Faire sa lessive soi même

Publié le par Gerome

La lessive est un mélange liquide ou solide de produits utilisés pour le lavage domestique ou industriel. L'action nettoyante est notamment assurée par des produits détersifs comme le savon.

Dans certains pays, la lessive se fait encore à base de cendres et d'eau, comme autrefois en Europe et en Amérique. Les quantités sont approximatives et les résultats viennent autant de la pratique que de l'enseignement par voie orale. Par le passé, elle était aussi fabriquée à base de plantes telles que la saponaire.

Afin d'améliorer la qualité de vie sur terre, ainsi que l'espérance de vie de cette dernière, il serait nécessaire de rendre écologique, moins polluante notre lessive.

Cette page a donc pour objectif de recenser les techniques anciennement utilisées et par la suite d'essayer de trouver des techniques alternatives pour le monde d'aujourd'hui.

Composition

Les lessives se présentent sous forme de poudres, de liquides ou de tablettes.

Les lessives contiennent :

    * des détergents (tensioactifs) qui augmentent le mouillage des tissus, enrobent les salissures, les détachent du linge puis les maintiennent dispersées dans l'eau (alkylbenzène-sulfonate, savon, lauryl-sulfate, dodécylbenzène-sulfonate, etc.) ;
    * des composés alcalins, qui augmentent l'efficacité des tensioactifs en agissant sur le pH de l'eau pour qu'il reste élevé (borates, carbonates comme le carbonate de sodium, silicates) ;
    * des agents séquestrants (chélatants), improprement appelés anticalcaires, qui piègent le calcium, ce qui augmente l'efficacité des détergents (métaphosphates, polyphosphates, zéolites, EDTA, NTA, citrates, phosphonates). S'il n'y a pas d'anticalcaire dans une formule, il faut utiliser plus de tensioactifs sauf si l'eau est douce;


    * des produits complexants, appelés aussi agents antiredéposition, qui empêchent les salissures piégées par les tensioactifs de se redéposer sur le linge (ex : carboxyméthylcellulose, phosphonates) ;
    * des enzymes, qui dégradent les molécules organiques en les fractionnant en plus petites particules. Les différentes enzymes agissent sur diverses taches : les lipases agissent sur les taches grasses (lipides), les protéases agissent sur les taches de protéines (sang, herbe, etc.). Les enzymes sont efficaces même en faible quantité et à basse température;
    * des agents de blanchiment, qui oxydent les molécules (perborates, percarbonates tels que le percarbonate de sodium, peroxydes) ;
    * des azurants optiques, qui absorbent des rayons ultraviolets invisibles et réémettent de la lumière visible, de sorte que le linge paraît plus lumineux et plus blanc ;


    * du ballast, matériau granulaire de remplissage qui facilite la manipulation des poudres ;
    * de l'eau, si la lessive est liquide.
    * des conservateurs
    * du parfum

Impact sur l'environnement

Les lessives se retrouvent dans les eaux usées. Après un traitement en station d'épuration, les eaux usées sont libérées dans la nature.

Les lessives génèrent une importante pollution, de par la présence de molécules plus ou moins instables, toxiques et rémanentes :

    * Les détergents, en formant des mousses, diminuent l'oxygénation de l'eau. Leurs propriétés tensioactives leur permettent de solubiliser des molécules toxiques et, ainsi, d'assurer leur diffusion dans les milieux aquatiques. À l'instar des pesticides dits hormonaux mimétiques (modulateurs endocriniens), certains détergents sont fortement suspectés d'interférer avec le métabolisme des animaux, en particulier des amphibiens (Anoures, Urodèles), des poissons et de l'homme.

 

Ils pourraient être à l'origine des changements de sexe des mollusques et des poissons, du déclin drastique des populations de grenouilles et de la diminution de la spermatogenèse humaine. Les tensioactifs déversés dans l'eau réagissent au contact du sel et reviennent par voie aérienne détruisant les pins du littoral méditerranéen. Certains tensioactifs sont relativement biodégradables, mais le traitement des station d'épuration (surtout efficaces pour traiter les boues, les graisses, les déchets flottants et les graviers) sont peu efficaces pour traiter les produits chimiques.

 
    * En accroissant le pH de l'eau, les alcalins peuvent perturber l'équilibre des écosystèmes aquatiques, engendrant des modifications chorologiques.
    * Les phosphates ne sont pas toxiques par eux-mêmes — le phosphore est un élément majeur pour les organismes vivants — mais sont souvent à l'origine du phénomène d'eutrophisation (les marées vertes). Ils sont souvent remplacés par les zéolites qui ne causent pas d'eutrophisation, mais sont peu biodégradables et causes des problèmes aux stations d'épuration des eaux (problèmes de boues insolubles)


    * Les chélatants sont parfois très toxiques : L'EDTA (acide Éthylène Diamine Tétra-Acétique) , heureusement peu utilisé dans les lessives à cause de son coût(surtout dans les détergents liquide) forme des complexes extrêmement stables avec les métaux, tel le fer de l'hémoglobine, ce qui en fait un poison, et surtout permet de faire passer dans les être vivants des éléments toxiques comme le Plomb.


