A Toulouse, un trottoir produit de l'électricité

Publié le par Gerome

La ville de Toulouse a commencé cette semaine à expérimenter un trottoir qui produit de l'électricité quand on marche dessus, dans le cadre de sa politique de développement durable.

Pour l'instant, quelques dalles, équipées de micro-capteurs chargés de recueillir l'énergie des marcheurs, ont été installées sous un porche du centre-ville.

Une batterie reliée aux dalles permet de stocker l'énergie cinétique des passants.

Environ 30 watts sont produits en continu par ce segment de trottoir dès qu'il est emprunté, ce qui suffit pour faire fonctionner les réverbères - une rampe de leds et un candélabre à diodes - qui le surplombent.


"Il s'agit pour l'instant d'une expérimentation mais ce système unique au monde nous permet d'entrevoir toute une série d'applications pour la ville", a expliqué à Reuters Alexandre Marciel, adjoint au maire de Toulouse chargé du développement durable.

On pourrait à terme envisager de stocker l'énergie fournie dans la journée par les passants que l'on restituerait la nuit quand il y a moins de marcheurs, a-t-il expliqué.

Ce trottoir intelligent a été inventé par la société néerlandaise Jaap Van der Braak. Le test doit durer deux semaines à Toulouse.

 


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POUR STOPPER LES OGM, LA DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE

Publié le par Gerome

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).
 
Le 6 avril 2010.


Dès sa réélection, le Président de la Commission européenne, M. Barroso, avait dévoilé son ambition de relancer le développement des Organismes génétiquement modifiés (OGM) en Europe. La mise en œuvre n'a pas tardé : le 2 mars 2010, la pomme de terre transgénique Amflora commercialisée par l’entreprise allemande BASF était autorisée à la culture. Cette date marque un tournant dans les politiques communautaires sur les biotechnologies pour deux raisons. D'une part, il s'agit de la première autorisation accordée à la culture d'une variété de plante transgénique depuis le maïs Monsanto MON 810 en 1998. Un moratoire de fait vient donc d'être levé après douze ans. D'autre part, la décision sur la pomme de terre concerne cette fois une entreprise européenne et non plus américaine. L'argument de la compétitivité internationale pourra jouer à plein pour justifier cette manœuvre pro-OGM.
 
Mais il y a encore plus grave. Si le contexte politique le permet, la Commission pourrait réviser la procédure d'autorisation des OGM en court-circuitant les États et en se basant seulement sur les avis pseudo-scientifiques de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA). Ceci constituerait un nouveau déni de démocratie dans une Union européenne où les peuples refusent très majoritairement les produits transgéniques.


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(…)
 
Pour lire la suite ou imprimer, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1663
 
Dans l'immédiat, le M'PEP appelle à signer deux textes concernant les OGM en Europe :
 

  • la pétition lancée par Inf'OGM, intitulée « Le gouvernement français doit réclamer à la Commission européenne une réévaluation des OGM ! » :
    http://www.infogm.org/

 

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OGM: ETABLISSONS D'ABORD LES FAITS

Publié le par Gerome

La Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la première fois depuis 12 ans, plaçant les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d'informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l'environnement.

Une nouvelle initiative donne à 1 million de citoyens européens une chance unique de déposer officiellement des propositions de lois à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour obtenir une interdiction des cultures OGM tant que la recherche n'a pas abouti. Signez la pétition ci-dessous et faites suivre cet appel à tous vos amis et vos proches.
N'oubliez pas d'inclure votre adresse postale pour que toutes nos signatures soient validées dans le cadre de l'initiative citoyenne européenne.

 

Pour signer la pétition cliquez ici

 


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Abeilles : 400 élus renoncent aux pesticides pour les protéger

Publié le par Gerome

Le 30 mars, près de 400 élus dont 186 parlementaires ont signé une charte par laquelle ils s'engagent à renoncer à l'usage de pesticides toxiques dans leurs collectivités. Ils espèrent ainsi contribuer à la réduction de l'inquiétante mortalité des abeilles.

