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La société LG va pister nos enfants; alerte sur les champs électromagnétiques

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Je retransmets ici une lettre de l'association Robin des Toits adressée à la ministre de la santé Marisol Touraine et à Monsieur Jacques Toubon , Défenseur des droits.

 

Il y a là de sérieuses raisons de s'inquiéter.

 


Madame la Ministre,
Monsieur le Défenseur des Droits,

L'association nationale Robin des Toits, qui assure l'information du public sur les dangers des technologies sans fil et alerte les pouvoirs publics afin de promouvoir une régulation efficace en la matière, a pris connaissance, dans Le Figaro daté du 10 juillet, de la commercialisation, par la société LG, d'un "bracelet connecté" permettant aux parents de suivre et de surveiller leurs enfants à distance et en continu.
L'association s'émeut des perspectives ouvertes par cet accessoire en termes d'exposition des enfants aux champs électromagnétiques (CEM). Le dispositif de transmission inclus dans le bracelet est sans doute loin d'être négligeable puisqu'il permet non seulement la géolocalisation du porteur mais aussi, sur activation des parents, la retransmission de tout l'environnement sonore de l'enfant. Les enfants seront donc exposés à une source continue d'ondes  électromagnétiques, au contact direct du corps, ce qui est une grave erreur sur le plan sanitaire.

Rappelons que les champs électromagnétiques, de toute nature, ont été classés comme cancérogènes possibles par l'OMS en mai 2011 ; rappelons également que tout le monde s'accorde à reconnaître que les enfants sont plus vulnérables aux champs électromagnétiques, dès lors que leurs os et leurs tissus sont plus fins et que leurs organes           sont en développement ; rappelons enfin que l'ANSES, dans son dernier rapport, bien que très soucieuse de ne pas agiter de "peurs irrationnelles" et peu réceptive aux signaux faibles, a tout de même relevé parmi ses points de préoccupation l'exposition des enfants aux champs électromagnétiques.
Dans ces conditions, quel parent bien informé équiperait son enfant d'un tel gadget, même dans un souci de sécurité ? "bien informé", toute la nuance est là, tant le silence sur les CEM et le danger sanitaire qu'ils représentent est pesant, et entretenu par de puissants intérêts financiers.
Face à cette aberration, qui montre encore une fois que la cupidité des équipementiers est sans limite et ne s'arrête             même pas devant la mise en danger des enfants, il est nécessaire de mobiliser les outils juridiques à notre disposition. L'article L5231-3 du code de la santé publique interdit la publicité pour les téléphones portables s'adressant aux moins de 14 ans; l'article L5231-4 permet d'interdire la commercialisation d'un terminal radioélectrique destiné aux moins de 6 ans. C'est le moment ou jamais de mettre ces dispositions en oeuvre, pour protéger les plus jeunes et les plus fragiles.

Eduquer un enfant, veiller à sa sécurité, ce sont des objectifs on ne peut plus légitimes. Mais ils passent par l'organisation attentive de l'emploi du temps de l'enfant, le fait de le confier à des tiers de confiance, de veiller à ses fréquentations et à ses activités, de le responsabiliser sur ses actions, de lui faire une confiance adaptée à son âge. Eduquer un enfant, ce n'est pas lui coller un "machin électronique" comparable (tout à fait similaire, en fait) à celui des sortants de prison.
Au-delà même de l'aspect sanitaire, les révélations récentes montrent que les informations et méta-données circulent bien au-delà de leurs destinataires normaux. Qu'est ce qui prouve que les informations relatives aux enfants équipés des bracelets LG ne se retrouveront pas entre des mains, soit commerciales, soit malveillantes, perspective qui ne peut que faire frémir ?

Pour contrer l'avidité d'acteurs commerciaux qui ne respectent aucune limite, il est plus temps que jamais d'arrêter de marteler qu'on ne peut rien faire et de mobiliser les outils existants. Ils existent !!  
Madame la Ministre, Monsieur le Défenseur des Droits, nous attendons des actions concrètes.

 

Etienne CENDRIER
Porte-Parole national

 

Permanences téléphoniques de Marc CENDRIER :
Tél. : 33 1 47 00 96 33
- le matin entre 8h00 et 9h00 (sauf samedi et dimanche matin)
- le soir entre 21h00 et 22h00

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Le marché des oeufs bio explose aux Etats-Unis

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Dans son entreprise de Thompsonville, au nord de New York, Elliot Gibber, 63 ans, a assisté à la lente transformation de l'industrie de l'oeuf et à son basculement vers le bio.

 

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Comme nombre de producteurs, il essaie d'adapter ses pratiques d'élevage pour répondre aux demandes de consommateurs en quête d'aliments sains.

Douze ans après avoir monté sa société, Deb El Food, sur les restes d'une ferme familiale, Elliot Gibber s'est mis à la distribution des blancs d'oeuf, prisés de plus en plus par des Américains inquiets du cholestérol contenu dans le jaune.

Les blancs d'oeuf sont en «forte explosion actuellement», dit-il.