    * les agents de blanchiment sont des oxydants puissants et peuvent donc détruire la matière organique. Le plus souvent ce sont des agent oxygénés (comme le Percarbonate de sodium qui remplace le perborate de sodium) qui est peu dangereux, parfois ce sont des agents chlorés susceptibles de produire des chloramines au contact de matières azotées comme le sont la sueur, les taches protéiniques .


    * Les lessives contiennent des produits dérivés du pétrole qui est une industrie très polluante. Les additifs annexes (colorants, conservateurs, etc.) peuvent aussi agir sur l'environnement.
    * Les conservateurs (surtout présent dans les lessives liquides, les poudres étant sèches, elles risques peu la dégradation par les micro-organismes) sont très dangereux : étant des biocides non seulement ils dégradent le milieu mais sont peu biodégradables (par définition) et empêchent la biodégradation naturelle dans les station d'épuration.



La fabrication maison réduit la consommation d'emballages, la pollution par les matières plastiques et les métaux lourds contenus dans les teintes de ces matières. Achats faciles, conséquences complexes.

Conseils d'utilisation

Une attitude écologiquement responsable consiste à :

    * privilégier les lessives moins polluantes :
          o préférer les poudres aux liquides, plus riches en tensio-actifs ;
          o choisir les lessives contenant des zéolites au lieu de phosphates ;
          o éviter les adoucissants, parfums, colorants et autres composés de synthèse.
    * utiliser rationnellement les lessives :
          o trempage préalable : un simple trempage du linge permet de mouiller les fibres et d'ôter la crasse. Et mettre un peu de lessive ou de savon de Marseille sur les taches avant le lavage en machine permet souvent d'obtenir un meilleur résultat ;


          o ne pas surdoser la lessive, et utiliser moins de produits lorsqu'il y a peu de linge ou lorsqu'il est peu sale ;
          o utiliser moins de produits si l'eau utilisée est douce (c.-à-d. sa dureté totale est inférieure à 15 °f) ;
          o l'activité enzymatique étant maximale vers une température de 40 °C, les lessives aux enzymes enlèveront mieux les taches organiques à basse température ;
          o les balles de lavage sont des balles qui battent le linge dans la machine à laver et permettent d'utiliser moins de lessive ;
          o une boule anticalcaire ou antitartre modifie la structure du calcaire et adoucit l'eau, permettant ainsi de diminuer la quantité de lessive.
          o Les lessives concentrées permettent de diminuer les déchets d'emballage et de rejeter moins de produits toxiques... à condition de ne pas dépasser les doses prescrites.


    * Choisir des moyens alternatifs comme la noix de lavage, les lessives à base de plantes .... (voir plus bas).

Les noix de lavage

En Inde et au Népal pousse un arbre appelé arbre à savon (Sapindus Mukorossis) dont le fruit à la particularité de sécréter une substance gluante qui le protège des insectes nuisibles. Cette substance gluante possède une forte teneur en saponine et peut donc être utilisée comme savon naturel.

Pour une lessive en machine il faut utiliser 3 à 4 noix qu'il faut briser en morceaux et que l'on dispose dans un sachet en coton ou en lin ou même dans une chaussette directement dans le tambour de la machine. On peut rajouter une goutte d'huile essentielle si on le souhaite, car le linge lavé par cette méthode n'a pas d'odeur.

Les mêmes noix peuvent être utilisées de 2 à 3 fois à 30 ou 40 degrés, 2 fois à 60 degrés et 1 fois à 90 degrés. La saponine contenue dans les noix ne se libère pas dans l'eau froide. Comme on peut réutiliser les noix pour plusieurs lavages cela revient à réduire le budget lessive de moitié par rapport aux lessives «standards» : un kilo de noix dure un an pour 3 lessives par semaine et coute environ 10 euros.

Pour une machine de blanc, on peut rajouter une cuillère à soupe de percarbonate de soude qui libèrera de l'oxygène dans l'eau et évitera le "voile gris" qui apparait après quelques lavages. Le percarbonate de soude est un composé chimique très simple qui n'est pas du tout nocif pour l'environnement.

Après avoir utilisé les noix pour la lessive, la vie des noix n'est pas terminée, car il reste encore assez de saponine en elles pour en faire une décoction. Et même après vous pouvez jeter les coquilles dans votre compost, elles serviront à enrichir votre jardin.

