Monsanto condamné à rembourser des milliards aux paysans brésiliens

Publié le par Gerome

Par un savant tour de passe-passe, le géant Monsanto, à l’instar d’autres multinationales semencières, s’est approprié la réglementation brésilienne, imposant aux agriculteurs des redevances sur les semences génétiquement modifiées (GM) commercialisées.

 

monsantoland

 

De fait, au Brésil, les agriculteurs doivent s’acquitter de royalties non seulement sur les semences achetées mais également sur les semences conservées lors des précédentes récoltes. Dès lors, pour Monsanto, l’enjeu se joue au niveau du statut accordé aux semences GM. Or, si jusqu’alors la firme était parvenue à introduire ses produits dans le système brésilien, notamment grâce à de petits arrangements avec les producteurs et les négociants, une récente décision judiciaire a bouleversé ces petits accommodements.



Selon l’association Inf’OGM, le 4 avril dernier, un juge du tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul (Brésil) a ordonné la suspension des royalties sur les semences GM de soja de Monsanto. Il a également exigé le remboursement des frais de licence payés depuis la campagne culturale de 2003/2004. D’après Inf’OGM, le remboursement en question avoisinerait les 6,2 milliards d’euros pour plus de 5 millions d’agriculteurs au Brésil. En outre, en cas d’opposition à ce jugement, Monsanto encourt une pénalité de 400 000 euros par jour. Et si la firme envisage de faire appel de ce verdict au niveau de l’Etat fédéral du Rio Grande do Sul, la Cour suprême du Brésil doit encore trancher sur l’extension à l’échelle nationale de cette décision

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

Partager cet article

Des ruches pour surveiller l'environnement

Publié le par Gerome

Les abeilles peuvent apporter beaucoup d'informations sur l'environnement....

 

abeille ruche


Un projet de réseau de 30.000 ruches équipées de capteurs permettant de recueillir et de transmettre à distance des données environnementales à l'échelon européen a été présenté jeudi au forum 4i de Grenoble, consacré aux innovations technologiques. Appelé Bee-Secured, ce projet est issu d'une technologie développée par le CEA-Leti, laboratoire de recherche grenoblois spécialisé dans la microélectronique. «Il s'agit de collecter des informations environnementales qu'on revendra ensuite à des acteurs privés et publics», explique Jean Borel, initiateur du projet.


Pollution, biodiversité, bactéries et radioactivité


Grâce à de multiples capteurs surveillant le comportement des abeilles, les ruches de Bee-Secured recueilleront des informations sur la pollution, la biodiversité, les bactéries présentes dans l'environnement ou la radioactivité. «La densité de la grappe d'abeilles évolue en fonction du temps et de certains paramètres extérieurs», a donné en exemple Jean Borel. Les ruches pourront ainsi mesurer la qualité de l'air à partir des particules ramenées par les abeilles et cela «sur une étendue beaucoup plus grande» qu'un capteur fixe, les abeilles couvrant en moyenne un périmètre de 27 km2 autour de leur ruche, a-t-il ajouté.


Grâce aux informations collectées, Jean Borel affirme qu'il pourra proposer via un site internet des prévisions météorologiques, des prévisions de récoltes pour les plantes polliniques ou une estimation du stress hydrique d'une région. Les clients visés sont les collectivités locales, des industriels, des agriculteurs, etc. Actuellement, Bee-secured effectue une expérimentation sur 600 ruches installées au Portugal. La mise en place d'un réseau de 30.000 ruches instrumentées en Europe coûterait 3,5 millions d'euros, estime le fondateur de Bee-secured, qui assure sans plus de précisions pouvoir financer ce déploiement «sur fonds propres».

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Les primitifs ne sont pas ceux que l'on croit

Publié le par Gerome

 

 

 

indiens.jpg

 

 

 

Publié dans Nature

Partager cet article

Pollution : les particules fines ont fait chuter les températures aux Etats-Unis

Publié le par Gerome

La pollution de l'air par les particules fines aurait eu pour effet de ralentir le réchauffement des températures dans l'Est des Etats-Unis. C'est ce qu'affirment des climatologues de Harvard School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) dans une récente étude.

