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Alerte à tous les futurs cancéreux que nous sommes : L’AGROTERRORISME EST DANS NOS ASSIETTES !

Publié le par Gerome

L’agriculture et sa logique de mort


Comment le monde paysan s’est laissé pervertir par celui des affaires, au détriment de la santé publique et de l’environnement. Un portrait peu flatteur de l’agriculteur et de sa logique de mort. Un impitoyable règlement de compte avec les paysans voyous.

 

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En rage contre l’agriculture mercenaire des industries chimiques et contre le paysan bourreau des animaux, j’ai écrit ce livre l’automne dernier. Après quelques batailles avec “les censures”, il vient de paraître.

« J’ai autrefois craché le sang à la suite de traitements chimiques avec lesquels j’empoisonnais moi-même les autres… Tout le monde sait que les produits chimiques sont cancérigènes. » 30 juillet 1972, 20 h, première chaîne de télévision, le présentateur Philippe Gildas relate le congrès international de la défense de la Nature, tenu à Fleurance (Gers), dont le maire était alors l’illustre Maurice Mességué.


Chaque jour, chaque fois que vous ingérez un aliment, une boisson, vous risquez de contracter un cancer. L’agriculture et son complice capitaliste l’agro-alimentaire nous tuent à petit feu. C’est probablement le plus grand scandale du troisième millénaire.

Le monde agricole ne va guère apprécier cette dénonciation et le rejet, pour première fois global, de ses pratiques spécistes et pesticidaires : cruauté envers les animaux, consommateurs pris pour des cobayes et chaque fois plus exposés aux empoisonnements chimiques (dont les exploitants agricoles sont eux-mêmes les victimes kamikazes !), détérioration de la qualité biologique des sols, gestion courtermiste et éminemment capitaliste alors que l’agriculture demande évidemment une démarche respectueuse dans un souci d’avenir. La FNSEA, vecteur de l’horreur agricole française, cherchera à interdire la publication.


Ce livre est dédié aux animaux non-humains qui souffrent plus et davantage depuis l’avènement de l’agriculture industrielle et de son corollaire l’élevage concentrationnaire, ainsi qu’aux victimes humaines des produits agricoles pétris de résidus chimiques. Mais pas seulement. Je le dédie aussi à la pétro-tomate sans saveur, au poivron en deuil de son sol, à la pomme de terre aux gènes de poulet, de phalène, de virus et de bactérie, au maïs aux gènes de luciole, de pétunia, de blé, de scorpion, au riz aux gènes de haricot, de pois, de bactérie et d’humain, à la fraise-melon et au melon-fraise ou kiwi, à la banane empoisonnée, à l’abricot qui ne murira plus, à la cerise qui pourrit rien qu’en la regardant. Et à tous les « fruits » de notre antimonde aux terroirs perdus.


Alors, les futurs cancéreux que nous sommes, avant de passer à table, feraient désormais mieux de se souhaiter “bonne chance” que “bon appétit” !

S’il est plus question que jamais de faire payer les pollueurs, il serait grand temps de présenter la facture qui revient aux gangsters de l’agrotoxique.

L’agroterrorisme dans nos assiettes dit très fort ce que tout le monde pense tout bas !


« La vie avant la domestication. L’agriculture était en fait largement une vie de plaisir, de contact avec la nature, de sagesse des sens, d’égalité sexuelle, et de bonne santé. »John Zerzan


L’AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES vient de paraître !

Michel Tarrier, 256 pages, Éditions LME

Commander le livre chez Amazon, Fnac ou l’éditeur :

http://www.amazon.fr/Agroterrorisme-dans-assiettes-Michel-Tarrier/dp/2360260391

http://livre.fnac.com/a3995918/Michel-Tarrier-Agroterrorisme-dans-nos-assiettes

http://www.lamaisondeditions.fr/livre-agroterrorisme-tarrier.html

 

 


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Pesticides et la santé des enfants

Publié le par Gerome

La pollution chimique et la santé des enfants : Révélations sur un scandale en France.

 

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En France nous sommes le troisième consommateur mondial de pesticides et le premier en Europe avec plus de 90.000 tonnes par an. Fort de ce constat, le gouvernement a pris l’engagement, lors du Grenelle de l’environnement, de réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici 2018. C’est ainsi que trente produits phytopharmaceutiques parmi “les plus préoccupants” ont été retirés en 2008 dans l’objectif de “Généraliser les pratiques agricoles soutenables et productives.” Dix autres pesticides devraient être interdits d’ici 2010.


