Le géant nippon des cosmétiques Shiseido cesse les tests sur animaux

Publié le par Gerome

L'entreprise japonaise Shiseido a annoncé vendredi qu'elle cessait de tester ses cosmétiques sur les animaux, au moment où l'Union européenne s'apprête à interdire les produits fabriqués avec de tels essais.


Cette décision du fabricant s'appliquera à partir du mois d'avril sur tous ses sites de production, ainsi que sur ceux de ses sous-traitants, a-t-il précisé.

"Nos fournisseurs vont abandonner les tests sur animaux et nous ne sous-traiterons plus ce genre de tests à des laboratoires extérieurs", a expliqué un porte-parole du groupe.



Shiseido a néanmoins précisé que sa nouvelle règle souffrirait quelques exceptions: il continuera de procéder à des tests sur des animaux lorsqu'il s'agira de la seule solution disponible pour prouver l'innocuité d'un produit, et dans les pays où un test sur animal est obligatoire avant de pouvoir commercialiser un cosmétique.

Les protecteurs des animaux réclament depuis des années aux firmes de cosmétiques, ainsi qu'aux autres entreprises, de trouver des moyens pour remplacer les tests sur les animaux, jugés cruels et inutiles.



Le marché européen constitue un débouché très important pour Shiseido, et l'Union européenne va instaurer dans les semaines qui viennent une interdiction complète des produits cosmétiques (y compris les ingrédients) mis au point au moyen de tests sur des animaux.

Shiseido a souligné qu'il était capable de garantir la sécurité de ses produits sans recourir à ce genre d'essais, via l'utilisation de données d'expériences précédentes, les tests sur des humains volontaires et autres.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

Bâtir en botte de paille

Publié le par Gerome

 

Publié dans Habitat

Partager cet article

Comment fabriquer un remède contre la toux avec les racines d’asperge ?

Publié le par Gerome

racines-asperge.jpg

 

L’asperge est une plante de la famille des liliacées. On peut utiliser les racines d’asperge pour fabriquer un remède contre la toux. Cent grammes de racines d’asperge, une cuillère à soupe de miel et une cuillère à soupe de jus de citron suffisent pour effectuer cette opération.

 

Faites bouillir un quart de litre d’eau dans une casserole. Mettez-y ensuite les cent grammes de racines d’asperge. Laissez infuser pendant un quart d’heure.

 

Attendez ensuite à ce que l'infusion  soit tiède puis filtrez-la à l’aide d’une passoire. Mélangez-la ensuite avec une cuillère à soupe de miel et une cuillère à soupe de jus de citron.

Buvez trois cuillères à soupe par jour de cette mixture. Continuez le traitement jusqu’à ce que la maladie disparaisse complètement.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

Partager cet article

Quand une petite bourgade devient un modèle d'autosuffisance énergétique

Publié le par Gerome

Et le César de la première ville européenne 100% autonome en énergie est attribué à: Gussing! Cette petite ville de l'est de l'Autriche semble bien avoir réussi le pari de l'écologie car elle produit l'intégralité de son énergie, et même plus...

 

article_solaire.jpg


Ce titre de championne des énergies renouvelables Gussing le doit à son maire Peter Vadasz. Au début des années 1990, en plein mandat, il décide de mettre à profit l’immense  forêt de 133.000 hectares qui entoure la ville et met en place un système intelligent d’utilisation de cette biodiversité. Chaque année des milliers d’arbres sont abattus avant d’être réduits en copeaux.

 

Cette biomasse alimente ensuite plusieurs centrales à bois construites par la municipalité. Une centrale de production de biogaz pour la production de chaleur et d’électricité à partir de maïs, de trèfle et d’herbe, une autre de biodiesel pour la production de ce carburant à base d’huile de colza, une troisième de gazéification du bois pour la cogénération de chaleur et d’électricité puis des installations solaires thermiques (eau chaude et chauffage) et photovoltaïque (électricité).


Sur une vidéo de Shamengo, Peter Vadasz explique qu’au début les gens pensaient que le projet ne fonctionnerait pas. Mais au final, les centrales génèrent assez d’énergie pour subvenir à tous les besoins en électricité de la population.

 

 


Partager cet article

Le sorgho, la céréale magique des agriculteurs ?

Publié le par Gerome

De plus en plus d'agriculteurs sèment en France du sorgho à la place du maïs. Une plante qui a plein d'avantages écologiques, et que l'on peut voir au Salon de l'Agriculture.

 

sorgho_rouge.jpg

 

Céréale d'avenir


Le sorgho est une céréale qui pousse en Afrique, en bordure du Sahara, qui a donc besoin de très peu d'eau (40% d'irrigation en moins que le maïs). En France, dans les régions touchées désormais chaque année par la sécheresse, comme le Sud-Ouest, des agriculteurs se mettent à semer du sorgho. C'est une plante qui a aussi beaucoup moins besoin d'engrais, car elles a des racines très longues et elle va chercher très profond dans la terre de quoi se nourrir et pousser.



En Afrique, c'est l'une des céréales les plus cultivées pour nourrir les humains. En Europe, elle est donnée au bétail. Sa tige et ses feuilles ressemblent à celles du maïs, avec tout au sommet des petits grains qui contiennent de l'amidon, et qui peuvent nourrir les vaches ou les volailles. C'est une céréale d'avenir. A Montpellier, dans un énorme frigo, 3.000 semences de différents sorghos sont conservées, et des chercheurs essaient d’améliorer les variétés.



Seulement voilà, il y a quelques freins. D'abord, les mentalités. Pas facile pour un agriculteur d'abandonner le maïs qu'il produit depuis des années, pour une céréales inconnue qui va lui demander de se former  un peu. Et puis il faut trouver des semences. Et là visiblement les semenciers, les grands groupes, ne se bousculent pas pour les proposer aux agriculteurs. Car ça leur rapporte moins. La solution serait, là encore, de réorienter les subventions agricoles. C'est un choix  politique : donner un peu moins au maïs et plutôt inciter les agriculteurs à semer des céréales économe en eau et en engrais chimique, donc plus écologiques.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

Partager cet article