Conséquence: les prix des blancs d'oeuf ont plus que triplé et sont aujourd'hui à des niveaux plus vus depuis début 2013. La «livre» (454 g) qui coûtait 44 cents en janvier 2013 valait 1,19 dollar en mai.

Le catalyseur de cette tendance est la décision de chaînes de restauration rapide de ne plus proposer que des blancs d'oeuf dans leurs menus intégrant des oeufs.


Depuis avril 2013, McDonald's a introduit un sandwich, un McMuffin, qui n'est fait qu'aux blancs d'oeuf, une décision suivie par ses rivaux Dunkin Donuts et Jack in The Box.

«Tout le monde a suivi», explique Rick Brown, vice-président de Urner Barry, une société qui surveille les prix des produits alimentaires.

Outre la mode des blancs d'oeuf, l'industrie vit aussi une autre révolution: des consommateurs, sensibilisés aux questions du bien-être des animaux, demandent de plus en plus des oeufs dits «spécialisés».

Derrière cette désignation sont regroupés des oeufs pondus par des poules nourries aux aliments issus de l'agriculture biologique (pas de pesticides, d'engrais chimiques ni d'OGM) et des oeufs pondus par des poules élevées en liberté.


 

- Demande en croissance -


 

«Il y a davantage de demande, notamment pour nos oeufs spécialisés», raconte à l'AFP le directeur financier du premier producteur américain d'oeufs, Tim Dawson.

Sous la pression des défenseurs des animaux, la Californie a approuvé, par référendum en 2008, une loi qui intime aux producteurs pratiquant l'élevage en cage d'améliorer le confort des poules (aménager l'espace vital des poules afin qu'elles puissent se mouvoir, s'abreuver ou encore se gratter...).


Cette loi, attaquée sans succès par des producteurs devant des tribunaux, entre en vigueur à partir de 2015 et elle va aussi s'appliquer aux producteurs installés dans l'Etat de New York, ainsi qu'à ceux qui y écoulent leurs oeufs.

«Plus il y aura une prise de conscience, moins les gens auront envie de soutenir les industries ayant des pratiques abusives», se réjouit Jennifer Fearing, directrice adjointe de l'organisation de défense des animaux Humane Society en Californie. Elle prédit une augmentation continue de la demande pour des oeufs «spécialisés» en opposition aux oeufs industriels.


Les poules élevées en plein air représentaient seulement 8,1% du marché aux Etats-Unis en août dernier, selon l'American Egg Board, une association de promotion de la consommation des oeufs.

La tendance des oeufs «nature» et blancs d'oeuf s'inscrit dans un contexte général de sensibilisation des Américains aux dangers de la malbouffe. Le géant de la distribution Wal-Mart est l'une des dernières enseignes à s'être convertie au bio. Il a annoncé dernièrement qu'il allait vendre des produits bio à prix discount.


Pour ne pas rater le train, les producteurs américains d'oeufs investissent des millions de dollars pour mettre aux normes leurs installations.

C'est le cas de Cal-Maine Foods, qui construit des poulaillers sans cage dans le Texas (sud) et le Kentucky (centre-est) et étend son site biologique du Kansas (centre). Au total, il va dépenser 100 millions de dollars.

Deb El Food construit pour sa part des bâtiments pour accueillir 50.000 poules pondeuses de plus pour les oeufs bio et des centaines de milliers de poules qui seront élevées en liberté.


Si l'engouement est là, le prix élevé de ces oeufs «spécialisés» pourrait en décourager plus d'un, font observer certains.

«Tant que les blancs d'oeuf coûteront aussi cher, leur part de marché devrait rester faible», estime Marion Nestle, experte en études alimentaires et de santé publique à l'Université de New York.

 

 


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Alain Passard: «On ne mange pas de tomates en janvier!»

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Le chef du restaurant l’Arpège s’engage pour une alimentation plus respectueuse des saisons…

 

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Ce n’est pas pour rien que son restaurant s’appelle l’Arpège. Quand Alain Passard parle de cuisine, il parle d’accords, d’harmonies et de notes. Son solfège, ce sont les quatre saisons qui le lui ont appris: sa cuisine végétale respecte le cycle des saisons et s’appuie sur des produits bio cultivés dans ses propres potagers. Le chef triple étoilé s’engage aujourd’hui pour une alimentation plus saine et plus écologique en s’engageant notamment aux côtés de la marque de produits laitiers bio Vrai.

Tous les légumes à la carte de l’Arpège sont bio: est-ce parce qu’ils ont meilleur goût ou par conviction?

Le label bio ne veut rien dire: c’est rassurant car il y a quand même moins de bidouille, mais si un voisin traite ses cultures, nous en souffrons forcément un peu… On ne sait pas non plus ce qu’il y a dans les nappes phréatiques. C’est pour cela que même si nos potagers sont bio, nous préférons parler de culture naturelle. Toutefois, on voit bien dans nos jardins que l’on croise une biodiversité surprenante: batraciens, belettes, reptiles, rapaces...

