Les ingrédients de certains nuggets de poulet ne vont pas vous plaire

Publié le par Notre Terre

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Tout le monde aime ça, les nuggets. C’est facile à manger, ce n’est pas cher et les enfants adorent ça. Mais de quoi se composent réellement ces petits beignets ? De poulet, bien sûr. Sauf que, selon les recettes, le terme de « poulet » peut parfois revêtir une acception franchement large.


Cela concerne en tout cas deux nuggets qui ont été testés par des chercheurs américains. Dans leur étude intitulée The Autopsy of Chicken Nuggets Reads « Chicken Little » et publiée en septembre, ils révèlent que ces deux beignets particuliers, prélevés au hasard dans deux chaînes de fast-food aux Etats-Unis, contiennent chacun moins de 50% de filet de poulet. Ces quantités minimales de blanc ou de cuisse sont mélangées, au choix, avec de la peau, des os, de la graisse ainsi que divers abats et nerfs. Ce n’est pas exactement une révélation, mais les scientifiques soulignent que les deux restaurants en question – dont ils n’ont pas révélé les noms – parlaient malgré tout de « poulet » sur leur menu.

Les fast-food contraints à la transparence

Interrogé par Reuters, le Dr. DeShazo du Centre de recherche médicale de l’Université du Mississippi indique que les morceaux étudiés ne sont que des produits dérivés de poulet, composés essentiellement de sel, de sucre et de gras. Il admet néanmoins que l’étude n’étudie pas un échantillon suffisant pour généraliser aux milliards de nuggets produits chaque année.

Par ailleurs, comme le rappelle l’Observatoire américain de la volaille, les ingrédients ne restent jamais réellement secrets, puisque les chaînes sont tenues légalement de fournir toutes les informations concernant leurs préparations. Finalement, la question reste encore de savoir pourquoi ces chercheurs se sont limités à l’analyse de deux nuggets.

Une histoire d’amour avec les enfants

On sait que les nuggets sont un des mets préférés des enfants – ils ont pratiquement été inventés pour eux et constituent l’un des principaux choix dans les menus qui leur sont réservés au restaurant.

Ce dont on ne se rend pas forcément compte, c’est que certains en sont tellement fans qu’ils mangeraient leurs morceaux de poulet même si on leur démontre qu’ils sont faits à partir d’une bouillie répugnante. C’est le triste résultat de l’expérience qu’a menée le chef anglais Jamie Oliver :

 

 

Publié dans Nutrition & Santé

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Marche mondiale contre monsanto le 12 octobre 2013

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Le 12 octobre 2013, pour la seconde fois de l’année, des citoyens du monde entier marcheront contre Monsanto (&co) - la multinationale de l’agrobusiness, des organismes génétiquement modifiés et de leurs pesticides associés. Déjà le 25 mai dernier dans 52 pays, plus de 2 millions de personnes manifestaient leur volonté d’une agriculture plus saine, respectueuse des paysans, garantissant notre santé et celle de nos enfants.


Alors que partout dans le monde les peuples indignés font trembler les gouvernements, mobilisons-nous pour refuser le diktat de quelques multinationales qui marchandisent nos vies et la nature. Nous, citoyens, réclamons la fin des monopoles sur nos aliments, refusons les OGM et la pollution de nos sols, et plus encore désirons apporter notre soutien aux porteurs d’alternatives, à la fois solidaires, responsables et écologiques.

Ce samedi 12 octobre, le Combat Monsanto et le collectif citoyen les Engraineurs invitent tous ceux qui souhaitent entrer dans cet esprit de résistance mondiale à se joindre à la marche à Paris et localement dans toute la France et Dom (Strasbourg, Marseille, Réunion...)


Plus d’informations Combat Monsanto en partenariat avec www.collectif-lesengraineurs.com et sur les réseaux https://www.facebook.com/events et twit #MaM

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Les limules: ils nous sauvent, nous les faisons disparaître !

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Pour sauver l’humanité, sauvons les limules !