Un problème de santé publique notamment pour les enfants !


Les pesticides posent un véritable problème de santé publique pour la population. Leurs effets sur les personnes exposées se manifestent à travers un risque plus élevé de développer de nombreuses maladies telles que cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou encore système immunitaire affaibli…

 
Évoqué lors du récent Grenelle de l’environnement, ce sujet interpelle à la fois le grand public et les spécialistes des univers médicaux et de la petite enfance.
Les travaux menés ces dernières années font, en effet, apparaître une forte augmentation des malformations congénitales chez les enfants exposés à ces produits. Des observations montrent également une explosion de cancers génitaux (prostate et testicules) avec une hausse de 300% chez les 25-35 ans et une diminution de moitié de la spermatogénèse depuis les années 50.

 

Deux experts apportent leur éclairage sur le sujet
Face à cette situation, l’évaluation des pesticides et de leurs dangers ainsi que la mise en œuvre d’une diminution de leur usage s’imposent. Deux experts apporteront leur éclairage sur ce sujet d’actualité, engageant chacun à prendre la mesure de cette question :


Fabrice Nicolino, journaliste écrivain. Il a vécu à l’étranger plusieurs années, en Italie et en Amérique centrale notamment. Après une carrière d’enseignant, il est devenu journaliste. Il a notamment travaillé pour Politis, Géo, Télérama et le Canard enchaîné. Il collabore aujourd’hui au magazine Terre Sauvage. Il est actuellement conseiller éditorial du groupe de presse Bayard. Il est auteur de huit livres, dont Pesticides, révélations sur un scandale français et La faim, la bagnole, le blé et nous ainsi que différents livres pour enfants.


Charles Sultan, professeur de pédiatrie et d’endocrinologie au CHU de Montpellier. Il est vice doyen de la Faculté de médecine de Montpellier, président du Congrès Mondial de Gynécologie de l’Adolescence qui se tiendra en 2010. Il a déjà rédigé plusieurs travaux pour des revues internationales et publié une étude dans “Environmental Research” sur les malformations génitales d’enfants d’agriculteurs suggérant un effet de perturbation hormonale dû à une exposition aux pesticides.

 

Les interventions seront suivies d’un débat au cours duquel la population comme les scientifiques pourront obtenir des réponses à leurs questions.
Conférence : 17 Septembre 2009 à 20h30, Théâtre Interlude dans la ville Cholet (Ouest de la France).

 


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L'épandage aérien crée la polémique

Publié le par Gerome

Alors que l’épandage aérien de pesticides est interdit en France, certaines préfectures délivrent des dérogations aux agriculteurs. Les écologistes et les apiculteurs montent donc au créneau pour dénoncer les risques pour l'homme et la biodiversité.

 

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L’épandage aérien visant à pulvériser des pesticides pour protéger les champs cultivés est interdit en France. Pourtant, certaines préfectures de Midi-Pyrénées (Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Gers) ont délivré des dérogations aux agriculteurs. "Le Sud-Ouest est particulièrement concerné par cette pratique qui est symptomatique de l'industrialisation de l'agriculture. Ces dérogations sont parfaitement inacceptables, car les épandages ont un effet très négatif : ils ne se limitent pas à la parcelle traitée", alerte ainsi l'eurodéputé écologiste José Bové.


Concrètement, les pesticides ou fongicides sont diffusés sous forme liquide ou en micro-granulés par des hélicoptères qui volent en rase-motte au-dessus des champs, essentiellement de maïs. Selon le président de la chambre d'agriculture de Haute-Garonne, Yvon Parayre, les agriculteurs n’utilisent cette méthode qu'en dernier ressort car la méthode est "très coûteuse". L’objectif serait alors de prévenir des pertes qui peuvent aller jusqu'à 30% de la récolte. Le syndicat agricole FNSEA soutient que des précautions sont prises pour éviter toute pollution. Mais les apiculteurs eux ne l’entendent pas de cette oreille.


Ils sont confrontés à des pertes importantes, le taux de mortalité des abeilles étant en forte augmentation en France. De 3 à 5% en 1985, il est passé de 35 à 40% aujourd'hui et serait au moins en partie imputable aux pesticides, d'après les apiculteurs qui sont plusieurs fois monté au créneau sur le sujet. Pire, en Midi-Pyrénées, la mortalité moyenne est de 60%, souligne Olivier Fernandez, président des apiculteurs de Midi-Pyrénées. Cité par l'AFP, celui-ci dénonce un non respect des procédures : le refus de prévenir dans le délai légal, le défaut de balisage avant le traitement et la pulvérisation mercredi d'un champ de maïs en pleine floraison, ce qui est interdit. L’infraction a été constatée par les services préfectoraux et une plainte a été déposée.


