E-Cat, l'énergie libre qu'on vous cache

Publié le par Gerome

Le procédé que je vais vous faire découvrir s’appelle E-Cat. Il s’apparente aux transmutations à basse température. Il faut obtenir au départ une température de 150 à 500°C : mais, croyez-le ou non, c’est encore une très basse température, surtout s’il s’agit de phénomène nucléaire. 

(A Cadarache, dans un projet insensé, on tente de faire une fusion avec 100 millions de degrés au départ : coûteuse utopie, qui ne fonctionnera jamais). 

 

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Ici, par contre, nous sommes dans la vraie vie : 



Il s’agit de mettre en présence 50 grammes de poudre de nickel chauffée à 300°C (par l’électricité du secteur pour démarrer la réaction, mais l’appareil tournera ensuite en auto-suffisance) et de l’hydrogène, sous une pression de 2 à 20 bars, qui provient d’un réservoir incorporé au E-cat, en présence d’un catalyseur secret. 

Cette réaction produit une énorme quantité de chaleur, avec un COP de 40 ou plus (coefficient de performance, rapport entre l’énergie récupérée et l’énergie injectée ). 

Vous donnez 1 kilowatt à l’entrée, vous récupérez 40 kw à la sortie. 

Les appareils commercialisés produiront de 10 à 30 kw/h, largement suffisants pour alimenter une habitation ou une petite voiture. On peut les accoupler pour faire des centrales, ce qui pourrait donner un recyclage à nos centrales nucléaires, qui ne sont jamais que des machines à vapeur sales. Mais là, c’est propre, sans résidu radio-actif, et sûr : ça s’arrête en quelques minutes. 



La réaction produit des rayons alpha et gamma (gamma d’énergie inférieure à 300 keV). 

Ce qui prouve qu’une réaction nucléaire est à l’œuvre. 

Mais un blindage de plomb de 50 kg sur 2 cm d’épaisseur (soit un volume de 4 litres environ) les arrêterait et l’appareil en fonctionnement n’émettrait ni neutrons ni protons. 

Quelques heures après l’arrêt, il n’y aurait plus de rayonnement ni de déchets radioactifs, même au centre du réacteur. Le “combustible” et les déchets ne seraient pas radioactifs. La radioactivité de l’eau chauffée ne serait pas modifiée. 



En cas d’emballement du réacteur, un excès de production de chaleur réduirait l’efficacité de la réaction et tendrait à limiter cet excès. De plus, dans ce cas, le système de sécurité activerait le préchauffage auxiliaire pour renforcer cette limitation. 

Lors de la maintenance, tous les 6 mois, le nickel serait recyclé et le petit réservoir d’hydrogène à 160 bars (quelques litres) remplacé. Au bout de 2,5 mois d’utilisation, le nickel contient environ 10 % de cuivre (isotopes 63 et 65) et 11 % de fer. 

Vous devez y voir la preuve d’une transmutation du nickel en fer et en cuivre, et donc la preuve que la transmutation à basse température est possible. 

Le nickel est abondant sur Terre et n’est pas cher. 

« Si toute l’énergie consommée par les humains était produite ainsi, un pourcentage infime [10%] de l’extraction annuelle de nickel y suffirait » 

Le E-cat est entièrement recyclable après une durée de vie de 15 à 20 ans, le nickel l’est à 80% environ. 



Vous pouvez vous offrir 50 grammes de Nickel (20 Euros le kilo : une dose coûte donc un euro) et quelques litres d’hydrogène tous les six mois ? Alors vous aurez bientôt accès à cette énergie quasi illimitée, qui ne produit pas de CO2, pas de particules radioactives, et dont les rares rayonnements sont facilement arrêtables avec quelques kilos de plomb.

 

 


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La citation du jour

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L'être humain est incroyable, c'est la seule créature qui va couper un arbre, en faire du papier et écrire dessus "Sauvez les arbres".

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OGM : Wikileaks révèle les détails d'une offensive US visant l'Europe

Publié le par Gerome

De nouveaux câbles diplomatiques américains publiés par Wikileaks révèlent une offensive concertée - en lien étroit avec le gouvernement espagnol - allant jusqu'à des représailles, pour obtenir que l'UE revienne sur ses décisions concernant les OGM. Au premier rang des « coupables » la France était tout particulièrement ciblée. Les USA ont également déployé de nombreux efforts en direction du Vatican, espérant obtenir du Pape une déclaration publique en faveur des OGM. On découvre aussi dans ces documents que diplomates, gouvernement et dirigeants de Monsanto travaillaient main dans la main sur cet dossier jugé comme « stratégique » pour les USA.