 

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Mais  c’est quoi les limules ?   les limules sont des animaux marins qui  ont  500 millions d’années d’existence, qui ont survécu à 17 âges glaciaires et aux extinctions massives.
 Leur carapaces les fait ressembler à des crabes  d’un monde extraterrestres tant leur  corps nous est étranger. Pensez donc : les limules possèdent 10 yeux et peuvent rester 16 heures en apnée.  Pourtant elles sont plus proches des scorpions que des crabes et ne sont pas  des crustacés, mais à des arthropodes famille plus large que les crustacés.

Pour se défendre, les limules n’ont que leur carapace à opposer. Et également un secret qui est un espoir  immense pour la médecine : elle dispose d’un sang bleu aux propriétés quasi magiques. Ce sang est un objet de convoitise des laboratoires pharmaceutiques : le limule ne possédant pas de système immunitaire, son sang bleu à cause de leur hémocyanine riche en cuivre contient des éléments réactifs qui vont immédiatement coaguler autour d’une plaie, former une barrière et neutraliser tout agent pathogène tels que les virus mortels pour l’homme : tuberculose, cancers, champignons, salmonelle, etc. !

Protégées pour leur exploitation à des fins médicales, les limules sont malheureusement aussi ramassées par les braconniers par  milliers afin de les exporter  à destination de laboratoires situés en Asie.  Vous allez vite comprendre pourquoi : un quart de litre de sang de limule se vend 12 000 Euros ! Des proies faciles à capturer, un marché juteux,  des laboratoires très intéressés par les  propriétés biologiques de cet animal, fossile survivant tout cela concourt à une diminution des limules dans le monde.

 

 


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Un nouveau « continent » de déchets a été découvert dans l’océan Atlantique Nord !

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On la croyait spécifique au nord-est de l’océan Pacifique, la célèbre « grande plaque de déchets du Pacifique » a également son équivalent dans l’Atlantique Nord : un nouveau continent de déchets déjà plus grand que la France a été découvert !

 

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En 1997, le capitaine Charles Moore, fondateur de l’Algalita Marine Research Foundation, découvrit la « grande plaque de déchets du Pacifique » (Great Pacific Garbage Patch), une zone océanique dans l’océan Pacifique qui, avec les courants marins, concentre les déchets que nous rejettons directement en mer mais surtout ceux issus de nos activités terrestres.
En 2007, de nouvelles observations avaient montré que cette zone s’accroissait constamment et atteignait déjà 3,43 millions de km², soit une surface plus importante qu’un géant comme l’Inde !

Or, des scientifiques viennent de révéler que cette « plaque » a son équivalent dans l’océan Atlantique !
D’une profondeur estimée à environ 10 mètres et d’une superficie équivalente à la France, la Belgique et la Grèce réunies, cette décharge flottante s’est formée à moins de 1000 kilomètres des côtes américaines. Elle est située à environ 930 km des côtes américaines, et son centre se trouve à la latitude d’Atlanta.

Cette immonde découverte est le fait de la Sea Education Association (SEA). « Beaucoup de personnes ont entendu parlé de la grande plaque de déchets du Pacifique mais ce problème demeurait encore inconnu dans l’Atlantique » a déclaré Kara Lavender Law, un océanologue de la SEA.
Plus de 7000 étudiants encadrés par l’association américaine pendant 22 ans ont pu directement observer et collecter des déchets marins sur une zone située entre 22 et 38 degrés de latitude Nord. Cette nouvelle alarmante a été révélée lors de la plus grande manifestation concernant les sciences océanographiques : l’American Geophysical Union’s 2010 Ocean Sciences meeting qui s’est tenue à Portland, le 23 février 2010.

 

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Et pourtant, cette « zone de concentration, correspondant à la mer des Sargasses, est déjà décrite en 1869 par Jules Vernes ! Elle concentrait alors ces algues brunes flottantes, dont elle tire son nom, et les débris naturels provenant du Mississippi. » précise François Galgani, responsable de projets environnementaux à l’IFREMER.
Un nouveau « continent » de déchets

Cette nouvelle « plaque de déchets » résulte de l’accumulation de déchets plastiques : bouteilles vides, bouchons, sacs… et des milliards de débris dont la masse unitaire n’excède pas un dixième de celle d’un trombone. Dans certaines zones, les observateurs ont relevé jusqu’à 200 000 fragments de déchets par kilomètre ! Ils peuvent s’accumuler jusqu’à 20 mètres de profondeur comme en témoignent les vagues qui les ramènent à la surface.

