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La « Smart Grid » : Réseau intelligent de transport de l’électricité

Publié le par Gerome

Une voie hors du tout nucléaire ?

Oui, il existe des alternatives au tout nucléaire. Une voie possible vers de telles solutions s'appelle la Smart Grid (ou RITE, réseau intelligent de transport de l’électricité). Notre approche face aux modèles énergétiques du futur est essentiellement analytique, linéaire et séquentielle. On envisage des filières opposées les unes aux autres. Le nucléaire contre le solaire, ou l'éolien contre la biomasse.

 

Ce qui conduit à des raisonnements et calculs unilatéraux ou monodimensionnels, du type : Etant donné que la puissance moyenne d’une centrale nucléaire est d'environ 1.000 MW et qu'une grande éolienne de 100m produit 1 MW (et seulement un jour sur quatre en raison de la présence ou non du vent), il faudrait 4.000 éoliennes de ce type pour produire la même quantité d'électricité qu'une centrale nucléaire. Or, il existe 58 centrales en France. Il faudrait donc 4.000 × 58 soit 232 000 éoliennes qui occuperaient une part importante du territoire français.

 

Même raisonnement statistique et analytique pour le photovoltaïque. Etant donné qu'il faut 10 m² de panneaux solaires pour produire un kilowatt heure électrique, il faudrait 10.000 hectares pour produire l’électricité d’une seule centrale et 580 000 hectares, soit près de 1% de la surface totale de la France (63 millions d’hectares) pour produire l'équivalent électrique de toutes les centrales nucléaires françaises.

Face aux enjeux énergétiques de l’avenir, nous avons donc besoin d'une approche globale, d’une approche systémique prenant en compte l'interdépendance des différentes sources d'énergie renouvelable et en les combinant entre elles. C'est ce que l'on appelle un « mix énergétique » (Energy Mix). Ou encore une approche par « matrice multimodale » des combinaisons d'énergies renouvelables entre elles. Une approche combinatoire.

En effet, les énergies renouvelables sont aléatoires et dépendent des conditions de nuit ou de jours. L'éolien ne produit évidemment de l’électricité que s’il y a du vent. Le solaire fabrique des kilowattheures d'électricité quand il y a du soleil ou suffisamment de lumière. Cependant ces différentes énergies renouvelables peuvent être combinées avantageusement avec des ressources permanentes, telles que la biomasse, le biogaz, la géothermie, l’hydroélectricité, où l'énergie des vagues, lorsqu'elle est possible.

Le mot-clé de la production d'énergie électrique c'est ce que l'on appelle en anglais, le baseload (production d’électricité de base). Elle permet l’utilisation électrique continue, en tout lieu, à tout moment, pour assurer le fonctionnement des entreprises ou les usages des particuliers. On entend très souvent dire parmi les industriels et même les politiques que le baseload à partir d'énergies renouvelables est impossible. Seules peuvent l’assurer quatre formes d'énergie classiques largement utilisées : le nucléaire, le fuel, le charbon et le gaz.

 

C'est qu'il n'entre pas dans ce raisonnement, aujourd'hui dépassé, la combinaison systémique des énergies renouvelables connectées entre elles en permanence, capables de répondre aux besoins et d'intégrer la production venant de sources aussi diverses que l'éolien, la géothermie ou le solaire photovoltaïque.

Cette approche systémique des énergies renouvelables ne serait pas possible si l'on n’intégrait pas quatre autres facteurs essentiels : les économies d'énergie, l'efficacité énergétique des moteurs, (65% de toute l’énergie utilisée par l’industrie est consommée par des moteurs électriques), le stockage massif de l'énergie électrique, éolienne, ou solaire. Ce qui devient aujourd'hui possible. Mais le quatrième facteur du succès d'une politique énergétique pour le futur c'est ce que l'on appelle la smart grid ou RITE, réseau intelligent de transport et de régulation de l'électricité en fonction de la production et des besoins. (Voir Schéma ci-dessous) :

 

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La smart grid est le catalyseur essentiel de la combinaison des énergies renouvelables entre elles. C'est la smart grid qui va permettre une responsabilisation des citoyens vis-à-vis de leurs dépenses énergétiques.

