Le printemps 2020 ne sera peut être pas silencieux

Publié le par Notre Terre

geai

Dans le cadre du confinement sanitaire lié au coronavirus, la Nature dans sa grande bonté, nous offre un concert à nos balcons. On écoute à nouveau les oiseaux distinctement à Paris, et dans les autres villes de France en ce moment. C’est le grand paradoxe de cette période de confinement, que de nous faire entendre ce qui est en train de disparaître.

Je voulais ici mettre à nouveau en lumière les effets positifs de ce virus qui offre pour la première fois depuis le début de l'ère industrielle, un véritable répit pour la planète :

- La Chine a décrété l'interdiction de la détention et de la consommation d'animaux sauvages, suite aux fortes suspicions qui pèsent autour de virus que porteraient le pangolin ou la chauve souris.

- Les chasseurs ne peuvent plus sortir, cons finis, euh confinés qu'ils sont.

- Des villes touristiques comme Venise revoient les poissons qui avaient déserté la lagune vénète, les eaux redeviennent claires.

- Le nord de l'Italie, extrêmement pollué et industrialisé respire à nouveau. La chute du CO2 est visible de l'espace, idem en Chine pour la région du Huwan. Les adolescents n'avaient jamais vu le ciel bleu en journée et le ciel étoilé la nuit.

- Le trafic aérien a chuté de plus de 10%, on peut enfin admirer le ciel sans ses traînés chimiques vaporeuses. Le transport aérien représente 4% des émissions de Co2 dans le monde.

-Coup de gel également pour les travaux publics : des travaux de bétonisation, de lotissements dans les champs, de divers projets routiers ou autoroutiers sont à l'arrêt ou fortement ralentis. Sous des formes diverses, un chantier de travaux publics a des impacts sur l’environnement. On peut citer notamment des effets tels que le bouleversement des paysages, les nuisances sonores, les émissions de poussières, les actions sur les sols et l’eau, la production de déchets, la consommation de matériaux naturels et d’énergie.

- Le commerce mondial fortement ralenti du fait des fermetures de frontières de la quasi totalité des pays.

Ce virus qui certes a causé de nombreux morts a le mérite de soulager notre pauvre planète au bord du gouffre. Il intervient dans un contexte où nos dirigeants politiques et où les industriels étaient emplis de bons sentiments à l'égard de la Nature mais où personne n'agissait. L'humanité avait besoin d'un recadrage, elle qui dévore tout, elle qui détruit tout, se voit paralysée par un ennemi invisible.

Que chacune et chacun en tire des leçons d'humilité et de respect.

Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

Dans la Creuse, une rivière renaît après des années de pollution

Publié le par Notre Terre

rivière-creuse-pollution

Jusqu’aux années 1960, la Brézentine est un paradis des pêcheurs et des baigneurs. Puis s’installe une usine d’équarrissage et la rivière agonise. Le journaliste Olivier Nouaillas raconte, dans un livre, comment l’engagement collectif a sauvé la rivière de son enfance.

Ce livre n’aurait jamais dû être publié. Non pas qu’il manque d’intérêt. Il est au contraire passionnant. Mais son sujet est tellement mince, minuscule, que l’on imagine que convaincre un éditeur de publier le manuscrit n’a pas dû être aisé. Peut-être la qualité de l’auteur, journaliste à l’hebdomadaire La Vie , a-t-elle facilité les négociations.
Dans le livre alerte et empreint d’humanité il est question d’un cours d’eau. Pas d’un de ces fleuves interminables et hautains dont on parle dans les livres de géographie, mais d’une rivière anonyme parmi les 125.000 cours d’eau recensés en France, la Brézentine.

Qui connait la Brézentine ? Ses eaux courent dans un coin perdu de la Creuse pour se jeter dans la Sédelle laquelle rejoint ensuite la Creuse avant de se jeter dans la Vienne puis dans la Loire et au final dans l’océan Atlantique, du côté de Saint-Nazaire.
Olivier Nouaillas nous amène en ballade le long de la Brézentine. Pourquoi elle ? Parce qu’il la fréquente depuis que tout gamin en culottes courtes son grand-père l’amenait taquiner le goujon. Depuis, il y retourne régulièrement en vacances avec femme et enfants. La rivière et lui sont devenus des amis inséparables. Au fil de ses pérégrinations il a fini par en dénicher la source – ou plutôt les sources – en bordure d’un bois et à identifier le lieu où elle se jette – ô combien paisiblement – dans la Sédelle. Entre les deux extrémités, que de choses à raconter !