La grande majorité de ces fragments est issue de déchets de consommation qui proviennent de décharges à ciel ouvert et qui ont été emportés par le vent, mais aussi de rejets via les fleuves et les navires en mer.
Guidés par les courants marins, ils s’accumulent ensuite formant des plaques de déchets océaniques. Ces observations confirment qu’il y a sans doute beaucoup d’autres accumulations. En effet, « compte tenu des courants marins, deux autres zones réserveront probablement d’aussi désagréables surprises au cours des prochaines années, toutes deux au large de l’Amérique du Sud : l’une du côté Pacifique, au large du Chili et l’autre du côté Atlantique, au large de l’Argentine », a précisé l’Agence Science Presse.

Ces morceaux de plastique souillent durablement l’océan. L’Algalita Marine Research Foundation estime qu’ils ont infiltré tous les niveaux de la chaîne alimentaire des océans et entraînent la mort d’environ 100 000 mammifères marins et d’un million d’oiseaux de mer chaque année ! Ce « poison » nous affecte également puisque nous consommons des poissons qui ingèrent ces fragments de plastique.

Conséquence directe de notre surconsommation irresponsable, ces déchets plastiques empoisonnent insidieusement des espaces aussi immenses que les océans, le berceau de la vie sur Terre. Or, il est impossible de nettoyer les océans… Seule solution : freiner sérieusement notre consommation de plastique et opter pour des plastiques rapidement biodégradables.
Note

Le terme « continent » est bien sûr exagéré, il faut sans doute plus y voir une concentration importante de déchets, la plupart du temps microscopiques, qui flottent et convergent sur une large zone dont la forme et la localisation précises varient au gré des courants. Mais la superficie de cette zone est comparable à celle d’un continent.

 

 


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L'Inde va construire la plus grande centrale solaire du monde

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Développée conjointement par le gouvernement et des entreprises publiques, la nouvelle centrale sera installée au cœur du Rajasthan et produire 4.000 MW d’énergie propre pour l’ouest du pays.


Dans sa première phase, qui verra le jour en 2016, la centrale génèrera déjà 1.000 MW, soit déjà dix fois plus que les centrales solaires présentes jusqu’à présent dans le pays. Aux côtés du gouvernement, cinq sociétés nationales sont impliquées dans le projet : BHEL, Powergrid Corporation, Solar Energy Corporationof India, Hindustan Salts et Rajasthan Electronics & Instruments Limited.


Ce projet est annoncé peu de temps après celui du conglomérat Tata qui a de son côté prévu de construire une centrale à charbon d’une capacité similaire. Contrairement à cette dernière, la centrale solaire se nourrit d’une énergie naturelle et renouvelable et ne devra pas importer du charbon, particulièrement polluant pour fonctionner. Quoiqu’il en soit, il est nécessaire pour l’Inde de s’équiper de centrales électriques pour satisfaire les besoins d’une population qui croit à un rythme toujours très rapide. C’est une bonne nouvelle que le gouvernement s’engage dans des projets comme celui-ci.

 

En parallèle l'Inde a testé au mois d'août dernier sa première centrale solaire flottante.


L’Inde, qui compte plus d’un milliard d’habitants, assure 81,2% de sa production d’électricité grâce aux énergies fossiles qui sont la source principale des émissions mondiales de CO2. Selon l’Observatoire des Energies renouvelables, l’Observ’ER, la production indienne de charbon a été multipliée par 4.8 depuis les années 1980. Mais le gouvernement indien s’engage en faveur des énergies renouvelables.

 

Ainsi, dans l’optique de développer la part de l’énergie d’origine photovoltaïque, des universitaires de Calcutta ont mis au point un prototype de centrale solaire flottante. Cette solution innovante, déjà utilisée dans le monde et qui est en Inde encore en phase de recherche, apporte notamment des solutions face au manque d’espace terrestre pour implanter les panneaux solaires dans certaines régions.

 

 


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