Bonne nouvelle! L'Etat ordonne la destruction de parcelles de maïs OGM en Midi-Pyrénées

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Que Monsanto se le dise, il n'est pas le bienvenu en France. Après les interdictions du conseil des sages, c'est maintenant l'Etat qui met des batons dans les roues de cette machine à empoisonner.

 

Le ministère de l'Agriculture a ordonné la destruction de parcelles de maïs OGM en Midi-Pyrénées qui avaient fait l'objet d'une action des faucheurs volontaires emmenés par le député européen José Bové début mai.

 

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Les inspections et prélèvements organisés par le service régional de contrôle «ont confirmé» la mise en culture de MON 810 - du maïs génétiquement modifié de la firme américaine Monsanto - dans ces parcelles située dans le Tarn-et-Garonne et près de Toulouse, a annoncé mercredi la préfecture de Haute-Garonne dans un communiqué.


Les agriculteurs propriétaires de ces deux parcelles avaient planté du MON 810 courant mars, à la faveur d'une annulation par le Conseil d’État de l'interdiction de la culture de ce maïs OGM en France, pour non conformité au droit européen.

Depuis, le gouvernement s'est attaché à sécuriser juridiquement l'interdiction de la culture de maïs OGM: le Parlement a adopté début mai une proposition de loi en ce sens, validée par le Conseil constitutionnel. Parallèlement, un accord a été trouvé au niveau européen permettant aux États réfractaires d'interdire de telles cultures.


Le ministère de l'Agriculture «a donc ordonné aux exploitants la destruction des parcelles (...) pour éviter tout risque de dissémination», explique la préfecture dans son communiqué.

En Haute-Garonne, l'agriculteur concerné «a procédé ce (mercredi) matin à la destruction chimique du maïs génétiquement modifié non autorisé». La préfecture précise que ces parcelles feront l'objet d'«un suivi particulier pour s'assurer de l'absence de repousses».


Un autre agriculteur ayant des parcelles dans le Tarn-et-Garonne et le Gers «est concerné par la même procédure», conclut la préfecture.

Le 2 mai, plusieurs dizaines de faucheurs volontaires avaient arraché des plants de maïs transgénique dans l'un de ces champs, près de Toulouse. Des militants de Greenpeace avaient dénoncé sur place «une contamination en cours».

 

 


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Alain Passard: «On ne mange pas de tomates en janvier!»

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Le chef du restaurant l’Arpège s’engage pour une alimentation plus respectueuse des saisons…

 

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Ce n’est pas pour rien que son restaurant s’appelle l’Arpège. Quand Alain Passard parle de cuisine, il parle d’accords, d’harmonies et de notes. Son solfège, ce sont les quatre saisons qui le lui ont appris: sa cuisine végétale respecte le cycle des saisons et s’appuie sur des produits bio cultivés dans ses propres potagers. Le chef triple étoilé s’engage aujourd’hui pour une alimentation plus saine et plus écologique en s’engageant notamment aux côtés de la marque de produits laitiers bio Vrai.

Tous les légumes à la carte de l’Arpège sont bio: est-ce parce qu’ils ont meilleur goût ou par conviction?

Le label bio ne veut rien dire: c’est rassurant car il y a quand même moins de bidouille, mais si un voisin traite ses cultures, nous en souffrons forcément un peu… On ne sait pas non plus ce qu’il y a dans les nappes phréatiques. C’est pour cela que même si nos potagers sont bio, nous préférons parler de culture naturelle. Toutefois, on voit bien dans nos jardins que l’on croise une biodiversité surprenante: batraciens, belettes, reptiles, rapaces...

 

INTERVIEW - Le chef du restaurant l’Arpège s’engage pour une alimentation plus respectueuse des saisons…

Ce n’est pas pour rien que son restaurant s’appelle l’Arpège. Quand Alain Passard parle de cuisine, il parle d’accords, d’harmonies et de notes. Son solfège, ce sont les quatre saisons qui le lui ont appris: sa cuisine végétale respecte le cycle des saisons et s’appuie sur des produits bio cultivés dans ses propres potagers. Le chef triple étoilé s’engage aujourd’hui pour une alimentation plus saine et plus écologique en s’engageant notamment aux côtés de la marque de produits laitiers bio Vrai.

Tous les légumes à la carte de l’Arpège sont bio: est-ce parce qu’ils ont meilleur goût ou par conviction?

