(Un dossier de la rédaction du magazine NEXUS, dans le numéro septembre-octobre 2009) Première action pénale en France Une première demande d’ouverture d’enquête criminelle vient d’être déposée en France, auprès du Parquet de Nice, pour la « prévention d’une crise sanitaire grave, d’une campagne de vaccination de masse et d’un crime de génocide ». C’est l’association SOS Justice et Droits de l’Homme, créée en 1994, qui est à l’origine du courrier adressé le 31 juillet à Eric de Mongolfier. Une initiative qualifiée de « citoyenne » par la présidente de l’association, Mirella Carbonatto.
Selon les textes de Loi, rappelle-t-elle « tout citoyen ayant eu connaissance de la préparation ou de la commission d'un crime, d'un crime de génocide ou contre l'humanité, se doit de le dénoncer sans délai aux autorités compétentes. Selon ces mêmes textes, les autorités saisies sont contraintes d'enquêter sur les faits dénoncés ». « Vous ne devez pas craindre de représailles pour avoir fait votre devoir de citoyen et respecté les textes de loi. Vous abstenir de le faire serait bien au contraire répréhensible pénalement »,assure Mirella Carbonatto. L’association encourage par ailleurs chacun à faire de même à l’aide du modèle qu’elle a rédigé. Voici un extrait de ce courrier, disponible sur http://www.sos-justice.com/ : « Nous avons eu connaissance de l'existence de la plainte déposée auprès du FBI en avril 2009, par Jane Burgermeister, autrichienne, journaliste scientifique d'investigation. Cette plainte vise le motif de : "Programmation d'un crime de génocide" par le biais du vaccin qui devrait être injecté à la population mondiale à la rentrée et dès que les vaccins auront été fabriqués et livrés. "Cette plainte est actuellement en cours d'instruction en Autriche et elle constitue un précédent judiciaire qui nous permet de saisir tous les Parquets de France, d'Europe et du Monde, d'une demande d'ouverture d'enquête criminelle, à laquelle tous les Parquets saisis seront tenus de répondre afin de parer à une crise sanitaire grave et à un éventuel génocide préparé contre l'humanité. Ce que l'instruction de la plainte de Jane Burgermeister devrait confirmer ou infirmer. "En attendant que cette plainte soit instruite, nous avons le devoir : - de faire arrêter immédiatement la campagne de vaccination de masse qui pourrait s'avérer mortelle pour toutes les personnes qui se feraient vacciner, - de faire arrêter la campagne de publicité mensongère qui vante les mérites et bienfaits du vaccin et des antiviraux tel que le Tamiflu, dont nous savons qu'il est non seulement inefficace, mais aussi dangereux pour la santé. - de nous abstenir de nous faire vacciner tant que nous ne connaîtrons pas les suites et les résultats de l'instruction de la plainte déposée par Jane Burgermeister et qui est actuellement en cours d'instruction en Autriche. » Source: http://collectifcitoyensdumonde.hautetfort.com/
Une lutte qui peut prendre corps soit en envoyant directement un exemplaire de cette lettre au Procureur de votre département, soit en la faisant largement circuler afin qu'avant la fin du mois d'août, plus personne n'ignore l'existence de cette action en justice ! Cette guerre de l'information est inéluctable, elle est à la portée de tous les citoyens ! APPEL : http://www.lepouvoirmondial.com/
Un tarif d’achat majoré de 500 % et garanti pendant vingt ans et il n’en faut pas plus pour que l’énergie photovoltaïque devienne un véritable produit d’investissement. De nouvelles sociétés proposent aux particuliers et aux entreprises d’investir dans l’énergie solaire : le principe est simple, vous devenez propriétaire ou locataire de quotes-parts de centrales solaires installées sur des toitures idéalement situées et orientées. Avec à la clef, une rentabilité moyenne de 8 % par an.
