Des fermes sur les toits

Publié le par Gerome

Une jeune société parisienne propose de créer des filières agricoles bio en ville, en haut des immeubles. Son projet vient d’être primé.

 

agriculture-toit-fermes-lufa3.jpg

 

 

Pourquoi ne pas développer, en ville, une agriculture urbaine? Et même créer une filière agricole, du producteur au consommateur, en plein Paris? C’est possible, et ce projet, a priori un peu fou, est en passe de se réaliser. C’est celui d’une jeune société parisienne, UrbAgri, fondée par Virginie Dulucq. Un projet si sérieux qu’il vient d’être récompensé par le prix Créatrices d’avenir décerné par la région Île-de-France et la préfecture régionale.


Cette agriculture urbaine se niche sur le toit des immeubles, dans les friches, les zones délaissées. Des centaines d’hectares pourraient être ainsi cultivés au bénéfice de tous les habitants. Cibles d’UrbAgri : les entreprises, les bailleurs sociaux, les communes, tous propriétaires fonciers. Quelques dizaines de mètres carrés suffisent.

Une filière agricole en pleine ville

Mais Virginie Dulucq estime que l’idéal est de disposer de 600 m² et d’une profondeur de terre de 50 cm. On peut dès lors produire hors-sol - et bio - toutes sortes de cultures maraîchères : tomates, radis, salades, carottes, concombres, fraises, framboises. Des fruits et légumes en plein Paris produits par les habitants, c’est donc possible. "UrbAgri monte le projet du début à la fin : choix de l’emplacement, étude du bâtiment pour un projet sur les toits, apports de solutions techniques (arrosage, exposition au vent), choix des cultures et des cultivateurs (particuliers ou associations d’insertion), commercialisation. Les produits peuvent aller aux cultivateurs, aux salariés de l’entreprise ou être vendus aux habitants du quartier", explique Virginie Dulucq. Ainsi une filière agricole - production, valorisation, vente - peut être créée en pleine ville.


Les prix seront ceux du marché mais avec les gains spécifiques de l’économie solidaire. "Mon premier objectif, c’est que les habitants tirent localement profit de cette agriculture urbaine grâce aux circuits courts", ajoute Virginie Dulucq. Ces avantages ne sont pas seulement de manger des tomates et des carottes bio. "Cela va au-delà : tisser un lien social dans les quartiers au moyen d’une activité nouvelle et alternative, créer de nouveaux emplois dans la filière verte, insérer les habitants, et mettre en place des couloirs écologiques dans les villes qui relient les espaces verts au plus grand profit de la biodiversité."

Deux projets retenus démarrent au mois d‘avril

Un tel projet ne pouvait être porté que par une jeune femme volontaire comme Virginie Dulucq (33 ans). Fille d’agriculteurs (son père exerce dans le sud des Landes), elle connaît la campagne et la terre. Mais elle est aussi urbaniste, diplômée de l’Institut d’urbanisme de Lille. Elle connaît donc aussi le bitume et le béton. "Je travaille beaucoup sur la reconversion des friches industrielles et sur la requalification des quartiers d’habitat social en Île-de-France. Je vois la réalité urbaine et humaine de ces quartiers dont les habitants ont d’abord besoin de travail, d’une identité, et… d’une nourriture équilibrée."


Virginie Dulucq ne fait pas les choses à moitié. Pour bien border son entreprise sur le plan économique et commercial, elle a passé un MBA de l’École des ponts Paris Tech. Actuellement, UrbAgri travaille à deux projets. L’un en Seine-Saint-Denis sur 9.000 m² de friches industrielles au sol, avec une première tranche de 2.000 m². Le projet concerne 40 personnes pour des tomates, des salades, des radis, des fraises et des framboises. L’autre, dans le Val-de-Marne, sur le toit d’un quartier d’habitat social, occupe 100 m² et sera géré par une structure coopérative et solidaire. "Pour ces deux projets, dit-elle, on plante en avril."

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

L'agriculteur qui défie Monsanto se confie

Publié le par Gerome

Paul François, l’agriculteur qui défie le géant de l'agrochimie, témoigne ce vendredi soir.

