Singapore Airlines supprime les magazines à bord

Publié le par Gerome

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Dans le vide-poche de son siège, le passager voyageant à bord des avions de Singapore Airlines ne trouvera bientôt plus les classiques revues de bord, guides de voyage et catalogues des produits hors taxes imprimés. Ces magazines verront à terme leur version papier disparaître et se liront sur les écrans individuels qui équipent depuis une décennie tous les avions de la flotte. Ce n'est qu'une première étape car la compagnie de Singapour prévoit aussi de proposer la version numérique d'une centaine de magazines, livres et quotidiens aujourd'hui distribués à bord. Les publications indisponibles en version électronique resteront au sol.


Depuis le 31 juillet, ce type de prestation, une première mondiale, est testé pendant un trimestre à bord de deux Boeing 777-300ER. Elle sera ensuite étendue à deux Airbus A380 puis à l'ensemble de la flotte. La migration des contenus est possible grâce au système de divertissement Panasonic eX2 qui équipe tous ces avions. Schématiquement, un serveur informatique, équipé de gros disques durs, distribue au réseau intranet, outre les films, les CD, les programmes de divertissement et les jeux, la version numérique des publications. Ce "hard" existe sur la majorité des avions modernes dont les sièges sont câblés à un système de distribution en réseau (et qui créa de gros soucis lors de l'industrialisation de l'Airbus A380).

 

Les applications actuelles sont plus ou moins développées selon ce que perçoit la direction de la compagnie de la demande numérique de sa clientèle. Les Asiatiques et les compagnies du Golfe sont leaders. Pas moins d'un millier de programmes sont aujourd'hui offerts par KrisWorld, le système de divertissement de Singapore Airlines, considéré comme l'un des plus évolués. Le passager dispose même d'un clavier pour saisir des données sous Excel et Word puis les sauvegarder grâce à une prise USB.


Économie de carburant et de papier

Cette numérisation des supports imprimés à bord des avions s'accompagne aussi d'économies considérables de carburant dépensé à transporter des magazines pesant au total des tonnes. En moyenne, sur de longs vols, il faut dépenser 400 kg de carburant pour transporter une tonne de charge. Le magazine de bord d'Air France, par exemple, pèse près de 500 grammes.

 

Ce sont donc plus de 250 kg, soit l'équivalent de trois passagers, embarqués à bord d'un Airbus A380. Ils pourraient être remplacés par quelques grammes si l'on utilise les mémoires informatiques modernes. Chaque jour, chaque avion économisera alors environ 200 kg de carburant lors de ses allers et retours. Au niveau de l'ensemble de la flotte de la compagnie, le gain s'élève à une dizaine de tonnes de kérosène par an et trois fois moins de CO2 dispersé dans l'atmosphère.

 

C'est au moins aussi significatif que de remplacer des verres par des gobelets en plastique. D'autres économies seront générées, liées à la mise en place, à la vérification lors de chaque vol puis au retrait chaque mois des magazines imprimés. Et des hectares de forêts seront préservés.

Quand au passager, il appréciera de trouver toujours la dernière édition. La presse mise à bord sera, en effet, la même que celle diffusée en France car elle pourra être téléchargée sur le serveur informatique de l'avion lors de l'escale à Tokyo ou à Los Angeles sans attendre, comme aujourd'hui, le retour de l'avion à Paris.

 


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Inondations et canicule peuvent relancer le dialogue climatique

Publié le par Gerome

Les catastrophes environnementales telles que les inondations au Pakistan ou la canicule en Russie pourraient être l'aiguillon nécessaire pour relancer les pourparlers climatiques de l'Onu, mais ils risquent de diviser encore plus pays riches et pauvres, estiment des analystes.

 

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Incendies en Russie

 

Le fait que plusieurs dirigeants mondiaux, dont le président russe Dmitri Medvedev, soient convaincus de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique devrait en principe faciliter la conclusion d'un traité.

