Bonne nouvelle! La Ciotat veut interdire les cirques avec animaux sauvages

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Bonne nouvelle! La Ciotat veut interdire les cirques avec animaux sauvages

Le maire de la Ciotat s'apprête à prendre un arrêté pour interdire le passage des cirques avec animaux sauvages. Une atteinte aux lois de la République, pour le président du syndicat du cirque.

Après la corrida, le cirque mis en cause? La mairie de la Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, s'apprête à prendre un arrêté pour interdire le passage des cirques avec animaux sauvages dans sa commune. Selon une source proche de la mairie, le maire Les Républicains Patrick Boré invoque une "conviction profonde" que le dressage de ces animaux est en contradiction avec leur bien-être, et le fait qu'il soit soumis à "une obligation de contrôle" de ces bêtes, qu'il ne peut assumer. 

 

La Ciotat contre "les lois de la République"

 

Cette source a précisé que le conseil municipal avait effectivement pris une délibération dans ce sens, "une décision politique" et réfléchie "depuis un an et demi-deux ans". Une hérésie pour le président du syndicat du cirque et des métiers forains Cid'Europe, Didier Girard. Il dénonce ce vendredi un projet d'"arrêté illégal". Dans un courrier, il demande au préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) de "rétablir les lois de la République". Il indique saisir en outre le secrétaire d'Etat au Commerce Martine Pinville et la ministre de la Culture Audrey Azoulay. 

 

Interviewé par France Info, le PDG du cirque Pinder Gilbert Edelstein va jusqu'à qualifier de "petits nazillons" les édiles tentés par de telles mesures. L'an dernier, quand la Belgique avait interdit les cirques avec animaux sauvages, il avait opposésur France Culture la France, "grand pays de liberté, à ce "petit pays". En Europe, la Grèce et l'Autriche ont également interdits les animaux sauvages dans les cirques. 

 

 

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VIDEO : LINKY : pourquoi ce compteur déclenche une telle polémique

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LINKY : le compteur qui vous espionne et qui vous rend malade

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LINKY : le compteur qui vous espionne et qui vous rend malade

 

 

Une future bombe sanitaire est en préparation et nous nous préparons à voir arriver des cas massifs de cancers du cerveau :

 

La loi de « transition » énergétique publiée le 18 août 2015 instaure le déploiement de ce nouveau compteur électrique qui émet des radiofréquences et les injecte dans tout le circuit électrique, où elles sont mesurables jusqu’à 2,50 mètres de tous les appareils, y compris les lampes de chevet.

Des pannes à répétition ont été constatées dès l’installation de ce compteur : téléviseurs, ordinateurs, équipements électriques chez des commerçants qui ont dû payer les réparations.

 

Or, ces radiofréquences sont officiellement reconnues comme « potentiellement cancérigènes » depuis le 31 mai 2011, par le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l’OMS. De plus, le système « Linky » permet à des sociétés privées, les « opérateurs d’effacement », d’éteindre à distance vos  appareils électriques, ballon d’eau chaude et radiateurs électriques, pour faire chuter les « pointes » de consommation. Le distributeur ERDF, filiale à 100 % d’EDF, connaît à chaque instant votre consommation, il sait combien de personnes sont présentes et ce qu’elles font.

 

Des pirates informatiques peuvent en faire autant. Au Canada, où ce type de compteur a déjà été installé dans 9 millions de foyers, toutes les factures ont augmenté, des incendies se sont déclenchés, ainsi que des maladies.

 

Si vous avez des nouveaux nés ou même de jeunes enfants, en raison de la faible épaisseur de leur paroi crânienne, le système linky aura automatiquement des répercussions sur leurs cerveaux.

 

 

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Face à la crise agricole, le bio tire son épingle du jeu

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Face à la crise agricole, le bio tire son épingle du jeu

« Mes pneus, je les ai gardés chez moi. Je ne comprends pas pourquoi des agriculteurs manifestent. Ils demandent des aides, des prix. Mais il faut revoir le système. Moi, j’ai fait le choix d’aller vers la bio. » Eleveur laitier breton, installé à Pleumeleuc (Ille-et-Villaine), Richard Leduc fait partie des nouveaux convertis à l’agriculture biologique. Son cas n’est pas isolé, loin s’en faut. La crise agricole, qui secoue nombre d’agriculteurs étranglés financièrement par des prix bas et des charges élevées, suscite un afflux de conversions.

 

Les chiffres publiés jeudi 25 février par l’Agence Bio le prouvent. Les surfaces engagées en agriculture biologique ont bondi de 17 % en un an, pour atteindre 1,3 million d’hectares fin 2015. Sur cette seule année, 220 000 hectares sont passés en conversion. Même si cela ne représente encore que 4,9 % du territoire agricole en France.

 

Le nombre de producteurs ayant aboli pesticides et engrais chimiques dans leur exploitation a progressé de 8,5 % : ils sont désormais 28 725. Là encore, cela ne représente que 6,5 % des fermes françaises, mais près de 10 % des emplois agricoles. L’Agence Bio estime le poids de cette filière agricole à 69 000 emplois équivalents temps plein. Si l’on ajoute les salariés des entreprises de transformation et de distribution, le chiffre est proche de 100 000 salariés.

