

Publié le par Gerome

Publiée prochainement dans la revue Nature, une étude américaine, extrapolant sur l'avenir les données actuelles concernant les espèces animales menacées, estime que, faute d'interventions décisives, la sixième extinction de masse de l'histoire de la Terre est en marche.

 

"Si vous ne considérez, par exemple, que les mammifères en danger critique (...) et si vous supposez qu'ils auront disparu d'ici 1.000 ans, et bien ceci nous place clairement en dehors de toute norme, et nous indique que nous entrons dans le domaine de l'extinction de masse. Si les espèces actuellement menacées s'éteignaient réellement, et si ce taux d'extinction se poursuivait, alors la 6e extinction de masse pourrait survenir dans aussi peu de temps que 3 à 22 siècles", résume le Pr Anthony Barnosky, de l'Université de Californie.


Les biologistes estiment que, durant les 500 dernières années, au moins 80 espèces de mammifères ont disparu, sur un total de départ de 5.570. Néanmoins, le professeur Barnosky pense qu'il n'est pas trop tard pour sauver ces mammifères en danger critique, ainsi que d'autres espèces,  et s'arrêter en deçà du point de basculement, en luttant contre la fragmentation des habitats, les espèces envahissantes, les maladies et le réchauffement climatique. "Nous avons encore beaucoup de biotopes terrestres à sauver", conclut-il.

 

 


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Déforestation : mauvais point pour l’Amérique Centrale

Publié le par Gerome

La FAO (Food and Agriculture Organization) a publié un rapport sur l'état des forêts mondiales, montrant une diminution sur toute la planète.

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Dans son nouveau rapport, la FAO a mesuré le taux de déforestation sur une période de 10 ans, de 2000 à 2010, dans les régions les plus boisées du monde. La perte sur cette période est estimée à au moins 2,5 millions d'hectares : au niveau mondial, nous sommes passés de 21,9 millions d'hectares de forêts à 19,4 millions.

Cette perte radicale a été ressentie surtout en Amérique Centrale, où les programmes de lutte contre la déforestation ont du mal à être mis en place à cause de l'expansion agricole et de l'urbanisation. Ce phénomène est ressenti au Nicaragua, Salvador, Guatemala, Honduras, Costa Rica, Belize et Panama. Ces pays ont perdu en moyenne 1,19% de leurs zones boisées, contre 0,13% pour la moyenne mondiale.

Pour terminer sur une note positive, on remarque que dans les Caraïbes les zones boisées ont eu tendance à augmenter, principalement grâce à l'abandon de terres cultivées sur lesquelles la forêt a repris ses droits.

 

 


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Sauvons la luzerne

Publié le par Gerome

A cause de la flambée des cours des céréales et de l’absurdité de la politique de subvention de Bruxelles, la luzerne est menacée, c’est une CATASTROPHE ! Si elle n’est pas semée cette année, c’est fichu : faute de luzerne à traiter, les coopératives vont fermer les usines de déshydratation et il sera trop tard pour réagir.

Mais cette culture est indispensable : elle fournit des protéines naturelles que nous n’avons pas besoin d’aller chercher au Brésil ou aux Etats-Unis, elle est respectueuse de l’environnement, elle ne consomme pas de pesticides, elle fixe naturellement l’azote et protège la biodiversité. Si elle n’est pas aidée, elle disparaitra des assolements entraînant des dégâts environnementaux considérables.

Que l’on soit producteurs bio, agriculteur raisonné, éleveur soucieux de l’avenir, nous sommes concernés par cette menace.

L’association Sauvons la luzerne a créé un site et mis une pétition en ligne pour faire pression sur Bruxelles. Aidez-nous à relayer notre action auprès de vos lecteurs.

Le lien du site est : www.sauvonslaluzerne.org
ou celui de la pétition : http://www.mesopinions.com/Sauvons-la-Luzerne---petition-petitions-471f42f82367d42779bf9683f51650cb.html

 

 


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