Chauffer une piscine grâce à un crématorium, l'idée écolo du jour

Publié le par Gerome

La mort, une énergie renouvelable comme les autres? Dans la ville de Redditch, près de Birmingham  en Angleterre, un conseil de quartier milite pour chauffer le nouveau complexe sportif grâce à la chaleur émise par le crématorium voisin. Selon les membres du conseil, la chaleur captée pourrait permettre d'économiser près de 17.000 euros par an. Mais certains ont des scrupules à utiliser la chaleur générée par les incinérations, rapporte le quotidien britannique The Guardian.


«Nager dans une piscine chauffée grâce à la mort de ses proches, c'est un peu étrange»

Des réunions avec les habitants de Redditch vont être organisées pour débattre du projet. Si tout le monde s'accorde sur la nécessité d'économiser l'énergie, l'origine de la chaleur pourrait en gêner certains. Ainsi, Simon Thomas, des pompes funèbres locales, est sceptique sur l'acceptabilité du projet: «Je ne sais pas si les gens seront à l'aise de nager dans une piscine chauffée grâce à la mort de leurs proches. C'est un peu étrange», juge-t-il.


Du côté du conseil de quartier, on est plus pragmatique: «Je préfère utiliser l'énergie plutôt que de la voir sortir de la cheminée et chauffer le ciel, plaide Carole Gandy, présidente du conseil de quartier. Cela ne fera aucune différence pour les gens qui utilisent le crématorium. Ce n'est pour l'instant qu'une proposition mais, pour ma part, je soutiens ce projet car il permettra à la mairie d'économiser de l'argent et, à plus long terme, d'économiser de l'énergie comme on nous recommande de le faire.»

 

 


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En France, les maisons en bois ont la cote

Publié le par Gerome

Au cours de la dernière décennie, la France a connu un véritable engouement pour les maisons en bois, les constructions de ce type d'habitations ayant plus que doublé entre 2000 et 2010. Une croissance qui ne devrait pas faiblir dans les années à venir. En effet, selon une étude publiée par le cabinet Xerfi, le nombre de mises en chantier de maisons en bois devrait atteindre 22.000 à l'horizon 2014.

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En 2008, quelque 15.000 maisons en ossature bois ont été construites en France. Un record malgré le ralentissement que connaît le marché depuis 2007 en raison de la crise économique. Toutefois, d'ici à 2014 prévoit Bertrand Perri, auteur de l'étude publiée vendredi dernier, ce sont 22.000 maisons en bois qui devraient voir le jour en France. 


Cet engouement est en grande partie dû à la volonté grandissante des Français de se tourner vers le développement durable. Ils "rêvent de devenir propriétaires d'une maison écologique à la campagne ou en zone périurbaine", note l'étude citée par l'AFP. En outre, la législation est favorable à ce type de constructions, le bois offrant des qualités répondant aux nouvelles normes de réglementation en matière de performance thermique des bâtiments. Par ailleurs, l'industrialisation des constructeurs au cours de la dernière décennie a permis un accroissement de l'offre et donc une réponse plus rapide à la demande.


Seul bémol : le prix des maisons en bois est en moyenne 10 à 20% plus élevé que celui des maisons plus classiques, en briques ou en parpaings. "La réduction des coûts, qui passe entre autres par une standardisation des composants en ateliers, est ainsi devenue prioritaire" pour maintenir la croissance du marché, souligne l'étude.

 


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La capacité éolienne offshore en hausse de 51% en Europe

Publié le par Gerome

En 2010, 308 nouvelles éoliennes offshore ont été installées en Europe. Une augmentation de 51% de la capacité éolienne installée par rapport à l'année précédente, à laquelle la France n'a pas contribué, le pays ne comptant à ce jour aucune éolienne au large de ses côtes.

 

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L'association européenne de l'industrie éolienne (EWEA) se félicite du nombre d'éoliennes en mer installées en Europe. Les 308 installations réalisées dans neuf fermes de cinq pays différents en 2010, ont apporté quelque 883 mégawatts (MW) de nouvelles capacités de production d'électricité à partir d'éoliennes offshore. Un développement qui aura nécessité un investissement de 2,6 milliards d'euros, note la EWEA dans un communiqué rapporté par l'AFP.


Au total, l'Europe comptait à la fin de l'année 1.136 éoliennes en mer, d'une capacité de production totale de 2.964 MW. Une énergie qui permet d'assurer les besoins en électricité de 2,9 millions de foyers européens moyens, souligne l'association. Cette capacité est en grande partie assurée par le Royaume-Uni. Leader européen de l'éolien en mer, il offre une capacité de production de 1.341 MW.  Le Danemark fournit quant à lui 854 MW, suivi des Pays-Bas (249 MW) et de la Belgique (195 MW).


Au chapitre des prévisions pour l'année 2011, EWEA évalue entre 1.000 et 1.500 MW, les capacités éoliennes offshore qui devraient être installées en Europe. Si la France doit lancer un appel à projets prochainement pour l'installation d'éoliennes en mer, le pays n'a aujourd'hui construit aucun parc au large de ses côtes. La France s'est pourtant fixée comme objectif d'atteindre d'ici à 2020, une capacité de 6.000 MW d'éolien offshore.

 


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Recyclage : en 2010, près d'un millier de navires ont été envoyés à la casse

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En 2010, quelque 952 navires ont été envoyés à la casse à travers le monde. Des bateaux destinés à la démolition en Inde, en Turquie, ou en Chine, et qui ont permis le recyclage de plus de 6,4 millions de tonnes de métaux. C'est ce qu'indique un rapport publié par l'ONG Robin des Bois mercredi.

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Le chiffre est impressionnant si on le compare à celui de 2006. L'association n'avait alors recensé que 293 bateaux envoyés à la casse. Plus de six millions de tonnes de métaux ont ainsi été recyclés, un volume quatre fois plus élevé qu'il y a cinq ans, souligne le rapport cité par l'AFP. Alors que l'âge moyen des bateaux démolis est de 31 ans, l'ancien baleinier norvégien Thorgaut aura tenu 71 ans avant d'être envoyé à la casse, battant divers pavillons et changeant régulièrement de nom.


Voilà trois ans que l'Inde est la première destination des navires destinés à la démolition note également le rapport. 44% des bateaux y ont en effet été envoyés en 2010, tandis que la Turquie en a accueilli 14% et la Chine 13%. Suivent le Bangladesh, le Pakistan, les Etats-Unis, le Danemark, la Belgique, le Japon et le Pérou.

Robin des Bois déplore de constater que si 39 % des 952 navires partis à la casse battaient le pavillon européen, nombre d'entre eux ont été recyclés en Asie. Un véritable "minage" de la filière européenne de démantèlement, regrette l'association.

 


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Matières permières, l'envolée mondiale

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