En effet, non seulement ce réseau intelligent transporte l'électricité d'un point à un autre, mais il s'appuie, chez les particuliers et dans les entreprises, sur des compteurs intelligents qui signalent les heures les plus favorables à telle consommation, arrêtent certains appareils, comme les climatiseurs lorsqu'ils fonctionnent en période de pics d'utilisation, et informent les usagers, par transfert sur leur Smartphone, du statut énergétique de leur domicile ou de leur bureau. Ils peuvent ainsi, en temps réel, interagir pour diminuer tel fonctionnement électrique ou au contraire, à distance, allumer tel autre. De plus, le réseau intelligent autorise tout type de production électrique venant de sources non conventionnelles et susceptibles de perturber la grille classique de transport d'électricité, notamment en provenance des fermes éoliennes et solaires photovoltaïques.



Le RITE est également connecté à des centres de stockage de l'énergie. Ce secteur progresse rapidement dans le monde. Par exemple le stockage massif de l'électricité est possible dans des silos comportant des systèmes de batteries dont la durée, certes n’excède pas 6 heures, mais dont la capacité permet de restituer des dizaines de mégawatts à la demande. L'énergie éolienne peut être stockée en sous-sol dans des poches d'air (des aquifères) au-dessus de nappes phréatiques. Cette technique s'appelle CAES (Compressed Air Energy Storage).

 

Cet air comprimé peut-être ensuite injecté dans des brûleurs de gaz naturel ou de biogaz ce qui permet d'accroître considérablement leur rendement pour produire de la vapeur et donc de l'électricité. Les tours solaires entourées de réflecteurs produisent de la vapeur à haute température pour faire tourner des turbines (CSTP, Concentrated Solar Thermal Plants). Mais elles étaient jusqu'à présent limitées par la durée de production de cette vapeur. Désormais l'utilisation de sels fondus permet de conserver la chaleur de 13 à 14 heures. Ce qui permet un fonctionnement en continu. L'Australie, très riche en ensoleillement dans le centre du pays, propose l'utilisation massive de ces concentrateurs solaires avec stockage de l'énergie sous forme de sels fondus, dans son projet « Zero Carbon Australia 2020 » (1). L’Allemagne de son côté se lance dans un nouveau programme énergétique à partir de sources renouvelables connectées par une smart grid (2).



Avec le réseau intelligent de transport et de régulation de l'énergie électrique, on passe de la notion de centrale à celle de dé-centrale. En effet les grosses centrales de production, qu'elles soient nucléaire, au fioul, à charbon ou même hydroélectrique, nécessitent le transport de l'électricité sur de longues distances, ce qui conduit à des pertes importantes et à une diminution du rendement de la production d'énergie. En revanche la notion de dé-centrales permet, selon les conditions locales, les capacités de stockage, en fonction de l'utilisation le jour, la nuit, en période de pic de demande, de s'adapter en continu aux usages.

 

Lorsque la voiture électrique se développera, ainsi que les voitures à hydrogène munies de piles à combustible, la notion de VTG (Vehicule to Grid), ou automobile vers la grille, permettra aux particuliers de revendre de l'électricité au réseau local en branchant leur voiture lorsqu'elle n'est pas en l'utilisation. Les statistiques indiquent en effet qu'une voiture reste en stationnement en moyenne plus de 90 % de son temps.

Un modèle de réseau intelligent de production et de régulation de l'énergie nous est offert depuis des millions d'années par la bioénergétique. Les plantes, les animaux, y compris les hommes, produisent et consomment leur énergie à partir de la photosynthèse et de la respiration. Des processus complémentaires : l'un à partir de l'énergie solaire captée par la chlorophylle des feuilles et transformée en aliments énergétiques ; le second à partir de la combustion de ces produits dans les minuscules chaudières qui existent dans toutes les cellules et qu'on appelle les mitochondries.

