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Bulgarie : 68 dauphins retrouvés morts durant la période estivale

Publié le par Gerome

Au moins 68 dauphins morts ont été rejetés sur le rivage de la mer noire bulgare, c’est ce que l'Inspection régionale de l'environnement de Burgas a annoncé vendredi.

Rien qu’au mois  d'Août 2012, plus de 30 dauphins se été échoués sur les plages entre Byala et Tsarevo. Trois espèces de dauphins ont été répertoriés (commun à bec, marsouins et le dauphin commun).

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Les trois espèces sont protégées par la loi, et il est interdit de les chasser, de les tuer, de les capturer ou de les déranger.

Un grand nombre d'oiseaux migrateurs ont également été blessés.

En Août, l'institution de l'environnement a confisqué deux iguanes et un singe utilisés comme «attractions touristiques» sur la côte sud de la Mer Noire.

Les morts de dauphins restent toujours inexpliquées.

 

 


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La déforestation pourrait réduire à terme les précipitations de 20%

Publié le par Gerome

Grâce à un satellite et à des modèles prédictifs, une équipe a pu suivre l'impact des forêt denses sur les courants d'air qui les survolent. L'air qui a circulé au dessus d'une forte végétation peut fournir deux fois plus de pluie qu'un autre. A cause de la déforestation, la saison sèche pourrait connaitre en 2050 21% de précipitations en moins qu'aujourd'hui au Brésil.

 

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La déforestation massive avait déjà son lot de fléaux connus, mais pour la première fois une estimation chiffrée de ses effets sur les précipitations a été donnée. Selon l'équipe de Dominick Spracklen, qui publie son étude mercredi dans Nature, les pluies devraient être réduites de 21% lors de la saison sèche de 2050 en Amazonie.


Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un satellite de la NASA dans le but de surveiller les précipitations et la végétation. Une fois les données insérées dans un modèle de prédiction, il a ainsi été conclu que l'air qui circule assez longtemps au dessus d'une forêt est capable de générer deux fois plus de précipitations que s'il passait au dessus d'une région à la végétation plus rase. Un surplus d'humidité qui provient de l'évapotranspiration des feuilles.


Néanmoins, Dominick Spracklen de l'université de Leeds l'avoue lui-même, "nous avons été surpris de découvrir que cet effet se produit sur plus de la moitié des tropiques. Nous avons trouvé que les forêts de l'Amazone et du Congo maintenaient les précipitations de la périphérie des bassins forestiers - des régions où un grand nombre de personnes vivent et dépendent de la pluie pour leur subsistance."


Les effets sur les précipitations sont à l'échelle d'un continent


Aujourd'hui, le matériel disponible permet d'étudier le parcours de l'air sur dix jours et non plus seulement à l'endroit où la pluie tombe. Il est également important de pouvoir intégrer dans les modèles le mélange et la circulation des différents courants qui finissent par se mêler.

Pour Stephen Arnold, co-auteur de la publication, "nous devons prendre en compte comment l'air interagi avec la végétation au cours de son voyage à travers l'atmosphère, souvent sur des milliers de kilomètres. Cela a des implications importantes sur la manière dont les décideurs devraient examiner l'impact environnemental de la déforestation, puisque ces effets sur les précipitations peuvent être ressentis non seulement localement, mais aussi à l'échelle d'un continent."


Dominick Spracklen renchérit pour sa part : "le Brésil a récemment fait des progrès pour ralentir le taux historiquement haut de déforestation en Amazonie et notre étude souligne que ces efforts doivent être maintenus si l'on souhaite éviter un impact sur les précipitations. La forêt amazonienne les maintient dans les importantes régions agricoles du sud du Brésil, tandis que la préservation des forêts du bassin du Congo les augmenterait dans le sud de l'Afrique où l'agriculture dépend de la pluie. Une augmentation de la sécheresse dans ces régions aurait de sévères répercutions pour ces fermiers qui pratiquent l'agriculture vivrière."

 

 


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Les bûcherons se rapprochent de la tribu la plus menacée au monde

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Une récente enquête menée par la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, a révélé des preuves alarmantes de l’avancée rapide des bûcherons illégaux sur le territoire des Awá, la tribu la plus menacée au monde, faisant craindre pour leur sécurité.

 

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Il y a trois semaines déjà, une équipe gouvernementale avait confisqué des outils de bûcheronnage dans la forêt des Awá. Cependant, les récentes preuves montrent que la déforestation illégale continue et qu’une zone récemment abattue a été découverte à seulement six kilomètres d’une communauté awá.

Des routes utilisées par les bûcherons pénètrent en plein cœur du territoire awá, qui devrait, selon la loi brésilienne, être protégé par les autorités. Une communauté awá est maintenant encerclée sur trois fronts par les bûcherons.

‘Pourquoi font-ils ceci’?, demande un Awá. ‘Si vous détruisez la forêt, vous nous détruisez aussi’.

Carlos Travassos, un fonctionnaire de la FUNAI , a déclaré : ‘Il y a de nombreux bûcherons dans la région… Les Awá se sentent extrêmement menacés et craignent d’aller dans la forêt pour chasser. Des conflits pourraient éclater s’ils pénètrent dans leur forêt’.

