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fonte des glaciers

 

 

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Grande-Bretagne: Des cours d'économies d'eau dans les écoles pour faire face à la sécheresse

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Alors que les Britanniques sont confrontés à une sécheresse sans précédent, les enfants sont mis à contribution pour économiser l'eau...

 

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Les enfants sont souvent les meilleurs ambassadeurs de l’écologie dans les familles. Les Britanniques comptent sur eux pour prêcher la bonne parole dans les foyers: des cours d’économie d’eau sont dispensés dans les écoles pour faire face à la sécheresse qui frappe le pays, la pire depuis 1976.


Les volontaires envoyés dans les écoles primaires par l’entreprise Thames Water expliquent aux enfants qu’éteindre le robinet quand ils se brossent les dents peut permettre d’économiser six litres d’eau par minute ou encore qu’une minute de moins sous la douche, c’est dix litres d’eau économisés. Des dessins animés et des jeux viennent appuyer ces «leçons», ainsi qu’une application sur Facebook avec laquelle les enfants peuvent comparer leur consommation d’eau avec celle de leurs amis.


Un jeu sur Facebook pour économiser l’eau


Le cours de 30 minutes inclut aussi des informations sur la situation des nappes phréatiques et des cours d’eau dans le pays, pour que les enfants comprennent pourquoi on leur demande de faire ces efforts. Garder l’eau pour les usages vitaux, comme l’eau de besoin, devient en effet crucial en Angleterre: l'agence britannique pour l'environnement a annoncé ce mardi que la moitié du pays était en état de sécheresse. Dans le sud et le centre de l’Angleterre, les réservoirs d’eau sont descendus à un niveau très bas. La situation pourrait même se prolonger jusqu'à la fin de l'année, malgré les fortes pluies de la semaine dernière.


Des restrictions d’eau ont déjà été instaurées et des conseils pour économiser l’eau ont été envoyés aux hôpitaux, aux administrations et aux entreprises. Des chasses d’eau économes à l’installation de bassins de récupération des eaux de pluie, l’Angleterre veut surveiller chaque goutte d’eau utilisée. «Nous avons 8,8 millions d’usagers, si chacun fait un peu, cela peut faire une grosse différence», assure un dirigeant de Thames Water.

 

 


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Himalaya : les tensions entre Inde et Pakistan détruisent la nature

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L’Inde et le Pakistan se livre depuis des années une guerre froide dans l’Himalaya. Si les combats se font rares, des hommes continuent de mourir tout en polluant et en détruisant progressivement l’écosystème fragile de la région.

 

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C’est dans l’Himalaya que se trouve le "plus haut champ de bataille du monde", parsemé de postes militaires avancées parfois perchés à plus de 6.000 mètres d'altitude. C’est un combat que se livre depuis 1984 l’Indeet le Pakistan, pour un territoire inhabité jusque là ignoré autour duglacier du Siachen. Sur les photos prises par l'armée pakistanaise, la pente n'est plus qu'un énorme amas glacé que quelques pelleteuses et bulldozers tentent laborieusement de percer à 4.000 mètres d'altitude.



En effet, samedi dernier, en quelques secondes, 127 soldats et 11 civils pakistanais qui occupaient le camp de Gayari, installé depuis 20 ans, ont été happés par l'énorme avalanche et enfouis sous une vingtaine de mètres de neige, terre et rocailles. Dans cette région hostile, un soldat pakistanais meurt tous les trois ou quatre jours, et un Indien presque tous les jours. Les combats ont pris fin en 2003 mais la liste des 8.000 morts continue sans cesse de s’allonger avec les conditions extrêmes de la vie là-bas : températures qui peuvent descendre sous les -60°C, manque d'oxygène, dérèglements cardiaques, avalanches, glissements de terrain... La nature souffre elle aussi. Pourtant, l'aspect environnemental, le plus méconnu, inquiète certains experts.



Le glacier, l'un des plus grands au monde hors Pôles, a fondu de 10 kilomètres en 35 ans, ne mesurant plus que 74 kilomètres, selon Faisal Nadeem Gorchani, de l'Institut de politique du développement durable. Selon lui, "plus de la moitié de cette fonte est due à la présence militaire" qui entraîne des mouvements de troupes, des constructions, des exercices, des tirs, etc. L'hydrologiste pakistanais Arshad Abbasi estime lui que 30% du glacier a fondu depuis 1984, "alors que les glaciers alentours se sont étendus dans le même temps".



"La plus grande et haute décharge du monde"



Cité par l'AFP, le climatologue américain Neal Kemkar soulignait également, en 2005 que le "plus haut champs de bataille du monde" devenait peu à peu "la plus grande et haute décharge du monde", citant notamment un rapport d'ONG estimant que du seul côté indien, "plus de 900 kg de déchets humains étaient jetés chaque jour dans des crevasses". Il notait également que 40% des déchets militaires étaient composés de métaux et plastiques, qui "se fondent dans le glacier en polluants permanents, libérant dans la glace des toxines telles que le cobalt, le cadmium et le chromium".



