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Deux fois plus de pesticides autorisés dans les fruits et légumes

Publié le par Gerome

En 2011, la multiplication par cinq des taux de pesticides "admis" dans l'eau potable est passée comme une goutte au robinet. Au tour des fruits et légumes de voir leur concentration "autorisée" en pesticides multipliée par deux... en toute discrétion.

 

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La Direction Générale Santé-Consommation (DG Sanco) de la Commission européenne a réussi une prouesse technique hors du commun : réduire de 3% en 2009 à 1,5% en 2010 la proportion de fruits et légumes contenant des pesticides au-delà des Limites Maximales de Résidus autorisés (LMR)... Génial ! Sauf que, nous révèle l'assoce Générations Futures, cette baisse est purement arithmétique. En réalité, la DG Sanco a arbitrairement sorti de son chapeau une valeur d'"incertitude analytique" de 50%. Ce qui signifie que lorsqu'un pesticide est mesuré à un taux de 2 mg/kg, l'on considère désormais que sa concentration réelle se situe entre 1 et 3 mg/kg. Et c'est là que le lapin sort du chapeau : "la valeur qui sera retenue pour juger d'un éventuel dépassement de LMR est - non la valeur mesurée mais - la valeur inférieure de cet intervalle", soit 1 mg/kg... voilà comment, d'un coup de baguette magique, la Commission Européenne vient de diviser par deux les taux de pesticides contenus dans tous les fruits et légumes de l'Union Européenne.


Une baisse en trompe l'oeil (de perdrix)...

Cette disposition est applicable depuis la campagne d'analyses 2010. "Le pourcentage des fruits et légumes contenant des pesticides a pourtant augmenté de 37,9% en 2009 à 40,7% en 2010 mais le tour de passe-passe de la DG Sanco a permis de faire croire à une amélioration concernant les dépassements de LMR grâce à un artifice de calcul !" s'insurge François Veillerette, président de Générations Futures, dans un communiqué. Augmentent aussi les pourcentages de fruits et légumes contenant plus de deux pesticides, ainsi que ceux renfermant plus de dix molécules chimiques différentes. Et Générations Futures d'insister : "la France applique de plus les directives de la DG Sanco de manière surprenante, en ne considérant comme dépassement de la LMR que les valeurs > 150% de la LMR"...

Un "tour de passe-passe" "énorme"... qui mériterait bien un prix Nobel (?) : sous vos applaudissements...

 

 

 


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La pollution au mercure, un poison pour les amateurs de sushis

Publié le par Gerome

Dans un article intitulé "Les sushis tuent votre cerveau" et repéré par Slate, leGlobal Post relate de nouvelles études menées par le Biodiversity research institute et le Zero mercury working group, qui alertent sur les dangers de la pollution au mercure, dans les sushis mais pas seulement. Si rien n'est fait, celle-ci pourrait augmenter de 50 % d'ici à 2050 dans l'océan Pacifique, selon la coalition Zero mercury – qui a participé à ces études en vue d'une réunion le mois prochain aux Nations unies à Genève, pour tenter d'arriver à un traité et d'endiguer cette pollution. Ce métal, hautement toxique, est surtout présent dans de gros poissons prédateurs comme le requin, l'espadon ou certaines espèces de thon – ingrédients de choix (et crus de surcroît) des mets japonais.

 

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Selon ces études, le mercure est néfaste – sur le développement du cerveau notamment – même à très faible dose. Le Dr Edward Groth, conseiller à l'OMS (Organisation mondiale de la santé), affirme ainsi que "des niveaux d'exposition définis comme sûrs par les seuils officiels causent en fait des effets indésirables". Au point que le rapport conseille d'abaisser ces valeurs limites de consommation à un quart des recommandations actuelles des Etats-Unis. Et d'éviter totalement des espèces comme le marlin ou le thon rouge du Pacifique.


Le Global Post relève que les autorités ont ouvert les yeux sur la nocivité du mercure dans l'alimentation dès les années 1950, quand l'usine pétrochimique de Minamata au Japon avait rejeté ses eaux contaminées dans la mer. La forte concentration de mercure avait causé des milliers de cas d'empoisonnement, menant pour certains à la folie, des malformations, des enfants nés avec de graves handicaps, et même des morts.