Une balade teintée de nostalgie et tissée de rencontres humaines.
Longer la Brézentine, cheminer à ses côtés, ce n’est pas descendre l’Amazone ou le Nil. Bordé de champs, de bois et de taillis, avec une poignée de villages à proximité, le cours de la rivière ne dépasse pas 24 kilomètres. Il est à taille humaine. Mais quelle aventure ! Une aventure au final apaisante pour le lecteur, teintée de nostalgie et tissée de rencontres humaines propices à la remontée de souvenirs d’enfance pour l’auteur. Il est question d’observations sur les plantes qui y poussent, les oiseaux et les poissons qui y vivent – plus ou moins bien. On y croise des agriculteurs vigilants. Et des néo-ruraux tombés amoureux de ce coin perdu de la France.

Nouaillas a beaucoup à nous faire partager. Vagabonder le long de la Brézentine est pour lui l’occasion de parler de tout et de rien, des ragondins qui, importés d’Amérique du nord il y a plus d’un siècle, se sont trop bien acclimatés dans la Creuse (mais pas que là), d’un oiseau aux teintes multicolores, le guêpier d’Europe, apparu à la faveur du changement climatique, des efforts d’une poignée d’agriculteurs pour se libérer du modèle agro-industriel…
Une histoire domine cette promenade : celle du combat menée entre les années 70 et 90 par les riverains pour contraindre une entreprise d’équarrissage à ne plus déverser ses eaux usées dans la fragile Brézentine transformée en un cimetière à poissons crevés et en une zone pestilentielle. Plus de vingt ans de bagarres et de mobilisation, de réunions publiques houleuses, de campagnes de presse, de pétitions et de rencontres à la préfecture… L’auteur, que sa qualité de journaliste parisien en charge de l’environnement dans son hebdomadaire désignait pour être le porte-parole de la contestation, n’en est pas sorti indemne. Des menaces hargneuses proférées à son encontre il y a plus de vingt ans, le journaliste, non violent et imprégné de christianisme social, a conservé une blessure.

Goujons, vairons, perches, ablettes, gardons barbotent dans les eaux du ruisseau
Il n’empêche : l’usine a fini par se mettre en conformité avec les règlements et les rejets ont cessé. Du coup, la qualité des eaux de la Brézentine s’améliore, favorisée il est vrai par la signature d’un « contrat de rivière » conclu entre l’État, les collectivités territoriales et les acteurs locaux. Goujons, spirlins, vairons, chevesnes, perches, ablettes, gardons barbotent dans les eaux du ruisseau. Les moules ont refait leur apparition. Même les truites fario que l’on croyait disparues sont au rendez-vous. « Les espèces de poissons reviennent. Il y en a treize aujourd’hui contre neuf il y a vingt ans », résume Olivier Nouaillas.
Tout n’est pas gagné. La vaillante Brézentine doit composer avec les systèmes d’assainissement des eaux usées qui laissent à désirer, les traitements phytosanitaires mortifères, les épandages agricoles sauvages. Le mauvais entretien des étangs où prolifèrent les espèces invasives (la jussie, l’écrevisse américaine) vient s’y ajouter. La reconquête est loin d’être terminée. Pourtant, le livre refermé, l’envie prend le lecteur d’aller découvrir ce paradis où coule la douce Brézentine.


Source : reporterre.net

Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

Le canton de Genève instaure un moratoire de trois ans sur la 4G+ et la 5G.

Publié le par Notre Terre

5G-danger

Le canton de Genève instaure un moratoire de trois ans sur la 4G+ et la 5G. L’amendement de la loi stipule que toute nouvelle installation sera soumise à un permis pendant cette période. Ceci s’applique à la fois à la 4G+ aussi connue sour le nom de 1ère vague 5G, fonctionnant à la fréquence 3,5 GHz, et à la 5G à 26 Ghz, qui n’a pas encore été déployée en Suisse.

Cet amendement répond à l’inquiétude croissante de la population, a déclaré Jean Rossiaud, le député des Verts au Grand Conseil de Genève. « Le principe de précaution prévaut en raison de l’absence d’études indépendantes sur les effets de cette technologie sur la santé et la biodiversité », a-t-il déclaré. Genève suit ainsi les traces du canton de Neuchâtel, qui a déclaré un moratoire en janvier.

Les municipalités et les cantons affirment que les antennes adaptatives 5G émettent à une puissance de crête beaucoup plus élevée, de sorte qu’elles ne respectent pas les limites d’exposition actuelles, ce qui entraîne des risques plus importants pour la santé. Swisscom affirme que les licences ont été mises aux enchères sans distinction de technologie.

La Fédération des médecins suisses a publié un avis sur la 5G, soutenant que les principes légaux les plus stricts devaient êtres appliqués en raison des questions sans réponse relatives au potentiel que cette technologie a de nuire au système nerveux ou même en matière de cancer.