 

Une énergie produite sous forme d'ATP (adénosine triphosphate), le combustible universel des êtres vivants. L'importance de l'analogie avec la smart grid est que le corps adapte en permanence production et stockage d'énergie, à son activité. Il produit l’ATP selon ses besoins et met en réserve l'énergie non utilisée sous forme de glycogène dans le foie ou sous forme de lipides (graisses). La régulation de l'utilisation de l’énergie et sa mise en réserve se font automatiquement grâce à des molécules comme l'insuline ou l’AMPK. (Adénosine monophosphate protéine kinase)

Le RITE, couplé à des énergies renouvelables combinées entre elles, apparaît donc comme une alternative réaliste pour l’avenir énergétique de la France. Mais il est évident qu'une sortie progressive du tout nucléaire prendra du temps et conduira à de très importants investissements. Une sortie sur 15 à 20 ans est possible à condition que la volonté politique soit présente dès aujourd’hui et que les investissements débutent en 2012, afin d’assurer la transition vers un réseau intelligent couvrant tout le pays et permettant aux énergies renouvelables, aux moyens de stockage ainsi qu'aux compteurs intelligents de se connecter les uns aux autres.



À titre d'exemple la construction de la centrale EPR de Flamanville coûtera 5 milliards d'euros. Le démantèlement des centrales usagées est provisionné à l'EDF pour 15 milliards d'euros. En fait, le coût devrait atteindre 500 millions d'euros par centrale. Multiplié par 58 centrales cela représente environ 30 milliards d'euros sur une quinzaine d'années. Aujourd'hui, le seul entretien et maintien des réacteurs coûtent 2 milliards d'euros par an. Sur 15 ans, 30 milliards d'euros vont être dépensés pour assurer l'efficacité et la sécurité des vieilles centrales françaises. Pour assurer le maintien et renforcer la sécurité des centrales la note d'électricité des Français va s'accroître de 5 à 6 % par an jusqu'en 2015. Pour Euratom le renforcement de la sécurité des 144 réacteurs en activité dans l'union européenne coûtera entre 72 et 180 milliards d'euros.



Quelle comparaison peut-on mettre en présence, face à de tels investissements, pour assurer le développement du RITE ? On peut estimer que l’installation des compteurs intelligents d’ERDF (appelés Linky et qui seront obligatoire dans tous les logements neuf dès 2012), devrait coûter, pour les 35 millions de compteurs installés en France, entre 4,2 et 8,4 milliards d’euros d’ici à 2021. Pour créer 3.600 km de smart grid, l'Allemagne prévoit 18 à 30 milliards d'euros d'investissements.

 

Les investissements nécessaires pour la construction ou l'adaptation du réseau intelligent pourrait être évalués, en France, à un montant compris entre 12 et 22 milliards d'euros (à comparer, on peut le rappeler, avec les 30 milliards d’euros sur 15 ans, nécessaires pour le maintien et la sécurité des vieilles centrales nucléaires et une augmentation de 5% par an de la facture d’électricité). Pour passer à un mix énergétique 100 % fondé sur les énergies renouvelables connectées au RITE en 2050, le coût sur 15 ans, évalué pour l’Allemagne, serait de 15 milliards d'euros par an. À comparer, à nouveau, avec les coûts de l'EPR, du démantèlement des centrales usagées, et du nécessaire renforcement de la sécurité des centrales actuelles en fonctionnement.