Investissement écologique : achetez un bout de toiture solaire
Vous aimeriez réaliser un investissement écologique et l’énergie photovoltaïque vous paraît être un produit d’avenir ? Mais voilà, vous habitez dans une région souffrant d’un faible taux d’ensoleillement ou votre villa ne jouit pas d’une orientation idéale. Vous avez maintenant la possibilité de réaliser tout de même un investissement écologique en louant ou en acquérant des parts de toitures solaires, généralement installées sur des bâtiments agricoles ou industriels du Midi de la France. Cerise sur le gâteau, vous pouvez récupérer la TVA à 19.6 % et, dans certaines conditions, bénéficier de réductions sur l’impôt sur le revenu ou sur l’ISF.
Investissement en énergie solaire : un placement sécurisé
L’investissement en énergie solaire vous permet de vous rémunérer sur la vente de la production à EDF, dont le tarif est garanti par contrat pour 20 ans. Lorsque les panneaux photovoltaïques sont intégrés au bâti, et non installés sur une toiture déjà existante, ce tarif est à présent de 60.167 euros par kilowattheure. De plus, une indexation annuelle à la hausse est prévue par référence à l’indice industriel. L’investissement en énergie solaire apparaît donc comme un produit sécurisé, tant par la garantie contractuelle que par la nature pérenne de cette source d’énergie renouvelable.
Investissement solaire : gagnez de quoi parer à toutes les tuiles !
Vous habitez dans une région ensoleillée et votre toiture présente une surface minimale de 500 m² orientée plein sud ou sud-est ? Alors, vous pouvez aisément prétendre à un complément de revenus attractif. Il vous suffit de contacter une société spécialisée dans l’investissement solaire à laquelle vous proposerez la location de votre toiture. Une fois le projet validé, cette entreprise prendra à sa charge l’achat et la mise en place de panneaux solaires et vous versera immédiatement une prime d’installation, puis durant deux décennies un loyer annuel indexé. Évidemment, le fruit de cette production écologique achetée par EDF reviendra à la société d’investissement solaire.
Un billet d'humeur qui n'a pas grand chose à voir avec la protection de l'environnement, veuillez excuser cette petite digression mais je ne pouvais m'en empêcher.
Pour commencer mon argumantaire voici une vidéo excellente trouvée sur dailymotion :
Tf1 est à la solde du gouvernement, générant la peur et la psychose. L'histoire nous a montré que les manipulations des masses se font par la peur car pour contrôler la société il faut qu'elle soit effrayée, l'état se posant en garant de sa sécurité....La suite on la connaît..... Pourquoi est-ce que je parle de contrôle alors qu'il s'agit d'un simple vaccin? Car il se pourrait que les labos aient injectés des nanoparticules à l'intérieur des vaccins pour savoir à l'aide d'un détécteur qui est vacciné ou pas. De la science-ficion vous pensez? Une paranoïa concernant le nouvel ordre mondial? NON, les nanotechnologies sont arrivées à un stade très avancé au point qu'elles peuvent être insérées dans le corps humain. Pour ceux que le sujet intéresse voici un lien sur les nanotechnologies et la nanopuce sous cutanée : MICROPUCE C'est un sujet connexe qui vous aidera à saisir les enjeux d'une éventuelle campagne de vaccination.
Voici une interview parue dans le journal le Monde du professeur Marc Gentilini, spécialiste des maladies infectieuses, est membre de l'Académie de médecine et l'ancien président de la Croix-Rouge.
Comment jugez-vous la gestion de la grippe A ?
Le poids qu'on attribue à la grippe A est indécent par rapport à l'ensemble de la situation sanitaire dans le monde. C'est une pandémie de l'indécence. Quand je regarde la situation de la planète, j'ai honte de voir tout ce qui est entrepris pour éviter cette grippe dont on ne sait que peu de chose.
Chaque semaine dans le monde, près de 200 000 enfants meurent de maladies. La plupart auraient pu être sauvés s'ils avaient eu accès à des médicaments ou à des programmes de prévention. Chaque année, 1 million de personnes meurent du paludisme dans l'indifférence quasi générale, dont 20 à 30 cas importés dans notre pays. La grippe A n'a provoqué qu'un décès discutable en France. Cette pauvre fille de 14 ans est probablement morte d'une autre cause. Mais un mort ici compte beaucoup plus que des milliers ou des millions ailleurs.
