Une revue britannique dresse un parallèle inquiétant entre le temps d'exposition aux écrans et le développement des capacités cognitives des 8-11 ans.
On savait déjà qu'une surexposition aux écrans peut être nocive. On sait désormais dans quelle mesure elle nuit au développement intellectuel de nos chères têtes blondes.
D'après une étude canadienne relayée par Lancet Child and Adolescent Health, les enfants de 8 à 11 ans qui passent plus de 2 heures par jour devant un écran souffrent de retard cognitif.
Les enfants interrogés passent 3,6h par jour devant un écran Sur les 4 524 enfants interrogés par les chercheurs pour cette étude, la majorité passe 3,6 heures par jour devant un écran. Une durée nettement supérieure aux recommandations canadiennes, qui préconisent une exposition quotidienne limitée à 2h.
Mais ce seul critère ne suffirait pas à évaluer les facultés cognitives des enfants interrogés. Les chercheurs ont donc cherché à en savoir plus sur les habitudes de sommeil et d'activités physiques des enfants du panel.
Un constat guère plus reluisant... Les chercheurs préconisent sur ces points supplémentaires 9 à 11 heures de sommeil et au moins 1 heure d'activité physique par jour. Seuls 5% des enfants interrogés remplissent les trois cases. 29% n'en remplissent aucune, et 51% des enfants seulement dorment suffisamment. 37% d'entre eux dépassent les 2h d'écran par jour, et 18% seulement pratiquent une activité physique quotidienne.
Des recommandations de santé inexistantes Un constat d'autant plus alarmant que l'Organisation mondiale de la santé n'a encore émis aucune recommandation quant à l'impact cognitif des écrans sur les plus petits.
En France, rappelle 20 Minutes, le CSA conseille de ne pas exposer les enfants de moins de 3 ans à la télévision, sous prétexte qu'elle peut « freiner leur développement ». Les pédiatres américains estiment, eux, que les écrans doivent être proscrits avant 18 mois.
La croissance ne fait plus le bonheur....la croissance augmente mais le bonheur par habitant baisse. La croissance s'est hissée sur le dos des classes pauvres et sur la destruction de la nature.
Une assemblée corrompue, un ministre de l'agriculture vendu aux lobbys, un président de la République qui ne prend pas ses responsabilités et qui se cache derrière le vote des députés de son parti majoritaire, voilà le triste résumé de notre démocratie. L'empoisonnement de la nature et de nos organismes continue sous la bénédiction de nos dirigeants.
La très grande majorité des français ne veut plus de glyphosate, ne veut plus d'OGM, la très grande majorité des français souhaite vivre et s'épanouir dans un monde sain et épargné de la pollution chimique.
A l'heure où 71% des français souhaite que la protection de l'environnement devienne la priorité du gouvernement, ce vote est comme un doigt d'honneur à nos aspirations les plus profondes. La très petite minorité des énarques au pouvoir, quant à elle, a décidé de se remplir les poches sur notre dos et sur celui de la Nature : LEURS PROFITS VALENT PLUS QUE NOS VIES.
Où est le respect de la démocratie? Où est passé l'intérêt du bien commun? Où est le respect de notre santé, de la Nature? Pourquoi laissons nous faire? Pourquoi laissons nous une infime minorité de bandits en cols blancs décider de notre avenir? Il est temps d'exiger un référendum sur l'interdiction du glyphosate. Il est aussi peut-être temps de songer à une révolution et de déloger ces parasites afin de se réapproprier le pouvoir.
- 1 milliard de déplacés climatiques d'ici 2050 - La 6e extinction des espèces animales - La mort des oceans, 1er producteurs d'oxygène - 3/4 de l'humanite menacée de mort d'ici 2100 etc...
Plus d'un millier de rassemblements étaient organisés ce samedi dans une centaine de pays à travers le monde, de l'Australie aux États-Unis en passant par la France. Leur mot d'ordre : « Rise for Climate », « Debout pour le climat » ! L'objectif de ces marches : exiger des gouvernements, avant la COP24 dans trois mois, qu'ils agissent enfin sérieusement contre le dérèglement climatique.
Dans le cadre de l'appel baptisé « Rise for climate » (Debout pour le climat), des dizaines de milliers de personnes ont participé à des marches, organisées ce samedi dans une centaine de pays. Les manifestations en Australie et en Asie ont été suivies de rassemblements en Europe, notamment à Paris et Bruxelles, avant les États-Unis avec San Francisco en point d'orgue.
A San Francisco, des milliers de personnes ont défilé dans une ambiance festive mais aussi très politique, avec des pancartes s'en prenant au président Donald Trump qui a retiré les États-Unis de l'accord de Paris sur le climat et s'efforce d'annuler les normes environnementales de l'ère Obama.