Un magazine de consommation[1] a testé ces fameuses noix en les comparant avec un lavage du linge sans lessive ni produit. Le résultat est que ces noix rendent le linge propre…tout comme l'eau. La leçon à tirer de cette comparaison est qu'il faut adapter la dose de produit en fonction des salissures. La plupart des vêtement n'ont besoin que d'une légère lessive (transpiration, peu de tache) et de traiter les taches.

Avant d'acheter les noix, il faut toute de même tenir compte du bilan écologique global. Écologiques en Inde, ces noix sont loin de le rester en Europe du fait de leur transport (émission de CO2), mais restent moins polluantes qu'une lessive traditionnelle, car celle-ci voyage aussi, comme l'a comparé l'émission ABE sur la TSR le 13 novembre 2009[2]. Il vaut mieux dans ce cas utiliser des plantes locales comme celles présentées ci-dessous.

Citations d'un article du réseau Eco-consommation : De plus dans les pays d'origine de la noix de lavage, "les arbres non ligneux (qui ne sont pas exploités pour leur potentiel de production de bois) et dont l’arbre à savon (Sapindus mukorossi) fait partie, sont utilisés avant tout pour améliorer l’état nutritionnel et sanitaire des populations locales. La commercialisation locale apporte des produits de première nécessité pour les ménages mais ces arbres apportent également du fourrage, de l’ombre, permettent la conservation et l’amélioration des sols etc.

La cueillette des produits forestiers est pratiquée par tous les habitants des villages environnants. C’est une activité pratiquée particulièrement par les femmes et les enfants. Les noix sont donc utilisées par les populations locales. La production dépend de la conjonction des facteurs climatiques et anthropiques, qui peuvent être aussi défavorables (déplacement des populations, croissance des besoins en terres agricoles, exploitation abusive du bois-énergie), dont l’ensemble peut, dans certains cas, entraîner une dégradation continue des ressources forestières."

"L’exploitation des noix de lavage n’ont pas fait l’objet d’études d’inventaire forestier aux fins d’aménagement et d’exploitation de la forêt. Les produits qui ont connu un soudain succès d’intérêt économique comme le karité, la spiruline ou le gommier ont eu besoin d’une gestion rationnelle de la ressource. Il faut que les différents acteurs prennent conscience de la nécessité de préserver les équilibres locaux.

Si la demande augmente et que les populations locales se voient privées de noix pour leur propre usage, quelle solution leur reste-il  ? Des lessives en poudre ? C’est peut-être une extrapolation, mais le risque existe ! "

Préparation de lessive à base de plantes

La saponine est une substance ayant le pouvoir de faire mousser l'eau. Il est possible de l'extraire en effectuant une décoction de certains végétaux : les racines de la saponaire, les feuilles de lierre, le marron d'inde épluché et râpé, l'écorce de Savonnier (Koelreuterie paniculata).
 Lessive à la saponaire

La saponaire est une herbe que l'on utilisait abondamment en Europe avant le XVIIIe siècle, l'époque à laquelle commença la fabrication industrielle du savon. Les racines de saponaire contiennent la plus grande part des principes actifs de la plante. Mises en décoction à 60 g par litre d'eau, elles produisent une mousse détergente qui peut être employée comme shampooing ou savon végétal.
 Recette de base

Coupez les racines de saponaire en petits morceaux, jetez-les dans l'eau (non calcaire) lorsqu'elle bout, mettez le linge dans cette eau et faites bouillir comme s'il s'agissait d'une lessive du commerce.
Recette secondaire

Faire une décoction de 100 g de saponaire pour 1 litre d'eau : faire bouillir cinq minutes puis retirez les racines. Mettez ce jus en bouteilles : cela donne une lessive très bonne pour la laine et les tissus de couleurs fragiles (attention avec les tissus blancs, elle est légèrement jaunissante)
Lessive à la luzerne

    * 100 g de racine de luzerne.
    * 1 litre d'eau.

La luzerne (Medicago sativa), ne pas confondre avec le sainfoin, est très couramment cultivée. C'est une plante vivace, dont vous arracherez la racine à n'importe quelle saison. Lavez, séchez cette racine, coupez-la en petits dés et jetez-la dans l'eau bouillante comme la racine de saponaire. Faites bouillir une demi-heure.
[modifier] Lessive aux marrons d'Inde

1 kg de marrons d'Inde décortiqués pour 3 litres d'eau, 1 heure.

Le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) fleurit dans tous les jardins publics de France, de Belgique ....

Ramassez un grand panier de marrons, et décortiquez-les, broyez-les dans un mortier et jetez le tout dans de l'eau bouillante (la décoction doit bouillir pendant une heure). Ensuite, passez au tamis, recueillez le jus, mettez-le en bouteilles, c'est une bonne lessive pour les tissus et lainages de couleur sombre.


Lessive aux feuilles de lierre

Cent feuilles de lierre, 2 litres d'eau, 1/2 heure.

