Le Japon veut réduire de 20 % sa consommation d'électricité cet été

Publié le par Gerome

Le gouvernement japonais va demander aux ménages et aux entreprises dans le centre et l'ouest du Japon de réduire jusqu'à 20 % leur consommation d'électricité, rapporte dimanche 13 mai la presse nippone, alors que le pays, privé de ses réacteurs nucléaires, risque de manquer de courant cet été. L'été est en effet une période haute pour la consommation d'électricité au Japon à cause de l'air climatisé.

Un panel du gouvernement s'attend à ce que Kansai Electric Power Co., le fournisseur d'électricité pour la région du centre-ouest, où se trouvent les grandes villes de Osaka, Kyoto et Kobe, sera vraisemblablement en manque de près de 15 % lors des pics de la demande en août. Pour éviter des coupures de courant, le gouvernement va chercher à réduire d'environ 20 % la consommation d'électricité dans la région du Kansai, par rapport aux niveaux de 2010, selon les quotidiens Asahi Shimbun et Mainichi Shimbun.

Toutes les centrales nucléaires du pays sont désormais hors service, en raison des sessions de maintenance et de l'impossibilité de réactiver les réacteurs tant qu'ils n'ont pas passé avec succès des tests de résistance face aux catastrophes naturelles et obtenu l'autorisation des élus locaux. Le gouvernement nippon a d'ailleurs reconnu que tout ou partie de l'été, généralement très lourd et chaud, devra être passé sans réacteur nucléaire.

 

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J'ai envie de dire : bien fait.

 

 

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Une voiture électrique va traverser l’Afrique

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Trop souvent critiqué pour leur autonomie insuffisante, la voiture zéro émission en a pourtant sous le pied…

Soutenu par la Fondation Prince Albert II de Monaco, le périple a été lancé aujourd’hui. Il sera mené par un utilitaire Citroën Berlingo, un opus déjà utilisé par La Poste, qui pourra rouler 500 kilomètres d’affilée et monter jusqu’à 110 km/h.

Le Français Xavier Chevrin, déjà connu pour avoir accompli un Shangaï (Chine)-Paris en voiture électrique (14 000 kilomètres, rien que ça), sera au volant de l’utilitaire. Il traversera l’Afrique sur une distance de 4 800 kilomètres afin de prouver la fiabilité et les bonnes performances des voitures écologiques.


Une conférence de presse s’est tenue hier au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), à Nairobi (Kenya), pour promouvoir le projet « Mission Africa » et l’importance des nouveaux moyens de transport doux dans la lutte contre le changement climatique. Cité par nos confrères de l’AFP, M. Chevrin, lui, veut « en finir avec les clichés sur les véhicules électriques ».

 

Un défi pour le développement durable


Ces dernières années ont été marquées par la démocratisation (certes encore relative) des moyens de transport écologiques. Que ce soit le vélo, les voitures hybrides ou les voitures électriques, tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit des moyens de transports de demain pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le réchauffement climatique.


Réputée onéreuse, pas très rapide et ne pouvant parcourir qu’un nombre limité de kilomètres d’une seule traite, la voiture électrique reste cependant assez marginale à grande échelle. C’est d’autant plus dommage que ses performances s’améliorent. Ford a ainsi lancé il y a peu sa Focus EV, qui peut parcourir jusqu’à 160 kilomètres – bien assez pour un conducteur citadin lambda.


Equipée d’un moteur conçu par le constructeur monégasque Venturi, la Berlingo partie à la conquête du continent noir traversera quant à elle de nombreux pays, la Tanzanie et le Zimbabwe par exemples, entre mai et juin 2012. Il ne reste plus qu’à espérer que ce beau voyage, qui s’inscrit dans le cadre de l’Année International de l’Énergie Durable pour Tous, serve effectivement à tordre le cou aux idées reçues.

 

 


 


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Il fera 2 degrés de plus qu'aujourd’hui en 2052

Publié le par Gerome

Le très sérieux Club de Rome a calculé l'augmentation globale des températures si rien n'est fait pour enrayer le changement climatique...


Préparons nous à avoir chaud. La hausse des émissions de dioxyde de carbone entraînera une augmentation de 2 degrés celsius de la température mondiale moyenne d'ici 2052 et de 2,8 degrés d'ici 2080, a estimé mardi le Club de Rome, une association internationale réunissant des scientifiques, des économistes et des industriels de 53 pays.

«Les marchés ne travailleront pas pour le bien de l'humanité»

L'absence de réponse politique au changement climatique au cours de la première moitié du XXIème siècle place donc la planète sur la voie dangereuse du réchauffement pour la seconde moitié du siècle. Un constat qui vaut malgré le plafonnement attendu de la population mondiale à 8,1 milliards d'habitants en 2042, et malgré le ralentissement de la croissance économique dans les pays développés.

