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L’agriculture bio fait un grand bond dans les champs français

Publié le par Notre Terre

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L’agriculture bio prend son essor en France, couvrant désormais 7,5% de la surface agricole utile du pays, ce qui permet de contenir les importations de produits bio pour répondre à l’appétit grandissant des consommateurs.

Avec deux millions d’hectares cultivés en bio en 2018 en France, il y a vraiment « un cap franchi » côté production, « en ligne avec l’objectif de parvenir à 15% de la surface agricole en bio fin 2022 », a déclaré mardi Florent Guhl, directeur de l’Agence Bio, organisme public qui suit l’évolution du bio en France.

Avec 5 000 nouvelles exploitations en bio en 2018, 9,5% des agriculteurs français travaillent en bio, et le secteur fournit 14% de l’emploi agricole, indique l’Agence dans son bilan annuel. Le reste de la chaîne accompagne l’envolée : hausse de 12% du nombre d’entreprises de transformation de produits bio en 2018 et surtout hausse de 41% chez les distributeurs.

Les nouveautés de 2018, « année record » pour le bio, portent surtout sur les grandes cultures (céréales, oléagineux, et légumes secs) qui rattrapent leur retard, avec un bond de 31% de ces surfaces agricoles en bio par rapport à 2017, à 513 000 hectares.

« Il y a eu un phénomène psychologique essentiel chez les agriculteurs pour expliquer ce bond, car il y a encore 15 ans, il n’était pas de bon ton d’être en bio » estime Philippe Henry, le nouveau président de l’Agence bio, lui-même producteur et éleveur bio depuis 22 ans, près de Nancy.

L’envol a aussi été permis par l’augmentation importante des capacités de traitement et de stockage dédiées, l’ouverture de silos et de moulins spécialisés dans les blés bio.

Pour parvenir à 15% de la surface utile agricole en bio fin 2022, l’agence estime que 8% des grandes cultures devront être en bio. Dans le domaine des légumes secs, 40% le sont déjà.

En viticulture aussi, le bond est très important (+20% sur un an), avec 12% du vignoble en bio (94 020 hectares) en 2018. Pour encourager les vignerons à franchir le pas, un label CAB (conversion agriculture biologique), une étiquette blanche sur fond bleu, a été créé.

Le logo permet au viticulteur de vendre son vin un peu plus cher que du non bio pendant le temps de transition de trois ans.

 « Gros impact sur les régions »

L’Agence Bio a également souligné le « grand succès » des fruits et légumes biologiques, encouragés par l’objectif affiché dans la loi Alimentation (Egalim) de parvenir à 20% de produits bio ou en conversion en restauration collective d’ici à 2022.

En élevage, les effectifs de poules pondeuses bio ont progressé de 31% entre 2017 et 2018, mais elles ne représentent encore que 13% du total du cheptel.

La filière se dispute actuellement sur le droit ou non de chauffer les serres pour élargir la période de production des fruits et légumes bio, et l’explosion de la consommation a pour l’instant permis de contenir les deux fléaux redoutés par les historiques du secteur : une importation massive de produits bio pour satisfaire la demande, ou au contraire une industrialisation de la production française.

Mais le débat « est primordial » a estimé M. Guhl, « il faut qu’il ait lieu maintenant, car le bio est sorti d’une niche de consommation et il faut regarder comment on va le développer en gardant des valeurs » a-t-il dit, tandis que M. Henry se déclarait « confiant » sur la capacité de trouver des « consensus » entre les différents acteurs de la filière, qui doivent trancher le 11 juillet sur la question du chauffage ou non des serres.

Coté consommation, le bio représente désormais 5% des achats alimentaires des Français avec près de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

L’Agence bio note le renforcement du poids de la grande distribution qui commercialise désormais la moitié des produits bio, alors que jusqu’à l’an passé, les commerces spécialisés menaient la danse. La vente directe conserve 12% de parts de marché en 2018 (+12,8%).

Tout comme en 2017, 69% des produits bio consommés dans l’Hexagone sont produits en France. Relativement les importations stagnent grâce à la montée en puissance de la production française, note l’Agence, même si en valeur, elles augmentent.