 

paul-francois.jpg

 

Ce vendredi soir, au cinéma l’Atalante, l’association environnementale Planet it’s up to you invite Paul François, dans une soirée de débat sur l’agriculture et ses pratiques (lire par ailleurs). Paul François est cet agriculteur charentais qui a osé s’attaquer à Monsanto, la toute puissante firme d’agrochimie. En première instance, devant le tribunal de grande instance de Lyon, le céréalier français l’a emporté en février 2012. Monsanto a été jugé responsable de son empoisonnement par le Lasso, un herbicide de la marque américaine.


« Sud Ouest » : Comment s’est produit l’accident qui vous a conduit à affronter Monsanto ?


Paul François : C’était en avril 2004. J’ai été intoxiqué par des vapeurs du Lasso, un désherbant, alors que je nettoyais une cuve d’épandage (1). J’ai été pris en charge pour intoxication aiguë. À cause de cet accident, j’ai eu 10 mois d’arrêt dont cinq d’hospitalisation, entre 2004 et 2005.


C’est là qu’a commencé votre combat ?


En juillet 2005, d’abord, j’ai demandé à la Mutuelle sociale agricole de reconnaître ma maladie du travail. Elle a refusé. Cinq ans de procédure ont suivi jusqu’à ce que la maladie soit définitivement reconnue par la cour d’appel de Bordeaux.


Vous êtes allé plus loin en devenant le premier particulier français à attaquer Monsanto…


On avait fait analyser le produit. Il y avait un fort soupçon quant à sa dangerosité, même s’il est homologué. Il y avait un problème. Le Lasso est retiré de la vente depuis 1989 au Canada. Et depuis les années 1990 dans beaucoup de pays comme au Royaume-Uni ou en Belgique. C’est arrivé en 2007 en France.


Vous êtes-vous dit qu’attaquer le géant Monsanto était une folie ?


Avec mon avocat, on ne savait pas si notre plainte serait recevable. Mais à notre grande surprise, le juge ne nous a pas renvoyés, il a simplement demandé de préciser notre requête. Notre plainte était recevable.


Et vous avez gagné en première instance ?


Oui. Monsanto a fait appel. On prépare la suite. C’estépuisant. Monsanto essaie d’user la partie adverse. Dans les plaidoiries, ils ont refusé de parler du fond. Ils ont attaqué la forme et essayé de mettre ma bonne foi en cause. Ils mettent votre dignité en cause. Ne réagissent jamais aux preuves que vous apportez. Ils vous amènent des experts du bout du monde. Moi, j’ai des experts bénévoles, qui prennent un risque car Monsanto tient les labos, c’est une entité très puissante. J’ai accompagné un ami agriculteur dans ses derniers jours : il me montrait ses médicaments et constatait que ceux qui le soignent sont ceux qui l’ont rendu malade. Je vous assure : je me serais bien gardé du privilège qui consiste à attaquer Monsanto. Si je n’avais pas ma famille et mes amis, je ne sais pas si j’aurais pu tenir ce combat-là.


Gravement malades à cause des produits que vous utilisiez, avez-vous changé votre approche ?


Je faisais partie du monde de l’agriculture intensive. Je considérais comme beaucoup qu’on ne pouvait pas faire autrement. Je tapais sur les tenants du bio et eux tapaient sur moi. La société civile qui demandait d’autres modes de production, nous l’appelions les emmerdeurs. Il y a une réalité : l’agriculture intensive comme on l’a pratiquée dans les années 1990 tue le sol. Quand vous faites ça, vous êtes perdu. Je ne parle pas de conversion au bio. Mais il faut unir nos forces pour dire que l’agronomie doit primer sur la chimie.


Parleriez-vous de prise de conscience politique ?


Mon combat m’a amené à une nouvelle perception des choses. J’ai compris que nous avons été naïfs. On s’est servi de nous pour développer une agriculture qui ne nous ressemblait pas. On nous l’a vendue, elle nous convenait. Il faut regarder ce qui se cache derrière toute communication. On peut produire autrement. Les agriculteurs doivent comprendre que ceux qui parlent à leur place sont des businessmen, qui défendent d’autres intérêts, très juteux, et ne se préoccupent pas de leur santé ni de celle de ceux qui nous entourent.


