Développement durable : les français veulent des maires qui s'engagent plus encore

Publié le par Notre Terre

Les Français veulent des maires qui s'engagent...

 

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Ringard, l'environnement? Si ce thème a été le grand oublié des débats de la dernière présidentielle, ce ne sera pas le cas aux prochaines municipales. C'est du moins ce qu'il ressort d'un baromètre réalisé par OpinionWay pour le cabinet de conseil Auxilia et dévoilé en exclusivité.


Car pour près de six Français sur dix (59%), le développement durable comptera dans le choix de la liste pour laquelle ils voteront en mars prochain. C'est particulièrement vrai à gauche, où les sympathisants sont 68% à l'assurer. Et ce n'est pas faux à droite, puisque l'environnement y influencera plus d'un électeur sur deux (53%).


A noter que l'intérêt est particulièrement fort chez les jeunes: 68% des moins de 25 ans estiment que cet enjeu pèsera dans leur décision électorale. Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d'OpinionWay, voit même dans la défense de cette thématique un outil anti-abstention: «Le développement durable peut être un levier de mobilisation important. Les jeunes ont une vision plus pragmatique et moins politicienne du vote et rien n'est plus porteur pour eux que ce sujet-là.»

En attendant, près d'un citoyen sur deux (48%) estime que son maire ne prend pas suffisamment en compte le développement durable dans son action. Un sentiment encore plus marqué dans les petites et les grandes communes, soit respectivement moins de 5.000 et plus de 100.000 habitants.


Les Français font confiance à leurs communes


Certes, les Français pensent que le développement durable est avant tout l'affaire des citoyens eux-mêmes, mais ils ne déchargent pas pour autant les pouvoirs publics de cette fonction: 62% des sondés estiment que c'est également à eux d'agir dans ce domaine, loin devant les entreprises (35%), l'Union Européenne (23%) ou les associations (6%).

 

Et si l’Etat est à leurs yeux l’acteur le plus légitime, c’est dans leur commune que les Français croient avant tout pour faire changer les choses: «56% d’entre eux lui font confiance pour mener une politique de développement durable, alors même que la défiance à l’égard des pouvoirs publics est forte», note Frédéric Vasse, directeur Recherche et Innovation chez Auxilia.


D’ailleurs, les attentes des Français vis-à-vis de leurs maires sont très diversifiées: sensibilisation des enfants au développement durable (30%), aide à la réduction de la facture énergétique (27%) ou encore développement des emplois locaux autour des filières vertes (25%). Dans les villes de plus de 50.000 habitants, les citoyens sont également très nombreux (35%) à demander à leurs élus d’agir contre la pollution atmosphérique et contre les risques naturels et industriels –contre moins de 20% dans les plus petits villages.


«La commune paraît le bon échelon pour agir, d’autant plus que le développement durable vient croiser toutes les grandes questions économiques, sociétales et urbaines», analyse  Frédéric Vasse, qui recommande également aux maires de ne pas hésiter à miser sur «l’urbanisme collaboratif: les citoyens sont prêts à s’impliquer et à collaborer avec leurs élus pour faire avancer les problématiques de développement durable», assure-t-il. 


Le baromètre a été réalisé du 23 au 30 octobre auprès d’un échantillon de 2.010 Français représentatifs, constitué selon la méthode des quotas.


20 Minutes

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Les Français croient à la croissance verte

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Un baromètre démontre qu'ils ne veulent pas sacrifier l'environnement sur l'autel de la croissance...

 

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La fin ne justifie pas les moyens. Si la crise a relégué les problématiques vertes au second plan, les Français n'encouragent pas cette tendance. Bien au contraire: pour 57% d'entre eux, la préservation de l'environnement doit être la priorité absolue, même si la croissance économique risque d'en pâtir. Seuls 42% des sondés défendent la croissance à tout prix. C'est ce que révèle un baromètre réalisé par OpinionWay pour le cabinet de conseil en développement durable Auxilia et dévoilé en exclusivité par 20 Minutes.


Il y a quelques semaines pourtant, les Français défendaient majoritairement l'abandon de l'écotaxe, issue du Grenelle de l'environnement de 2009. Et justement à cause du risque sur l'économie et l'emploi… Alors, comment analyser ces retournements? «Il y a toujours des paradoxes et des contradictions dans l'opinion», répond Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d'OpinionWay.


«La crise a fait reculer la priorité environnementale, mais elle ne l'a pas fait disparaître pour autant. Et ce qui se confirme depuis 2008, c'est la nécessité, d'après les citoyens, de changer de modèle… en prenant davantage en compte l'environnement.»