Aux Etats-Unis toutefois, relève l'article, "selon l'Institut national américain des pêcheries, il n'y a jamais eu de cas confirmé de contamination au mercure due à la consommation de poisson acheté dans le commerce. Par contre, selon le même institut, 84 000 Américains meurent chaque année du fait d'une carence en acide gras Oméga 3, qu'on trouve dans les poissons". Pour les auteurs des études, l'idée n'est donc pas d'arrêter le poisson, mais de faire son choix parmi les deux tiers d'espèces qui sont moins exposées au métal poison : sardine, saumon, haddock, cabillaud, hareng, bar...

 

 


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Allergies alimentaires : pesticides et eau du robinet incriminés ?

Publié le par Gerome

Alors que l’on constate une augmentation des cas d’allergies alimentaires, des chercheurs américains suggèrent que les dichlorophénols utilisés dans des pesticides aussi bien que dans les produits pour aseptiser l’eau du robinet pourraient être en partie responsables. Faut-il donner de l’eau en bouteille à nos enfants ?

 

Ni virus, ni bactérie, ni autre pathogène… Pourtant, malgré l’absence de vecteurs directs de maladie, le monde occidental est en proie à une épidémie d’allergies. Par exemple, aux États-Unis, entre 1997 et 2007, l’incidence des allergies alimentaires a augmenté de 18 %. La faute, selon les tenants de l’hypothèse hygiéniste, à une aseptisation du milieu.

 

Selon la théorie dominante, les jeunes enfants doivent être confrontés aux micro-organismes pour optimiser leur système immunitaire. Face à la recrudescence de l’utilisation d’antibiotiques lors des dernières décennies, le paysage microbien a été bouleversé. Les défenses de l'organisme sont perturbées et deviennent alors ultrasensibles à des éléments pourtant inoffensifs, comme les pollens, les acariens, le lait ou les cacahuètes. C’est l’allergie.

 

Les dichlorophénols favoriseraient les allergies alimentaires

 

Si les antibiotiques sont pointés du doigt, ils pourraient ne pas être les seuls responsables. Des chercheurs de l’Albert Einstein College of Medicine soupçonnent également des polluants courants, nommés dichlorophénols, de contribuer au phénomène.

 

Fréquemment utilisés par les agriculteurs pour leurs propriétés antiseptiques, mais aussi par les particuliers pour se débarrasser chez eux de certains insectes ou des mauvaises herbes, ces produits sont également utilisés dans l’eau potable dans le but de la purifier. Ainsi, ils sont ingérés et peuvent être mesurés dans nos organismes.

 

Les allergies environnementales favorisées par les dichlorophénols

 

Dans la revue Annals of Allergy, Asthma and Immunology, les auteurs expliquent avoir recruté 2.211 personnes de 6 ans et plus, des participants à la cohorte de l’US National Health and Nutrition Examination Survey pour la période 2005-2006. Tous présentaient des taux de dichlorophénols dans leurs urines.

 

Parmi eux, 411 présentaient une allergie alimentaire à au moins un aliment et 1.016 étaient allergiques à un élément environnemental. Mais les individus présentant les concentrations les plus élevées de dichlorophénols étaient les plus sujets aux allergies. Leur risque de ne pas supporter un aliment était augmenté de 80 %, et la probabilité de présenter les deux types d’allergies était supérieure de 61 % par rapport aux personnes avec les taux les plus bas.

 

Faut-il cesser de boire l’eau du robinet ?

 

Pour les auteurs, de tels résultats suggèrent un lien entre les molécules chlorées et la pathologie auto-immune. Mais il est encore trop tôt pour affirmer que la corrélation existe effectivement. C’est pourquoi les chercheurs plaident pour de nouvelles études approfondies sur la question.

 

Cependant, ce travail soulève quelques interrogations. Si l’eau du robinet contient des dichlorophénols, doit-on s’en détourner ? Le problème est complexe. Les bouteilles en plastique sont elles-mêmes constituées de polluants tels que le bisphénol A, qui sont en partie avalés en même temps que l’eau, et dont les conséquences pourraient être bien pires. D’autre part, pour Elina Jerschow, qui a participé à ce travail, les taux retrouvés dans les fruits et les légumes traités par les pesticides sont nettement plus élevés et constituent les principales sources de dichlorophénols. Il faudrait donc plutôt agir à ce niveau…

 

 


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Phenoxyéthanol: déclaré dangereux dans les lingettes pour bébés mais... pas dans les vaccins !