Le lierre grimpant (Hedera hélix) résiste bravement à toutes pollutions citadines, et il s'accommode de tous les sols ou presque. Cueillez une centaine de feuilles, jetez-les dans l'eau bouillante pendant dix minutes. Retirez du feu, et laissez refroidir. Écrasez les feuilles au moulin à légumes à gros trous (ou pressez-les avec les mains). Remettez-les dans le jus, puis passez le tout au-dessus d'un tamis. Dans ce jus tiède, vous pouvez mettre à tremper les soieries, les lainages fragiles, tous les tissus que vous voudrez, exactement comme si vous utilisiez un détergent du commerce.

On peut ramasser des feuilles de lierre sans aucunement remettre en cause la vie de la plante si on laisse les feuilles terminales. C'est une plante très résistante et qui pousse sur des terrains très variés. Cette plante volubile pousse sur les troncs des arbres, sur les murs, poteaux.... elle est souvent arrachée par les sylviculteurs car elle gène la croissance du tronc de l'arbre. Très fréquente, elle a tendance à devenir envahissante et elle doit être maitrisée mais non supprimée.


Préparation de lessive à base de savon de Marseille

Recette pour 1L de lessive liquide :

- Râper 20 à 50 g de savon de Marseille naturel avec un économe ou une râpe à fromage. On peut aussi utiliser directement du savon en paillettes.
- Faire bouillir 1l d'eau
- Ajouter les copeaux et mélanger jusqu'à ce que le savon soit totalement dissout
- Mettre le tout dans un ancien bidon de lessive liquide de plus de 1L afin de pouvoir mélanger avant chaque utilisation.
- Ajouter 4 à 8 gouttes d’huiles essentielles au choix.

Bien secouer le bidon avant utilisation et mettre un verre à moutarde de lessive par machine.

On peut associer à ce mélange :

    * 1 cuillère à soupe de cristaux de soude si le linge est très sale
    * un verre de vinaigre blanc dans le bac à adoucissant (l'odeur disparait avec le séchage), en faisant attention cependant car le vinaigre a tendance à attaquer les élastiques, ce qui pose un problème pour les couches lavables, par exemple.
    * du jus de citron (filtré à travers un filtre à café) dans le bac d'assouplissant, à la place du vinaigre pour les lessives de blanc

En remplacement de la lessive en poudre

Lorsqu'on préfère les paillettes, on laisse tranquillement tremper le linge dans l'eau chaude savonneuse et on n'a pas trop à frotter (sachant que les frottements usent le linge délicat). L'eau doit être un minimum chaude car les paillettes de savon se dissolvent mal à basse température.

Pour une utilisation à basse température, il faut laisser sécher le savon. Quand il est plus dur et sec, on peut alors le râper avec une râpe fine (du type râpe à zeste), on obtiendra une poudre qui se dissout très bien à basse température.

Les savons commercialisés, que ce soit dans un coopérative diététique ou autre doivent mentionner leur composition exacte, et bien souvent ils contiennent des conservateurs, parfois des chélatants (contre le calcaire), parfois même des colorants ou des parfums : il faut donc être vigilant quant au choix. Beaucoup de "savon" n'ont comme adjuvant que des parfums sous la forme d'huiles essentielles.

Commentaires :

    * Le savon de Marseille est 100% biodégradable et ne provoque aucune pollution de l'environnement — à condition qu'il ne soit pas à base d'huile de palme, dont l'exploitation est nuisible.
    * Fonctionne pour les lessives en machine ou à la main
    * Bon lavage, le linge est doux.
    * Santé : ne provoque pas d'allergie, recommandé pour les bébés et les gens qui ont des problèmes de peau.
    * Ingrédients : peut contenir de la glycérine pour améliorer sa texture et l'empêcher de sécher trop vite.[3]
    * Pour le lavage à la main des articles fragiles (comme la lingerie), le savon de Marseille est idéal. On frotte délicatement le linge avec un cube de savon de Marseille végétal.
    * Cette lessive peut également remplacer le liquide vaisselle.

Préparation de lessive à base de cendre

L'objectif est d'extraire la potasse de la cendre et l'utiliser comme détachant.


Fournitures
cendre de bois

Les cendres de fougère étaient réputées pour la fabrication de lessive. L'on dit aussi que le pommier donne des savons très blancs. Le bois ordinaire utilisé pour les feux de foyer ou les feux de camp peut aussi convenir.

Le bois employé devra être brûlé dans un feu très chaud pour en faire des cendres très blanches. Lorsqu'elles sont refroidies, entreposez les cendres dans un contenant de plastique avec couvercle, un baril de bois ou un contenant d'acier inoxydable. Un pot de terre cuite (et non un pot d'argile séché au soleil) convient aussi. De préférence, utilisez un baril de bois ayant un robinet dans le bas.