On comprend ainsi qu’une approche fondée sur des dé-centrales plutôt que sur des grosses centrales avec un réseau de distribution à distance et passif, non seulement peut conduire à des économies importantes d'énergie, à des rejets moins polluants, à une sécurité accrue, mais aussi à des créations massives d'emplois. Et surtout à la responsabilisation des citoyens vis-à-vis de leur avenir énergétique. Aujourd'hui cet avenir est entre les mains de grandes entreprises privées ou d’Etat, organisées en structures pyramidales et en grandes centrales liées à des lobbys puissants, transformant les usagers en récepteurs passifs d'électricité devant payer au compteur une facture dont le montant va s'accroître régulièrement en fonction du contexte international et de la nécessité de réduire les risques liés aux centrales actuelles.

C'est une question politique fondamentale pour l'avenir que soient faits dès maintenant les investissements nécessaires pour le développement du RITE. Des micro-réseaux locaux, réunissant notamment des petits producteurs indépendants d’électricité et se connectant progressivement avec le réseau intelligent à l’échelle nationale, peuvent être lancés à partir de 2012, conduisant à une approche démocratique de la gestion de l’énergie.

La révolution de « l'auto-mobilité », a permis à chacun de partir quand et où il le souhaite, grâce à son automobile. La révolution de « l'info-mobilité » permet à chacun d'utiliser et de produire de l'information grâce à son infomobile, ou Smartphone. La révolution de « l'éco-diversité » est indispensable pour permettre aux écocitoyens de sortir du monopole énergétique dans lequel ils vivent pour construire pleinement leur avenir grâce à une coopération solidaire, en réseau et responsabilisante. Une approche démocratique écosociétale indispensable à toute construction participative de l’avenir énergétique de la France.

 


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Un chargeur sans fil pour voitures électriques en test à Berlin

Publié le par Gerome

Selon Siemens, un nouveau système de recharge par induction pour véhicules électriques sera testé prochainement à Berlin.

Dans la course à l'innovation pour les voitures électriques, Siemens lancera à Berlin au mois de juin le déploiement d'un tout nouveau dispositif. Pour cette phase de tests, la capitale allemande sera équipée de bobines à induction pouvant recevoir de l'énergie sans passer par des câbles à partir d'émetteurs souterrains. Cette technologie a été développée conjointement par Siemens et le constructeur automobile BMW.



On ne sait pas encore à ce jour quels types de véhicules seront utilisés mais plusieurs prototypes de la BMW ActiveE, une version 100 % électrique de la Série 1, sont actuellement testés à Berlin.

L'évolution des systèmes de recharge par induction étant perçue par beaucoup comme essentielle au développement des véhicules électriques, un test similaire est en cours aux États-Unis, au siège social de Google (Californie) par l'entreprise Plugless Power.

Discrétion pour plus d’efficacité ?

Cette évolution est importante car le fait de pouvoir recharger rapidement et facilement pourrait encourager les personnes encore réfractaires à l'adoption d'un véhicule électrique à considérer sérieusement ce mode de transport.

Selon Siemens, le développement de la recharge sans fil devrait faire la différence pour les conducteurs. « Parce que les voitures électriques doivent recharger leurs piles plus souvent que les véhicules à moteur à combustion, divers types de techniques de charge sont nécessaires pour s'adapter aux besoins des conducteurs et des véhicules », explique l'entreprise dans un communiqué. « Le concept de transmission d'énergie par induction de Siemens pourrait rendre possible la recharge automatique de véhicules comme les taxis pendant qu'ils attendent leurs clients à une borne. »



Parmi les autres avantages de ce système, sa discrétion (il est enfoui) est appréciable, en comparaison avec les bornes de recharge aujourd'hui disponibles dans diverses villes du monde. Mais il est à noter qu'une petite perte d'efficacité est visible avec ce système souterrain, en comparaison avec un bon vieux câble de recharge.

 

 

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Aujourd'hui c'est la journée de la Terre

Publié le par Gerome

Le Jour de la Terre est le nom d'une célébration correspondant à deux événements : soit la journée internationale de la Terre du 20 ou 21 mars (correspondant à l'équinoxe) soit la journée de la Terre du 22 avril, qui a pris naissance en 1970 aux États-Unis.