Vous avez créé l’association Phyto-victimes il y a deux ans…


On tente d’aider les autres victimes. Tout le monde n’a pas la chance d’être entouré. Les agriculteurs sont souvent isolés.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

Partager cet article

Ce qui arrive dans votre corps 30 minutes après avoir bu un Coca….

Publié le par Gerome

Soleil, chaleur, gorge sèche. Votre main se referme sur la canette en fer-blanc, glacée, et constellée de petites gouttes d’eau.

Vous faites pivoter l’anneau du couvercle…« Pshhht ! », c’est le soulagement.

Le liquide pétillant s’écoule à flots dans votre gorge. Le gaz carbonique vous monte au nez,vous fait pleurer, mais c’est si bon ! Et pourtant…

 

poison-logo.png

 

Une dizaine de minutes plus tard


La canette vide, vous avez avalé l’équivalent de 10 morceaux de sucre ! En principe, vous devriez vomir d’écœurement. Mais l‘acide phosphorique contenu dans la boisson gazeuse masque le sucre par un goût acidulé, donnant ainsi l’illusion de désaltérer.


Après une vingtaine de minutes


Votre taux de sucre sanguin augmente brutalement, mettant une première fois votre organisme à l’épreuve.Votre foie s’emballe, sécrète de l’insuline en masse. Celle-ci est malgré tout vitale, elle seule peut permettre de transformer l’énorme surplus de sucre que vous avez dans le sang en graisse, ce que votre corps est mieux capable de supporter. En effet, il peut stocker la graisse, certes, sous forme de bourrelets disgracieux, mais provisoirement inoffensifs, tandis que le glucose est pour lui un poison mortel lorsqu’il est en haute dose dans le sang. Seul le foie est capable de stocker le glucose mais sa capacité est très limitée.


Après une quarantaine de minutes


La grande quantité de caféine présente dans le Coca est entièrement absorbée par votre corps. Elle dilate vos pupilles et fait monter votre pression sanguine.

Au même moment, les stocks de sucre dans votre foie saturent, ce qui provoque le rejet du sucre dans votre sang.


Après ¾ d’heure


Votre corps se met à produire plus de dopamine. Il s’agit d’une hormone qui stimule le « centre du plaisir » dans le cerveau. Notez que la même réaction se produirait si vous preniez de l’héroïne.

Et ce n’est pas le seul point commun entre le sucre et les drogues. Le sucre peut également provoquer une dépendance. A tel point qu’une étude a démontré que le sucre était plus addictif que la cocaïne. Ce n’est donc pas un hasard si « l’accro » qui s’apprête à boire son Coca est aussi fébrile qu’un narcomane en manque.


Après 1 heure


Vous entrez en chute de sucre (hypoglycémie), et votre niveau d’énergie, aussi bien physique que mental, s’effondre.

Pour éviter cette cascade de catastrophes, la seule véritable solution est de boire de l’eau.


« Je ne suis pas une plante verte ! »


Il est difficile de se remettre à boire de l’eau quand on s’est habitué pendant des années à des boissons sucrées ou du moins composées (café, thé, vin, bière…).

On croit ne plus pouvoir se contenter du goût fade de l’eau. « Je ne suis pas une plante verte ! » ; « L’eau, c’est pour les bains de pied ! » s’amuse-t-on à dire à table en empoignant la bouteille de vin rouge.

En réalité, le mal est souvent plus profond qu’une affaire de goût. Les personnes qui rechignent à boire de l’eau sont souvent des personnes qui n’ont pas vraiment soif. Et si elles n’ont pas soif, c’est parce que, généralement, elles manquent d’exercice physique.


Lorsque vous avez bien transpiré, au travail ou au sport, boire plusieurs verres d’eau n’est pas seulement une nécessité – c’est un suprême plaisir.

Ma prévenante maman m’avait inscrit avec mon grand frère dans un club de judo. Nous étions quarante garnements dans une salle municipale de 30 mètres carrés éclairée au néon et garnie de tatamis, qui n’était aérée que par un étroit vasistas. Après un intense échauffement où nous devions sauter, courir, puis faire des séries de pompes et d’abdominaux, le professeur nous faisait enchaîner les prises, combats debout et au sol, avant de terminer (c’était le meilleur moment !) par une grande bataille de « petits chevaux » où, monté sur le dos d’un camarade, il fallait précipiter les autres par-terre.