Les pouvoirs publics ont quand même le devoir de prévoir les risques sanitaires...
Il ne s'agit pas de jeter la pierre aux décideurs politiques qui sont piégés par leur "principe de précaution". Le désastre de la canicule de 2003, politiquement, les hante.
Les recommandations de porter un masque, de se laver les mains ou de nettoyer les poignées de porte ne coûtent pas cher. Tout cela a été bien fait par les pouvoirs publics et cette campagne ne coûte pas cher. Parler de "grippette" [terme évoqué par le professeur Bernard Debré dans un entretien au Journal du dimanche] n'est pas sage. Pour l'instant c'est une grippette, mais pour demain, les pouvoirs publics ont raison d'envisager une dégradation sans céder au terrorisme sanitaire de certains "experts".
Que pensez-vous de la possible campagne de vaccination ?
La décision d'acheter massivement des vaccins dont on ne sait rien, pour 1 milliard d'euros, ne me paraît pas raisonnable. C'est une mesure qui est dans la démesure. Un milliard d'euros, c'est trois fois plus que l'aide de la France aux pays en développement !
Que l'on décide de vacciner les populations à risque, les soignants, les pompiers et tous ceux qui doivent être mobilisés afin de rester disponibles au service de la collectivité, d'accord. Mais de là à vacciner tout le monde...
On ne sait rien de l'efficacité de ce vaccin et de ses éventuels effets indésirables.La souche du virus est bénigne, mais si elle mute et devient maligne, le vaccin qui a été élaboré à partir de la source bénigne sera inefficace.
L'industrie pharmaceutique a-t-elle exercé des pressions sur les autorités ?
Je ne sais pas s'ils ont exercé une pression et si, le cas échéant, les autorités en ont été victimes. Je sais que c'est une très bonne affaire pour les producteurs de vaccins ! Ce sont des entreprises privées qui ont besoin de faire des bénéfices. Je l'accepte. Néanmoins, c'est vraiment trop onéreux, et il est évident que tout cela doit être renégocié. Par ailleurs, on n'a pas beaucoup songé à l'accès aux vaccins des pays du Sud. Or, en matière de pathologie infectieuse, nous sommes tous solidaires. La pandémie est pour tous !
Est-ce le principe de précaution qui est en cause dans cet affolement ?
Le principe de précaution, en soi, est une bonne chose. Il faut évidemment faire le maximum pour éviter le pire. L'OMS donne l'impression de vouloir se racheter d'erreurs antérieures. Elle a commis un déni dramatique d'appréciation du sida qui a été, au début, sous-estimé, notamment en Afrique. Depuis, elle a peur de commettre la même erreur. A chaque nouvelle alerte, avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou la grippe aviaire par exemple, on nous a préparés au pire. Heureusement, ça a tourné court, mais à la longue, on risque de désarmer son attention.
On nous a prédit le pire, mais l'opinion publique garde son calme. Elle enregistre, elle constate que la grippe A n'est pas très symptomatique et que les formes dites graves se comptent sur les doigts d'une main en France, même si on nous promet un automne douloureux.
On a d'un côté surestimé des situations qui se sont révélées peu graves, alors que trop de situations explosives, comme le sida ou le paludisme, restent sous-estimées.
Propos recueillis par Jonathan Parienté
"Le professeur Gentilini me paraît très éclairé et parle avec sagesse, il évoque le terrorisme sanitaire que pourrait nous faire subir le gouvernement et les labos. Il serait préférable d'analyser la situation froidement sans céder à la peur qui est devenue l'arme ultime des gouvernements via les médias. La dernière fois j'étais à la pharmacie et j'ai rencontré une dame que je connaissais accompagné de ses deux enfants, elle était paniquée et demandait à la pharmacienne quand elle pourrait vacciner ses enfants. La pharmacienne lui répond que pour l'instant ils n'avaient pas de tamiflu et qu'il faudra encore attendre, toujours paniquée, voire un peu plus, elle lui demande de lui vendre un médicament pour renforcer leurs défenses immunitaires en attendant l'arrivée du vaccin.