 

INTERVIEW - Le chef du restaurant l’Arpège s’engage pour une alimentation plus respectueuse des saisons…

Ce n’est pas pour rien que son restaurant s’appelle l’Arpège. Quand Alain Passard parle de cuisine, il parle d’accords, d’harmonies et de notes. Son solfège, ce sont les quatre saisons qui le lui ont appris: sa cuisine végétale respecte le cycle des saisons et s’appuie sur des produits bio cultivés dans ses propres potagers. Le chef triple étoilé s’engage aujourd’hui pour une alimentation plus saine et plus écologique en s’engageant notamment aux côtés de la marque de produits laitiers bio Vrai.

Tous les légumes à la carte de l’Arpège sont bio: est-ce parce qu’ils ont meilleur goût ou par conviction?

Le label bio ne veut rien dire: c’est rassurant car il y a quand même moins de bidouille, mais si un voisin traite ses cultures, nous en souffrons forcément un peu… On ne sait pas non plus ce qu’il y a dans les nappes phréatiques. C’est pour cela que même si nos potagers sont bio, nous préférons parler de culture naturelle. Toutefois, on voit bien dans nos jardins que l’on croise une biodiversité surprenante: batraciens, belettes, reptiles, rapaces...

 

 

Privilégier les légumes à la viande, c’était un choix de cuisinier ou une prise de conscience de l’impact de la consommation de viande sur l’environnement?

L’Arpège était à l’origine une rôtisserie. Il y a à peu près quinze ans, j’ai eu un sentiment de rupture de créativité par rapport au tissu animal. Parallèlement s’est ouverte pour moi la porte du légume. Je n’avais jamais adressé la parole à une carotte ou un poireau! Mais comme la cuisine animale s’éloignait de ma créativité, avec en plus la crise de la vache folle qui est arrivée, j’ai mis tout mon savoir-faire en cuisine animale au service du légume. Je faisais des céleris-raves en croûte de sel, des légumes grillés… Et j’ai retrouvé le plaisir des saisons, ce que veut dire le printemps. J’ai redécouvert ce que la nature avait mis en place depuis toujours. Ce fut une résurrection de retrouver le charme de ce métier.

Comment peut-on, au quotidien à la maison, renouer avec une cuisine plus proche de la nature?

Il faut tout simplement retrouver les quatre saisons. On ne mange pas de tomates en janvier! La nature est bien faite: une salade de tomates, c’est fait pour désaltérer, donc on la mange en été. Un truc simple pour savoir si le légume est de saison, c’est de penser que ce qui pousse sur les branches est plutôt estival ou printanier, tandis que ce qui pousse dans la terre est plutôt d’hiver. Il y a environ vingt produits dans le jardin à chaque saison. Au printemps, on joue sur un solfège de vingt notes et ensemble elles sonnent bien dans la casserole. On joue juste en les mêlant et la mélodie est belle.

 


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L'image du jour

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Ou quand se nourrir revient à appuyer sur la gâchette...

 

Bien entendu il n'y a pas que Leclerc qui introduit ce "composé" dans ses pâtisseries, Hyper U n'est pas en reste.

 

 

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Téléphoner avec son portable plus de 30 minutes par jour est officiellement mortel

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Quel lien entre cancer du cerveau et utilisation du téléphone portable ? Une question récurrente étayée par une nouvelle étude scientifique française, publiée il y a quelques jours par la revue Occupationnal and Environnemental Medecine. Une équipe de l'Isped -- l'institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement à Bordeaux, a mis en évidence le risque accru de tumeurs pour les utilisateurs intensifs de téléphone mobile, c'est à dire ceux qui s'en servent plus d'une demi-heure par jour.


D'abord ces chercheurs ont une forte légitimité.  Ils enregistrent toutes les tumeurs primitives du système nerveux central en Gironde, depuis 1999. Bénignes ou maligne. En 2004, ils lancent le programme CERENAT, pour examiner les liens entre tumeurs et... pesticides, solvants ou encore champs électromagnétiques,  précisément les résultats qui nous intéressent aujourd'hui. Les prélèvements ne concernent plus seulement la Gironde, mais aussi l'Hérault, le Calvados, et la Manche. 450 cas de cancers, près de 900 cas témoins donc pas malades. Chaque personne a été interrogée sur son utilisation du téléphone portable. Et son état de santé mis en corrélation.


Fort risque de gliomes ou de tumeurs temporales


Résultat : pour l'équipe scientifique, impossible de dire que les cas de tumeurs cérébrales sont liés à l'emploi régulier d'un portable. En revanche, pour ceux qui ont passé plus de 15h téléphone à l'oreille dans un mois -- le risque de gliomes ou de tumeurs temporales est deux fois plus élevé.

Les chercheurs ne peuvent pas définir un niveau de consommation à risque. Mais pour les militants de Priartem - littéralement Pour une Réglementation des Implantations des Antennes Relais de Téléphonie Mobiles - l'étude constitue une preuve supplémentaire du potentiel cancérigène des portables. Ils réclament des mesures de protection réelles de la population et plus particulièrement des enfants.

 

Par Beatrice Dugué-France Info

 


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