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Chaque seconde, 3,2 arbres sont coupés uniquement pour fabriquer du papier toilette

Publié le par Notre Terre

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Etes-vous prêts pour le papier toilette lavable ?

Après les couches lavables, les serviettes hygiéniques lavables, le film alimentaire réutilisable, le nouvel accessoire zéro déchet : le papier toilette lavable.

Etes-vous prêts à y passer ?
Dans son livre No impact Man, Colin Beavan raconte comment il a vécu un an en tentant de réduire au maximum son empreinte environnementale. Il raconte que la première question narquoise de son entourage lorsqu’il explique son expérience, c’est « comment tu as fait pour le papier toilette ? » En effet, comment fait-on pour se passer de papier toilette lorsqu’on est dans une démarche zéro déchet ? Passer au papier toilette lavable. Une démarche radicale.


Papier toilette lavable : la tendance ultime du zéro déchet

Savez-vous que chaque seconde, 3,2 arbres sont coupés uniquement pour fabriquer du papier toilette(1) ? Si vous aussi, cela vous révolte de devoir couper des arbres pour vous essuyer les fesses, vous avez deux solutions : comme nous opter pour un papier toilette issu de fibres 100 % recyclées, ou choisir un papier toilette lavable.


Vivre sans papier toilette, est-ce possible ?
Le papier toilette lavable ressemble aux serviettes hygiéniques lavables ou autres linges réutilisables : une face en coton, souvent réalisée avec un joli tissu coloré, et une face en matière absorbante type tissu éponge.

On utilise son papier toilette normalement (une ou deux feuilles suffisent) et on le glisse dans un sac prévu à cet effet. Puis on passe le tout à la machine ! Pour ses adeptes, une solution propre, économique et écologique. Mais aussi plus confortable que le papier toilette jetable : « Oh oui ! Doux et épais » répond la créatrice de Petit Poh, boutique en ligne d’articles zéro déchet.


Rapide calcul

Passer au papier toilette lavable, pourquoi pas donc ? On a un doute cependant sur le côté économique du processus. Le Pr Stéphane Gayet a réalisé un rapide calcul : un essuyage au papier toilette jetable équivaudrait à 0,03 centimes et un essuyage au papier lavable à 0,04 centimes(2). Ceci dit, on peut réduire les coûts en réalisant son papier toilette soi-même.

On peut aussi passer par une étape transitionnelle sans supprimer totalement le papier toilette classique chez soi, comme le raconte la blogueuse de Terre-agir : « j’ai décidé de n’utiliser ce papier toilette lavable que pour les petites commissions, pour ma fille de 3 ans et moi. Que les amis et la famille se rassurent, Il y aura donc toujours du papier toilette jetable à la maison mais nous en consommerons moins ».

Une solution plus hygiénique et écologique qu’il n’y paraît !

Alors, prêts à supprimer le papier toilette ? On notera également qu’une minorité de personnes utilisent du papier toilette dans le monde : adeptes du zéro déchet malgré eux, la majorité des humains utilisent du papier journal, des végétaux ou leur main pour s’essuyer.
De même, dans les pays asiatiques ou musulmans, les gens se serve d’une douchette ou d’une bassine d’eau pour se nettoyer après avoir fait leurs besoins.

Références :

 

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Les insectes pourraient disparaître de la planète d’ici 100 ans

Publié le par Notre Terre

papillon des champs

Les scientifiques mettent en garde contre un « effondrement catastrophique des écosystèmes naturels ».


Les insectes du monde entier sont en voie d’extinction, menaçant d’un « effondrement catastrophique des écosystèmes naturels », s’est alarmé, fin janvier, la revue scientifique mondiale Biological Conservation. Plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et un tiers sont menacées, selon les chercheurs. Leur taux de mortalité est huit fois plus rapide que celui des mammifères, oiseaux et reptiles. Au cours des trente dernières années, la masse totale des insectes existant dans le monde a diminué de 2,5 % chaque année.