A la fin du cours, rouges, soufflants, suants, nous nous élancions vers les vestiaires où se trouvaient, au dessus de grandes vasques attenantes aux urinoirs, des robinets-poussoirs d’où sortait de l’eau chaude mais, en ces moments, si savoureuse ! L’affreuse odeur des latrines n’empêchait aucun d’entre nous de s’en remplir l’estomac avec délice. Les plus pressés appliquaient directement leur bouche sur le robinet, tandis que les autres, plus civilisés, formaient une cuvette avec leurs mains et lapaient sans reprendre haleine le précieux liquide. Je n’ose penser à la quantité de mucus et de microbes qui s’échangeaient à cette occasion.


Toujours est-il que je ne me souviens pas avoir jamais bu meilleure boisson que l’eau des cabinets de notre club de judo.


Pourquoi arrêter le Coca


Réfléchissez-y. Après l’effort, vous pouvez aussi avoir envie de boire un Coca-Cola ou une bière bien fraîche, mais vous vous rendrez compte que cela ne vous procure pas un plaisir aussi intense que l’eau. L’eau est le plaisir suprême quand on a vraiment soif, de même que, lorsqu’on a faim, lors d’une grande promenade en montagne par exemple, il n’y a rien de tel qu’un saucisson, qu’on ne touchera plus une fois rentré à la maison et repris le rythme habituel.


Mais il n’y a pas que le plaisir. Boire de l’eau réduira votre consommation de toutes les substances néfastes qu’on trouve dans les sodas, à commencer par :

  • l’acide phosphorique, qui interfère avec le métabolisme du calcium, et cause de l’ostéoporose ainsi qu’un ramollissement des dents et des os ;
  • le sucre, facteur de diabète, maladies cardiovasculaires, inflammation chronique, arthrose, cancer ;
  • l’aspartame : il y a plus de 92 effets secondaires liés à la consommation d’aspartame, dont les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, la fragilité émotionnelle, le diabète ;
  • la caféine, qui provoque tremblement, insomnie, maux de crâne, hypertension, déminéralisation et perte de vitamines.

Sans compter que l’acidité du Coca-Cola est désastreuse pour les dents. Avez-vous déjà remarqué comme vos dents sont râpeuses après avoir bu du Coca-Cola ? Plus acide que le jus de citron, il peut-être utilisé pour décaper les pièces en métal (faites l’expérience de laisser une pièce sale de 50 centimes pendant une demi-heure dans un verre de Coca). L’émail de vos dents devient poreux, jaunâtre, grisâtre lorsque vous buvez souvent du Coca-Cola et c’en est la conséquence.


Inutile enfin, de parler des effets sur l’obésité : surtout chez les enfants, la consommation de sodas augmente le risque de 60 %. Il n’y a aucune bonne raison de faire boire des sodas à vos enfants, sauf si vous voulez

  • augmenter leur risque de diabète ;
  • augmenter leur risque de cancer ;
  • leur créer une dépendance au sucre.

Alors voilà une bonne source d’économies en ces temps difficiles : ne plus laisser aucune boisson sucrée franchir le seuil de votre maison. Et réapprendre à boire de l’eau : commencez votre journée par boire un grand verre d’eau, avant même le petit-déjeuner. Vous ferez un merveilleux cadeau à vos reins, eux qui travaillent si dur à nettoyer votre sang toute la journée. Ils seront plus sains, plus propres, et vous vous sentirez en meilleure forme.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

Partager cet article

90% des vins contiennent des pesticides (et c’est légal)

Publié le par Gerome

vin_contient_des_pesticides.jpg

Le 14 février dernier, à Bordeaux, le laboratoire spécialisé Excellprésentait les résultats d’une analyse portant sur 300 échantillons de vin. L’enjeu de cette étude était de détecter d’éventuels résidus de pesticides dans le vin. Rapporté par le magazine La Vigne, le verdict est sans appel :