Il ne doit pas rester de morceaux de charbon! Idéalement vous devrez tamiser la cendre.
 De l'eau douce

Si vous ne pouvez obtenir ni eau de source ni eau de pluie, utilisez de l'eau d'une rivière ou d'un puits en y ajoutant du bicarbonate de soude pour la neutraliser.

Il est aussi possible d'employer l'eau du robinet. Si vous avez de l'eau dure (difficulté à faire mousser) ajoutez du bicarbonate de soude jusqu'à ce qu'il soit facile de faire mousser votre eau. Ensuite, ajoutez la même quantité de bicarbonate de soude à l'eau que vous emploierez. Par exemple, si vous testez un litre d'eau et nécessitez 15 ml de bicarbonate de soude, vous aurez besoin de 60 ml de bicarbonate de soude pour 4 litres d'eau. Entreposez cette eau dans un contenant de bois, de plastique ou d'acier inoxydable.

Pour manipuler l'eau de cendre, il est préférable de mettre des gants en plastique, le liquide dessèche les mains.


 Lessive à la cendre pour laver en machine (technique simple)

    * Pour un litre d'eau douce (idéalement de l'eau de pluie).
    * 2 à 3 verres de cendres de bois tamisées (par ex. avec une passoire): il ne doit pas rester de morceaux de charbon de bois.
    * un récipient assez grand (bocal, petit seau, vieille cruche...)
    * Un (vieux) tissu fin, une étamine fine ou un chiffon microfibre
    * Un entonnoir
    * Un flacon vide (détergent, lessive liquide...)

Mélanger la cendre et l'eau. Bien remuer et laisser reposer au moins 24 heures en remuant de temps en temps avec un morceau de bois. Au bout de ce temps, filtrer le mélange en mettant le chiffon fin dans l'entonnoir au dessus du flacon vide. On obtient un liquide dont la couleur varie entre celle du vin blanc et celle du thé léger, selon le bois qui a brûlé. Si on constate trop de dépôt gris au fond du flacon, filtrer de nouveau avec un chiffon plus fin ou double. On peut ajouter quelques gouttes d'essence de citron ou de lavande pour le parfum. Cette lessive se conserve environ 3 semaines. Pour une lessive en machine, mettre 1 à 2 verres du produit obtenu dans le bac à lessive, et faire la lessive normalement. Ne pas verser directement sur le linge sec. Cette lessive ne mousse pas, mais elle est efficace, même à basse température - sauf pour les taches de sang - et elle laisse le linge doux... et en plus elle est très économique. La "boue grise" qui reste dans le filtre, mélangée à de l'eau, est un très bon engrais au jardin.
Technique avec une lessiveuse

N'importe quelle taille de contenant de bois, de plastique ou de "terre cuite au four". Attention les contenants en terre cuite au soleil ne conviennent pas pour des produits corrosifs comme l'eau de lessive.
Technique un peu compliquée

   1. Il faut que la lessiveuse soit munie d'un robinet filtrant ou d'un trou sur lequel l'on aura placé un linge pour filtrer le liquide. Pensez à placer un caillou devant le trou de sorte que la cendre ne le bouche pas.
   2. Remplissez la lessiveuse de cendres blanches jusqu'à une dizaine de centimètres du bord.
   3. Faites bouillir de l'eau (la moitié du volume de la lessiveuse).
   4. Versez lentement l'eau bouillante sur les cendres jusqu'à ce que le liquide commence à dégoutter du trou. À ce moment, fermez l'ouverture du bas (fermez le robinet ou mettez un bouchon de liège).
   5. S'il reste de la place, ajoutez de l'eau et de la cendre, mais ne mettez pas trop d'eau, car ceci ferait flotter la cendre.
   6. Laissez reposer quatre heures ou toute la nuit si vous en avez le temps.
   7. Laissez s'écouler par le robinet (ou trou), le liquide brunâtre dans un contenant sécuritaire puis reversez-le dans le baril.
   8. Laissez l'eau de lessive égoutter lentement dans un contenant sécuritaire.
   9. Quand le liquide brunâtre cesse de couler du baril, ajoutez de 3,5 à 4,5 litres d'eau douce dans les cendres, et collectez l'eau qui en résulte dans un autre contenant (cette eau de lessive sera moins forte que la précédente).
  10. Répétez avec de 1 à 2 litres d'eau, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de liquide brun qui en sorte.
  11. Enterrez les cendres dans le jardin.

L'eau de lessive étant une tradition orale, il n'existe pas de recette écrite l'utilisant. Utilisez cette eau de lessive à la place de votre lessive habituelle, mais attention aux proportions utilisées ! Faites des essais en commençant par de très petites quantités.
Technique plus simple

    * De l'eau douce (idéalement de l'eau de pluie).
    * Une lessiveuse (grand contenant pouvant aller au feu)
    * Un vieux torchon
    * Un tamis.