A ce rythme, s’inquiètent les scientifiques, ils pourraient disparaître d’ici à un siècle. « C’est très rapide. Dans dix ans, il y aura un quart d’insectes de moins, dans cinquante ans, plus que la moitié, et dans cent ans, il n’y en aura plus », a déclaré au Guardian dimanche 10 février Francisco Sánchez-Bayo, de l’université de Sydney (Australie), qui a collecté les données avec Kris Wyckhuys de l’Académie des sciences agricoles à Beijing (Chine). La plupart des études analysées ont été réalisées en Europe occidentale et aux Etats-Unis.


98 % des insectes ont disparu à Porto Rico depuis trente-cinq ans

Les insectes sont « essentiels » au bon fonctionnement de tous les écosystèmes, expliquent les chercheurs. Ils pollinisent les plantes, recyclent les nutriments et servent de nourriture de base aux autres animaux. Leur disparition « aura des conséquences catastrophiques à la fois pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l’humanité », s’alarme Francisco Sanchez-Bayo. L’un des impacts majeurs concerne les nombreux oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons qui se nourrissent d’insectes. « Si cette source de nourriture leur est enlevée, tous ces animaux mourront de faim », a-t-il dit.

Des effondrements de populations d’insectes ont récemment été signalés en Allemagne et à Porto Rico, où une récente étude a révélé une chute de 98 % des insectes terrestres depuis trente-cinq ans, mais l’étude montre clairement que la crise est mondiale. Les papillons et les papillons de nuit sont parmi les plus touchés. Le nombre d’espèces de papillons a chuté de 58 % sur les terres cultivées en Angleterre entre 2000 et 2009. Le Royaume-Uni a subi les plus fortes chutes d’insectes jamais enregistrées, bien que cela soit probablement le résultat d’une étude plus intensive que dans la plupart des autres pays.

Les abeilles ont également été gravement touchées, la moitié seulement des espèces de bourdons recensées en Oklahoma aux Etats-Unis en 1949 étant présentes en 2013. Le nombre de colonies d’abeilles aux Etats-Unis était de six millions en 1947, 3,5 millions ont disparu depuis. Il existe plus de 350 000 espèces de coléoptères et on pense que beaucoup d’entre elles ont décliné, en particulier les dendroctones du fumier. Si on dispose de beaucoup moins d’informations sur les mouches, fourmis, pucerons, insectes boucliers et criquets, les experts affirment qu’il n’y a aucune raison de penser qu’ils s’en sortent mieux que les espèces étudiées.


L’agriculture intensive pointée du doigt

« Si nous ne changeons pas nos méthodes de production alimentaire, les insectes dans leur ensemble s’engageront sur la voie de l’extinction dans quelques décennies », écrivent les chercheurs, pour lesquels l’agriculture intensive est la cause principale du déclin des populations d’insectes, en particulier la forte utilisation des pesticides. L’urbanisation et le changement climatique sont également des facteurs importants.

Selon M. Sanchez-Bayo, la disparition des insectes semble avoir commencé à l’aube du XXe siècle, puis elle s’est accélérée dans les années 1950 et 1960 et a atteint des « proportions alarmantes » au cours des deux dernières décennies. Les nouvelles classes d’insecticides introduites au cours des vingt dernières années, y compris les néonicotinoïdes et le fipronil, ont été particulièrement dommageables car ils sont utilisés régulièrement et persistent dans l’environnement : « Ils stérilisent le sol, tuant tous les vers blancs. » Cela a des effets même dans les réserves naturelles avoisinantes : les 75 % de perte d’insectes en Allemagne ont été enregistrés dans des zones protégées.

Publié dans Nature, Pollution

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Le pape appelle les fidèles à reconnaître leurs péchés contre l'environnement

Publié le par Notre Terre

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Le pape François a appelé samedi les fidèles à prendre conscience de leurs péchés contre l'environnement, évoquant son étonnement d'en entendre rarement parler en confession.
"Quand j'administre le sacrement de réconciliation (la confession) - et aussi quand je le faisais avant -, c'est rare que quelqu'un s'accuse d'avoir fait violence à la nature, à la Terre, à la Création", a déclaré le pape en recevant des experts en théologie morale.

