Hécatombe au Salvador: 114 tortues marines retrouvées mortes

Publié le par Notre Terre

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114 cadavres ont été découverts en une quinzaine de jour sur la côte Pacifique du pays. Les autorités soupçonnent des algues toxiques.

 Désolation au Salvador. Pas moins de 114 tortues marines ont été retrouvées mortes sur la côte Pacifique du pays en seulement une quinzaine de jours, entre le samedi 28 septembre et le lundi 14 octobre. Les autorités ont décidé d'ouvrir une enquête.

Les animaux ont été retrouvés sur les plages de San Diego, El Amatal et Toluca, au centre du littoral salvadorien, à quelques dizaines de kilomètres de la capitale. La plupart étaient des tortues vertes et des tortues olivâtres.

Algues toxiques ou filets de pêcheurs ?

Le problème semble aussi concerner le Guatemala et le Nicaragua voisins, mais les autorités de ces pays n'ont pas tenu de compte précis. La vice-ministre de l'Ecologie du Salvador, Lina Pohl, a évoqué le développement d'une algue toxique en haute mer comme cause possible de cette hécatombe. Des "marées rouges" d'algues toxiques sont souvent constatées à cette période, mais ne s'étaient jusqu'à présent jamais soldées par des morts massives de tortues. 

Une équipe du ministère a procédé à des prélèvements qui seront analysés par un laboratoire de toxicologie marine. Mais Jose Leonidas Gomez, du Programme de conservation des tortues marines Je protège mon monde, assure que les tortues retrouvées ne semblaient pas avoir ingéré quoi que ce soit. Il pointe plutôt du doigt les filets des nombreux bateaux de pêche circulant dans ces eaux.

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« On produit de la viande comme on fabrique des bagnoles »

Publié le par Notre Terre

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En 2009, dans son livre « Bidoche » (éditions Les liens qui libèrent), le journaliste Fabrice Nicolino s’était penché sur les ravages de l’industrialisation de la viande. Aujourd’hui qu’éclate le « Findusgate », ou le « horsegate », comme on préfère, son analyse radicale prend toute sa saveur.
Le mal semble plus profond que cette histoire de fraude ne veut bien le faire penser : c’est tout notre rapport à la viande qui est à repenser. Pas seulement parce que l’excès de consommation de « produits carnés », comme on dit, nuit à l’environnement et à la santé, mais parce qu’on a perdu le contrôle du système.

Cette affaire en est la preuve et devrait logiquement déclencher une prise de conscience des consommateurs : qui peut se satisfaire de manger du minerai de viande, dont « avant, on n’osait pas faire de la bouffe pour chat » ?

 

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Interview réalisée par Rue89.

 

Rue89. Qu’est-ce qui vous frappe dans la crise actuelle ?

Fabrice Nicolino. La crise n’est pas celle qu’on croit. Arrivant après tant d’autres, elle montre que le système de la viande industrielle est en bout de course. Plus personne n’a confiance, mais aucune autorité n’a et ni n’aura le courage de reconnaître enfin que le roi est nu.

La première chose qui m’a frappé, c’est d’entendre Stéphane Le Foll dire à la radio qu’il découvrait « la complexité des circuits et de ce système de jeux de trading entre grossistes à l’échelle européenne ». Mais quelle hypocrisie ! Ce ministre de l’Agriculture, petit-fils de paysan, titulaire d’un BTS d’agriculture, connaît très bien cet univers pour avoir notamment copiné avec Xavier Beulin, le patron de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA)… alors quand il feint de découvrir la lune, il se moque du monde. Il sait très bien comment ça se passe.


Pourquoi fait-il cela ?

Parce que comme tous les acteurs de l’industrie agroalimentaire, il a une trouille bleue de se retrouver face à une crise de l’ampleur de celle de la vache folle. Il a pris des cours de communication de crise, dans le but de calmer le jeu. Et la communication de crise, en cette circonstance, passe par deux trucs vieux comme le monde :

    désigner un coupable ;
    et annoncer qu’on va multiplier d’implacables contrôles.