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Le Jour de la Terre marque tous les ans l'anniversaire de la naissance, en 1970, du mouvement environnemental tel qu'on le connaît aujourd'hui. Le jour de la Terre fut fêté pour la première fois le 22 avril 1970, lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés.

Gaylord Nelson, sénateur du Wisconsin, a proposé la première manifestation environnementale d'envergure sur le territoire américain pour secouer le monde politique et forcer l'insertion de la problématique environnementale dans le cadre politique national. « C'était un pari », rappelle-t-il, « mais cela a fonctionné »[1]. En effet, ce premier Jour de la Terre a mené à la création de l'agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) et à l'adoption de la loi « Clean Air, Clean Water, and Endangered Species ».

 

En 1990, sous l'égide de l'environnementaliste américain Denis Hayes, le Jour de la Terre est devenu un événement planétaire, mobilisant 200 millions de personnes dans 141 pays et jouant un rôle de levier pour les enjeux environnementaux mondiaux. Le Jour de la Terre a donné un élan énorme aux campagnes de sensibilisation à la réutilisation et au recyclage et a aidé à préparer le terrain pour le Sommet de la Terre des Nations Unies à Rio de Janeiro en 1992.

Au Québec, c'est depuis 1995 qu'on le célèbre en organisant toutes sortes d'activités de sensibilisation face aux enjeux environnementaux. Le Jour de la Terre fait résonner haut et fort le message que des citoyens de toute la planète souhaitent une action rapide et décisive en faveur de l'énergie propre.

Aujourd'hui, plus de 500 millions de personnes dans 184 pays passent à l'action chaque année dans le cadre du Jour de la Terre. Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu l'événement participatif écologiste le plus important de la planète.

 

 


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Les Européens réclament des produits de la mer durablement gérés

Publié le par Gerome

Près de 88% des Européens disent souhaiter pouvoir consommer des produits de la mer issus d'une gestion durable des ressources halieutiques. C'est ce que révèle un sondage publié par le Fonds mondial pour la nature, WWF.

 

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"Avec 88% des Européens qui souhaitent que les produits de la mer vendus au sein de l'UE proviennent de populations qui ne sont pas victimes de surpêche, c'est un message très clair qui est délivré à la Commission (européenne) alors que cette dernière a entamé le processus de révision de la Politique commune de la pêche", souligne WWF dans un communiqué cité par 20minutes.fr.

 

L'Union européenne est le quatrième producteur halieutique du monde, autrement dit qui exploite les ressources aquatiques. Mais selon l'association de protection de l'environnement, entre 54% et 72% des stocks européens sont à ce jour menacés par la surpêche. L'association rappelle que de nombreuses espèces marines sont aujourd'hui proches de l'extinction, c'est notamment le cas du thon rouge, en raison de cette surexploitation. WWF déplore de constater que la Politique commune de la pêche (PCP), révisée à deux reprises en 1992 et en 2002, "n'a pas été en mesure de mettre un frein suffisant à la surpêche".

 

Alors que 88% des citoyens européens interrogés disent vouloir des produits issus d'une gestion durable des ressources halieutiques, 78% des sondés affirment souhaiter qu'une "réforme ambitieuse" soit adoptée lors de la prochaine révision de la PCP. En outre, 72% des Européens regrettent le peu d'informations qui leur est fourni quant à la provenance et la façon dont ont été pêchés les poissons et crustacés qu'ils consomment.

Ce sondage du WWF est publié au moment où la Commission européenne a annoncé que plus aucune dérogation aux règles de la PCP ne sera accordée. Désormais, les pêcheurs enfreignant les règles européennes seront sanctionnés, sans aucune tolérance de Bruxelles.