« Seulement 10% [des vins analysés] ne contiennent aucun pesticide. Dans les 90% restants, Excell a trouvé la présence d’au moins une matière active, le plus souvent de la famille des fongicides. Et le laboratoire a pu détecter jusqu’à neuf pesticides simultanément dans un vin. »

« Des cocktails de neuf à dix pesticides dans certains vins »

Contacté, le responsable technique du laboratoire Excell, Stéphane Boutou, nous a expliqué que les vins analysés étaient tous issus des millésimes 2007 ou 2008, et « représentatifs » du vignoble, avec notamment « autour de 5% de vins bio ».

Le labo n’a en revanche « pas du tout été surpris » par les résultats, qui correspondent bien à ce qu’ils observent régulièrement. Il y avait certes « des pics avec certaines molécules ».

Mais « le plus étrange », selon lui, c’est qu’ils ont retrouvé « des cocktails de neuf à dix pesticides dans certains vins ». Bien sûr, « toujours dans les limites maximales » autorisées...

« Limites maximales », argument minimal ?

Comme à chaque fois que les résultats d’une étude de ce type sont publiés, on nous ressert l’argument des « doses journalières admissibles » (DJA). Ou, en l’occurrence, celui des « limites maximales de résidus » (LMR).

Ces dernières sont censées tenir compte des apports en résidus de pesticides de toute notre alimentation, en s’appuyant sur des rations quotidiennes généralement calculées pour un consommateur moyen pesant 60 kg (6,2 kg pour les jeunes enfants). Des LMR sont donc attribuées à chaque molécule pour éviter que nous dépassions les DJA...

Joli charabia, pourtant ces doses-seuil sont quelquefois dépassées : 1 million de Français sont par exemple en surdose de sulfites. Ce prétendu strict respect des doses maximales est donc, en partie, spéculatif.

Les seuls faits établis ici, ce sont que 9 vins sur 10 contiennent des résidus de pesticides toxiques. Aucune autre boisson n’est d’ailleurs vraiment mieux lotie, que ce soit le thé ou même l’eau du robinet.

Les vins bio sortent du lot

On peut enfin s’étonner que le laboratoire Excell ait décidé de ne pas distinguer, dans son étude, les vins bio des autres vins.

Peut-être ont-ils considéré, en tant que laboratoire privé, qu’il était professionnellement risqué de sortir ces vins du lot, qu’en effet ça aurait pu être mal perçu par l’écrasante majorité (plus de 90%) d’une profession qui ne pratique pas l’agriculture biologique. Rappelons au passage que si la vigne n’occupe que 3% des surfaces agricoles en France, elle consomme à elle seule 20% des pesticides (en volume).

Le laboratoire a donc lissé ses résultats à l’ensemble des vins, mettant ainsi toute la viticulture dans le même sac.

Néanmoins, une autre étude [PDF], précédemment publiée par des associations, est arrivée à la conclusion que les vins bio ne contiennent pas (sauf accident) de résidus de pesticides. Tandis que pour les autres vins, toujours selon cette étude, ce n’est plus 90% qui en contiennent, mais la totalité.

 

Publié dans Nutrition & Santé

Partager cet article

Barrage de Belo Monté : "Désolé, vous et votre peuple devront dégager !"

Publié le par Gerome

raoni-copie-1.jpg

 

C'est la même histoire qui se répète depuis 5 siècles, les autochtones seront toujours sacrifiés sur l'autel du progrès. 

Pendant que les magazines et les chaînes de télévision parlent de la vie des célébrités, Raomi, le Chef de la Tribu des Kayapo a reçu la pire nouvelle de sa vie : Mme Dilma, la présidente du Brésil, a donné son approbation pour la construction d'un énorme barrage hydroélectrique (le 3ème plus grand au monde).

 
C'est la sentence de mort pour tous les peuples vivant près du fleuve, car le barrage inondera environ 400 000 hectares de forêt. Plus de 40 000 Indiens devront trouver de nouveaux endroits où vivre. La destruction de l'habitat naturel, la déforestation et la disparition de plusieurs espèces sont des faits !

 

 

 

 

Publié dans Nature

Partager cet article