Arrestation du baron du trafic de corne de rhinocéros

Publié le par Notre Terre

L'un des "barons" du trafic illégal de corne de rhinocéros en Afrique du Sud a été arrêté mardi, a annoncé jeudi l'office des parcs nationaux sud-africains, SANParks.

 

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"Jusqu'à présent, nous avions arrêté de nombreux exécutants, mais nous pensons que ce gars est l'un des cerveaux (...) nous le soupçonnons d'être un baron du trafic", a affirmé à l'AFP le porte-parole de SANParks Ike Phaahla. 

Le braconnage des rhinocéros est en train de décimer l'espèce, dont il reste moins de 25.000 survivants dans le monde. Plus de 600 ont déjà été tués en Afrique du Sud en 2013, pour alimenter les marchés asiatiques de médecine traditionnelle, qui prête différentes vertus à la corne de rhinocéros, non prouvées scientifiquement. 

L'identité de l'homme arrêté n'a pas été divulguée. Il a été pris dans un village proche du parc Kruger, le plus grand parc sud-africain, où se concentre la majeure partie des braconniers. 

Officiellement, 191 braconniers ont été arrêtés depuis début 2013, mais le caractère extrêmement lucratif du trafic suscite en permanence de nouvelles vocations, notamment dans les zones pauvres du Mozambique frontalières du parc Kruger. 

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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Confronté à la montée des eaux, un archipel envisage de migrer vers une plateforme artificielle

Publié le par Notre Terre

Au beau milieu du Pacifique, l’atoll de Kiribati, menacé par la montée des eaux, se tourne vers une solution inédite : la création d’un vaste îlot flottant. Le projet, à première vue loufoque et peu réalisable, est pourtant sérieusement envisagé depuis quelques années par le président de l’archipel, Anote Tong.

 

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Grâce à une société japonaise pionnière en la matière, le projet se concrétise. Très futuristes, les plans montrent un vaste archipel artificiel posé sur de gigantesques structures dont la forme évoque des nénuphars. Trois îlots y sont maintenus à 3 kilomètres les uns des autres, autour d’une tour géante de 800 mètres de hauteur.

Un édifice qui pourrait héberger 30 000 des 100 000 habitants ainsi que des bureaux et des magasins. A l’intérieur, un puits devrait accueillir des plantations de fruits et légumes : l’îlot artificiel est également pensé pour garantir l’autosuffisance alimentaire. La base de la structure principale, recouverte d’une forêt, de terres arables et d’un port, pourrait loger 10 000 autres personnes.

« Nous sommes toujours à une étape d’organisation, bien sûr, mais nous pensons que c’est un projet réalisable », a assuré Masayuki Takeuchi, à la tête de ce programme au montant exceptionnel, qui pourrait atteindre plusieurs milliards d’euros.

Le coût, faramineux au regard du produit intérieur brut de l’Etat – 83 millions de dollars en 2012 – n’effraie pas le chef d’Etat de l’atoll. Ce dernier assure que son archipel de 33 îles disséminées sur 5 kilomètres carrés fait déjà face à des factures exorbitantes pour se protéger de la montée des eaux. En 2011, The Guardian assurait que Kiribati devait s’acquitter de la coquette somme de 673 millions d’euros, uniquement pour protéger ses infrastructures des assauts des vagues.

Ce projet architectural, dont la réalisation paraît dans l’immédiat improbable, a également été pensé par Vincent Callebaut, qui s’était fait remarquer grâce à son lilypad (nénuphar en français), vaste îlot flottant.

 

 


Publié dans Nature

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1 saucisse sur 10 porteuse d’hépatite

Publié le par Notre Terre

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Les cas d’hépatites mortelles, généralement rares, ont augmenté de 40% en Grande-Bretagne en 1 an. En cause, les saucisses, le produit le plus dangereux issu du porc.


De manière générale, on considère les saucisses particulièrement dangereuses car elles contiennent de la chair de foie et des traces de sang de cochon, ainsi que de l’enveloppe de son intestin. Dans un rapport publié par le Department for Environment, Food and Rural Affairs de Grande-Bretagne, des scientifiques montrent que 10% des saucisses analysées contenaient le virus  de l’hépatite E. Plus inquiétant encore, les cas mortels de la maladie suite à l’ingestion de porc contaminé, qui sont normalement assez rares, ont augmenté de 40% en 1 an dans le pays. La maladie tue une personne sur cinquante infectées. Pour les femmes enceintes, c’est une sur cinq, sans compter le risque de transmettre l’infection au foetus.

« C’est un sérieux problème qui émerge », déclare le Dr Harry Dalton, consultant au Royal Cornwall Hospital de Truro (Angleterre). La maladie est relativement courante dans les pays développés et habituellement transmise par de l’eau contaminée ; on sait maintenant qu’elle a une origine nutritionnelle.

Les conseils des experts pour éviter les risques de contamination : cuisiner les saucisses à 70°C pendant au moins 20 minutes, pour tuer le virus. Une durée que généralement les consommateurs ne respectent pas…

En janvier 2013, une étude portant sur des échantillons français de saucisse de foie de porc avait déjà montré qu’un sur 4 était contaminé par le virus de l’hépatite E.

Publié dans Nutrition & Santé

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Comment Monsanto prévoit de modifier génétiquement les abeilles

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Après les avoir décimées, Monsanto veut les sauver...Ces fous en blouse blanche se prennent pour Dieu en jouant ainsi avec le Vivant.

