Les émissions de CO2 à un nouveau niveau record en 2013

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Les émissions mondiales de dioxyde de carbone devraient atteindre cette année le niveau record de 36 milliards de tonnes, d'après les estimations d'un groupe de chercheurs publiées mardi.

Le rapport du Global Carbon Project illustre l'incapacité des décideurs politiques à réduire les émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre, facteur du réchauffement climatique.


L'estimation, calculée chaque année à partir de données d'instituts de recherches du monde entier, représente une hausse de 2,1% par rapport à 2012 et de 61% par rapport à 1990, l'année de référence du Protocole de Kyoto, à ce jour unique accord mondial fixant des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.


La publication de ce rapport coïncide avec la tenue à Varsovie d'une nouvelle conférence internationale sous l'égide de l'Onu pour tenter de négocier le successeur du Protocole de Kyoto.

"Les gouvernements doivent trouver un accord sur les moyens d'inverser cette tendance. Les émissions doivent chuter de manière substantielle et rapide si nous voulons contenir le changement climatique sous le seuil de 2°C", souligne Corinne Le Quéré, climatologue à l'université britannique d'East Anglia et responsable de cette étude.


Le seuil de 2°C figure dans les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui estime qu'au-delà de cette limite, le réchauffement climatique entraînerait des événements climatiques (inondations, sécheresses, tempêtes) extrêmes.

D'après Glen Peters, climatologue à l'institut norvégien Cicero, l'accroissement des émissions de CO2 s'explique par la forte croissance de la consommation mondiale de charbon, qui dépasse les progrès liés au développement des énergies renouvelables.


"Bien que la société assiste aux nombreux développements positifs en matière d'énergie renouvelable, ces capacités de production accrues ne supplantent pas la consommation de charbon", souligne-t-il.

 

 


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Nouvelle alerte inquiétante concernant les sodas

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On le sait: le Coca-Cola et toutes les boissons gazeuses sucrées de la même famille ne sont pas les meilleures pour la santé. Selon une récente étude menée par l'Université Macquarie à Sydney, elles pourraient même modifier profondément le cerveau. Une étude a montré que consommer une boisson sucrée sur le long terme mène à l'hyperactivité et à l'altération de centaines de protéines présentes dans le cerveau. Des modifications cérébrales identiques ont été constatées chez les malades du cancer ou chez les gens souffrant d'Alzheimer.

La recherche a été menée sur des rats mais selon les scientifiques australiens, elle indique sans aucun doute que la consommation de ces boissons a des conséquences sur notre santé, physique et mentale.

"Ces boissons représentent une proportion importante de l'apport calorique quotidien de beaucoup d'adultes", s'alarment les scientifiques. "Mais elles provoquent des changements durables du comportement et un changement profond dans la chimie du cerveau. Si vous avez soif, buvez de l'eau."

Si cette dernière étude se concentrait sur le cerveau, on sait déjà que les boissons gazeuses jouent un rôle dans les crises cardiaques, le diabète, la prise de poids, la fragilité des os, le cancer du pancréas et de la prostate, de la faiblesse musculaire et on en passe.

 

 


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Environnement : l'Equateur gagne une bataille contre Chevron

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La justice équatorienne a confirmé la condamnation de la compagnie pétrolière américaine à une amende record pour la pollution de la forêt amazonienne entre 1964 et 1990.

 

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Une bataille a été gagnée la semaine dernière pour l’Equateur et les 30 000 indigènes de Sucumbios en litige contre lacompagnie pétrolière Chevron accusée de pollution environnementale dans cette région amazonienne. La cour nationale de justice, la plus haute instance juridique du pays, a confirmé la condamnation record de la firme américaine pour pollution : 9,5 milliards de dollars (environ 7 millions d'euros), soit l’un des plus forts montants de l’histoire du droit de l’environnement. Une décision qui annule le doublement de l'amende décidé en 2011 au motif que la compagnie n’avait pas présenté d’excuses. 