Les déchets terminent leur course dans "la rivière Indus, contaminant l'eau dont dépendent des millions d'Indiens et de Pakistanais", dénonçait-il, notant également que le conflit avait fait perdre au Siachen une grande partie de sa flore et de sa faune, jusqu'à menacer la présence d'ours bruns et autres léopards des neiges. "L'Inde et le Pakistan ne se font plus la guerre, ils font la guerre au glacier", déplore rageusement Arshad Abbasi. "Et la nature se venge en tuant des soldats".

 

 


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Réduire notre consommation de viande, un impératif pour limiter le réchauffement climatique

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De nouvelles recherches prouvent que l'alimentation du bétail joue un rôle important dans le changement du climat...

 

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A chaque fois que l’on mange un steak, on contribue au réchauffement climatique. Pas à cause des gaz des vaches, accusées d’émettre du méthane, mais à cause des aliments qu’elles mangent: des céréales cultivées à grands coups de pesticides le plus souvent sur des terres déforestées. Une étude publiée par Environmental Research Letters estime que la consommation mondiale de viande devrait diminuer de 50% d’ici à 2050 pour éviter un désastre climatique.

Manger moins mais surtout cultiver autrement

Eric Davidson, qui a mené l’étude, espère que les pays développés donneront l’exemple en réduisant leur consommation de produits carnés: «C’est un défi de convaincre les habitants des pays riches de réduire la quantité et la fréquence de leur consommation de viande. Cela fait partie de notre culture.» Mais notre culture influence les pays émergents, comme la Chine et l’Inde, qui sont de plus en plus friands de viande: selon les calculs des chercheurs, à l’horizon 2050, un habitant de pays riche consommerait 89 kilos de viande par an, et un habitant de pays pauvre 37 kilos. Avec près de neuf milliards d’humains sur terre, cela deviendrait intenable.


Mais l’origine du problème n’est pas tant la démographie ou l’accroissement du pouvoir d’achat dans les pays émergents: c’est le mode d’élevage du bétail qui devrait également être revu. Les produits phytosanitaires, utilisés pour produire le fourrage destiné au bétail, sont de gros émetteurs de protoxyde d’azote, un puissant gaz à effet de serre qui vit jusqu’à 120 ans dans l’atmosphère. L’épandage du fumier pose également problème, puisqu’il produit des nitrates qui s’infiltrent dans les sols. Avec la hausse de la demande, les éleveurs pourraient être tentés de produire toujours plus de viande, au mépris des impacts que cela pourrait avoir sur l’environnement: «La solution n’est pas que tout le monde devienne végétarien, nuance Eric Davidson. Simplement réduire les portions et manger moins souvent de la viande serait un bon début.»

 

 


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HONTEUX!! Le ministère de l'écologie veut former des chasseurs et éleveurs à la destruction du loup

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Communiqué de presse, jeudi 12 avril 2012, Animal Cross, ASPAS, FERUS, LPO Paca, SFEPM

 

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Dans un courrier adressé le 10/02/2012 à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) par la Direction de l’Environnement et de la Biodiversité (DEB, rattachée au Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement), concernant « la mise en place d’un réseau technique relatif aux opérations d’intervention sur les loups », la DEB demande à l’ONCFS : « d’identifier l’ensemble des acteurs susceptibles d’être impliqués dans ces opérations », et « d’assurer la formation de ces acteurs ». Ces acteurs sont à identifier selon la DEB parmi « lieutenants de louveterie, chasseurs, éleveurs, bergers… ».



Pour rappel, les « opérations d’interventions sur les loups » comprennent les « tirs de défense » et les « tirs de prélèvement », opérations qui consistent à tuer des loups.

Il apparaît donc que l’Etat français décide d’organiser la mise en place d’un réseau de personnes spécialisées dans la destruction de loups, personnes issues notamment du monde agricole et du monde de la chasse. Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM s’élèvent contre cette décision qu’ils considèrent comme étant irresponsable.



Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM estiment que la mise en place d’un tel réseau de personnes spécialisées dans la destruction du loup, et constitué notamment de chasseurs, d’éleveurs et de bergers, aurait un effet néfaste sur la conservation de cette espèce, et que cette décision entre en contradiction avec les missions de « sauvegarde de la biodiversité » qui sont celles de l’ONCFS.

De plus cette décision, révélée par la mise à notre connaissance d’un courrier interne entre services de l’Etat, intervient sans aucune transparence, sans information publique ni concertation préalable du Groupe National Loup (qui regroupe pourtant les acteurs concernés dont les services de l’Etat et les associations de protections de la nature). Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM souhaitent que l’ensemble de nos concitoyens puisse être informés des décisions que prend l’Etat en matière de protection de la biodiversité et de la manière dont ces décisions sont prises.



Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM dénoncent ce qu’ils considèrent être un coup bas de plus porté à la conservation du loup, conservation pour laquelle la France est pourtant officiellement engagée internationalement par la signature de la Convention de Berne et de la Directive Européenne « Habitats ».

Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM demandent à la Direction de l’Environnement et de la Biodiversité de mettre fin sans délai à ce projet de réseau de tireurs de loups, et se réservent le droit d’étudier la possibilité de saisir les autorités européennes devant ce qu’ils considèrent être l’accumulation d’atteintes graves portées à la conservation de l’espèce depuis plusieurs années (multiplication des autorisations de tirs, brigades…), en infraction aux lois et directives européennes.

 

 


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