nature

Les français veulent que l'écologie soit la priorité du gouvernement

Publié le par Notre Terre

love nature

Les Français souhaitent que l'écologie et la protection de l'environnement constituent une priorité pour le gouvernement, selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche.


Réalisé après la démission de Nicolas Hulot, 78% des personnes interrogées souhaitent que l'écologie et la protection de l'environnement constituent une priorité dans l'action du gouvernement. (52% sont tout à fait pour, 26 plutôt pour).


A l'inverse, 21% des Français y sont opposés (9% plutôt opposés, 12% absolument opposés). 1% ne se prononce pas.

Monsieur Macron, les français ont parlé, il serait temps de les écouter et d'agir avec sagesse. La protection de la Nature est une priorité absolue face aux bouleversements climatiques et à l'effondrement de la biodiversité.

 

Partager cet article

VICTOIRE ! L'interdiction des néonicotinoïdes tueurs d'abeille est enfin validée!

Publié le par Notre Terre

C’en est fini des néonicotinoïdes dans les champs français. A partir du samedi 1er septembre, ces pesticides sont bannis en France, afin de protéger les colonies d’abeilles décimées par l’usage de ce produit chimique.

« Cette interdiction place notre pays en précurseur pour la protection des pollinisateurs, de l’environnement et de la santé », s’est réjouie la ministre de la santé Agnès Buzyn sur son compteTwitter.

Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde. Betteraves, blé, colza, arbres fruitiers, vigne… Ils sont utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois.

Mais depuis l’arrivée de cet insecticide, les apiculteurs français constatent une hausse de la mortalité dans leurs ruches. Les néonicotinoïdes qui s’attaquent au système nerveux des insectes affectent les pollinisateurs : abeilles et bourdons désorientés, sperme des mâles altéré…

Face à cette situation, l’Union européenne (UE) a décidé en avril d’interdire pour les cultures de plein champ l’utilisation de trois substances (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride). La décision, qui permet toutefois les usages sous serres, entrera en vigueur complètement le 19 décembre.


Les agriculteurs dénoncent une impasse « dramatique »

Mais la France a décidé d’aller plus loin. La loi biodiversité de 2016 prévoit l’interdiction des néonicotinoïdes à partir de ce 1er septembre. Un récent décret d’application précise que les cinq substances jusqu’alors autorisées en Europe pour des usages phytosanitaires sont concernées (les trois visés par l’UE, plus le thiaclopride et l’acétamipride). Des dérogations sont possibles au cas par cas jusqu’au 1er juillet 2020. Mais elles ne seront délivrées que pour des produits à base d’acétamipride, et dans de « faibles volumes », assure le ministère de la transition écologique.


Des alternatives « efficaces et opérationnelles »

Des dérogations inacceptables pour les ONG, qui réclament l’interdiction d’autres pesticides. « Ne nous limitons pas à cette famille. Beaucoup d’autres devraient être interdits », plaide François Veillerette, de Générations futures. Dans son viseur, notamment, des produits parfois appelés « néonicotinoïdes de nouvelle génération » : la flupyradifurone, non autorisée en France, et le sulfoxaflor, substance active de deux produits, que l’association a fait suspendre la vente par la justice l’an dernier.

Mais pour plusieurs syndicats agricoles, dont la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), les paysans se trouvent aujourd’hui dans une impasse « dramatique », assurant ne pas avoir de solutions de remplacement. Un « très grand nombre de producteurs » se retrouvent « dans une impasse technique dramatique », ont-ils dénoncé.

« Il faut aux producteurs des solutions avant toute interdiction ! Encore une fois, ces décisions, non assorties de propositions de substitution, vont accentuer les distorsions de concurrence avec les producteurs européens et non européens. »

Les producteurs de betteraves et de maïs réclament ainsi une dérogation. Mais selon un rapport récent de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), il existe des alternatives « suffisamment efficaces, et opérationnelles », chimiques ou non chimiques, pour la grande majorité des 130 usages phytosanitaires des néonicotinoïdes.

 

Partager cet article

Biodiversité : Hulot s'apprête à publier un texte majeur, attendu depuis huit ans

Publié le par Notre Terre

biodiversité

Les écologistes attendaient la mesure depuis pas moins de huit ans. Les voilà qui vont enfin pouvoir sérieusement se réjouir. Nicolas Hulot s’apprête à publier un décret donnant d’importants pouvoirs aux préfets pour protéger la biodiversité, qu’il s’agisse des espèces ou de leurs habitats. Soumis à consultation publique depuis jeudi -et jusqu’au 19 septembre- sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire, le projet de décret «relatif à la protection des biotopes, des habitats naturels et fixant les conditions d’application de l’article 124» de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010, comporte deux avancées majeures.