En France, les marches organisée à Paris et dans les principales villes du pays ont entraîné une mobilisation jamais vue en matière de défense de l'environnement, l'ONG 350.org revendiquant 115 000 participants, dont 50 000 à Paris, où la préfecture de police a comptabilisé de son côté 18.500 personnes.
En France, une centaine de rassemblements
Des milliers de personnes ont entamé dans l'après-midi une marche citoyenne au cœur de Paris : 18 500 personnes selon la police, 50 000 selon l'organisation non-gouvernementale 350.org. Une mobilisation citoyenne, en réponse à l'appel lancé sur les réseaux sociaux par un jeune homme de 27 ans, Maxime Lelong, journaliste de formation et futur papa, après la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui s'étaint plaint d'un manque de soutien populaire pour l'environnement.
« Je vais être papa (d'un fils) en décembre, je veux qu'il ait une planète vivable, qu'il ait un endroit où habiter, qu'il puisse avoir des petits-enfants », a expliqué le jeune initiateur de cette marche. Une centaine de marches étaient organisées dans l'ensemble de la France. Dans l'Ouest, les enjeux climatiques ont beaucoup mobilisé à Rennes avec environ 4 000 personnes, mais aussi à Nantes avec environ 2 000 personnes rassemblées place Royale. Des rassemblements avaient lieu également à Caen, Rouen, Le Havre, Quimper, avec plusieurs centaines de manifestants...
Plusieurs milliers de personnes ont également parcouru 3 km à Bordeaux jusqu'au site où se tient le festival Climax, dédié à l'éco-mobilisation. Quelque 10 000 personnes, selon les organisateurs et la préfecture, ont défilé samedi après-midi à Lyon. À Marseille, ce sont environ 2 500 personnes qui ont défilé selon les organisateurs (700 selon la police), en présence notamment de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise.
À Strasbourg, 3 800 personnes (selon la police) ont défilé à partir de 15h. La manifestation était aussi celle des opposants au Grand contournement Ouest (GCO) de Strasbourg, projet de rocade autoroutière auquel la préfecture vient de donner son feu vert.
En outre, 700 scientifiques français ont lancé ce samedi un appel, publié par le journal Libération, aux dirigeants politiques pour qu'ils passent « de l'incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone ».
Devant le Parlement européen
À Bruxelles, un rassemblement organisé devant le Parlement européen a réuni environ un millier de personnes selon les organisateurs (Greenpeace et la Coalition Climat, collectif d'associations et d'organisations non-gouvernementales (ONG) de la société civile belge).
« L'idée était d'interpeller les élus et les gouvernements à partir de la capitale européenne. Il y a beaucoup de lobbies ici et on se rend compte que les ONG ne font pas forcément le poids face à eux. En tant que citoyens on veut montrer qu'on peut organiser des campagnes pour les interpeller », a déclaré à Kim Le Quang, un professeur participant au rassemblement. Point d'orgue à San Francisco
Cette journée d'action est censée culminer avec une grande manifestation à San Francisco, où se tiendra à partir du 12 septembre le Sommet mondial des villes et entreprises pour le climat, organisé par le gouverneur de Californie en réponse à la politique anti-écologique de Trump. Mobilisation plus faible en Asie
En Asie, c'est à Manille, la capitale des Philippines, que la mobilisation a été la plus forte, avec 800 manifestants. L'un d'eux, habillé en dinosaure, tenait une pancarte « Go Fossil-free » (Finissons-en avec les énergies fossiles). Les Philippines sont en effet très dépendantes des centrales à charbon.
À Bangkok, la capitale de la Thaïlande, près de 200 manifestants se sont réunis devant le siège régional de l'Onu où est organisée jusqu'à dimanche une réunion de préparation du prochain sommet sur le climat, dit COP24, prévu en Pologne dans trois mois. Certains dénonçaient l'arrêt de la contribution des États-Unis décidée par Donald Trump, un manifestant portant un masque du président américain.
« Nous condamnons le président Trump qui s'est retiré des accords de Paris », a dénoncé parmi les manifestants à Bangkok Lidy Nacpil, représentante de l'Asian People's movement in Debt and Developpement, un mouvement asiatique réclamant plus d'implication des pays riches, notamment de Washington. Rôle de sape de Washington
Des participants à cette réunion préparatoire de Bangkok ont dénoncé samedi le rôle de sape joué par les USA. « Les États-Unis ne sont plus dans le jeu, mais c'est toujours eux qui imposent les règles », a critiqué un négociateur de premier plan, pointant du doigt une délégation américaine venue pour « empoisonner » les débats. Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans un premier temps côté américain.
En Australie, les organisateurs ont fait entrer dans le port de Sydney, face à son emblématique opéra, un bateau portant la bannière « Rise for climate ». Et des centaines de manifestants se sont réunis devant les bureaux du Premier ministre Scott Morrison en l'appelant à « sortir le charbon de la politique ».