Pour les plaignants, regroupés au sein du «Front de Défense de l’Amazonie» et les défenseurs de l’environnement, malgré l’annulation de la moitié de l’amende, c'est une victoire : «Après un an et demi d’attente, la cour nationale a prononcé un jugement qui ratifie toutes les preuves, les dégâts et l’indemnisation que Chevron doit faire», estime l’avocat Juan Pablo Saenz. Une décision qui reconnaît la réalité de près de quarante années de pollution majeure de la forêt amazonienne. 

Des métaux lourds rejetés dans la nature

 

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En 1964, la compagnie pétrolière américaine Texaco obtient le droit d’exploiter le pétrole présent dans la région de Sucumbios en Amazonie équatorienne. Le gouvernement lui concède une zone de 1 500 000 hectares de forêt vierge dans laquelle Texaco met en activité une centaine de puits sans prendre en compte l'impact écologique des techniques d'extraction.

Les déchets d'exploitation, chargés de métaux lourds, étaient rejetés directement dans la nature au lieu d'être réinjectés dans les puits, ou encore stockés dans des énormes piscines à ciel ouvert qui finissaient par déborder.

 

On estime qu'entre 1964 et 1990 (date de la fin de la concession), plus de 60 milliards de litres d'eaux toxiques ont été déversées dans les rivières, 880 fosses de déchets d'hydrocarbures ont été ouvertes, et 650 000 barils de brut ont été abandonnés sur place.

Dans les zones investies par Texaco vivaient 30 000 indigènes qui subirent de plein fouet les conséquences de la pollution de l'eau, générant un taux élevé de cancers, de problèmes de fertilité et de malformations à la naissance. Plusieurs communautés indigènes ont dû quitter leurs lieux de vie. Lorsque Chevron achète la compagnie en 2001, elle hérite du contentieux mais refuse d’endosser la responsabilité.


Déjà vingt ans de bataille juridique

Ce qui est selon le quotidien espagnol El Pais«l’un des procès pour pollution environnementale en Amérique Latine le plus long et controversé des dernières décennies» est cependant loin d’être terminé. Chevron a rejeté la nouvelle décision de la justice équatorienne au motif que celle-ci est «aussi illégitime et inapplicable aujourd’hui que ça l’était à l’origine».

La bataille juridique débute en 1993, quand un avocat américain, Steven Donziger, porte plainte au nom de 30 000 indigènes de Lago Agrio contre la compagnie pétrolière nord-américaine Texaco pour pollution environnementale. Lorsque Chevron achète Texaco en 2001, elle accuse la compagnie d’Etat équatorienne Petroecuador, qui a repris l’exploitation en 1992. Petroecuador avait par ailleurs signé en 1998 un accord exonérant Texaco de toute responsabilité environnementale.

Depuis 2011, Chevron accuse également un magistrat de corruption, la fabrication de rapports frauduleux, et l’ingérence de la part de l’Etat équatorien. De son côté, le président socialiste Rafael Correa a lancé en septembre dernier une campagne officielle contre la compagnie qu’il accuse de désinformation, intitulée «La main sale de Chevron». Il a également accusé le pétrolier d’avoir volé ses courriers personnels pour servir sa cause au tribunal.
Un feuilleton loin d’être terminé

Si la décision de cette semaine est une victoire pour l’Equateur, la guerre est loin d’être gagnée et va se poursuivre devant les cours internationales. En effet Chevron conteste la décision et a également porté l’affaire devant une cour à New York et le tribunal de La Haye. La compagnie a d’ailleurs revendiqué une première victoire il y a deux mois, se disant exonérée de toute poursuite en nom collectif du fait de l’accord passé entre Petroecuador et Texaco en 1998. L’Equateur s’est déjà inquiété face au risque d'échec sur le terrain judiciaire : «Une sentence en défaveur de l’Equateur devant le tribunal de La Haye pourrait ruiner le pays», a déclaré son ministre des Affaires étrangères.

Les plaignants ont également l’intention de multiplier les procédures dans une trentaine de pays où Chevron a des actifs afin d’en obtenir le gel. Le problème étant que Chevron ne possède plus d’actifs en Equateur depuis plusieurs années. Cette procédure pourrait durer des années.