 

ciel.jpg

 

 

Si les gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone et le méthane contribuent au réchauffement de la planète, les particules fines rejetées dans l'air peuvent avoir un effet inverse, à une échelle régionale du moins. Cette découverte a été réalisée par des chercheurs de la Harvard School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) et rapportée par le site Science Daily.



Les climatologues ont en effet constaté que la pollution particulaire avait permis de ralentir le réchauffement sur l'Est des États-Unis à la fin du XXe siècle. Dans cette région, la température moyenne aurait ainsi chuté de un degré entre 1930 et 1990. "Nous avons montré que la pollution particulaire sur l'est des États-Unis a retardé le réchauffement que nous nous attendions à observer en raison de l'augmentation des gaz à effet de serre", explique l'un des auteurs de l'étude, Eric Leibensperger.



Le principal moteur de ce phénomène est la pollution par les aérosols, qui reflètent la lumière du soleil et engendrent donc un refroidissement à la surface de la Terre. Le chercheur rappelle toutefois que les particules fines sont dangereuses pour la santé humaine et insiste sur la nécessité de les réduire. En outre, le retard du réchauffement des températures constaté dans cette région des Etats-Unis a déjà été en grande partie rattrapé, affirme-t-il.

 



"Personne ne suggère que nous devrions cesser d'améliorer la qualité de l'air, mais il est important de comprendre les conséquences. Purifier l'air pourrait conduire à un réchauffement régional", conclut Eric Leibensperger.

 

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

Moteurs : quand l’eau permet de remplacer l’essence

Publié le par Gerome

Il est possible de couper son essence avec de l’eau. Mais nombreux sont les lobbies industriels qui n’ont pas intérêt à répandre la nouvelle. L’association lorraine La pierre angulaire, spécialisée dans la maîtrise de l’énergie et basée à Courcelles-sur-Nied, travaille sur une modification de la ligne d’échappement, mais le moteur reste classique.

L’idée est d’utiliser la chaleur des gaz d’échappement pour produire de la vapeur qui est ensuite transformée et injectée dans le moteur. Il s’agit en réalité d’un complément à l’essence, c’est pour cela que l’on appelle cela du « dopage à l’eau ». Le procédé n’a rien de révolutionnaire. La sidérurgie lorraine se servait déjà de la vapeur d’eau pour augmenter la température de ses fonderies.

En 2007, la commune de Vitry-sur-Orne, en Moselle, donnait sa chance à l’association en l’autorisant à équiper un petit véhicule utilitaire municipal. Depuis, deux camions et la balayeuse ont également été dopés à l’eau. L’agent technique continue à remplir le réservoir de carburant, mais il remplit aussi de temps en temps un bidon d’eau de pluie récupérée. Si bien que les véhicules consomment moins d’essence et recrachent 50 % à 80 % de particules en moins dans l’air. Comme elle fonctionne plusieurs heures d’affilée et reste chaude, la balayeuse communale permet au système de fonctionner à plein régime et de diminuer par trois la consommation à la pompe. Cette solution est écologique et économique. Sur un an, Vitry-sur-Orne réalise 1 200 euros d’économie de carburant.

Certes, le procédé est expérimental et non standardisé. Mais les membres de l’association équipent les véhicules au cas par cas. Cela ne modifie en rien le comportement de ces derniers. Il faut compter deux jours d’immobilisation et 2 000 euros pour équiper votre véhicule du système de dopage à l’eau. 

La commune de Vitry-sur-Orne a permis à l’association de crédibiliser son procédé. Depuis, les villes de Jœuf, Hayange, Guénange, Cahors et Besançon ont suivi. De même que des agriculteurs.

Après la prime à la casse, il serait peut-être temps d’accorder une prime dopage à l’eau et de créer une filière industrielle.

Plus d’informations sur le site de l’association : http://lapierreangulaire.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=41&Itemid=3.

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article