 

«Il est peu probable que les gouvernements mettront en place les réglementations nécessaires pour forcer les marchés à orienter davantage leurs financements vers des solutions bonnes pour l'environnement, et (nous) ne devons pas partir du principe que les marchés travailleront pour le bien de l'humanité», a déclaré Jorgen Randers, auteur du rapport et professeur de stratégie climatique à l'Ecole norvégienne de management.



«Nous émettons chaque année deux fois plus de gaz à effet de serre que ce que peuvent absorber les forêts et les océans de la planète. Ce dépassement ira en s'aggravant pour atteindra un pic en 2030», a-t-il ajouté. Deux scientifiques spécialistes du climat ont réagi mardi en déclarant que les conclusions du rapport leur paraissaient «dans la bonne fourchette d'estimations». Un travail de recherche publié le mois dernier par les universités d'Oxford et de Princeton affirmait également que le réchauffement climatique se situerait probablement entre 1,4 et 3 degrés en 2050, 3 degrés étant le plafond supérieur.


Au-delà de +2 degrés, le climat devient imprévisible


Après le sommet de Copenhague de 2009, les grands pays de la planète s'étaient mis d'accord sur le fait que d'importantes réductions d'émissions seraient nécessaires pour que l'augmentation de la température moyenne mondiale ne dépasse pas 2 degrés. Selon les climatologues, le dépassement de ce seuil risque d'augmenter l'instabilité climatique à l'échelle mondiale.


Les dernières négociations internationales sur le climat n’ont permis d’aboutir qu’à un engagement sur un nouveau pacte climatique mondial qui devrait être signé au plus tôt en 2015, avec une entrée en vigueur en 2020. Il obligerait les pays les plus pollueurs à réduire leurs émissions. Mais il sera peut-être déjà trop tard pour ne pas atteindre la limite fatidique des deux degrés celsius en plus.

 

 


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Zone humide : une première cartographie mondiale inquiétante

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Les zones humides jouent un rôle considérable sur la biodiversité, le climat ou le cycle de l’eau. Pourtant, près de 6 % d’entres elles auraient disparu durant ces quinze dernières années dans le monde, principalement dans les régions tropicales et subtropicales ou celles soumises à de fortes pressions démographiques. C’est ce que révèle la réalisation, par des chercheurs français, d’une première carte mondiale de ces milieux et leur suivi dans le temps.


Marais, lagunes, marécages et tourbières sont des zones humides, c'est-à-dire des régions où l'eau est le principal facteur contrôlant le milieu naturel ainsi que la vie animale et végétale associée. Même si elles couvrent moins de 5 % des terres émergées sur l'ensemble du Globe, elles jouent un rôle majeur dans les activités humaines, la biodiversité, le climat et le cycle de l'eau. Ces régions influencent en effet les échanges d'eau douce des continents vers la mer et modifient la météorologie locale en amplifiant l'évaporation.

Mieux appréhender le fonctionnement des zones humides, leur variabilité et leur dynamique dans le temps, s'avère indispensable pour évaluer les changements climatiques et élaborer des recommandations de gestion des ressources en eau. Cependant, caractériser leur distribution et quantifier leurs variations saisonnières et interannuelles sur toute la Terre est un défi qui n'avait jamais été relevé jusqu'à présent, tant ces zones sont diverses et disséminées sur la Planète, des zones tropicales aux régions arctiques.

En combinant et analysant simultanément un grand nombre d'observations issues de différents satellites, les chercheurs CNRS et IRD des laboratoires d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique (Observatoire de Paris, CNRS, UPMC, université de Cergy-Pontoise, ENS/CNRS, IRD, CNES, université Toulouse III-Paul Sabatier) et de la start-up Estellus, ont élaboré la première cartographie des zones humides et de leur dynamique temporelle, à l'échelle du Globe, sur quinze ans. Ce travail vient d'être publié dans la revue Geophysical Research Letters.


Étendue des surfaces inondées, en moyenne sur l'année, estimée par satellites, entre 1993 et 2007 (les surfaces sont exprimées en km2 ; chaque pixel couvre 773 km2). © Fabrice Papa


Une baisse de 6 % des zones humides en quinze ans

Plusieurs conclusions s’imposent. L'étendue des zones d'eau varie fortement au cours de l'année, mais aussi d'une année à l'autre, avec une forte modulation durant les épisodes El Niño. De plus, entre 1993 et 2007, les scientifiques ont constaté une diminution de 6 % de la superficie des zones humides. Cet amoindrissement a surtout affecté les régions tropicales et subtropicales. Les plus fortes baisses se concentrent là où sont recensées les plus importantesaugmentations de population durant les deux dernières décennies.

Cette étude suggère donc un rôle de la pression démographique à l'échelle du Globe sur les cycles hydrologiques : cette pression interviendrait notamment par l'assèchement des marais pour l'urbanisation et par l'augmentation des prélèvements d'eau dans les zones humides.

 


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