 

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L'ambassade américaine à Paris a recommandé à Washington de déclencher une offensive de guerre commerciale contre tout pays de l'Union Européenne s'opposant à l'introduction des organismes génétiquement modifiés (OGM), révèlent de nouveaux câbles diplomatiques publiés par Wikileaks. 

En réponse à la décision de la France d'interdire une variété de maïs OGM de Monsanto, fin 2007, l'ambassadeur, Craig Stapleton, ami et partenaire en affaires de l'ancien président américain George Bush, a demandé à Washington de pénaliser l'Union européenne et en particulier les pays qui n'approuvent pas l'utilisation des cultures OGM. 

« L'équipe de Paris recommande que nous élaborions une liste de représailles ciblées, qui provoqueraient quelques douleurs à l'UE - puisqu'il s'agit d'une responsabilité collective - mais qui se focaliseraient également en partie sur les pires [sic] coupables. 

« Cette liste devrait [inclure des propositions] qui soient mesurées plutôt que brutales et pouvant être durable sur le long terme, car nous ne devons pas nous attendre à une victoire rapide. En effectuant des représailles il sera clair que la voie suivie actuellement implique des coûts réels pour les intérêts européens, et cela pourrait aider à renforcer les voix européennes qui sont en faveur des biotechnologies », écrivait Stapleton, qui détenait en co-propriété avec Bush l'équipe baseball de Dallas / Fort Worth des Texas Rangers dans les années 1990. 



Dans d'autres câbles récemment publiés, on apprend que des diplomates américains du monde entier ont promu les cultures OGM, vues comme un enjeu stratégique pour l'Amérique et son commerce extérieur. 

De nombreux évêques catholiques dans les pays en développement étant farouchement opposés à ces cultures controversées, les Etats-Unis ont exercé des pressions visant tout spécialement les conseillers du pape. 

Les câbles de l'ambassade américaine au Vatican montrent que les Etats-Unis estimaient que le pape était devenu globalement favorable aux cultures OGM, après une campagne d'intense lobbying sur les conseillers Saint-Siège, mais regrettaient toutefois qu'il n'ait pas encore déclaré publiquement son soutien. Le conseiller spécial sur les biotechnologies du Département d'Etat américain et des conseillers du gouvernement sur les biotechnologies ont fait pression pour convaincre des membres du Vatican de persuader le pape prendre position publiquement. 



« Il existe des possibilités de faire avancer cette question avec le Vatican, et ensuite d'influencer un large part de la population en Europe et dans le monde en développement », indique un câble. 

Ces câbles montrent également les diplomates américains travaillant directement pour des compagnies comme Monsanto. « En réponse aux récentes demandes urgentes de Josep Puxeu [ ministre espagnol chargé de l'agriculture ] et de Monsanto, le gouvernement américain a renouvelé son soutien à la position de l'Espagne [...] sur les biotechnologies agricoles par le biais d'intervention à haut niveau du gouvernement américain. » 



Il ressort également que l'Espagne et les Etats-Unis ont travaillé en lien étroit pour persuader l'UE de ne pas renforcer les lois sur les OGM. Dans un câble de l'ambassade de Madrid, on lit : « Si l'Espagne tombe, le reste de l'Europe va suivre. » 

Les câbles montrent que le gouvernement espagnol a non seulement demandé aux Etats-Unis de maintenir la pression sur Bruxelles mais que les Etats-Unis savaient à l'avance comment voterait l'Espagne, avant même que la Commission espagnole de biotechnologie ne l'ait indiqué.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Éoliennes en mer: La France veut devenir incontournable en Europe

Publié le par Gerome

Les industriels français ont rendu leur copie pour le premier appel d'offres sur l'éolien offshore mercredi et espèrent conquérir ce nouveau marché en Europe...