 

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"Le taux de mortalité des abeilles est passé de 5 à 20, 30, voire 45%" a rappelé Henri Clément, président de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf). C'est pour tenter d'enrayer ce phénomène que 400 élus ont signé une charte de soutien aux abeilles et aux apiculteurs.

"Après avoir survécu à tous les changements climatiques, les abeilles sont menacées en raison de mutations profondes de l'environnement dues notamment à des pratiques agricoles inadaptées et particulièrement à l'emploi abusif de produits phytosanitaires", soulignent ces députés et sénateurs rejoints par quelque 200 élus d'Île-de-France.


Le Comité de soutien des élus à l'abeille et aux apiculteurs, créé à l'initiative de l'Union nationale de l'apiculture française, d'Agir pour l'environnement, de la Ligue pour la protection des oiseaux, du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures et de Natureparif, s'est ainsi engagé à ne plus utiliser de produits phytosanitaires toxiques pour les abeilles dans les espaces verts des collectivités. Les élus promettent également de ne pas favoriser la mise en culture de plantes OGM mais de soutenir une agriculture respectueuse de l'environnement.


La charte symboliquement signée mardi à l'Assemblée nationale rappelle que "plus de 80% de notre environnement végétal est fécondé par les abeilles" tandis que "près de 40% de notre alimentation (fruits, légumes, oléagineux...) dépend exclusivement de l'action fécondatrice des abeilles".

 


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Erika : une réelle victoire pour l’environnement

Publié le par Gerome

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Mardi 30 mars 2010, la Cour d’appel de Paris a confirmé le jugement de première instance dans l’affaire de l’ERIKA : France Nature Environnement se félicite de la condamnation de tous les acteurs de la filière maritime responsables de ce naufrage, y compris de l’affréteur TOTAL. Elle souligne aussi la reconnaissance du préjudice environnemental subi par les collectivités territoriales et les associations.


Un jugement de première instance ambitieux…


Le 16 janvier 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné le géant TOTAL, affréteur du navire « poubelle » à participer aux dédommagements des victimes de l’Erika et reconnu l’existence d’un préjudice environnemental : ainsi toute l’importance de la prévention du dommage écologique par les acteurs maritimes était clairement mise en avant. Rappelons que le naufrage de l’Erika a engendré une pollution de nos côtes sur 400 km.


L’arrêt du 30 mars 2010 : une victoire confirmée


Plus de 10 ans après ce naufrage, la cour d’appel de Paris a confirmé la responsabilité de l’affréteur TOTAL, qui ne pourra plus se dédouaner de sa responsabilité dans le choix et le contrôle des navires affrétés pour le transport de marchandises dangereuses. La cour a en effet confirmé que TOTAL avait "commis une faute d'imprudence en relation de causalité avec le naufrage".


Pour Raymond LEOST, responsable du réseau juridique de FNE, «
le principe pollueur payeur prend tout son sens dans cette affaire et c’est à cette condition que l’on ne transportera plus de matières dangereuses au moyen de navires poubelles et que l’on assurera la sécurité du milieu marin et la prévention des catastrophes maritimes »

La reconnaissance du dommage écologique


Enfin, la cour d’appel de Paris a confirmé l’existence d’un dommage écologique créé par le naufrage de l’ERIKA ainsi que la nécessité de réparer l’atteinte causé au vivant. Il a ainsi condamné les responsables à indemniser plusieurs associations mais également les collectivités territoriales !


Au delà de la reconnaissance du droit des associations à demander réparation de ce préjudice, FNE estime elle aussi que l’Etat français doit se saisir immédiatement de cet enjeu de civilisation déterminant pour le rapport de l’Homme à la Nature car il dispose des moyens pour envisager des opérations de reconstitution du milieu. Comme la cour l'a souligné elle-même, l'homme ne peut être appréhendé isolément de son milieu naturel.


Il est impératif de mettre en œuvre très rapidement les engagements du Grenelle de la mer, pris à l’initiative de France Nature Environnement et de ses associations membres qui réclament une évolution du droit national et international en faveur de «la juste réparation des dommages causés à l’environnement marin» pour «tendre vers la disparition ou la réduction drastique de la pollution liée aux activités maritimes».

 

 


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