 

 


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5 livres pour se mettre au vert

Publié le par Gerome

 

Créer son jardin d'aromatiques bio

 

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Coauteure du livre Créer son jardin d'aromatiques bio, Béatrice Lapouge-Déjean est jardinière paysagiste. Dans cet ouvrage, on découvre toutes les étapes pour faire pousser des aromates. Avec en prime des fiches détaillant les modes de culture, d'entretien et les propriétés de 58 plantes aromatiques. Mais aussi des recettes de cuisine et de beauté maison. On apprend ainsi que la lavande aromatise les desserts en la dosant avec tact. En infusion, elle facilite le sommeil et soulage la grippe. Par voie externe, c'est un antiseptique qui calme les inflammations. La sarriette? Plus épicée que le thym ou l'origan, elle s'emploie en petites quantités, de préférence en fin de cuisson. En infusion, elle facilite la digestion et le transit intestinal, tout en soulageant les ballonnements. 

De Nathalie David-Bernadat, Sylvie Hampikian et Brigitte Lapouge-Déjean, Terre vivante, 27 €. 

 

Un écosystème sur mon balcon

 

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Pas besoin d'un immense jardin pour cultiver son petit coin de verdure. Avec ce guide pratique, vous saurez comment transformer votre terrasse en véritable lieu de vie pour accueillir fleurs, oiseaux et autres insectes. 

Le plus de ce livre? La pédagogie de son auteur, Simon Jouvion. De l'état des lieux au choix des plantes en passant par l'entretien au quotidien, tout est expliqué avec une grande simplicité. 

De Simon Jouvion, éditions Rouergue, 18 €. 

 

Quand jardiner soigne - Initiation pratique aux jardins thérapeutiques

 

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L'intérêt des jardins dits "thérapeutiques" commence à être pleinement reconnu en France. A l'heure où notre société aspire à renouer avec la terre, l'ouvrage Quand jardiner soigne de Denis Richard présente une nouvelle manière de se maintenir en bonne santé: se mettre au vert. 

Un ouvrage destiné à un large public: patients, médecins, éducateurs, élus, architectes urbanistes, paysagistes, jardiniers, animateurs de jardins botaniques... Et plus généralement, à toute personne soucieuse de son bien-être et de développer des relations avec la nature. 

De Denis Richard, éditions Delachaux et Niestlé, 19 €.  

 

Dans la forêt du paresseux695490_selection-neoplanete-foret.jpg

 

Tout est vert, tout est vie dans La forêt du paresseux... Mais 13 millions d'hectares de forêts ont disparu entre 2000 et 2010. Cette destruction menace la survie de nombreuses espèces, dont le paresseux à crinière. Alors que 2011 est déclarée année internationale de la Forêt, les créateurs de Popville inventent au travers de ce livre animé une nouvelle façon d'éveiller les enfants -et leurs parents- à la conscience écologique

Une approche qui célèbre la beauté de la forêt, tout en mettant en scène la vulnérabilité de cet écosystème, sans aucun défaitisme. Le livre s'ouvre sur un pop-up spectaculaire illustrant la splendeur de la forêt. L'enfant est ensuite incité participer à la restauration de la forêt en replantant des arbres : il pourra ainsi actionner une tirette qui fait surgir de petites pousses, et renaître l'espoir. 

D'Annick Boisrobert et Louis Rigaud, texte de Sophie Strady, éditions Hélium, 15.90 €. 

 

Un potager bio facile

 

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Souci de s'approvisionner à moindre coût, intérêt pour le développement durable mais aussi qualité gustative retrouvée, sans oublier le côté ludique de la chose, poussent à cultiver soi-même fruits et légumes. Les Français sont déjà 30 % à entretenir un potager, mais 51 % disent vouloir le faire dans l'année qui vient, selon une étude publiée par Lightspeed Research. Dans Un Potager bio facile, vous trouverez toutes les techniques de culture, ainsi que les principaux gestes bio: utiliser des engrais, des amendements et des traitements naturels, faire la rotation des cultures... 

De Laurent Bourgeois, Rustica, 7,95 €. 

 

 


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