 

Les attaques à l’encontre des Awá ne sont pas inhabituelles. En septembre 2011, un Awá avait été brutalement agressé par des bûcherons et avait été laissé pour mort. En janvier dernier, une petite fille awá aurait été brûlée vive dans une autre attaque.

Les Awá évitent désormais de se rendre dans la forêt dont ils dépendent pour leur survie. Les Awá isolés sont particulièrement menacés par la violence et les maladies.

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Liberia: 40% des forêts vendues en secret à des exploitants forestiers

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Environ 40% des forêts du Liberia ont été vendues à des compagnies forestières dans le cadre de contrats secrets et souvent illégaux, a affirmé mardi l'ONG Global Witness, quelques jours après l'annonce par la présidence d'une enquête sur l'octroi des permis d'exploitation.

 

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Une enquête menée par Global Witness a révélé que ces deux dernières années, un quart des terres de ce pays d'Afrique de l'Ouest a été cédé à des compagnies d'exploitation forestière, selon le rapport rendu public mardi.

Selon l'ONG, les nouveaux contrats d'exploitation forestière couvrent désormais 40 % des forêts du Liberia et près de la moitié de ses meilleures forêts vierges.

Ils ont donné à des compagnies liées au géant malaisien bien connu de l'exploitation forestière Samling un accès sans précédent à quelques-unes des forêts les plus préservées du Liberia, ajoute l'ONG.



Samling et ses filiales ont été impliqués dans des affaires d'exploitation illégale au Cambodge, au Guyana et en Papouasie-Nouvelle Guinée.

Vendredi, la présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf avait annoncé l'ouverture d'une enquête indépendante sur l'octroi des permis d'exploitation, après avoir suspendu le directeur de l'Autorité du développement forestier, Moses Wogbeh.

 

 


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Cultiver avec moins d'eau pour nourrir neuf milliards de Terriens

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Pour nourrir les neuf milliards d'habitants que la Terre comptera en 2050 alors que les ressources hydrauliques auront diminué, il est nécessaire de mettre au point dès maintenant des techniques permettant d'accroître la production agricole avec moins d'eau, ont conclu des spécialistes réunis à Stockholm.

 

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Pendant la semaine internationale de l'eau qui s'est déroulée dans la capitale suédoise, experts, entreprises et ONG ont montré que l'adoption de techniques de planification de l'exploitation des ressources hydrauliques permettait de faire face aux besoins alimentaires croissants.

L'Université de Cambridge a ainsi créé avec PepsiCo, i-crop, une plate-forme complète qui permet aux cultivateurs de déterminer avec précision l'irrigation nécessaire à leurs champs grâce à la collecte sur Internet de différentes données, notamment météorologiques et sur l'état de la terre.

"Un intérêt mondial pour la sécurité alimentaire"
Le programme, lancé en 2010, se met à jour tous les quarts d'heure. Il a permis de diminuer de 8% l'utilisation d'eau et d'augmenter de 13% la production de pommes de terre.

I-crop présente "un intérêt mondial pour la sécurité alimentaire", a indiqué à l'AFP Ian Hope-Johnstone, directeur du département Agriculture durable de PepsiCo. Utilisé actuellement pour la culture de pommes de terre, principalement en Europe occidentale, le programme pourrait être adapté aux pays en voie de développement. "Il y a une occasion" à saisir, a pour sa part confirmé un professeur de Cambridge chargé du programme, David Firman.

Certaines composantes d'i-crop devront être adaptées aux conditions climatiques, aux types de cultures et à la nature des terres, et les zones voulant recourir au programme devront être équipées d'infrastructures suffisantes, a toutefois précisé l'universitaire.

Optimiser la répartition de l'eau en fonction de la météo
Le Stockholm Environment Institute vient pour sa part de mettre au point un système, ECONWEAP, qui adapte l'offre hydraulique aux besoins de l'agriculture. Il permet d'optimiser la répartition de l'eau dans un champ en fonction des variations des températures et des précipitations. 

"ECONWEAP garantit que les choix de consommation d'eau sont compatibles avec l'offre actuelle dans chaque région au cours de l'année - mais il attribue aussi l'eau selon le modèle hydrologique afin de maximiser les avantages socio-économiques", a écrit une des responsables du projet, Laura Forni. Actuellement utilisé en Californie, il est transposable dans n'importe quel bassin.

Dans les pays en voie de développement, la mise en place de tels programmes n'est possible que si les gouvernements sont présents, a souligné à l'AFP un responsable de l'ONG WaterAid, Dave Hillyard.

Au Burkina-Faso, l'implication de l'Etat dans la gestion des ressources en eau vise à améliorer l'agriculture et la vie des cultivateurs. "Nous essayons de montrer aux agriculteurs que, outre [l'adoption de] techniques, ils doivent utiliser l'eau de manière plus efficace (...) et améliorer la manière dont ils cultivent", a déclaré le ministre burkinabé de l'Agriculture, de l'Eau et de la Pêche Laurent Sedego.

 

 

 

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