L’Europe bannit les tests sur les animaux

Publié le par Gerome

Si le bien-être animal vous importe, cette date est à marquer d’une pierre blanche : 11 mars 2013. A partir de ce jour, il sera complètement interdit en Europe de tester des produits cosmétiques pour les animaux. S’il s’agit certes d’une petite avancée, elle marque néanmoins la fin d’une lutte qui ne semblait pas vouloir prendre fin.

 

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Cosmétiques : tous les tests sur les animaux interdits

Les expérimentations animales pour les produits cosmétiques seront désormais interdites en Europe. Vous pensiez peut-être que c’était déjà le cas, mais il restait des exceptions à la règle. Le 11 mars 2013, l’Union Européenne annoncera l‘interdiction totale de toute importation et vente de produits cosmétiques et d’ingrédients testés sur des animaux. Si cela ne signifie pas pour autant que les cosmétiques vendus seront plus naturels et sains, c’est néanmoins un progrès en ce qui concerne la cause animale.

 

L’interdiction des tests sur les animaux, un processus lent

 

 

L’expérimentation animale pour les cosmétiques a mis de nombreuses années avant d’être complètement interdite en Europe.

En 1898, la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) est créée afin de lutter contre la vivisection mais aussi toute forme de test sur les animaux. Son combat va durer des dizaines d’années avant que des mesures soient prises. En 1973, la BUAV attire l’attention publique sur les tests de cosmétiques sur les animaux. En 1990 est créée ce qui va devenir la European Coalition to End Cosmetics Tests (ECEAE) : une alliance de pays européens pour la fin des tests sur les animaux. Ils organisent en 1991 une marche internationale et un rallye à Bruxelles et d’autres actions pour pousser les députés européens à agir contre les tests sur les animaux.

Les tests enfin interdits

En 1993 débute une campagne menée par la marque de cosmétiques The Body Shop. Une pétition lancée par l’entreprise, et d’autres militants, est signée par 4 millions d’Européens en 1996. Elle est présentée à la Commission Européenne. En 2004, les produits finis cosmétiques testés sur les animaux sont interdits en Europe. Cela ne concerne néanmoins pas les ingrédients. En 2009, cette interdiction concerne également les ingrédients et s’étend à l’importation. Néanmoins, trois tests sur les animaux sont encore permis le temps de la transition. D’autres campagnes sont donc lancées par la BUAV et dans d’autres pays européens afin d’interdire toute dérogation. L’association Cruelty Free International est créée en 2012. Finalement, l’interdiction totale commencera le 11 mars 2013.

 

Ainsi, dès mars 2013, quiconque voudra vendre des produits cosmétiques ou des ingrédients participant à leur fabrication dans l’Union Européenne devra respecter cette règle : aucun test sur les animaux. L’interdiction a donc une incidence sur tous les pays du monde, et concerne tous les types de produits, des produits d’hygiène quotidienne comme le dentifrice ou le savon, aux cosmétiques plus élaborés. Seules quelques marques respectaient d’ores et déjà cette règle.

Une victoire en Europe…

Cette interdiction est le fruit de 20 ans de lutte et de campagnes. The Body Shop et Cruelty Free International lancent une série d’actions commémoratives avant le 11 mars, mais mesurent le chemin à parcourir. Ainsi, le directeur international R&D et valeurs de The Body Shop a certes remercié les clients ayant soutenu la campagne, mais également évoqué l’avenir :  » Cette superbe réussite en Europe n’est que la fin d’un chapitre. Le futur de la beauté doit être exempt de cruauté « .

…mais encore des progrès à faire

Comme le souligne Michelle Thew, directrice générale de Cruelty Free International :  » il s’agit vraiment d’un événement historique et l’aboutissement de plus de 20 ans de campagne. Maintenant, nous allons appliquer notre détermination et notre vision à l’échelle mondiale afin de nous assurer que le reste du monde s’engage aussi dans cette voie.  » Rappelons qu’un pays comme la Chine exige encore un droit à l’expérimentation animale. Même si le message européen est clair, il y a encore beaucoup à faire pour lutter contre la souffrance animale. Il reste également, sur un autre aspect, à convaincre les fabricants de cosmétique d’utiliser des composants naturels et plus sains

 

 


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Selon l’UICN, 73 millions de requins sont tués chaque année

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Environ 73 millions de requins sont tués chaque année pour être commercialisés, révèle l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un rapport présenté mercredi à Dakar.