Publié le par Gerome

Un lecteur vigilant a bien fait de nous signaler cette énième contradiction préoccupante: alors que l'Agence française du Médicament (ANSM) vient récemment de recommanderd'éviter chez les enfants de moins de 3 ans les lingettes pour bébés à base de phenoxyéthanol - suspecté d'être toxique pour la reproduction- lorsqu'elles sont destinées au siège et  d'en réduire fortement les doses pour les lingettes destinées à d'autres usages, la présence de cette même substance dans les vaccins, pourtant profondément injectée par voie intra-musculaire à de jeunes enfants au système reproductif encore largement immature, ne semble pas véritablement émouvoir cette même agence.

 

Il faut toutefois rappeler que c'est la même Agence qui a tout récemment refusé de financer la poursuite des travaux de l'équipe du Pr Gherardi du CHU Henri Mondor de Créteil sur la toxicité de l'aluminium vaccinal alors même que cette agence avait pourtant explicitement recommandé en 2011 de réduire la concentration d'aluminium dans les déodorants et de ne pas utiliser des anti-transpirants à base d'aluminium sur une peau lésée. Là aussi, on peut donc dire qu'il s'agit d'une énorme incohérence quand on sait que les vaccins à base d'aluminium sont injectés profondément dans l'organisme par voie intramusculaire!

 

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Ces sagas ressemblent aussi à la critique du formaldéhyde ménager dans les médias, incriminé sans trop de problèmes lorsqu'il provient des meubles ou de la pollution des maisons, mais en oubliant toutefois la première et la plus précoce des "pollutions intérieures" à savoir celle des vaccins dont plusieurs contiennent ce formaldéhyde, pourtant classé cancérigène certain, et ce alors même que les vaccins ne sont jamais soumis à la moindre évaluation de leur potentiel cancérogène (contrairement aux autres médicaments) et que plusieurs chercheurs ont déjà tiré la sonnette d'alarme sur la sous-estimation de la toxicité de plusieurs produits chimiques à soi-disant "faibles doses"!!

 

Des agences qui SAVENT les risques de cancers et de troubles pour la reproduction de substances pourtant autorisées et tolérées dans les vaccins, ne font en réalité qu'apporter la  preuve lamentable au public qu'elles préfèrent protéger des dogmes plutôt que la santé publique réelle.

 

 


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Le Roundup de Monsanto est directement lié à l'augmentation de la maladie de Parkinson dans le monde

Publié le par Gerome

Les dangers associés à l'exposition aux pesticides sont beaucoup plus inquiétants qu'on ne le pensait jusqu'ici, comme l'illustre cette nouvelle étude très choquante publiée récemment dans la revue Neurotoxicology et tératologie.

 

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Il s'avère que l'exposition humaine aux pesticides tel que le produit Roundup de la société Monsanto, dont l'ingrédient actif principal est le glyphosate, est l'un des principaux facteurs environnementaux responsables de l'apparition des maladies neurodégénératives chez l'homme.
Comme initialement signalé par Dr Sayer Ji, l'étude met ici en évidence les subtilités de la façon dont les pesticides et les produits chimiques des herbicides induisent la mort cellulaire par des réactions en cascade, et que l'on retrouve dans une foule de maladies chroniques neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer. 

Même confronté à des niveaux nettement inférieurs aux seuils de sécurité établies par les gouvernements, ces produits chimiques persistants, qui sont systématiquement pulvérisés sur les cultures vivrières traditionnelles peuvent causer des dommages permanents au cerveau.
Cette dernière étude démontre que l'exposition humaine au Roundup de Monsanto est un des facteurs déterminants dans l'apparition des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson. 

Ce qui est particulièrement intéressant est d'associer ces nouveaux résultats avec une étude de l'année dernière qui a révélé que, même lorsqu'il est dilué par un facteur de 99,8 pour cent, les produits chimiques du Roundup sont toujours pleinement capable de détruire les cellules humaines et l'ADN. 

Ensemble, ces résultats sont éloquents: Ils démontrent qu'on peut prêter une solide crédibilité à l'idée que les produits agrochimiques sont une des causes premières des maladies chroniques dans le monde d'aujourd'hui.

Selon l'US Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la maladie de Parkinson est la 14 eme cause principale de décès aux Etats Unis. Les chiffres de 2010, qui sont les plus récentes, montrent une augmentation de 4,6 pour cent du nombre de décès dus à la maladie de Parkinson par rapport à l'exercice précédent. Un rapport de 2007 publié par la  Parkinson Disease Foundation (PDF) estime que d'ici 2030, le nombre de décès de personnes atteintes par la maladie de Parkinson dans le monde  fera plus que doubler.

 

 


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