Mais le réchauffement pourrait également devenir un bouc émissaire tout trouvé pour un gouvernement soucieux de dissimuler sa propre incurie. Dans ce cas, les tensions entre pays développés, historiquement responsables du phénomène, et pays en développement, dont l'impact augmente rapidement, pourraient s'aggraver.


"Le changement climatique est en train de devenir une réalité bien plus concrète pour de nombreux pays", note Saleemul Huq, de l'Institut international pour l'environnement et le développement, à Londres.

Cela annonce un sentiment d'urgence plus aigu lors des prochaines discussions de l'Onu sur le climat, ajoute-t-il. En décembre 2009, le sommet de Copenhague, censé déboucher sur un traité engageant tous les pays, n'a donné lieu qu'à un texte non contraignant.

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Inondations en Chine


L'année 2010 a été marquée par de nombreux phénomènes climatiques extrêmes, et est en passe de devenir la plus chaude depuis le début des mesures précises dans les années 1850. On a aussi observé des inondations meurtrières en Chine et une intense vague de chaleur dans l'Etat américain du Kansas.

LIEN ENTRE CATASTROPHES ET RÉCHAUFFEMENT ?

Johan Rockstrom, directeur du centre Resilience à l'université de Stockholm, a rappelé qu'à l'époque où le réchauffement climatique n'était pas une source d'inquiétude, certains dictateurs africains accusaient le mauvais temps en cas de récoltes agricoles décevantes, quand c'était leur gestion des terres qui était en cause.

"Autrefois, les dirigeants corrompus des pays en développement accusaient Dieu", a-t-il ajouté. "Désormais, ils pourront accuser les pays industrialisés et le réchauffement climatique".

"Le phénomène pourrait dès lors être phagocyté par des disputes post-coloniales, ce qui compromettrait très fortement les possibilité de compromis", a prévenu Rockstrom.

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Inondations au Pakistan


Les pays développés et en développement s'opposent déjà sur le partage des efforts à fournir pour lutter contre le réchauffement, chaque groupe en demandant plus à l'autre.

La prochaine réunion des ministre de l'Environnement des Etats membres de l'Onu doit se dérouler à Cancun, au Mexique, du 29 novembre au 10 décembre. Les observateurs n'attendent guère d'avancées lors de cette réunion.


La Russie et le Pakistan ont directement lié leurs catastrophes climatiques au réchauffement, mais les chercheurs soulignent que si le phénomène a tendance à favoriser les événements qualifiés d'"extrêmes", il ne peut les expliquer individuellement.

"Les changements climatiques et le réchauffement sont les raisons principales des récentes fortes pluies et inondations", affirme un communiqué du ministre pakistanais de l'Environnement, Hameed Ullah Jan Afridi.

Le Pakistan, souligne-t-il, contribue aux émissions mondiales de gaz à effet de serre à hauteur de 0,4%.

En Russie, le pouvoir a également attribué la canicule aux changements climatiques.

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Inondations dans le Var

"Malheureusement, ce qui se produit aujourd'hui dans nos régions centrales est la preuve du changement climatique mondial, puisque jamais dans l'histoire de notre pays nous n'avions subi de telles conditions", a déclaré le président Dmitri Medvedev.

De l'avis d'Alexei Kokorine, de la branche russe du Fonds mondial pour la nature (WWF), "ces propos sont un très bon signe adressé au public russe, qui doute majoritairement de la réalité du réchauffement climatique".

Mais selon Arild Moe, spécialiste des politiques climatiques de Moscou à l'institut Fridtjof-Nansen, il est toutefois trop tôt pour en déduire que la Russie va adopter une nouvelle approche dans les pourparlers de l'Onu.

"Medvedev a dit bien des choses très justes sur bien des sujets, de la corruption au rôle des ONG, mais ses propos n'ont pas débouché sur un processus légal", a-t-il tempéré.