 

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''Depuis 60 ans, la pêche exerce une énorme pression sur les populations de requin et de raie'', indique le rapport présenté à des journalistes par des responsables du Bureau Afrique de l'Ouest du Fonds mondial pour la nature (WWF, acronyme anglais).

L'étude annonce que ''parmi les espèces de requin et de raie ayant fait l'objet d'une évaluation, 30 sont menacées d'extinction ou de quasi-extinction''.
Le requin et la raie se développent lentement et se reproduisent peu, ce qui les rend extrêmement vulnérables face à la surpêche, selon le rapport, qui explique que de nombreuses années sont nécessaires pour que ces deux espèces régénèrent après un épisode de déclin.

La même source indique que ''les relèvements des ressources halieutiques de l'Atlantique Nord-ouest ont mis en évidence une perte jusqu'à 98% des requins marteaux''.

''Les débarquements dans l'Atlantique Sud-ouest ont connu un déclin jusqu'à 90% et des diminutions de plus de 99% et ont eu lieu dans certains pays de la Mer méditerranéenne'', précise l'UICN. ''Des milliers de requins sont pêchés chaque jour dans les eaux ouest-africaines pour alimenter le commerce d'ailerons très prisés en Asie'', rapporte l'étude.

 

A part cela, des requins banquiers envahissent le monde....

 

 


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Asie: La disparition des mangroves menace les 500 derniers tigres du Bengale

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Le recul de la plus grande forêt de mangrove au monde, dans les Sundarbans, entre le Bangladesh et l'Inde, menace directement la survie des 500 deniers tigres du Bengale qui y habitent. 

Selon le Zoo de Londres, ce serait plus de 70 % de la mangrove qui serait concernée, le rythme de l'érosion pouvant atteindre 200 mètres par an dans certaines parties de la région. 

Selon Natalie Pettorelli, co-auteur du rapport, « si ce rythme continue, la mangrove pourrait en partie disparaître d'ici 50 ans ». Et de continuer « du côté indien des Sundarbans, l'île qui s'étend dans la baie du Bengale pourrait disparaître complètement d'ici 20 ans ». Les causes de ce recul sont l'augmentation du nombre de tempêtes et de phénomènes climatiques extrêmes, l'augmentation du niveau de la mer et de la salinité ainsi que les pressions anthropomorphiques, qui augmentent la vulnérabilité de la mangrove. 

Selon The Guardian, les Sundarbans sont un des seuls lieux restant au monde capable de fournir un habitat pour des centaines de tigres.

 

 


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Quatorze éléphants pygmées morts empoisonnés

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Les restes décomposés d’un quatorzième animal ont été retrouvés mercredi, après treize autres déjà découverts peu auparavant, a indiqué Laurentius Ambu, directeur du bureau de la faune dans l’Etat malaisien de Sabah, dans le nord de l’île de Bornéo.

 

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Les plus grandes craintes demeurent par ailleurs pour la survie d’un éléphanteau de trois mois, devenu orphelin, et dont la photo le montrant en train de tenter en vain de réveiller sa mère morte a suscité un vif émoi dans la région.

Le jeune animal perd rapidement du poids, ont souligné des défenseurs des animaux.

Les responsables soupçonnent un empoisonnement, probablement par des substances que des employés des plantations de palmiers à huile laissent afin de dissuader les animaux de manger les fruits.

Ils craignent que d’autres éléphants pygmées soient également morts, cette espèce vivant généralement en hordes de 50 à 60 animaux.

Masidi Manjun, ministre malaisien de l’Environnement, a promis la prison pour les coupables.


L’organisation écologique WWF-Malaisie a accusé l’importante déforestation qui sévit à Bornéo, afin de faire place aux palmiers à huile, d’être à l’origine du problème, en réduisant l’habitat naturel des éléphants, ce qui les pousse à entrer en concurrence avec l’homme.

Selon le WWF, il n’existe plus qu’environ 1.200 éléphants pygmées de Bornéo à l’état sauvage.

 

 


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