Ecoutant cette conversation qui me paraissait surréaliste je me suis permis d'intervenir pour la rassurer en lui disant que cette grippe n'était pas dangereuse, que si éventuellement ses enfants étaient contaminés cela durerait une petite semaine et qu'ils s'en sortiraient. Voyant que la pharmacienne acquiessait de la tête, j'en ai rajouté en lui disant que la grippe classique fait plus de morts chaque année et qu'ell touche principalement les personnes âgées ou bien les personnes déjà très malades, ce qui n'était pas le cas de ses enfants! Sur ce, elle m'a remercié, puis est partie de la pharmacie sans rien acheter.... Bon j'ai fait râter une vente à la pharmacienne mais ça n'avait pas l'air de la contrarier plus que ça.
Je me pose cette question : combien de personnes ont cédé à la peur comme cette dame?
Je terminerai cet article par les propos du professeur Debré :
Dans un entretien au JDD, le célèbre professeur de médecine affirme que le virus H1N1 n’est «pas dangereux» et accuse les pouvoirs publics d’utiliser la grippe A à des fins politiques.
La grippe A est-elle utilisée par les pouvoirs publics à des fins politiques ? C’est, en substance, ce qu’affirme aujourd’hui le professeur Bernard Debré dans un entretien au Journal du dimanche. Chef du service urologie à l’hôpital Cochin, membre du Comité national d’éthique et député UMP de Paris, le professeur Debré reproche aux autorités d’en faire beaucoup trop sur le virus H1N1, un virus bénin selon lui.
«Cette grippe n’est pas dangereuse. On s’est rendu compte qu’elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie !», déclare-t-il au JDD. (…)
Particulièrement remonté contre les pouvoirs publics, Bernard Debré s’en prend aux gouvernements, coupables selon lui «d’avoir succombé à une sur-médiatisation politique de cet événement». «Tout ce que nous faisons ne sert qu’à nous faire peur (…) il est inutile d’affoler les populations sauf à vouloir leur marteler, à des fins politiques, le message suivant : bonnes gens dormez sans crainte, nous veillons sur vous», lance le professeur.
Des dizaines de Penan armés de sarbacanes et de lances ont érigé des barrages sur les routes construites par les compagnies forestières au coeur de leurs forêts, au Sarawak, dans la partie malaisienne de l'île de Bornéo. Ces chasseurs-cueilleurs veulent empêcher la destruction des parcelles qui constituent leurs derniers territoires de chasse, rapportait fin juillet Survival International. Cette ONG soutient les revendications des peuples indigènes confrontés à l'arrivée des grandes entreprises industrielles attirées par l'exploitation du bois de valeur et la possible conversion de vastes surfaces en culture de rente - comme ici le palmier à huile.
Depuis quelques années, des histoires comme celles du peuple penan alimentent la chronique quotidienne du pays qui, avec l'Indonésie, concentre 85 % de la production mondiale d'huile de palme. Début juillet, Greenpeace, avec une quinzaine d'autres ONG, a lancé une campagne contre l'entreprise indonésienne Astra Agro Lestari pour qu'elle renonce à étendre sa production de palme dans les forêts primaires d'Aceh (Sumatra), où vivent d'importantes populations d'orang-outangs.
'Les pays occidentaux consomment environ 55 kg d'huiles et de corps gras par habitant et par an, les Chinois 22 kg, les Indiens 12. En prenant pour hypothèse que les pays en développement auront rattrapé les Occidentaux en 2030 et qu'il y aura 8,3 milliards d'habitants sur la planète, il faudrait pour satisfaire ces besoins convertir 22 millions d'hectares en palmier à huile, soit deux fois plus que les surfaces actuellement plantées', calcule Hubert Aumont, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
Où trouver ces terres ? Le palmier à huile, originaire d'Afrique de l'Ouest, trouve ses meilleures conditions de croissance dans les zones tropicales humides. Celles qui abritent les derniers grands bassins forestiers primaires. Si on ajoute le fait que l'huile de palme est aussi une plante prisée pour produire des agrocarburants, on comprend l'insistance des ONG à voir encadrée son exploitation.