Le label bio ne veut rien dire: c’est rassurant car il y a quand même moins de bidouille, mais si un voisin traite ses cultures, nous en souffrons forcément un peu… On ne sait pas non plus ce qu’il y a dans les nappes phréatiques. C’est pour cela que même si nos potagers sont bio, nous préférons parler de culture naturelle. Toutefois, on voit bien dans nos jardins que l’on croise une biodiversité surprenante: batraciens, belettes, reptiles, rapaces...

 

 

Privilégier les légumes à la viande, c’était un choix de cuisinier ou une prise de conscience de l’impact de la consommation de viande sur l’environnement?

L’Arpège était à l’origine une rôtisserie. Il y a à peu près quinze ans, j’ai eu un sentiment de rupture de créativité par rapport au tissu animal. Parallèlement s’est ouverte pour moi la porte du légume. Je n’avais jamais adressé la parole à une carotte ou un poireau! Mais comme la cuisine animale s’éloignait de ma créativité, avec en plus la crise de la vache folle qui est arrivée, j’ai mis tout mon savoir-faire en cuisine animale au service du légume. Je faisais des céleris-raves en croûte de sel, des légumes grillés… Et j’ai retrouvé le plaisir des saisons, ce que veut dire le printemps. J’ai redécouvert ce que la nature avait mis en place depuis toujours. Ce fut une résurrection de retrouver le charme de ce métier.

Comment peut-on, au quotidien à la maison, renouer avec une cuisine plus proche de la nature?

Il faut tout simplement retrouver les quatre saisons. On ne mange pas de tomates en janvier! La nature est bien faite: une salade de tomates, c’est fait pour désaltérer, donc on la mange en été. Un truc simple pour savoir si le légume est de saison, c’est de penser que ce qui pousse sur les branches est plutôt estival ou printanier, tandis que ce qui pousse dans la terre est plutôt d’hiver. Il y a environ vingt produits dans le jardin à chaque saison. Au printemps, on joue sur un solfège de vingt notes et ensemble elles sonnent bien dans la casserole. On joue juste en les mêlant et la mélodie est belle.

 


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Baisse très marquée des émissions de CO2 en Europe

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Les émissions de gaz à effet de serre de l'Union européenne ont baissé davantage que prévu en un peu plus de vingt ans, d'après des chiffres publiés mardi par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).

 

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Fin 2012, l'Union européenne avait réduit de plus de 19% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990, au lieu des 18% annoncés dans une estimation préliminaire en octobre dernier.

La baisse des émissions est «en grande partie due aux réductions [obtenues] dans les transports et l'industrie et à une proportion croissante d'énergies provenant de sources renouvelables», a souligné l'agence.

«Cela place à portée de main l'objectif de 20%, avec huit années avant la date-butoir de 2020», a-t-elle souligné.


Pendant la période où les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 19%, l'activité économique de l'UE a augmenté de 45%, selon l'AEE.

«L'UE a démontré qu'il n'y avait pas d'incompatibilité entre une économie en croissance et la réduction des émissions de gaz à effet de serre», a affirmé le directeur Hans Bruyninck, cité dans un communiqué.

Fin 2015, Paris accueillera une conférence des Nations unies pour parvenir à un nouveau traité mondial sur le changement climatique.


Le président américain Barack Obama s'est engagé lundi à contraindre les centrales électriques des Etats-Unis à réduire de 30% les émissions de CO2 en 25 ans.

La commissaire de l'UE chargée de l'action pour le climat, Connie Hedegaard, a estimé que la proposition d'Obama était «la mesure la plus forte jamais adoptée par le gouvernement américain pour lutter contre le changement climatique».

 

 


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Enfin! Les Etats-Unis vont imposer de nouvelles règles antipollution

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Les nouvelles limitations sur les émissions de carbone, qui doivent être annoncées la semaine prochaine, vont éviter des milliers de cas d'asthme et d'infarctus aux Etats-Unis, a affirmé samedi le président américain Barack Obama.

 

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M. Obama veut forcer les centrales électriques à charbon américaines à réduire leurs émissions de CO2 jusqu'à 20% pour contribuer à lutter contre le réchauffement, selon le New York Times.

Environ 40% des émissions de carbone viennent des centrales électriques. Aucun plafond ne leur est imposé à la différence des émissions de produits chimiques comme le mercure ou l'arsenic.


Ce projet sera «le premier plan d'action américain sur le climat» qui va «créer une économie fondée sur une énergie propre - utilisant plus d'énergie propre, moins d'énergie sale, et gaspillant moins d'énergie», a assuré Barack Obama lors de son allocution hebdomadaire radiodiffusée.

