Des tuyaux pour générer de l’électricité avec de l’eau chaude

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Si l’électricité est une denrée quasi « naturelle » pour nous qui vivons dans un pays développé, l’augmentation constante de son prix incite à l’économiser autant que faire se peut. Tous les moyens sont donc bons pour réduire la facture. Profiter de l’eau chaude pour en générer permettrait de grosses économies. 

Panasonic a mis au point des tuyaux capables de créer de l’électricité en tirant bénéfice de l’eau chaude qui y circule. Grâce à quatre tuyaux de dix centimètres chacun, en utilisant les différences de température entre l’eau chaude et l’eau froide (qui circule en parallèle), le système est capable de produire trois à quatre fois plus d’électricité que les précédentes tentatives.

Et ici, il ne semble pas question d’une quantité dérisoire puisque qu’avec une si petite installation, il est possible d’alimenter une télévision portable. Imaginez donc l’électricité générée si on installait ce genre de mécanisme dans un bâtiment collectif… Panasonic espère pouvoir commercialiser son invention d’ici 2018.

 

 

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Levi's renonce aux produits chimiques toxiques dans ses vêtements... en 2020

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Face à la pression de la campagne " Detox " de Greenpeace, la marque Levi's vient de décider de ne plus utiliser de produits chimiques dangereux pour la santé et l'environnement dans la fabrication de ses vêtements. Mais pas avant 2020...

 

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Greenpeace vient d'annoncer qu'elle a réussi à convaincre Lévi's de rejoindre les fabricants de vêtements de mode qui acceptent de renoncer à l'utilisation de produits chimiques dans la fabrication de ses vêtements. La marque de jeans, Levi's a ainsi présenté des engagements pour entrer en " Detox " en éliminant le rejet des produits chimiques dangereux de sa chaîne de production.


C'est pour Greenpeace " une belle réussite collective, résultat de la mobilisation rapide, réactive, créative du monde entier ". Mais il va falloir attendre encore 7 ans avant que cette décision soit totalement mise en application. C'est beaucoup trop quand on sait que ces produits polluent l'environnement et l'eau des pays ou sont fabriqués les vêtements, (Chine, Inde, Mexique...), mettant la santé des populations locales en danger, et détruisant la biodiversité.


Levi's précise qu'elle " demandera à ses fournisseurs en Chine, au Mexique et ailleurs dans le monde, de publier leurs données en matière de pollution et ce, dès la fin Juin 2013. Cette demande sera étendue à 25 autres fournisseurs à fin 2013 ".


Les riverains qui vivent à proximité de ces usines auront donc accès à ces informations sur les rejets générés par la fabrication des vêtements. Mais en pratique ça changera quoi pour eux ? Ils sauront simplement combien leur eau est polluée et ne pourront pas faire autrement que de continuer à la consommer.

 

 


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Le Père Noël, gros polleur bedonnant

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La faute à une empreinte carbone astronomique.


On l’a dit et répété et la communauté scientifique est désormais quasi-unanime : le  combat pour atténuer le réchauffement climatique et ses impacts est (très) mal engagé. À ce stade, on voit mal en effet comment le seuil de deux degrés celsius pourrait ne pas être dépassé d’ici au milieu du siècle, voire plus tôt, d’autant que les Nations Unies tardent à s’entendre sur un accord contraignant et plus ambitieux que le Protocole de Kyoto en matière de réduction des rejets de gaz à effet de serre.

 

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En l'espace d'une nuit, le Père Noël émet autant de gaz à effet de serre que le Qatar en un an...


L’énergie durable ne se développe pas assez vite, les pays dits du Sud s’inquiètent des difficultés de leurs homologues du Nord à trouver un terrain d’entente pour leur accorder le soutien financier et logistique conséquent dont ils ont besoin pour pouvoir espérer surmonter l’épreuve climatique, la pollution atmosphérique ne diminue pas à l’échelle planétaire : le tableau est noir et les prophéties funestes. Dans cette triste affaire, il se trouve que le Père Noël a lui aussi une part de responsabilité étant donné son bilan carbone.


Calculé par Ethical Ocean et déjà évoqué l’an passé dans ces colonnes, celui-ci est tout simplement désastreux. « En une seule tournée de cadeaux, le 24 décembre, le père Noël émet autant de gaz à effet de serre que le Qatar en un an », résume ainsi le site Internet Youphil.com. Impressionnant.


Des alternatives écologiques sont possibles


Plus précisément, le Père Noël rejetterait près de… soixante-dix millions de tonnes de CO2 (dioxyde de carbone) dans la nuit du 24 au 25 décembre. Une nuit au cours de laquelle, à sa décharge, il parcourt environ cent quatre-vingt-seize millions de kilomètres pour distribuer aux enfants du monde entier quelque trois cent vingt-et-un mille tonnes de jouets. Indissociables de « Santa Claus » (NDLR : le Père Noël est appelé ainsi dans les pays anglo-saxons), les sept rennes qui tirent son traîneau, eux, produisent du méthane, un gaz à l’effet de serre vingt-trois fois plus puissant que le dioxyde de carbone, et rejettent plus de quarante mille tonnes dudit dioxyde dans l’atmosphère.