Cette situation a poussé Rainforest Alliance à sortir du chemin "balisé" de la certification qu'elle pratique sur le cacao, le café, la banane et le thé depuis une quinzaine d'années. En avril, à l'issue de deux ans d'évaluation, l'ONG américaine a ajouté l'exploitation du palmier à huile sur la liste des cultures qu'elle juge pouvoir être pratiquées en respectant des critères de développement durable.
"La certification, en permettant de distinguer ceux qui produisent en étant soucieux de l'environnement et des droits sociaux, peut contribuer à lutter contre la déforestation, même s'il faut rester modeste. Les Occidentaux ont peu d'influence. L'Europe achète seulement 9 % de l'huile de palme indonésienne. L'essentiel part en Chine et en Inde", explique Chris Wille, responsable de l'agriculture durable au sein de Rainforest Alliance.
De nouveaux critères ont été introduits dans son processus de certification : interdiction de labéliser toute exploitation ayant coupé des arbres après 2005, pratiqué le brûlis, utilisé des herbicides ou des pesticides, converti des forêts primaires ou secondaires. Rainforest exigera aussi que l'exploitant reconstruise les corridors biologiques qu'il aurait pu détruire...
"Nous jouons une partie sensible, la culture du palmier à huile en Asie se déploie dans un contexte politique et institutionnel peu lisible. Il n'est pas question pour nous de récompenser quiconque aurait pris récemment part à la déforestation", insiste Chris Wille en estimant que les premiers certificats devraient être délivrés en Amérique du Sud plutôt qu'en Asie.
Cette prudence se justifie. La première tentative de certification lancée à partir de 2004 n'a jusqu'à présent pas réussi à trouver sa place. Créée à l'initiative du WWF, elle réunit pourtant tous les acteurs de la filière : producteurs, raffineurs, distributeurs, ONG... Si le WWF reste engagé, d'autres comme Greenpeace ou les Amis de la Terre se sont éloignées.
"Les critères ne sont vraiment pas suffisants. Ils assurent à peu près la protection d'espèces emblématiques comme l'orang-outang mais restent laxistes sur l'utilisation d'herbicides interdits en Europe et aux Etats-Unis, ou la destruction des forêts secondaires...", note Sylvain Angerand, des Amis de la Terre.
Face à la pression de la demande, tout le monde s'accorde cependant sur la nécessité de trouver une réponse qui permette à la fois de satisfaire les besoins alimentaires des pays du Sud et la protection des dernières forêts. Après l'Asie, le front de développement du palmier à huile pourrait rapidement revenir dans son berceau d'origine : de grands projets sont déjà à l'oeuvre au Cameroun. D'autres sont en discussion au Congo.
Colruyt, le grand groupe flamand de distribution présent dans toute la Belgique et dans une partie de la France (sous l’enseigne Codi), est depuis vingt ans à la pointe de l’innovation en matière d’écologie. Il vient de franchir un nouveau pas en décidant d’assurer à très court terme sa totale indépendance énergétique constituée à 100 pc d’électricité « verte ».
Une partie de l’électricité est déjà produite par l’entreprise elle-même grâce à des éoliennes et des panneaux photovoltaïques intégrés à la plupart de ses centres de distribution. Fin 2011, après de nouveaux investissements dans ces deux domaines et grâce au rachat d’une entreprise spécialisée dans la transformation en énergie de graisses animales et huiles de friture usées, l’indépendance énergétique de Colruyt sera totale et totalement verte. En projet aussi, la construction d’installation de méthanisation à côté de ses centres de distribution pour y traiter les déchets organiques et les transformer en énergie. Colruyt participera en outre à concurrence de 25 % à un projet d’installation de neuf éoliennes en mer du Nord (Eldepasco).
A ma connaissance, c’est la première fois qu’une grande entreprise européenne va si loin dans une démarche écologique et citoyenne. Parallèlement à la production d’électricité, le distributeur poursuivra ses économies d’énergie avec l’ambition de diminuer de 10 pc la progression de sa consommation d’ici 2014.
Il n’y a plus qu’à espérer que cette politique énergétique et écologique donne des idées et des ailes à d’autres entreprises privées afin de montrer l’exemple aux Etats qui nous gouvernent.