 

« Je n’étais qu’un numéro »

 

Les exploitations bio, qui regroupent souvent plusieurs activités, nécessitent plus de main-d’œuvre. « Nous avons cinq salariés, soit 3,6 équivalents temps plein », explique Stéphanie Pageot, présidente de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB). Installée avec son mari et son beau-frère en Loire-Atlantique, elle élève 55 vaches laitières sur 180 hectares. Le lait produit est pour moitié transformé sur place, en tomme et en crème, et pour moitié vendu à la laiterie Saint-Père, détenue par Intermarché.

 

Mme Pageot constate elle aussi « une nouvelle vague de conversions au bio depuis six mois sur tout le territoire ». Pour l’anecdote, elle cite une récente réunion d’information organisée sur la bio en Ille-et-Vilaine, où une centaine d’agriculteurs sont venus. Une assistance record. Elle estime que « la vague est plus forte qu’en 2009, la crise étant plus aiguë ». En 2009, la chute brutale des prix du lait avait incité des éleveurs à franchir le pas. Mais depuis 2013, la machine semblait ralentir. Cette fois, ce sont non seulement les éleveurs qui se pressent au portillon, mais aussi les céréaliers touchés par des rendements moyens et des prix des céréales déprimés.

 

« J’ai failli arrêter », concède M. Leduc. A 50 ans, après l’échec d’un rapprochement avec deux voisins, l’éleveur breton s’est posé la question, avant d’opter pour un changement d’orientation. « J’aimais mon métier quand même, explique-t-il. Mais en conventionnel, plus on produit, moins il nous reste de revenus. J’ai voulu retrouver un pouvoir de décision, un prix rémunérateur. » Il a également fait le choix de ne plus livrer le lait bio de ses 45 vaches à Lactalis, même si le géant laitier de Laval restait preneur. « Chez eux, je ne suis qu’un numéro », estime l’éleveur, qui a décidé de travailler avec Biolait.

 

L’enjeu clé pour tous les agriculteurs, ce sont les prix. Aujourd’hui, le lait conventionnel payé par les grands acteurs, industriels comme coopératives, est tombé à 270 euros la tonne. En bio, il peut être valorisé entre 400 et 450 euros, sans les aléas de forte variation. De plus, le coût de l’alimentation animale est fortement réduit. « Mes bêtes pâturent et toutes mes cultures sont maintenant orientées pour les nourrir. En arrêtant d’acheter tourteaux de soja et de colza, j’épargne 2 500 euros par mois. Cela me paie mes prêts », précise M. Leduc.

 

Appétit des consommateurs

Mais tout l’édifice repose sur l’appétit des consommateurs pour l’alimentation bio. « Il faut que la consommation suive. Pour l’instant, elle progresse de manière positive. De plus, les récentes émissions de télévision sur France 2 dénonçant les pesticides ont un impact. Les clients s’interrogent et cherchent la qualité de l’alimentation », affirme Claude Gruffat, président du réseau de distribution Biocoop. Selon l’Agence Bio, le marché des produits bio a encore progressé de 10 % en 2015 et pèse aujourd’hui 5,5 milliards d’euros.

De plus, le chemin vers l’agriculture verte n’est pas toujours rose. « On ne peut qu’être satisfait de voir arriver ces nouveaux candidats. Mais la porte n’est pas ouverte à tout le monde. Il faut être prêt professionnellement et avoir une bonne santé économique pour franchir le pas », estime M. Gruffat.

 

Source : le monde

 

 

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La marche anti-pesticides à Bordeaux : merci Cash Investigation

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La marche anti-pesticides à Bordeaux : merci Cash Investigation
La marche anti-pesticides à Bordeaux : merci Cash InvestigationLa marche anti-pesticides à Bordeaux : merci Cash Investigation

 

 

En préambule de cet article de "Reporterre", je tenais à signaler mon étonnement face à cette vague de consternation, de colère et de peur suscitée par le reportage d'Elise Lucet. Oui je suis étonné que la France se réveille un beau matin en se rendant compte que notre nourriture est contaminée....depuis des décennies. A croire que la majorité d'entre nous vivait dans le déni le plus total, bercée par les jolis discours de la publicité et des experts en neuro marketing tout ceci saupoudré de téléréalité et de séries débiles proposées par TF1.

 

A croire que maintenir son peuple dans l'ignorance en le détournant des vrais réalités par le divertissement est chose aisée car il suffisait simplement de faire quelques recherches sur google accompagnée des étiquettes d'ingrédients des produits qu'on achète en supermarché pour s'apercevoir que notre industrie et notre agriculture nous empoisonnent depuis plus de 60 ans!

 

Suite à la diffusion d’un documentaire télévisé sur les pesticides, les militants pour l’interdiction de ces molécules ont rassemblé un millier de personnes à Bordeaux. En Gironde, l’inquiétude se répand au sujet d’écoles installées au bord des vignes et du danger pour les enfants ainsi exposés.