"Un scandale sanitaire majeur"


"C'est un coup de Napalm sur la biodiversité", estime le vice-président EELV du conseil régional de Midi-Pyrénées, Gérard Onesta. "Le problème concerne toute la France, c'est effrayant. La puissance publique donne une dérogation générale et systématique. C'est un scandale sanitaire majeur. Quand on épand, tout le monde en prend : les promeneurs, les enfants qui jouent dans le jardin, les animaux, les cours d'eau, les élevages. Et ce sont des produits de grande toxicité". Au ministère de l'Agriculture, on rappelle que "la règle c'est l'interdiction, les cas particuliers c'est la dérogation". Toutefois le député PS Gérard Bapt, président du groupe santé environnementale de l'Assemblée nationale, s'étonne de la multiplication de ces fameuses dérogations.


De son côté, le ministère admet que "pour l'année prochaine, il serait souhaitable de revoir les critères" qui sont à la disposition des préfets pour accorder ou non les dérogations. D’autant que M. Bapt met en avant une absence de suivi. "Qui va aller vérifier sur le terrain si le vent permet l'épandage ou si les environs ne sont pas affectés", interroge-t-il. Pour lui, il faut purement et simplement suspendre la circulaire prévoyant les dérogations.


Alors qu’il y a un danger pour la santé humaine, "la DRAAF vit sur de vieux schémas d'agriculture intensive, avec une mésestimation du risque". Pour lutter contre certains parasites comme la pyrale, M. Bapt, tout comme les écologistes, préconise ainsi que les agriculteurs "varient les cultures" sur le même sol.

 

 


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Colorants : attention danger sanitaire!!

Publié le par Gerome

Sur une marque d'éclairs au chocolat et au café de la marque hyper U, je viens de découvrir une information de la plus haute importance et j'espère que chacun de vous la diffusera très largement.

J'ai pour habitude de lire les ingrédients avant d'acheter un produit et en lisant la composition des éclairs voici ce que j'ai lu : "ATTENTION : LES COLORANTS E110 E104 E122 E129 E102 ET E124 PEUVENT AVOIR DES EFFETS INDESIRABLES SUR L'ACTIVITE ET L'ATTENTION DES ENFANTS."

 

Alors je ne sais pas pourquoi hyper U nous fournit cette information, est ce une obligation ou le font ils par soucis d'informer. Quoiqu'il en soit n'achetez plus de produits contenant ces colorants et lisez bien les ingrédients avant d'acheter!

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Les pesticides illégaux envahissent nos cultures

Publié le par Gerome

La France est victime d’un nouveau genre de trafic : celui des pesticides ! Un business juteux bien rodé dont les agriculteurs ne soupçonnent par toujours l’existence.

 

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 La France championne d’Europe… dans l’utilisation de produits phytosanitaires ! Pas étonnant donc qu’elle soit le lieu idéal d’installation d’un trafic de pesticides, un business criminel estimé entre 100 et 200 milliards par an. Les agriculteurs seraient attirés par des prix alléchants (5 à 10% moins chers), sans systématiquement connaitre la provenance et des caractéristiques des produits.

Dans l’Hexagone, le taux de pesticides illégaux est estimé entre 5% et 10% du marché européen, mais Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes), explique au Parisien que « dans certaines régions comme le Sud-Est, le taux de fraude peut atteindre 20 à 25% ! Ce phénomène touche les cultures maraîchères, l’arboriculture et les vignes. »

Des risques sanitaires et écologiques

Les composés toxiques comme le métolachlore (désherbant), la simazine (herbicide), et autres oxadixyl (insecticide), sont de véritables poisons pour l’environnement, les cultures, et le consommateur. L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse a ainsi établi dans son rapport sur la qualité des eaux que 60% des rivières et 45% des nappes phréatiques du quart sud-est de la France sont polluées par 6 pesticides interdits depuis 2003 !

Comme souvent, c’est par manque de réelle sanction pénale que ces trafics se développent. La contrefaçon n’est punie que de 3 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende, alors que, parallèlement, l’Oclaesp* a récemment saisi 80 tonnes de pesticides non homologués d’une valeur marchande de 3 millions d’euros.

 

 


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