    * Tamiser les cendres pour ne garder que les plus fines (il ne doit pas rester de morceaux de charbon).
    * Remplir le torchon avec les cendres et le fermer avec un nœud solide.
    * Faire bouillir l'eau.
    * Plonger le torchon et laisser bouillir quelques minutes.
    * Couper le feu et laisser infuser une heure.
    * Tremper le linge dans cette infusion pendant quelques heures puis le rincer à l'eau chaude.

 

 

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La disparition des abeilles est toujours préoccupante

Publié le par Gerome

Les abeilles, se trouvant parmi les meilleurs agents naturels de pollinisation, sont en train de disparaître à vive allure. Le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) interpelle les différents États sur le phénomène inquiétant de la disparition de masse de ces insectes si précieux.

 

abeille ruche


Après un déclin amorcé en 1960, les abeilles sont aujourd'hui devenues une véritable espèce menacée d'extinction. A l’approche de la conférence sur le développement durable qui se tiendra à Rio de Janeiro au Brésil en 2012, le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) a ainsi décidé d'interpeller les États sur la disparition croissante de colonies entières, mais au combien nécessaires, rapporte RFI.


En effet, la présence des abeilles est vitale puisque celles-ci effectuent 80% de la pollinisation de l'environnement végétal permettant ainsi la fécondation des fleurs, fruits, et légumes. Un processus dont dépend donc également le contenu de nos assiettes. Or, le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), a rendu public un récent rapport qui fait état de plusieurs régions avec des taux de mortalité spectaculaires de colonies d’abeilles. Au Japon, celui-ci atteint ainsi près de 25%, alors qu'il est de l'ordre de 30% en France et au Canada, informe RFI. De son côté, le continent africain semble pour le moment épargné, avec toutefois l'apparition, le long du Nil en Egypte, de certains signes de "Colony Collapse Disorder" ou "Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles".


Les abeilles face à plusieurs menaces


Si la disparition des abeilles est désormais largement constatée, les scientifiques, tout comme les apiculteurs en ignorent encore la cause exacte. Il s'agirait donc, selon eux, de la combinaison de plusieurs menaces. Parmi celles-ci, le frelon asiatique mangeur d'abeille, mais également les pesticides. En effet, Olivier Belval, président de l’Union nationale des apiculteurs français, a expliqué à RFI : "Si on devait donner une priorité sur les causes de mortalité des abeilles, la toute première, c'est les pesticides. Mais la disparition des abeilles est également liée à un type d'agriculture, notamment la monoculture intensive". 


Par ailleurs, les apiculteurs évoquent également la disparition des fleurs sauvages, ou encore le développement de la présence de parasites telle que la propagation du varroa destructor dans l’hémisphère nord, dont seules l'Australie et certaines régions d'Afrique centrale sont encore épargnées. 


Agir : entre sensibilisations et mesures


La bataille pour la préservation des abeilles pourrait passer par la sensibilisation de l'opinion. A Londres, une campagne publicitaire plutôt réussie, intitulée "London’s bees are in trouble" (en français, "les abeilles de Londres ont des ennuis") tente ainsi d'informer la population sur les gestes simples susceptibles de préserver la vie des abeilles, indique RFI.


Mais c'est surtout en amont qu'il faut agir selon les apiculteurs. A l'occasion d'une interview parue sur l'Humanité.fr en mai 2011, Olivier Bulval a ainsi rappelé que "la libéralisation totale du marché [...] pousse à toujours plus de productivité, de rendement, de surface, d’industrialisation de l’agriculture en général, avec les effets que l’on connaît sur les abeilles". Il a également soutenu qu'il "faut prendre une mesure conservatoire par rapport aux produits que nous pointons du doigt depuis des années. Cela peut avoir un effet immédiat."

 

 


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Partenariat industriel pour l'éolien offshore en Allemagne

Publié le par Gerome

Les groupes allemands de services collectifs E.ON et RWE ont annoncé vendredi la création d'une base de services à l'éolien offshore dans les îles d'Helgoland, en mer du Nord.

Un troisième partenaire, WindMW, est associé au projet.

 

eolien-offshore


Dans le cadre de sa sortie de l'énergie nucléaire, Berlin prévoit de disposer d'ici 2020 d'une capacité de production d'électricité éolienne de 10.000 mégawatts au large des côtes, en mer du Nord.

L'archipel d'Helgoland, à une soixantaine de kilomètres du littoral allemand, est particulièrement bien situé pour abriter une base de services éoliens destinée à soutenir les sites offshores en construction dans le secteur.

La petite localité insulaire d'Helgoland devrait bénéficier de 150 créations d'emplois grâce à ce projet.


La filiale de RWE spécialisée dans les énergies renouvelables, Innogy, utilisera la base pour soutenir le parc éolien de Nordsee Ost (295 MW), dont la construction débutera d'ici à la fin de l'année, ont annoncé les trois groupes.