Au cours de la première année d'application de ces nouvelles mesures, «jusqu'à 100.000 crises d'asthme et 2.100 infarctus seront évités - et ces chiffres continueront à augmenter», a-t-il dit.


L'idée est d'instaurer un plafond d'émissions de carbone au niveau national et de laisser chacun des 50 Etats américains décider comment atteindre ces objectifs, via le recours aux énergies renouvelables, et au besoin en instaurant un marché du carbone où s'échangent des «permis de polluer» accordés par l'Etat.

Ce plan risque toutefois de se heurter à l'hostilité des autorités locales contrôlées par les républicains, alors que la plupart de ses promesses de lutter contre les causes du changement climatique ont été contrecarrées par les élus du Congrès depuis 2009.

 


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L'Espagne va chercher du pétrole aux îles canaries

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Le ministère espagnol de l'Environnement a donné jeudi son feu vert au projet de prospections pétrolières au large des îles Canaries présenté par le groupe Repsol, provoquant la colère des autorités locales et des écologistes qui dénoncent un "acte injustifiable".

"Le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement a émis la Déclaration sur l'impact environnemental (DIA) favorable" à un projet de prospection au large des Canaries, présenté par un consortium international menée par le géant pétrolier espagnol, a indiqué ce ministère dans un communiqué.


Ces prospections auront lieu à "une distance d'environ 60 kilomètres de la côte des Canaries et consisteront à prélever des échantillons de roche ou de fluides pour détecter la possible existence d'hydrocarbures dans la zone", ajoute le ministère.

Il affirme avoir inclus dans cette décision "des mesures de correction pour s'assurer" que les zones protégées ou proposées pour bénéficier de ce label ne sont pas affectées.

"Le processus d'évaluation s'est basé sur de rigoureuses connaissances scientifiques afin de garantir la protection maximale de l'environnement", affirme le ministère.

"La décision favorable démontre que l'activité que nous proposons est compatible avec le respect de l'environnement", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Repsol.


Unis, les grands groupes écologistes opérant en Espagne ont immédiatement réagi, dans un communiqué dénonçant une "absurdité sans précédent".

"Il s'agit d'un acte injustifiable, qui pose un grave risque aussi bien à l'environnement qu'à la principale activité économique des îles", le tourisme, écrivent les organisations Greenpeace, WWF, Amigos de la Tierra, Ecologistas en Accion, SEO/Birdlife et WWF dans le communiqué.

"Les explorations sismiques ont un fort impact sur la faune marine protégée (cétacées, tortues) et sur les ressources pour la pêche. Mais elles ouvrent aussi la porte à de graves risques de marées noires liées aux forages pétroliers en grande profondeur, comme l'ont déjà démontré de tragiques et catastrophiques incidents comme ceux du Golfe du Mexique ou de la plateforme Deep Water Horizon", poursuivent-elles.


"Il est choquant qu'une décision aussi impopulaire soit prise juste maintenant, une fois passées les élections au Parlement européen" de dimanche, ajoute le communiqué.

Un argument repris par le président de l'une des îles des Canaries, Fuerteventura, qui a réagi très durement jeudi à l'annonce du feu vert donné par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. La tête de liste de son parti aux européennes, Miguel Angel Arias Cañete, était ministre de l'Agriculture jusqu'à il y a un mois.

"Ils le font après les élections européennes. Ils le font comme les grands dictateurs, dans le dos de tout le monde", a-t-il déclaré à la radio publique.

Le ministère souligne au contraire la "transparence maximale" de sa décision.

"Si le promoteur voulait à l'avenir développer cette activité, il devra présenter un nouveau projet qui sera soumis à une nouvelle procédure d'évaluation environnementale également ouverte à une participation publique", précise-t-il dans le communiqué.


L'exploration et la production d'hydrocarbures en Espagne pourrait créer 260.000 emplois en vingt ans et représenter 4% du PIB, selon une étude du cabinet Deloitte publiée en mars.

Mais pour les écologistes, le pays fait déjà face à "un risque continu de pollution" alors qu'une dizaine d'installations pétrolières opèrent le long de ses côtes. Andalousie (sud), région de Valence (est), Catalogne (nord-est), Asturies et Pays Basque (nord-ouest): toutes les régions côtières font l'objet de permis d'exploration pétrolière.


Autre destination très touristique, les îles Baléares aussi sont concernées par un projet d'exploration, du groupe écossais Cairn Energy, qui pourrait se concrétiser dans les prochains mois, si le ministère de l'Environnement donne son feu vert.

 


Publié dans Nature

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