"Nous n'avons pas encore conscience de ce type de péchés", a-t-il regretté, en évoquant "le cri de la terre, violée et blessée de mille manières par une exploitation égoïste".
"La dimension écologique est une composante imprescriptible de la responsabilité de chaque personne et de chaque nation", a insisté le pontife argentin, qui avait consacré en 2015 l'encyclique "Laudato si" à la sauvegarde de la planète.

Publié dans Nature

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Le moteur de recherche qui a financé la plantation de 50 millions d'arbres

Publié le par Notre Terre

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En 2014, le fameux moteur de recherche Ecosia plantait un arbre par minute au Burkina Faso.

Aujourd’hui, ils plantent un arbre chaque seconde dans l’un des 21 projets de reforestation présents dans le monde entier. Grâce aux internautes, leur compteur d’arbres plantés flirte désormais avec les 50 millions !

Ces arbres ont absorbé 2,5 millions de tonnes de CO2 de notre atmosphère. Mais ils font bien plus encore.

Ils offrent un nouvel habitat aux chimpanzés d’Ouganda. Ils empêchent la progression vers le sud du désert dans la région du Sahel au Burkina Faso. Ils restaurent les réserves d’eau et la fertilité des sols au Pérou. Et ils permettent aux petits agriculteurs du monde entier d’avoir des récoltes plus résilientes, plus variées et plus abondantes.

Voilà pourquoi 50 millions d’arbres représentent beaucoup. Merci d'accompagner Ecosia dans cette aventure qui ne fait que commencer !

www.ecosia.org

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Montagne d'or en Guyane: c'est inédit, l'ONU accuse la France de non-respect des droits indigènes

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Il fallait s'y attendre. Alors que le projet "Montagne d'or" en Guyane se profile à grands pas, l'Organisation des Nations Unies a décidé de réagir. Elle "somme" la France de suspendre le projet jusqu'à ce que les populations autochtones locales aient pu être consultées correctement. C'est la première fois dans l'histoire que l'ONU intervient directement contre l'État français. La transition énergétique semble bien loin de toute préoccupation politique de ce côté-là de l'océan.


Le projet "Montagne d'or", géré par un consortium russo-canadien (Nordgold et Colombus Gold) est au centre d'une polémique aujourd'hui internationale. Alors que l'avenir des populations autochtones semble de plus en plus incertain, la gigantesque mine à ciel ouvert pourrait bien signer l'arrêt de mort de toute une partie de la biodiversité guyanaise, mais également être lourde de conséquences pour les indigènes vivant près du site.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l'ONU demande donc au gouvernement français de revoir sa copie. Selon le Comité, les populations locales n'ont pas été consultées, ou du moins que très peu, sur le sujet. Le risque est de voir la situation tourner au conflit. "Ce genre d’infractions est malheureusement courant en Amérique du Sud et en Asie, mais c’est la première fois que Paris est rappelé à l’ordre pour un manque de respect des droits autochtones" souligne Vincent Ploton du Service international pour les droits de l’homme, au sein de l'ONG ISHR.

Un véritable paradoxe quand on sait que depuis maintenant quelques mois, la transition énergétique est sur toutes les lèvres. Rappelons que ce projet, s'il est mis en place, sera responsable d'une pollution massive de la forêt primaire de Guyane. Les sols seront inutilisables pendant des centaines d'années et des milliers d'hectares seront déforestés.

Le Comité souligne qu'aucune mesure éthique n'a été prise pour protéger les terres amérindiennes, "en dépit de l'impact négatif du projet minier sur le contrôle et l'usage des populations indigènes et de leurs terres, notamment les menaces pesant sur les écosystèmes, la déforestation et les sites archéologiques" explique l'ONU. La France a maintenant jusqu'au 4 avril prochain pour démontrer au monde que le droit indigène guyanais ne sera pas bafoué au profit de quelques cailloux dorés...

 

Source : terradarwin.com

Publié dans Nature, Pollution, Habitat

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