 

 

En l’espace de vingt-cinq ans, la moitié des abeilles ont disparu. Leur extinction, qui semble inéluctable, pourrait être évitée grâce à un produit « miracle » développé par l’entreprise Beeologics, filiale israélienne du groupe américain Monsanto.

 

Les raisons du déclin des abeilles sont nombreuses. À commencer par un modèle agricole dominant de monoculture et l’utilisation massive de pesticides. Mais les abeilles ont un ennemi bien plus petit, mais virulent : le varroa, un acarien d’un millimètre capable de décimer des ruches entières.

 

Des abeilles génétiquement modifiées  

  

Apparu en France dans les années 80, le varroa a multiplié par six la mortalité des abeilles. Avec Remembee, Monsanto entend lutter contre les virus transmis par le parasite. Une petite révolution dans le milieu apicole.

 

Lorsque la multinationale rachète Beeologics en 2011, les écologistes jugent peu crédibles les arguments avancés par la firme. A savoir que la recherche apicole, une niche pourtant essentielle pour l’agriculture, « ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite ». Les détracteurs du géant de la biotechnologie s’inquiètent, persuadés que le dessein secret de Monsanto est de tuer dans l’oeuf les recherches de Beeologics.

 

Mais la filiale continue ses travaux et s’intéresse à l’ARN des abeilles, un « cousin » de l’ADN. Pour faire simple, c’est le messager du gène qui contrôle la fabrication d’une protéine. Beeologics a ainsi mis au point une solution sucrée qui contient des molécules d’ARN protégeant les abeilles contre les virus transmis par le varroa, en « empêchant » la fabrication des protéines sensibles au parasite.

 

Quels risques pour l’homme ?

 

Selon Beeologics, Remembee ne laisse aucune trace dans le miel produit par les abeilles traitées. Mais les experts sont divisés sur l’utilisation de l’ARN, car la molécule utilisée pourrait passer de l’organisme de l’insecte au produit qu’il fabrique, et que nous consommons.

 

« Les scientifiques sont obligés d’utiliser un type d’ARN très résistant pour pouvoir le travailler : l’ARN interférent. Or, celui-ci ne se dégrade pas dans l’organisme de l’hyménoptère », explique à Francetv info Christoph Then, expert en biotechnologie et longtemps engagé auprès de Greenpeace en Allemagne.

 

Mais un scientifique du laboratoire Biologie et protection de l’abeille de l’Institut national de la recherche agronomique (Avignon) ne partage pas son point de vue.

 

« Ces molécules d’ARN sont très spécifiques. Elles ciblent une partie de l’ADN seulement et n’entraînent pas de modification physiologique de l’insecte », affirme-t-il à francetv info. Un argument que balaye Christoph Then : « L’ARN interférent est une technologie très jeune. Théoriquement, il s’agit d’une molécule aux visées spécifiques. Théoriquement. Mais nous n’avons que très peu de recul dessus. »

 

« Monsanto veut se refaire une image auprès des apiculteurs »

 

Pour Cédric Gervet, chargé de communication à Greenpeace, Remembee est « une solution réductrice pour un problème beaucoup plus complexe ». Le varroa infeste la totalité des ruches françaises « et pourtant, les abeilles de ville sont en meilleure forme que leurs soeurs de la campagne », souligne Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Les hyménoptères peuvent résister au varroa tant qu’elles ne sont pas fragilisées par les pesticides et le manque de nourriture engendré par la monoculture.

 

Le fond du problème serait donc le modèle agricole prôné par Monsanto, Bayer et Syngeta, les trois grands groupes du secteur de l’agrotechnologie. Contacté par francetv info, Marco Contiero, directeur des politiques agricoles à Greenpeace Europe, se désole : « Débarquer avec une solution miracle sans prendre en compte les facteurs environnementaux, ça n’a absolument aucun sens. Il faut remettre en cause le système global. »

 

Olivier Belval est catégorique : « Monsanto essaye de se refaire une image auprès des apiculteurs », assène-t-il. L’Unaf et les associations écologistes s’accordent à dire que le groupe, principal producteur de semences génétiquement modifiées, s’applique à redorer son image en pratiquant le « greenwashing ». Monsanto a refusé répondre aux questions de francetv info.

 

Beeologics attend l’autorisation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux pour pouvoir commercialiser Remembee. Le produit devra ensuite être approuvé par la Commission européenne avant d’arriver dans nos ruches, ce qui devrait prendre un certain temps. Mais Olivier Belval n’en est pas si sûr. « Les abeilles voyagent. On a retrouvé des essaims sur des cargos. Donc des abeilles traitées pourraient très bien arriver en Europe avant que Remembee y soit autorisé. » 

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Eau dangereuse? Non merci! Pétition en ligne

Publié le par Notre Terre

http://www.avaaz.org/fr/petition/Eau_dangereuse_Non_merci/?caZfyfb

 

 

Monsieur le Président, La France est joliment parcourue de nombreux cours d’eau et égayée de sources. Mais nous apprenons que la qualité de l’eau continue de se dégrader jusqu’à menacer notre santé.

 

Vous avez l’autorité, c’est pourquoi nous nous tournons vers vous, vous demandant d’en user pour :


1. faire respecter les directives européennes sur l’eau, 2. organiser des assises nationales de l’eau, réunissant l’ensemble des acteurs concernés, 3. mettre en place une police de l’eau et de l’environnement réellement indépendante, et dotée de moyens financiers. Ainsi pourrons-nous continuer à nous réjouir de boire une eau pure et saine. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de toute notre gratitude et de notre haute considération.

Publié dans Pollution

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