L’Agence bio souligne aussi le « gros impact sur les régions » du développement du bio et le « fort dynamisme » du secteur. Les quatre régions qui se distinguent sont l’Occitanie (9 403 fermes), la Nouvelle Aquitaine (6 157), Auvergne-Rhône-Alpes (5 858) et les Pays de Loire (3 270).

Mais c’est Provence-Alpes Côte d’Azur qui consacre le plus de ses surfaces agricoles au bio (25%). Côté départements, les trois premiers sont le Gers, l’Aveyron et la Loire Atlantique qui dépassent chacun plus de 60 000 hectares cultivés en bio.

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Glyphosate : des centaines de personnalités secrètement fichées et ciblées en fonction de leur soutien à Monsanto

Publié le par Notre Terre

Ils ne le savent pas, mais ils sont sous étroite surveillance. L'Œil du 20 heures a découvert que des centaines de scientifiques, politiques et journalistes ont été secrètement fichés par des agences de communication travaillant pour l'entreprise américaine Monsanto. Des données personnelles mais aussi leurs positions sur les pesticides ont été secrètement répertoriées.

Depuis des années, le glyphosate, herbicide vedette de Monsanto, suspecté d’être cancérogène, est sous le feu des critiques. Les documents épluchés par l'Œil du 20 heures dévoilent la mise en place de stratégies de lobbying personnalisées pour influencer des leaders d'opinion dans le débat public sur cette molécule controversée.
Des documents inédits de fichage

Une fuite de documents confidentiels, qui portent la signature d'une agence de communication travaillant pour Monsanto, a permis aux journalistes de l'Œil du 20 heures de mettre la main sur des documents inédits.

Le premier de ces documents est un graphique avec les logos de Monsanto et de l'agence Publicis, daté de 2016, qui cartographie des acteurs cruciaux dans le débat sur le glyphosate en France, classés en fonction de leur degré de soutien à Monsanto et de leur influence.

monsanto-publicis


Le président exécutif de Publicis Consultants, Clément Léonarduzzi, qui n’était pas en place au moment des faits, affirme découvrir que sa société a participé à un fichage de personnalités se basant, selon lui, uniquement sur des données en libre accès. Il affirme condamner ces pratiques.

Le deuxième fichier consulté par l'Œil du 20 heures va, lui, bien au-delà de données publiques. Adresse privées, téléphones sur liste rouge : un document, là encore daté de 2016 et qui aurait été utilisé par l'agence de communication Fleishman-Hillard, répertorie deux cents personnalités évaluées sur plusieurs thématiques, des OGM aux pesticides. Ces personnes y sont notées de zéro à cinq en fonction de leur crédibilité, de leur influence, et de leur degré de soutien à Monsanto.

D'après la loi, tout citoyen fiché doit en être informé. Tenir un listing illégal est passible de cinq ans de prison et 300 000 euros d'amende. Sur la quarantaine de personnes listées qui ont accepté de répondre aux sollicitations de l'Œil du 20 heures, aucune n'était au courant d'avoir été fichée de la sorte.

Le nouveau propriétaire de Monsanto, Bayer, nous a répondu ne pas avoir connaissance de ces fichiers, et a renvoyé les journalistes de l'Œil du 20h vers Fleishman-Hillard. L’agence, elle, assure ne pas avoir identifié les documents révélés, ni avoir connaissance d'un agissement non conforme d’un de ses collaborateurs.
Des cibles prioritaires avec des stratégies de communication adaptées

Les personnalités fichées par Monsanto n'ont pas seulement été notées. Elles sont également ciblées par des stratégies de lobbying personnalisées. Parmi les documents reçus par l'Œil du 20 heures figure une liste appelée "Glyphosate target". Elle recense 74 cibles prioritaires divisées en quatre groupes : les "alliés", les "potentiels alliés à recruter", les intervenants "à éduquer", et ceux "à surveiller".

glyphosate listing

Graphique daté de 2016 avec les logos de Monsanto et Publicis cartographiant des personnalités publiques en fonction de leur soutien à Monsanto.