E.ON se servira du site pour desservir le projet Amrumbank (300 MW), et WindMW pour entretenir celui de Meerwind (288 MW), dont la construction n'est pas attendue avant 2013.


Les groupes n'ont pas précisé les détails financiers de leur partenariat. La base permettra d'héberger des entreprises de construction et de transport maritime afin d'entretenir les futures éoliennes, qui devraient avoir une durée de vie unitaire d'une vingtaine d'années.

L'Allemagne produit de l'électricité éolienne en mer du Nord depuis 2009. L'an dernier, le volume de production total atteignait 168 MW pour l'éolien offshore en mer du Nord, à comparer aux 27.214 MW générés par les éoliennes allemandes situées à l'intérieur des terres.

 

 


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Nigéria : le plus vaste nettoyage au monde pour éliminer la pollution pétrolière

Publié le par Gerome

 

Selon les estimations de l’ONU, la pollution pétrolière du sud du Nigéria est telle, après 50 ans d'extraction de brut, qu’elle pourrait nécessiter la plus vaste opération de nettoyage jamais réalisée dans le monde.


L’Ogoniland, au cœur du delta du Niger, est la plus grande région pétrolifère d’Afrique. Après 50 ans d’exploitation de pétrole brut, la zone est traversé par de multiples oléoducs et parsemés de puits que les écologistes accusent d’avoir privé de leur moyen de subsistance, des populations qui vivaient autrefois essentiellement de la pêche et de l’agriculture.


Les dégâts environnementaux occasionnés sont également très importants et la société Shell avait dû quitter la région en 1993 lorsque des violences, à l’époque liées à la pauvreté, avaient eu lieu. Des ONG comme Amnesty International dénoncent la négligence des groupes pétroliers. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) indique que "le contrôle et l'entretien des installations pétrolières dans l'Ogoniland demeure inadéquat : les propres procédures de Shell Petroleum Development Company [SPDC] n'ont pas été respectées, conduisant à des problèmes de santé publique et de sécurité".


Un nettoyage complet de 25 à 30 ans

"La restauration environnementale de l'Ogoniland pourrait bien être l'exercice de nettoyage de pétrole le plus vaste et le plus long jamais réalisé dans le monde si l'on veut ramener à un état entièrement sain l'eau potable, les sols, les criques et les écosystèmes importants tels que les mangroves, qui sont contaminés", indique un communiqué du PNUE qui, hier, a présenté une étude à Abuja. Ce nettoyage complet pourrait prendre de 25 à 30 ans, rapporte Sciences et Avenir.


L'agence onusienne préconise ainsi la création d'un fonds spécial pour l'Ogoniland et demande à ce que les compagnies pétrolières et le gouvernement nigérian s’investissent dans le projet en y participant à hauteur d’un milliard de dollars. "Dans au moins dix communautés Ogoni, où l'eau potable est contaminée avec des niveaux élevés d'hydrocarbures, la santé publique est sérieusement menacée", relève le PNUE, précisant que l'une de ces communautés est située a proximité d'un oléoduc de la NNPC, la compagnie pétrolière nigériane.


La compagnie Shell mise en cause

Pour Amnesty International l'étude prouve que "Shell a eu un impact terrible au Nigeria et s'en est sorti en niant cela des décennies durant". Le groupe a "systématiquement échoué" à nettoyer ses fuites de pétrole, soutient même l'ONG dans un communiqué. Amnesty dénonce aussi "le grave échec du gouvernement nigérian à réguler et contrôler les compagnies telles que Shell". De son côté, le Mouvement pour la survie du peuple Ogoni (Mosop) a estimé hier que le gouvernement nigérian devait "révoquer la licence de Shell en raison des ravages provoqués dans l'Ogoniland".


Hier, le groupe néerlandais a réagi en réaffirmant que "la plupart des fuites étaient le résultat de sabotage, vol et raffinage clandestin". Dans le communiqué de la compagnie, le directeur général en charge des opérations nigérianes, Mutiu Sunmonu, a déclaré que la SPDC nettoyait "toutes les fuites depuis [ses] installations quelle qu'en soit la cause".
Shell a par ailleurs reconnu mercredi sa responsabilité dans deux marées noires en 2008 et 2009 dans la région, et s'est engagée à payer des compensations.

 

 


Publié dans Pollution

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Les bons conseils pour profiter pleinement de votre jardin

Publié le par Gerome

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Alors que le jardin nous permet de retrouver un lien avec la nature, des pratiques peu respectueuses de l'environnement y sont encore courantes, souvent par méconnaissance. Quelques conseils à suivre pour un jardin plus vert…


La friche, c’est chic!