Il étend le champ d’application de la procédure de protection des biotopes – aujourd’hui limité aux milieux naturels – à des milieux d’origine artificielle («bâtiments, ouvrages, mines et carrières […] ou tous autres sites bâtis ou artificiels, à l’exception des habitations et des bâtiments à usage professionnel»). Et il donne la possibilité aux préfets de «prendre des arrêtés de protection pour des habitats naturels en tant que tels, sans qu’il soit besoin d’établir qu’ils constituent par ailleurs un habitat d’espèces protégées».


«Une petite bombe»

Derrière un vocable un poil aride, il s’agit là d’un texte «très important, une petite bombe, une avancée considérable, concrète, en faveur de la biodiversité», estime l’avocat en droit de l’environnement Arnaud Gossement. Concrètement, le décret renforce beaucoup le pouvoir des associations de défense de l’environnement qui souhaiteraient s’opposer à tous types de projets menaçant la biodiversité, en particulier ceux très consommateurs de terrains.

Qu’il s’agisse de zones commerciales, de projets immobiliers, éoliens ou d’infrastructures de transports, par exemple, une association pourra désormais demander à un préfet, argumentaire scientifique à l’appui, qu’il classe l’habitat d’une espèce quelle qu’elle soit (oiseaux, mammifères, invertébrés…), même si celle-ci n’est pas inscrite sur la liste des espèces protégées. Et donc qu’il interdise ainsi de facto le projet en question. «Le préfet ne sera pas obligé de dire oui et de protéger l’habitat, mais s’il dit non, il devra expliquer pourquoi devant le juge administratif. Cela peut potentiellement bloquer énormément de projets sur tout le territoire», explique Arnaud Gossement.


Recours devant le Conseil d’Etat

C’est bien pour cela que les gouvernements successifs bloquaient la mesure depuis huit ans. De guerre lasse, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a fini par déposer un recours devant le Conseil d’Etat en février 2017. Le 9 mai, ce dernier a donné raison à la LPO, enjoignant notamment au Premier ministre de «prendre les mesures réglementaires» nécessaires dans un délai de six mois, «sous astreinte de 500 euros par jour de retard».

Sauf à sortir le chéquier, le gouvernement doit donc publier ce décret d’application de la loi Grenelle 2 avant novembre. «Il est un peu pénible de devoir aller devant les tribunaux pour faire appliquer la loi, mais c’est quand même une belle victoire», soupire Yves Vérilhac, le directeur général de la LPO. Lequel se «méfie» toutefois des préfets «qui ont des sensibilités à géométrie variable» en matière de protection de la nature et n’ont pour la plupart pas la réputation d’être très écolos. Quoi qu’il en soit et même s’il l’a fait sous la contrainte, l’exécutif vient de donner un sacré bol d’air à une biodiversité qui en a bien besoin. Car l’extinction de masse des espèces concerne désormais des centaines d’animaux et de plantes de notre quotidien. Du ver de terre au lapin de garenne en passant par l’alouette, les populations s’effondrent à une vitesse ahurissante, fragilisées par les activités humaines… qui devraient donc, désormais, être un peu moins débridées et inconséquentes.


Source : libération.fr

Partager cet article

Le changement climatique pourrait tuer Internet d’ici 15 ans

Publié le par Notre Terre

montée des eaux réchauffement climatique

Vous avez envie que les gens s’intéressent vraiment, vraiment, vraiment aux dangers du changement climatique et de l’augmentation du niveau de la mer ? C’est très simple, dites-leur qu’Internet est en danger de mort.


En effet, une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’Université du Wisconsin-Madison et de l’Université de l’Oregon a démontré que des milliers de kilomètres de câbles de fibres optiques souterrains risquent d’être inondés par la montée des eaux. La recherche affirme que cet événement ne se produira pas dans un avenir encore lointain, mais imminent. La mort d’Internet est programmée dans seulement 15 ans !

Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont combiné les données d’Internet Atlas et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Ils ont constaté qu’une élévation du niveau de la mer de 30 centimètres pourrait submerger plus de 6 500 kilomètres de câbles de fibres optiques qui acheminent Internet vers une grande partie des États-Unis.

Les réseaux les plus sensibles sont ceux de CenturyLink, Inteliquent et AT&T, et les métropoles américaines immédiatement exposées sont New York, Miami et Seattle. Il faut noter que les câbles souterrains ne sont pas étanches, contrairement aux conduits transocéaniques qui permettent de transporter des données d’une région à l’autre du globe.

Si cette prévision vous semble cauchemardesque, la menace est tout à fait réelle. Rappelez-vous, l’ouragan Sandy en 2012 avait causé une panne géante d’Internet partout aux États-Unis. En 2015, l’Australie avait dû faire face à un arrêt de plusieurs jours en raison de la canicule. Mais le pire reste à venir à la fin du siècle, car les chercheurs estiment que l’augmentation du niveau des océans atteindra 1,8 mètre.

montée des eaux France

Source : Tuxboard

Publié dans Nature

Partager cet article

Le réchauffement climatique en deux photos

Publié le par Notre Terre

réchauffement climatique arctique

 

Publié dans Nature

Partager cet article