Le président exécutif de Publicis Consultants, Clément Léonarduzzi, qui n’était pas en place au moment des faits, affirme découvrir que sa société a participé à un fichage de personnalités se basant, selon lui, uniquement sur des données en libre accès. Il affirme condamner ces pratiques.

Le deuxième fichier consulté par l'Œil du 20 heures va, lui, bien au-delà de données publiques. Adresse privées, téléphones sur liste rouge : un document, là encore daté de 2016 et qui aurait été utilisé par l'agence de communication Fleishman-Hillard, répertorie deux cents personnalités évaluées sur plusieurs thématiques, des OGM aux pesticides. Ces personnes y sont notées de zéro à cinq en fonction de leur crédibilité, de leur influence, et de leur degré de soutien à Monsanto.

D'après la loi, tout citoyen fiché doit en être informé. Tenir un listing illégal est passible de cinq ans de prison et 300 000 euros d'amende. Sur la quarantaine de personnes listées qui ont accepté de répondre aux sollicitations de l'Œil du 20 heures, aucune n'était au courant d'avoir été fichée de la sorte.

Le nouveau propriétaire de Monsanto, Bayer, nous a répondu ne pas avoir connaissance de ces fichiers, et a renvoyé les journalistes de l'Œil du 20h vers Fleishman-Hillard. L’agence, elle, assure ne pas avoir identifié les documents révélés, ni avoir connaissance d'un agissement non conforme d’un de ses collaborateurs.
Des cibles prioritaires avec des stratégies de communication adaptées

Les personnalités fichées par Monsanto n'ont pas seulement été notées. Elles sont également ciblées par des stratégies de lobbying personnalisées. Parmi les documents reçus par l'Œil du 20 heures figure une liste appelée "Glyphosate target". Elle recense 74 cibles prioritaires divisées en quatre groupes : les "alliés", les "potentiels alliés à recruter", les intervenants "à éduquer", et ceux "à surveiller".

Un fichier appelé \"Glyphosate target\" liste 74 cibles prioritaires divisées en quatre groupes en fonction de leur soutien à Monsanto.
Un fichier appelé "Glyphosate target" liste 74 cibles prioritaires divisées en quatre groupes en fonction de leur soutien à Monsanto.

Deux tiers des cibles listées dans ce fichier sont classées comme susceptibles de devenir pro-glyphosate. Pour les faire pencher du côté de Monsanto, ce tableau développe un plan d'action personnalisé pour chaque cible : rendez-vous en tête-à-tête, envoi d'outils pédagogiques… ainsi que des commentaires individualisés : "Il pourrait être un relais mais ne veut pas être directement associé à Monsanto, pour cause de perte en crédibilité". Une annexe préconise même de se renseigner sur leurs centres d'intérêt : "Ont-elles des loisirs (Golf, tennis, chasse) ?"

Quant aux personnalités classés "à surveiller", des stratégies de marginalisation sont évoquées dans le document. Il est écrit noir sur blanc qu'il fallait par exemple "isoler" Ségolène Royal, qui était à l'époque ministre de l'Environnement, et qui est notoirement favorable à une interdiction du glyphosate. "C'est une découverte très importante, parce que ça prouve qu'il y a des stratégies objectives de démolition des voix fortes", a-t-elle réagi.


Des plaintes pour fichage illégal déposées

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), chargée de réglementer les pesticides, se dit "scandalisée" par ces révélations, alors même que deux de ses membres sont classés "à surveiller". L'institut national de la recherche agronomique (Inra), dont quatre scientifiques sont classés "potentiels alliés à recruter", s'étonne de son côté de ces pratiques, et les "condamne fermement".  

Le journal Le Monde, qui révèle ces documents en même temps que France 2, a pour sa part décidé de porter plainte pour fichage illégal de cinq de ses salariés.

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KFC et Pizza Hut : déforestation au menu

Publié le par Notre Terre

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Pizza Hut, KFC et Taco Bell ont un ingrédient secret au menu... La déforestation massive !

De magnifiques forêts tropicales en Asie et en Amérique du Sud sont ravagées et incendiées pour produire de l'huile de palme, du soja, du bœuf et du papier.