L’appel d’offres pour les cinq parcs éoliens au large des côtes bretonne et normande a fait naître des espoirs pour les industriels candidats. Selon eux, l'installation de centaines d'éoliennes au large de la France va permettre la création d'une filière industrielle française pour partir ensuite à la conquête d'un marché européen en pleine expansion. Dans le cadre de ce projet, trois consortiums menés par EDF Energies nouvelles, GDF Suez et l'espagnol Iberdrola ont déposé mercredi leurs offres auprès de la Commission de régulation de l'énergie, avant une présélection en avril et une attribution définitive des projets en 2013.

 

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L'appel d'offres porte au total sur 500 à 600 éoliennes réparties sur cinq zones, qui devraient représenter une puissance cumulée de 3.000 mégawatts (MW) et un investissement de 10 milliards d'euros, soit une taille jugée suffisante par les industriels pour construire une base de développement solide. «Avoir la taille critique pour se développer à l'étranger est difficile quand on n'a pas de marché domestique», estime David Corchia, directeur général d'EDF Energies nouvelles, pour qui l'effet d'apprentissage dans l'éolien en mer est important pour les électriciens car les projets y sont «plus risqués, plus complexes et plus industriels que dans l'éolien onshore». «A un moment donné, (les fabricants de turbines) ont besoin d'un point de départ, d'un terrain de jeu qui est leur propre pays, comme le Danois Vestas ou les constructeurs allemands l'ont eu dans l'éolien terrestre», ajoute David Corchia. 


Un test grandeur nature


Les équipementiers Alstom - associé àEDF - et Areva - fournisseur de GDF Suez en Normandie et d'Iberdrola en Bretagne -, espèrent ainsi bénéficier du projet français pour vendre également leur technologie à l'étranger à partir d'une base industrielle qui serait créée en Bretagne ou en Normandie, avec plusieurs milliers d'emplois à la clé. «Le choix d'une implantation industrielle au Havre est clairement dicté par l'ambition d'exporter vers le Royaume-Uni, qui est le premier marché européen aujourd'hui, en ciblant en particulier des champs du sud de l'Angleterre», souligne Philippe Kavafyan, directeur d'Areva Wind France.


Selon les dernières données de l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA), des parcs représentant 47.010 MW sont en projet au Royaume-Uni (pour 1.586 MW construites), contre 31.052 MW en Allemagne (195 MW construites) et 6.000 en France en incluant un deuxième appel d'offres qui doit être lancé en avril et porterait à 20 milliards d'euros l'investissement français. Le projet français constitue en outre un test grandeur nature pour des associations entre électriciens et fabricants de turbines qui pourraient s'étendre ailleurs en Europe.  «Le fait d'avoir un partenariat avec Iberdrola sur deux champs est clairement pour nous une façon d'établir une relation de travail et une relation durable (...) L'ambition avec Iberdrola n'est pas seulement de réussir un ou deux champs en France mais de s'associer à l'échelle européenne», dit Philippe Kavafyan.


EDF prêt à s’associer avec Alstom sur d’autres projets 


De même, David Corchia déclare qu'EDF Energies nouvelles «a tendance aujourd'hui à envisager (ses) autres projets avec des turbines Alstom».  «Nous serions prêts à participer à d'autres projets avec Alstom, que ce soit au Royaume-Uni, qui sera un grand terrain de jeu et où EDF est déjà très présent, ou en Allemagne», dit-il.  Selon Alexis Chauffert-Yvart, auteur d'une étude pour PricewaterhouseCoopers, le marché européen de l'éolien en mer pourrait atteindre 40 gigawatts (GW) en 2020 contre environ 3 GW en 2010. «Si la France ratait ce train, cela aurait un impact sur les possibilités de prendre part au développement des technologies d'énergies renouvelables maritimes, qui constituent un marché important», estime-t-il.


Frédéric Hendrick, vice-président de l'activité éolien offshore chez Alstom, indique de son côté que le groupe surveille les projets aux Etats-Unis et que la Chine va devenir un autre grand marché prometteur pour les éoliennes en mer.  Alstom et Areva estiment cependant qu'ils devront au minimum remporter respectivement trois et deux des cinq parcs en jeu pour concrétiser leurs projets d'usines en France, éléments clés de l'appel d'offre lancé par le gouvernement.