 

 


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Les pertes dues aux catastrophes naturelles quadruplées en 30 ans

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Typhon Haiyan aux Philippines


Les pertes dues à des catastrophes naturelles s'élèvent à environ 200 milliards de dollars par an depuis une décennie, soit 4 fois plus que dans les années 80, indique lundi un rapport de la Banque mondiale, qui appelle à l'action contre le changement climatique.


Ces trente dernières années, quelque 2.5 millions de personnes ont été tuées dans des catastrophes naturelles, dont les trois-quart liées à des évènements météorologiques extrêmes, avec des dommages s'élevant à 4.000 milliards de dollars, précise ce rapport publié à Varsovie en marge de la conférence climat de l'ONU.

"Le typhon Haiyan, le plus puissant à avoir jamais touché les Philippines, donne à voir combien le changement climatique intensifie la sévérité des évènements météorologiques extrêmes", a déclaré le président de la BM, Jim Yong Kim, dans un communiqué.


De "tels évènements tragiques montrent au monde qu'il ne peut plus s'offrir de remettre à plus tard une baisse des émissions de gaz à effet de serre, et qu'il faut aider les pays à se préparer à vivre dans un monde où les risques seront plus grands", a-t-il ajouté.

"On ne peut pas connecter chaque évènement météorologique au changement climatique, mais les scientifiques ont averti que les évènements extrêmes vont augmenter en intensité avec le changement climatique", a précisé Rachel Kyte, vice-présidente de la Banque Mondiale (BM) pour le développement durable.

Le lien entre le changement climatique et les typhons est un point très débattu entre scientifiques.

 

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Montée des eaux aux îlesVanuatu


Le rapport de la BM rappelle que les pays les plus touchés sont aussi les plus pauvres. Ainsi l'ouragan Thomas qui a dévasté Sainte Lucie en 2010 a provoqué des dégâts équivalent à 43% de son PIB.


A Varsovie, les pays en développement réclament une aide des pays riches au titre des "pertes et dommages" subis à cause du réchauffement climatique, et la mise en place d'un nouveau "mécanisme" qui traiterait de ces questions.

Il s'agit des dommages que ni des mesures de réduction de gaz à effet de serre, ni d'adaptation, comme la construction de digues, ne pourront éviter.

Ce point, l'un des plus disputés à Varsovie, est très sensible pour les pays du Nord, auxquels les pays du Sud rappellent régulièrement leur "responsabilité historique" dans le réchauffement.


Les pays industrialisés redoutent de devoir payer des "réparations" et craignent de possibles implications en justice.

 

 


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Le LI-FI, la technologie qui va enterrer le WIFI (et supprimer les ondes nocives)

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Développé en France par la start-up Oledcom, le LiFi (Light-Fidelity) est un nouveau moyen d’envoi de données numériques d’une source à signaux lumineux à un terminal informatique, la technologie a été présentée lors de l’évènement Web2012 tenu à paris.

 

Le système se base sur le même principe de transmission en langue morse, il utilise la lumière LED pour acheminer les informations numériques, il fonctionne à une vitesse imperceptible par l’œil humain, la technologie transmette les données en s’allumant et s’éteignant pour créer un flux binaire de 1 et 0, le LiFi marche qu’avec les ampoules à diode électroluminescente (LED), il sera une vraie alternative aux ondes électromagnétiques du WiFi puisqu’il est à 80% plus économique, il peut atteindre un débit de 1 Gbit et peut être accessible gratuitement.

 

La technologie LiFi est pour le moment en phase d’essai et d’étude, elle est aussi expérimentée au Japon et aux États-Unis, la technologie à modulation d’intensité lumineuse a été standardisée au niveau international sous la norme IEEE 802, Oledcom espère commercialiser une lampe diffusant de la musique en 2013 avant de commencer la propagation d’internet par le réseau électrique en 2014.

 

Le LiFi a un usage multiple, il peut être utilisé comme un système d’interactivité dans les musées, un système de connectivité dans les trains et aux transports en commun, il peut à l’aide de la lumière diffuser du son et des vidéos partout où il est actif, le LiFi est surement la prochaine révolution d’accès à internet dans le monde et sera l’étape à franchir pour rendre le web plus disponible et gratuit.

 

 


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