Une friche est un endroit où l’on oublie binettes et sarcleuses, arrosoir et pulvérisateur. Un petit coin où la nature pourra s’exprimer, où des espèces de plantes et d’animaux - souvent en voie de disparition - pourront se maintenir et prospérer. Il n’y a pas de papillons sans mauvaises herbes !


La petite prairie devant la maison

La pelouse est sans aucun doute le type de plantation qui occupe la plus grande surface dans nos jardins. Transformer cet espace de gazon en prairie présente pourtant des avantages : d’abord des économies de temps et d’argent (finies, les dépenses de carburant et les frais de réparation pour la tondeuse !), une réduction des nuisances sonores et une diminution de la consommation de produits chimiques. Il y a aussi l’aspect esthétique, puisqu’une prairie, plus romantique et sauvage, se couvre de fleurs du printemps à l’automne ! La biodiversité est préservée et votre jardin protégé, car ce petit coin de prairie accueille de nombreux insectes, utiles pour votre espace vert.


Vos amis les bêtes

Protéger la biodiversité c’est aussi protéger notre avenir. Le bon fonctionnement de notre planète (cycles du carbone, de l’eau, de l’oxygène…) est lié à la santé des écosystèmes. Une espèce qui disparaît, c’est un des maillons d’une chaîne qui se brise, remettant en question la survie d’autres espèces… Accueillir la biodiversité dans son jardin permet aussi de limiter son travail et l’emploi de pesticides. Plus votre jardin ressemble à un écosystème naturel, plus il pourra se défendre contre les aléas climatiques et les ravageurs. Les insectes pourront améliorer la pollinisation au potager et au verger, et protègeront de façon naturelle vos plantations contre les pucerons et autres cochenilles.


L’eau, une ressource à préserver

Économiser l’eau est bon pour le porte-feuille et l’écologie ! L’arrosage du jardin représente en moyenne 9 litres par personne et par jour. Avec des gestes simples, il est possible d’économiser environ 35 m³ d’eau par an, soit 100 e, pour un jardin moyen : investissez par exemple dans un récupérateur d’eau de pluie, ou placez une bassine en permanence dans l’évier pour récupérer l’eau sans en perdre une goutte, et arroser ensuite vos plantations.


Faites votre compost

Presqu’un rêve d’alchimiste : transformer les déchets en une matière en or ! En effet, 30 % de nos détritus peuvent devenir, en quelques mois, un véritable engrais naturel. Avantages ? De meilleures récoltes, des économies d’eau, la réduction des déchets et l’emploi de matières naturelles dans le jardin. Le compost améliore la structure du sol, l’enrichit en matière organique sans détruire les micro-organismes si importants pour les végétaux. De plus, il est disponible pour les plantes sur le long terme et ne pollue pas les nappes phréatiques et les rivières.


Extinction des feux

Chaque nuit, au retour des beaux jours, les éclairages de jardins provoquent la mort directe ou indirecte de centaines d’insectes, dont certains sont proches de l’extinction. L’éclairage figure ainsi parmi les trois causes principales du déclin des papillons, avec l’abus de pesticides et la raréfaction des habitats. L’été, près de 150 insectes meurent en moyenne sur chaque réverbère… Et s’ils ne sont pas piégés ou tués par l’installation elle-même, ils sont souvent victimes de leurs prédateurs (chauves-souris, crapauds, etc.) attirés par la présence de proies en si grand nombre. Sans oublier que les lumières extérieures sont très énergivores : en France, l’éclairage public serait responsable à 4 % des émissions de gaz à effet de serre.


La flore locale, petit bonheur des papillons

Les papillons sont souvent confrontés à de grandes difficultés pour se nourrir et se reproduire dans nos jardins. Les chenilles, par exemple, dont le régime ne tolère souvent qu’une ou quelques espèces de plantes, ne trouvent pas leur bonheur avec les plantes exotiques de nos jardins. Replanter des fleurs et arbustes locaux est ainsi indispensable pour accueillir et préserver papillons et autres insectes.


Prenez soin de vos sols

Le sol est l’élément de base du jardin, dont dépend la croissance et la santé de nos plantations. Bien le gérer permet donc de mieux valoriser les apports nutritifs, réduire l’arrosage, limiter le traitement des maladies… Attention donc à l’abus d’engrais, cause de pollution des milieux naturels.


Bannissez les pesticides

Les pesticides ne sont pas des produits anodins. Ils contiennent des substances actives qui agissent sur les mauvaises herbes et les nuisibles, mais aussi sur la vie sauvage. Dans les jardins, les produits généralistes touchent tous les insectes, donc aussi ceux dits « utiles », comme les abeilles, les coccinelles ou les papillons.


Devenez ambassadeur de la diversité

Faites partager votre plaisir d’entretenir un jardin naturel, avec des oiseaux, des papillons et toute une vie sauvage. Vos amis seront séduits et puis qui sait, vous ferez peut-être des émules!

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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