Gregory Schwartz pour le service français

 

 


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Chine : 500 usines trop pollueuses privées d'électricité

Publié le par Gerome

N'ayant pas atteint leurs objectifs de réduction des émissions polluantes, quelque 506 usines chinoises ont été privées d'électricité dans l'est du pays.

 

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Alors que la Chine est devenue le premier pays producteur de gaz à effet de serre devant les États-Unis, la répression se fait de plus en plus sévère. 506 usines de huit villes de la province de l'Anhui, spécialisées dans les secteurs les plus énergivores que sont le charbon, la chimie ou la métallurgie, viennent ainsi de voir leur accès à l'électricité coupé, d'après le quotidien China Daily.


La semaine dernière, les autorités chinoises avaient sommé plus de 2.000 sociétés de se séparer d'équipements obsolètes et polluants, sous peine de se voir refuser des crédits bancaires, la validation de nouveaux projets, ou la fourniture d'électricité. Une grande partie de la consommation énergétique des usines les plus pollueuses est en effet due à la vétusté des équipements de production. Si la technique a de quoi surprendre, priver plus de 500 usines d'électricité devrait permettre à la province située près de Shanghai d'atteindre ses objectifs de réduction de consommation énergétique. 


Alors qu'au terme d'un plan sur plusieurs années, la province d'Anhui devait réduire de 20% sa facture énergétique, la canicule qui a frappé une partie de la Chine pendant deux semaines a aggravé la situation, notamment avec le recours à la climatisation. Les provinces voisines ont alors pris à leur tour des mesures restrictives. A Nanjing, capitale du Jiangsu, ce sont ainsi 1.000 entreprises qui depuis jeudi dernier sont soumises à un plafonnement de leur consommation. Dans la province du Zhejiang, soixante-neuf entreprises de la ville de Jinhua sont elles-aussi rationnées, et ce jusqu'au mois de septembre.

 


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Russie: les incendies ont gagné des zones radioactives

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4000 hectares de sites pollués par Tchernobyl auraient été brûlés.

 

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Pas d'inquiétude à avoir, selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).Avec le nucléaire il ne faut jamais s'inquiéter, c'est comme lorsque la centrale de Tchernobyl a explosé, le nuage s'est curieusement arrêté à la frontière française; il a du se dire "houlà j'arrive chez les français, je vais m'arrêter en Italie ça sera mieux!". Dans 1000 ans il faudra encore se faire du soucis concernant ces retombées radioactives.

 

Près de 4000 hectares de zones polluées par les retombées nucléaires de Tchernobyl ont été touchés par les incendies qui ravagent la Russie depuis juillet. C'est ce qu'annonce les services de surveillance des forêts russes ce mercredi 11 août.

"D'après les données de la surveillance de la radioactivité menée sur le territoire des régions de Russie comprenant des terres polluées par des éléments radioactifs depuis la mi-juillet, des incendies de forêt y ont été enregistrés sur 3900 hectares", a déclaré le service fédéral de défense des forêts.

L'organe de surveillance répertorie les zones touchées dans les "territoires les plus pollués". La liste comprend notamment la région de Briansk, au sud-ouest de Moscou, où 28 feux de forêt ont ravagé 269 hectares. Une des zones polluées par les retombées de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.

 


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Un bloc de glace de 260 km² se détache du Groenland

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Un bloc de glace de 260 km2, s’est détaché du glacier Petermann, dans le nord du Groenland, à environ 1.000 km au sud du Pôle Nord, soit un quart de sa superficie.

 

Ce glacier qui mesure 70 km de long est l’un des deux derniers glaciers du Groenland.

L’Arctique n’aurait pas perdu une telle masse de glace depuis 1962, précise Le Parisien.

En 2009, un rapport du Conseil arctique a indiqué que ces dernières années, la calotte glaciaire du Groenland avait fondu, sous l’effet du réchauffement climatique, à un rythme alarmant.

La calotte glaciaire du Groenland étant le plus grand réservoir d’eau douce de l’hémisphère Nord, rappelle Le Parisien.

 



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