Comme il fallait trouver un bouc émissaire, on a cherché d’abord du côté de la Roumanie, puis de la Hollande, et enfin en France avec Spanghero, au pays basque. Un truand a trahi la confiance, on lui retire l’agrément, et comme on est responsables et efficaces, ça ne se reproduira pas. Tout cela n’a qu’un seul but : calmer l’opinion pour éviter un scandale majeur, qui remettrait en cause des intérêts économiques et financiers gigantesques.

Ce n’est pas une erreur du système mais le cœur du système qui dysfonctionne ?

Bien sûr car on est passé d’une situation où la viande était issue d’un élevage plus ou moins artisanal, où il y avait un contrôle social étroit sur la manière dont les animaux étaient élevés, à une industrie de la viande, avec des abattoirs modernes, des traders, des Bourses, des régions comme la Bretagne devenues ateliers de viande et de lait…

Aujourd’hui, on peut dire que la viande a atteint la perfection industrielle, c’est une industrie mondialisée, qui appartient souvent à des fonds de pension ou des organismes financiers et qui pose les mêmes problèmes que l’économie financiarisée : la nécessité de dégager des taux de rentabilité de 8 à 10%…

Peut-être que Spanghero a été pris à la gorge par ce système. Se plaindre de cela c’est remettre en cause l’ensemble du système industriel.

On va en savoir plus sur cette viande grâce à des tests ADN.

Mais ce n’est pas le problème de savoir si c’est du bœuf ou du cheval ! Cette question-là est psychologique et non sanitaire. Le vrai scandale est de savoir ce que contient réellement la viande, d’où qu’elle provienne. Faire un test ADN est très facile, mais ce qui changerait tout, ce serait de faire des analyses chimiques complètes, et donc très coûteuses.

On se rendrait compte alors que dans l’univers mondialisé, la viande contient quantité de molécules chimiques toxiques, potentiellement dangereuses pour la santé humaine. Tout simplement parce qu’il faut « produire » de la viande le plus vite qu’il est possible, et que les techniques pour y parvenir sont connues : anabolisants, hormones de croissance, antibiotiques qui, dans certains cas, peuvent également doper la croissance des muscles.

Mais on ne fera pas ces analyses, car on serait sûr de trouver des résultats affolants. On produit de la viande comme on fabrique des bagnoles : il faut aller vite, à la chaîne, en réduisant les coûts intermédiaires.

Comment protéger le consommateur européen ?

On ne peut pas. On a créé une créature digne de Frankenstein, un système qui a échappé au contrôle social et moral des humains. Les crédits pour le contrôle ne cessent de régresser, les services vétérinaires sont insuffisants. Et puis on ne peut pas contrôler la viande qui circule dans le monde entier. C’est comme pour les billets de banque, on est obligés de faire confiance, or la confiance n’est plus là.

Je trouve très éclairant l’exemple du MRSA, le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (Sarm), qui prolifère de manière extraordinaire dans les élevages porcins. Des études aux Etats-Unis montrent que cette bactérie mutante est présente dans la moitié des porcheries.

Une enquête menée aux Pays-Bas prouve sa présence dans 57% des porcheries industrielles et chez 29% des salariés des porcheries. Un article du New York Times, basé sur des chiffres officiels, dit qu’elle a tué 19 000 personnes en 2005 aux Etats-Unis, soit plus que le sida ! C’est une bombe sanitaire autrement angoissante que la viande de cheval roumaine !

Or, on ne cherche pas sa présence de manière active en France aujourd’hui. Pourquoi ? A cause du système verrouillé de cogestion de l’agriculture industrielle, qui mêle depuis cinquante ans ministère de l’Agriculture, FNSEA et industriels ?

Il est nécessaire de sortir de l’élevage industriel, mais je ne connais pas un responsable capable de dire ça. Si Le Foll disait la vérité sur ce système, il sauterait demain matin, bien entendu.