Cette destruction chasse les derniers orangs-outans, éléphants pygmées et autres animaux en voie d'extinction qui habitent dans ces précieux écosystèmes. Mais les géants de la restauration rapide Pizza Hut, KFC et Taco Bell n'ont pas pris de mesures significatives contre cette catastrophe environnementale à laquelle ils participent pourtant.

Signez la pétition pour dire à Pizza Hut et KFC de retirer la déforestation de leurs menus !

Les restaurants appartiennent tous au groupe Yum! Brands -- et sans transparence ni possibilité de faire rendre des comptes à ce géant de la restauration mondiale, il n'y a aucun moyen de savoir combien de forêts ont été rasées pour produire votre repas Pizza Hut ou KFC.

Nous allons donc nous inviter à l'assemblée générale des actionnaires de Yum! Brands avec une résolution d’actionnaire demandant au géant de la restauration rapide plus de transparence sur la déforestation qu'il provoque. En signant cette pétition, vous aiderez à exercer encore plus de pression sur l'entreprise et vous prouverez qu'il s'agit d'une question qui préoccupe tant le public que sa clientèle partout dans le monde.

En ajoutant votre signature à une énorme pétition de SumOfUs, vous pourriez faire pencher la balance et encourager suffisamment d'actionnaires à voter pour notre résolution... et changer le comportement de Yum! Brands pour de bon ! Vous et moi pourrions forcer les derniers de la classe de l'industrie de l'huile de palme à s'adapter à leur époque, afin que Pizza Hut et KFC cessent de ne penser qu'aux profits alors que les forêts sont détruites pour de l'huile de palme et du soja bon marché.

Dites à Pizza Hut, KFC et Taco Bell d’agir pour lutter contre la déforestation.

Dans sa politique officielle de développement durable, Yum! Brands se vante que d'ici 2017, 100% de son huile de palme serait d'origine durable. Est-ce ce qui s'est passé ? Pas du tout. Ont-il fait des progrès ? Personne ne sait, et c'est bien là le problème.

Contrairement à la plupart des autres grandes marques, la société mère de Pizza Hut et KFC n'a pas mis les noms de ses fournisseurs d'huile de palme à la disposition du public. Il en va de même pour le bois utilisé dans ses emballages en papier, dont Yum! Brands assure un approvisionnement durable d'ici 2020. Et qu'en est-il du bœuf et du soja, deux autres énormes sources de déforestation et qui contribuent au dérèglement climatique ? Le géant de la restauration rapide ne se donne même pas la peine de se fixer des objectifs pour l'instant.

Nous devons pousser les entreprises à faire mieux, avant qu'il ne soit trop tard pour les forêts tropicales et tous ceux qui en dépendent. Dites à Pizza Hut, KFC et Taco Bell de retirer la déforestation de leurs menus ! Les membres de SumOfUs comme vous ont déjà aidé à sauver d'innombrables hectares de forêts tropicales de la destruction au cours de la dernière année.

Des milliers d'entre vous ont poussé le chocolatier Lindt à rattraper le reste de l'industrie et à publier un plan d'action anti-déforestation pour son cacao. Et vous avez obtenu de la RSPO, la plus grande autorité mondiale en matière de durabilité de l'huile de palme, qu'elle sanctionne le géant Indofood pour ses multiples abus environnementaux et sociaux.

Ensemble, nous pouvons montrer à Pizza Hut, KFC et Taco Bell que la déforestation est aussi néfaste pour les entreprises que pour les espèces menacées, les communautés locales et le climat. Mais nous allons devoir faire beaucoup de bruit pour que la société multimilliardaire commence à écouter sérieusement. Si des milliers d'entre vous montrent à Yum! Brands que nous les attendons au tournant, la résolution que nous présenterons dans deux semaines aura un impact énorme.

Dites à Pizza Hut, KFC et Taco Bell de s'engager dans la lutte contre la déforestation dans leurs chaînes d'approvisionnement d'huile de palme, de bœuf, de soja et de papier !