Jusqu’à 7.500 emplois créés


Alors qu'Alstom envisage d'investir 100 millions d'euros et de générer jusqu'à 7.500 emplois avec ses partenaires, le défi pour le groupe sera d'imposer sa turbine de nouvelle génération Haliade, qui sera dotée de pales de 73,50 mètres - les plus longues au monde - et dont la production en série est prévue à partir de 2014, tandis que la machine d'Areva est déjà en service en Allemagne. Le spécialiste du nucléaire met de son côté en avant son expérience et les 4.000 emplois qu'il pourrait créer en France, dont 1.000 dans son seul périmètre.

La France, qui a lancé son appel d'offres en juillet, quatre mois après la catastrophe nucléaire japonaise de Fukushima, s'est fixé pour objectif de porter à 23% la part des énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie à l'horizon 2020.

 

 


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Des panneaux photovoltaïques moins chers et plus efficaces

Publié le par Gerome

De la promesse à la réalité ou du laboratoire au produit commercial, il n’y a pas loin : tirant profit des dernières découvertes dans le domaine des revêtements antiréflexion, une entreprise américaine, associée à un laboratoire de recherche, propose une nouvelle technique pour augmenter le rendement des cellules photovoltaïques classiques.


Les recherches vont bon train pour améliorer le rendement des panneaux photovoltaïques. Malgré leur popularité, les cellules solaires exploitent encore assez mal l’énergie lumineuse disponible. La réflexion de la lumière en est la principale cause. Les rayons lumineux réfléchis n'étant pas convertis en énergie électrique, les panneaux solaires actuels sont donc recouverts d’un revêtement réduisant le taux de réflexion à 6 %.

 

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L’emploi de gaz et de très hautes températures (environ 1.000 °C) sont nécessaires pour déposer ce revêtement sur les matériaux semi-conducteurs (principalement du silicium). Ce type de dispositif est très énergivore et justifie à lui seul une grosse partie du prix de la production.

La société américaine Natcore a développé une méthode de fabrication permettant d’apposer un revêtement antiréflexion en utilisant des solutions liquides et à température ambiante. Les coûts de production en sont réduits puisqu’il ne faut plus chauffer les installations.


Bien que connu auparavant, le procédé « liquide » restait inutilisé. Lors des réactions chimiques, les concentrations en réactifs diminuent au cours du temps. Dans le cas présent, cette situation était responsable d’un certain nombre de variations dans l’épaisseur du revêtement, rendant ainsi le procédé inutilisable dans l’industrie. Des chercheurs de l’université de Rice ont donc mis au point un système qui mesure continuellement l’épaisseur du revêtement afin d'ajuster la concentration des substances actives en temps réel. De cette manière, l’épaisseur du revêtement reste constante.


Photovoltaïque : 1,5 % de réflexion grâce au silicium noir


Ce nouveau procédé permet également d’utiliser facilement la technologie du silicium noir. Les liquides sont employés pour creuser de nombreux pores dans un feuillet de silicium en quelques minutes. Ces trous assurent une meilleure capture de la lumière. Le taux de réflexion peut descendre jusqu’à 1,5 %. Les nouvelles cellules photovoltaïques sont donc plus productives que les cellules classiques.

 

Néanmoins, le système n'est opérationnel qu’à certaines conditions. La surface des cellules et les parois de chaque pore doivent être neutralisées électriquement grâce à un processus de passivation. Cette neutralisation se déroule également en phase liquide et à température ambiante.


Le silicium noir a la particularité d’être sensible à un plus large spectre lumineux et à des rayons lumineux présentant de fortes incidences (comme ceux observés au lever et au coucher du Soleil). Les cellules photovoltaïques dotées de cette technologie produisent du courant durant une plus longue période de la journée.

Ces nouveaux procédés de fabrication de panneaux solaires devraient être commercialisés durant l’année 2012. Il faut néanmoins noter qu'aucune information chiffrée n'indique l'augmentation du rendement des cellules voltaïques qui seront produites avec ce procédé...


Des recherches sont déjà en cours chez Natcore et à l’université de Rice pour créer des cellules voltaïques flexibles et de nouvelles cellules composées de nanotubes de carbones et de divers cristaux. Ces cellules nouvelle génération seront plus performantes car elles pourront capter un plus large spectre lumineux. Des cellules de ce type ont déjà été conçues mais leur fabrication est onéreuse. L'entreprise souhaite donc développer un produit fabricable à moindre coût.

 

 


 

 


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