Et ce n’est pas tout : de la production des matières premières à leur distribution, l’ensemble des présents que les enfants retrouvent au pied du sapin ont généré un peu plus de soixante-huit millions de tonnes d’émissions de CO2, dont neuf cent quatre-vingt-trois mille sont rejetées par l’usine du Père Noël, installée au Pôle Nord. Quant à l’emballage papier utilisé pour confectionner les paquets cadeaux, il engendre à lui seul une émission de deux cent quatre-vingt-quatre mille tonnes de CO2 dans l’atmosphère.


Des chiffres pour le moins élevés, mais qui n’ont rien d’une fatalité. Le progrès technologique rend en effet possible – et souhaitable – un verdissement allant de l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’usine précitée (à plus forte raison parce que le Pôle Nord est sujet à des périodes d’ensoleillement de vingt-quatre heures six mois sur douze) à l’installation de batteries au sodium rechargeables semblables à celles installées dans les véhicules hybrides sur le traîneau. Ces batteries permettraient de surcroît au Père Noël de se déplacer plus vite et de ménager les cervidés, forcément exténués après un aussi long périple.


Concernant les emballages cadeau, rien ne l’empêche d’opter pour du papier recyclé et biodégradable constitué de fibres naturelles. Soulignons enfin que les jouets éco-conçus sont de plus en plus répandus. Avec tout cela, le Père Noël peut atténuer son impact environnemental. Et, ce faisant, (re)commencer à vivre avec son temps.

 

 


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Un chercheur conçoit une éolienne lenticulaire extrêmement performante

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Le professeur Yuji Ohya et son équipe de l'Université de Kyushu travaillent depuis plusieurs années sur l'optimisation d'une éolienne genre qui serait en mesure de produire 2 à 3 fois plus d'énergie que sa cousine tri pales.

 

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La structure fonctionne de façon similaire à une lentille optique qui concentre la lumière du soleil, sauf qu'il s'agit là, de l'écoulement du vent. En effet, le carénage cylindrique entourant les pales va créer une dépression à l'arrière de la turbine qui aura pour effet d’accélérer le flux d'air.

De plus, comparées aux éoliennes classiques, celles à « lentille » seraient également compétitives avec des vitesses de vent assez faibles.

 

Pour protéger cette innovation, des brevets ont été déposés par l'Université de Kyushu (ici) et (ici)

 

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Dans un premier temps, 2 turbines lenticulaires ('Wind Lens') ont été construites sur le campus de l'université de Kyushu. Chaque turbine d'une puissance unitaire de 100 kW possède un rotor de 12,8 mètres de diamètre pour un carénage cylindrique de 15,4 mètres. L'ensemble de la structure a été élèvé à une hauteur de 34 mètres au dessus du sol.

 

Dans une seconde phase, une série d'expériences en bassin a été réalisée en vue de construire un prototype de parc éolien offshore érigé sur une structure flottante située dans la baie de Hakata. L'alvéole flottante de 18 mètres de diamètre comprendra deux turbines éoliennes de 100 kW, ainsi que des panneaux solaires photovoltaïques.


En décembre 2011, le chantier de la plateforme était lancé. Dès janvier 2012, des tests ont permis de vérifier que les batteries de stockage reliées à des panneaux solaires (HIT - Sanyo) avaient été alimentées correctement par les éoliennes.

Le concepteur de la 'Wind Lens' veut maintenant passer à la vitesse supérieure pour développer un parc éolien d'une capacité installée de 500 MW.

 


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Une ville américaine interdit les petites bouteilles d'eau en plastique

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La ville américaine de Concord (Massachusetts, nord-est) est devenue le 1er janvier la première à interdire la vente de petites bouteilles d'eau en plastique, par souci de l'environnement.

Depuis le 1er janvier, la vente de l'eau plate en bouteilles de plastique de moins d'un litre y est interdite et passible d'une amende maximale de 50 dollars, selon un arrêté municipal.

 

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La mesure avait été votée en avril dernier lors d'une réunion publique par 403 voix pour et 364 contre. Elle a été approuvée en septembre par le procureur du Massachusetts.

L'arrêté stipule cependant qu'elle pourra être suspendue, si sa mise en application s'avère trop coûteuse.


Cette interdiction a été poussée pendant trois ans par une octogénaire de cette petite ville de 16.000 habitants, à quelque 30 km à l'ouest de Boston.

Jean Hill, 84 ans, était soutenue par le mouvement "Ban the bottle" ("interdisez les bouteilles") qui dénonce notamment la pollution créée par les bouteilles en plastique dont beaucoup ne sont pas recyclées.

Le mouvement souligne également que l'eau en bouteille coûte plus de 1.000 fois plus cher que l'eau du robinet.


"Les marchands d'eau en bouteille assèchent nos aquifères et nous la revendent", avait expliqué Mme Hill en 2010 au New York Times. "Je me battrai jusqu'au bout", avait ajouté cette grand-mère sensibilisée au problème des bouteilles en plastique par son petit-fils de 10 ans, qui lui avait parlé de la plaque de déchets du Pacifique.


Selon "Ban the bottle", les Américains ont consommé plus de 50 milliards de petites bouteilles d'eau en plastique en 2007. "Avec un taux de recyclage de seulement 23%, 38 milliards ont fini dans des décharges".

A la faveur de ce mouvement, l'eau en petites bouteilles a également été interdite dans plusieurs campus, selon "Ban the bottle".

 

 


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