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«Le Grain et l'Ivraie» : l'Argentine malade du glyphosate

Publié le par Notre Terre

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Dans son documentaire qui sort ce mercredi au cinéma, le cinéaste et homme politique argentin Fernando Solanas filme le désastre sanitaire, écologique et social qui frappe son pays depuis l'adoption d'un modèle agricole basé sur les monocultures de soja OGM arrosées de pesticides.
Jusqu’à quand serons-nous complaisants avec la mort ?

La phrase est dite d’une voix douce, calme, chantante, celle de l’un des grands noms du cinéma argentin, Fernando Solanas. Elle claque, pourtant, cette interrogation à laquelle pourraient s’ajouter moult points d’exclamation, qui conclut le Grain et l’Ivraie. Dernier volet d’une série documentaire commencée en 2002 par le réalisateur sur la crise économique qui ruine son pays, le film sort sur les écrans de cinéma français ce mercredi. Ce «voyage chez les peuples soumis aux fumigations» documente le cataclysme sanitaire, écologique et social que subit l’Argentine depuis l’arrivée massive du soja transgénique de l’Américain Monsanto (désormais propriété de l’Allemand Bayer), en 1996.


Cancers et malformations fœtales

La pulvérisation aérienne et exponentielle de centaines de millions de litres d’herbicide Roundup Ready sur les millions d’hectares de monocultures de ces plantes rendues résistantes au glyphosate provoque des ravages inouïs. Le nombre de cancers (estomac, poumons, œsophage, gorge), de fausses couches ou de malformations congénitales explose. Les médecins assistent, désemparés, à la naissance de bébés nés avec les intestins dehors, cyclopes, sans membres ou encore atteints de sirénomélie (une malformation fœtale souvent fatale dont le symptôme le plus spectaculaire est la fusion des membres inférieurs). Les directrices d’écoles, en larmes, confessent leur «sentiment d’impuissance et de solitude absolue», alors que les avions déversent leurs poisons en toute impunité, à un jet de pierre des cours de récréation remplies d’enfants.

Le désert vert du soja n’abrite pas une «mauvaise herbe», pas un insecte, pas un oiseau, pas même des humains. Fermiers et apiculteurs ont dû migrer en masse. Et ceux qui avaient misé sur le nouveau «modèle» d’agriculture chimique ont souvent dû jeter l’éponge, étranglés par leurs dettes. En cause, une hausse constante du prix des intrants, conjuguée à une baisse des prix sur le marché international. Le soja est exporté pour engraisser les animaux d’élevage du monde entier, mais aussi et surtout les multinationales, lesquelles pratiquent au passage une évasion fiscale qui fait perdre à l’Argentine un tiers de la valeur de sa récolte, affirme Solanas. Qui est aussi un homme politique classé à gauche et préside depuis 2013 la commission du développement durable au Sénat argentin.


Alternatives

Son film n’apprendra pas grand-chose à ceux qui ont vu les documentaires de Marie-Monique Robin, en particulier le Roundup face à ses juges, sorti en 2017, au sujet du tribunal citoyen qui s’est tenu en 2016 à La Haye et où témoignait déjà Damián Verzeñassi, un docteur en santé publique argentin qui a mené une vaste enquête épidémiologique dans son pays. Ni à ceux qui avaient visionné en 2016 sur Arte le film OGM, mensonges et vérités. Mais il a le mérite de citer des alternatives écologiques, au succès grandissant (l’Argentine se hisse au 2e rang mondial en matière de surfaces certifiées en agriculture biologique, nous apprend le documentaire). D’être sensible, personnel, touchant, parfois faussement candide. Et d’être en VO. De quoi nous laisser bercer, malgré la rudesse du sujet, par le timbre suave de celui qui a déjà été primé à Cannes, Venise ou Berlin.

 

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Mangeriez-vous de la viande si vous deviez tuer l'animal vous-même?

Publié le par Notre Terre

Ce film américain, lauréat du premier prix de l'Animal Film Festival, qui s'est déroulé du 9 au 10 février en Californie, nous plonge dans un restaurant chic qui propose une "expérience complète" : tuer l'animal que l'on commande à la carte. Le film dénonce la dissonance cognitive qui nous pousse à manger de la viande, tout en étant incapable de tuer l'animal de nos propres mains. Un court-métrage percutant.

Publié dans Nutrition & Santé

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