La Suisse dispose déjà d’un lobby anti-5G qui a récemment protesté contre le déploiement à Berne, Zurich et Genève. Cinq “initiatives citoyennes” – des proposition de référendum légalement contraignant sur l’utilisation de la 5G – ont déjà été lancées en Suisse. Deux d’entre elles ont déjà été formalisées et sont en train de recueillir les 100 000 signatures nécessaires afin d’organiser un vote national qui permettra un amendement de la constitution suisse.

La première tiendra les opérateurs de télécommunications légalement responsables des dommages sanitaires causés par les radiations des émetteurs, sauf preuve du contraire. La seconde propose des limites strictes pour les rayonnements provenant des mâts et donnera à la population locale un droit de veto sur tous les nouveaux plans de déploiement dans leur région.

 

 

Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

Coronavirus en Chine: ces images de la Nasa montrent la chute spectaculaire de la pollution

Publié le par Notre Terre

carte-pollution-chine-coronavirus

Le coronavirus pourrait avoir un fort impact sur le réchauffement climatique. La différence de pollution de l'air en Chine, entre début janvier et fin février, est spectaculaire.

Ces images satellites en disent long de l’action humaine sur l’environnement. Publiées par la Nasa, elles montrent une baisse drastique des niveaux de pollution en Chine liée à la baisse d’activité, aux mesures de confinement et aux fermetures d’usines provoquées par l’épidémie de coronavirus, selon l’agence spatiale américaine.

Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

4 bonnes nouvelles liées au coronavirus

Publié le par Notre Terre

rongeur

A tout malheur, bonheur est bon.

7 milliards d'individus sur une planète étouffée, étranglée. Une planète qui se meurt sous les assauts de cette folle humanité dont rien ne semble arrêter l'irrésistible progression. Une humanité qui a l'intelligence de se maintenir en vie, faisait même fi des lois de la science qu'elle a réussi à outrepasser. Cette intelligence malheureusement s'arrête là.

Nous n'avons pas été capable de vivre en harmonie avec les grandes lois de la Nature, ni avec nous mêmes et nos congénères. Nous n'avons pas su voir et entendre la détresse de la Terre et de ses peuples premiers qui en étaient les garants et protecteurs. Rien ne semblait nous arrêter, comme un virus qui se propage rapidement, l'humanité a réussi à tout envahir, sa croissance folle qu'elle brandit tel un dogme est devenu mortifère.

Le coronavirus semble apparaitre au moment où nous n'étions plus capable d'arrêter notre gloutonnerie. Voici 4 bonnes nouvelles indirectes que j'ai pu repérer ça et là sur les sites d'informations :

1- La Chine a décidé lundi d'interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d'animaux sauvages, une pratique soupçonnée d'être la cause de la propagation du nouveau coronavirus.

Le comité permanent du Parlement chinois a approuvé une proposition de loi visant à empêcher « la mauvaise habitude de trop consommer des animaux sauvages ». Des pratiques régies au niveau mondial par une convention, la Cites, qui voit les ventes progresser depuis 1975.

2- L’économie chinoise est au plus mal. Les émissions chinoises de CO2 sont en chute libre, les usines sont à l'arrêt ou fonctionnent au ralenti. Le capitalisme triomphant s'effrite sous la peur qu'insuffle le coronavirus. Le trafic mondial est lui aussi au ralenti, les Etats-Unis s'inquiètent de leurs approvisionnements et demandent déjà à la F.E.D de baisser ses taux d'intérêt.

3- La bourse de Wall Street est à son plus bas niveau depuis la crise financière de 2008. Le coronavirus nous montre donc la fragilité de notre économie interdépendante. A l'heure où l'on demande aux banques et aux actionnaires des grandes entreprises d'avoir une certaine tenue, d'arrêter de boursicoter sur le malheur et la misère, les voilà confrontés par la force des choses à une réalité qu'ils n'avaient pas envisagé. Ce coronavirus est une chance, il faut saisir cette opportunité de créer un monde plus humain.

4- Nombre de pays, dont la France, se réveillent avec la gueule de bois, se rendant compte de leur dépendance de la main d’œuvre chinoise. Nos dirigeants, tel un enfant à qui on aurait interdit de toucher la plaque de cuisson car elle est chaude et l'ayant touché malgré tout, comprennent soudainement que la solution de relocalisation des emplois s'avère être une nécessité stratégique. Malgré le nombre incalculable d'injonctions des économistes et écologistes sur cette question, les gouvernements n'écoutaient pas car ils avaient la croissance comme guide, comme divinité à chérir et à nourrir.

 

Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article