Mais je n’oublie pas que les consommateurs réclament un prix extrêmement bas pour leur alimentation (rappelons que la part de l’alimentation dans le budget des familles n’a cessé de baisser depuis un siècle). Les gens préfèrent avoir trois téléphones portables plutôt que de payer le juste prix pour une nourriture qui les maintiendrait pourtant en bonne santé.

 

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Monsanto reçoit le “prix nobel” de l’agriculture pour ses recherches sur les OGM

Publié le par Notre Terre

dossier la bombe ogm

 

Comment peut on recevoir le "World Food Prize 2013", lorsqu'on trafique des semences pour qu'on ne puisse pas les replanter l'année suivante et ainsi rendre les agriculteurs dépendants?

 

Comment peut-on recevoir un tel prix quand l'agent Orange a tué des dizaines de milliers de personnes durant la guerre du Vietnam?

 

 Quand en parallèle de ses activités de généticien fou on achète la plus grande armée de mercenaires au monde : Blackwater.

 

Quand à cause de nous, des paysans indiens se suiscident chaque jour à cause d'OGM défectueux, qui les obligent à acheter des tonnes de pesticides, polluant gravement la Nature et endettant les agriculteurs?

 

Quand on sait que des rats nourris exclusivement aux OGM ont développés de très grosses tumeurs cancéreuses? (Voir étude Séralini).

 

Et que dire de cette étude russe qui prédit la stérilisation de l'humanité à cause des OGM?

http://www.notreterre.org/article-une-etude-russe-qui-prouve-que-les-ogm-steriliseront-l-humanite-au-bout-de-3-generations-108345371.html

 

 

Voilà, nous assitons au triomphe de la bêtise sur l'intelligence. Je me demande si nous demandions au conseil d'administration de Monsanto de se nourrir exclusivement d'OGM pendant un an, s'ils le feraient?

 

Il y a quelque chose que vous pouvez faire : rendez-vous sur la page facebook de monsanto, cliquez à côté de "message", ensuite signalez lapage comme étant une escroquerie. Le clic de souris peut faire bouger les choses.

Publié dans OGM j'en veux pas!

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Le dernier arbre

 

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La Chine va récompenser la lutte contre la pollution de l'air

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Le gouvernement chinois a annoncé lundi la mise à disposition d'un budget de cinq milliards de yuans (600 millions d'euros) pour récompenser la lutte contre la pollution atmosphérique dans six régions particulièrement affectées par ce problème.


Les six régions concernées sont Pékin et la ville voisine de Tianjin, les provinces du Hebei, Shanxi et Shandong et la région autonome de Mongolie intérieure, précise le ministère des Finances sur son site internet.

Les récompenses seront attribuées à la fin de l'année et seront fonction des investissements réalisés pour résoudre le problème, des objectifs effectivement atteints en matière de réduction de la pollution et de la baisse du taux de particules fines, qui sont particulièrement néfastes pour la santé.


L'air est particulièrement pollué dans le Shanxi et en Mongolie intérieure, deux régions qui produisent du charbon en grande quantité.

La pollution est devenue un grave problème en Chine.

Au mois de janvier, le smog qui recouvrait certaines grandes villes du nord du pays avait suscité la colère des Chinois. En mars, plusieurs milliers de cochons ont été retrouvés morts dans une rivière alimentant en eau la ville de Shanghai.


Les autorités ont investi dans divers projets, allant jusqu'à autoriser les tribunaux à condamner à mort certains responsables de faits graves de pollution.

Mais les résultats de la lutte anti-pollution sont mitigés. La mise en oeuvre de la réglementation est difficile au niveau local où les autorités comptent souvent sur les taxes payées par les industries polluantes.

En juillet, la presse a annoncé un important plan quinquennal de 1.700 milliards de yuans (205 milliards d'euros) pour lutter contre la pollution atmosphérique.


Le mois dernier, le gouvernement chinois a dit son intention de publier chaque mois une liste des dix villes où la pollution atmosphérique est la plus élevée et une liste des dix villes bénéficiant des meilleures conditions environnementales.

 

 


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