 

L’appel à marcher dans les rues de Bordeaux n’avait été lancé que le 6 février, sur les réseaux sociaux. Pourtant, en à peine plus d’une semaine, l’invitation des associations locales (Confédération paysanne Gironde, Générations futures Bordeaux, Vigilance OGM33, Allassac ONGF, les Amis de la Terre Gironde, Collectif Alerte Léognan et Info Médoc Pesticides) a bien été reçue. Et dimanche 14 février, tout le monde a été surpris par le nombre de personnes venues réclamer l’arrêt de l’utilisation des pesticides dans l’agriculture.

 

Sous la pluie et dans le froid, environ 600 manifestants (1.000 à 1.500 selon les organisateurs) ont déambulé de l’hôtel de ville à la préfecture de la Gironde, en passant par le Conseil départemental. Dans le cortège, des militants écologistes, mais aussi beaucoup de parents inquiets pour la santé de leurs enfants.

Cette marche blanche faisait suite à la diffusion sur France 2, le 2 février dernier, du documentaire Cash investigation, « Produits chimiques, nos enfants en danger » (toujours consultable en ligne, où la Gironde est décrite comme premier consommateur de pesticides cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) de France.

À l’initiative, deux femmes qui se battent pour faire reconnaître la responsabilité des pesticides dans la mort de leurs proches et demandent leur interdiction : Valérie Murat (qui avait participé à la Rencontre de Reporterre sur les pesticides donc le père viticulteur est décédé en 2012 d’un cancer lié à l’arsénite de sodium, et Marie-Lys Bibeyran, dont le frère est mort d’un cancer rare en 2009.

« Cela faisait longtemps qu’on voulait organiser une manifestation à Bordeaux. Là, après Cash Investigation, c’était l’occasion de profiter de l’émotion suscitée », explique à Reporterre Valérie Murat. « Car, si beaucoup de gens étaient déjà informés, l’émission a créé un électrochoc dans le grand public. »

 

Mais pourquoi la mobilisation prend-elle particulièrement en Gironde ? À cause de l’omerta, selon les deux femmes : « Il y a un déni profond entretenu par les institutions. Dès le lendemain de la diffusion du documentaire, Bernard Farges, président du Comité interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB), ainsi que la Chambre d’agriculture, ont lancé la machine à désinformer, avec un discours cosmétique » rappelle Valérie Murat.

 

Grosse inquiétude sur les enfants

 

C’est principalement la mise en danger des enfants, par le biais des écoles, qui fait réagir. Dans le département, pas moins de 130 écoles sont exposées aux pesticides car enclavées dans les vignes. Or, si des études épidémiologiques commencent à pointer la corrélation entre ces zones et des cancers pédiatriques, notamment des leucémies, aucune étude toxicologique ne permet pour l’instant d’établir de causalité directe.

« Arriver à rassembler autant, c’est pas anodin. Cela fait trois ans que je sollicite le CIVB, la Chambre d’agriculture, le président de région Alain Rousset, en leur disant : ’Attention, ça va vous péter à la gueule’. Ce soir, ils font moins les malins. Car quand les gens descendent dans la rue, c’est bon pour le rapport de force » assure Valérie Murat. « Et je crois que ça va essaimer » poursuit-elle.

 

Marie-Lys Bibeyran fait également preuve d’optimisme : « Je pense qu’il y aura un avant et un après 14 février, au niveau local. Les gens ont montré qu’ils étaient informés et capables de se mobiliser. Maintenant je ne vois pas comment les institutions pourraient ne pas bouger. »

Dimanche, par la voix de Dominique Techer de la Confédération Paysanne Gironde, les manifestants ont d’abord demandé la protection des écoles. « Nous voulons que les vignes situées à proximité des établissements scolaires soient obligées de passer en bio, dès maintenant » explique Marie-Lys Bibeyran. « On ne peut pas imaginer une nouvelle saison comme ça, avec des épandages autour des écoles. »

 

Ensuite, se donner les moyens de comprendre les effets des pesticides : « On veut des études toxicologiques pour quantifier et caractériser l’exposition aux pesticides » dit Valérie Murat. « Mais pour cela, il faut une volonté politique. La région pourrait se saisir de cette question. Car quand tout le monde à l’étranger saura que le vin a intoxiqué des gens voire les a conduit à la mort, ils ne voudront plus en boire. »

 

Les deux femmes, qui se battent depuis plusieurs années déjà, ne manquent pas d’idées. « On sait qu’il faut occuper le terrain » avertit Marie-Lys Bibeyran. « J’ai rendez-vous avec le préfet le 1er mars pour lui remettre une pétition pour la réduction de l’exposition des salariés de l’agriculture et des industries agro-alimentaires aux pesticides, qui est rendue à 6.800 signatures. » Valérie Murat, elle, poursuit des procédures judiciaires pour faire reconnaître son père comme victime de l’industrie chimique.

 

Source : Baptiste Giraud pour Reporterre

 

 

 

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