«Une perspective viable aux yeux de populations plus impactées par la crise»


D'autant plus que peu de Français associent le développement durable à de nouveaux coûts: seuls 29% des sondés pensent que la mise en place d'une telle politique induit forcément des dépenses plus élevées. La majorité d'entre eux (70%) pense rigoureusement l'inverse. Et voit même dans le développement durable un facteur d'innovation. Ce constat est d'ailleurs partagé par l'ensemble des catégories sociales, même si les diplômés du supérieur y sont encore plus sensibles que la moyenne.

 

Et ça ne surprend pas Frédéric Vasse, directeur Recherche et Innovation chez Auxilia: «Les Français, y compris parmi les classes sociales les plus défavorisées, envisagent aujourd’hui le développement durable comme une réponse aux crises, environnementale bien sûr, mais aussi sociale et économique, et c’est la nouveauté.»


Pour l’expert, «si les classes moyennes et supérieures ont joué un rôle central dans l’émergence de la problématique environnementale, le développement durable apparaît aujourd’hui comme une perspective viable aux yeux de populations plus impactées par la crise». Et cela commence d’ailleurs, avance Frédéric Vasse, par le succès grandissant de la consommation collaborative (covoiturage, colocation, revente d’objets, etc.), qui séduit désormais près d’un Français sur deux. 

 

Le baromètre a été réalisé du 23 au 30 octobre auprès d’un échantillon de 2.010 Français représentatifs, constitué selon la méthode des quotas.

 

 


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De la nourriture pour tous?

 

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Le Brésil accorde des concessions de gaz de schiste, craintes pour l'environnement

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Le Brésil a attribué jeudi des concessions pour l'exploitation de gaz naturel et de gaz de schiste, malgré les critiques de défenseurs de l'environnement sur les risques et le manque de réglementation sur ce type de production.

Un total de 72 bloc sur 240 ont été adjugés jeudi, dont 49 attribués à la compagnie publique brésilienne Petrobras. Ces enchères ont rapporté 165 millions de reals (environ 72 millions de dollars), selon l'Agence nationale du pétrole (ANP, publique).


Les adjudications devaient s'effectuer jeudi et vendredi.

Seulement quatre des compagnies étrangères qui étaient sur les rangs pour ces enchères se sont vu concéder des blocs: la Française GDF Suez, la Colombienne Petrominerales, la Panaméenne Trayectoria Oil y Gas et Geopark, des îles Bermudes, a détaillé l'ANP.

La dirigeante de l'ANP, Magda Chambriard, a souligné qu'il s'agissait de "semer la culture" de l'exploration et de l'exploitation de gaz naturel au Brésil.

La polémique porte principalement sur l'exploitation des gaz de schiste, dont l'extraction par fracturation hydraulique comporte de nombreux risques de pollution des nappes phréatiques en raison de l'usage de produits chimiques, en plus d'être très consommatrice d'eau.


La fracturation hydraulique "suscite une énorme polémique dans tous les pays, en raison de ses énormes impacts environnementaux, raison pour laquelle certains pays comme la France l'ont interdite. Aux Etats-Unis, où cette technique est employée, le nombre de plaintes pour pollution des eaux augmente", a dénoncé l'Institut socio-environnemental (ISA) brésilien.

Magda Chambriard a garanti que le Brésil préparait une réglementation environnementale sur l'exploitation de ces ressources.

 

 


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Une entreprise japonaise veut transformer la Lune en panneau solaire géant

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Nous vous parlions en 2011 du plan de l'entreprise d'architecture et d'ingénierie japonaise Shimizu pour résoudre le problème du réchauffement climatique: construire une bande de 400 kilomètres de large de panneaux solaires le long de l'équateur de la Lune et envoyer l'énergie ainsi captée vers la Terre sous forme de micro-ondes converties ensuite en électricité dans des stations terrestres. Plus de deux ans plus tard, Shimizu n'a toujours pas abandonné son idée, rapporte le site d'information américain spécialisé dans l'économie Quartz.

Le plan, baptisé «Luna Ring», nécessite d'extraire du matériau de construction directement sur la Lune et d'y construire des usines pour fabriquer les panneaux solaires. Shimizu, qui est connu pour ses projets utopiques comme construire des villes-pyramides ou un hôtel dans l'espace, explique que «des robots mèneront différentes tâches sur la surface lunaire, de l'aplanissement de terrain à l'excavation» et propose de commencer les travaux en 2035:

    «Des machines et des installations provenant de la Terre seront assemblées dans l'espace puis atterriront sur la surface lunaire pour être installées.»

Quartz souligne que si le programme «ressemble à de la science fiction» et semble «incroyablement cher», il n'est pas complètement fantaisiste, et rappelle que les législateurs californiens ont approuvé en 2009 l'achat d'électricité provenant d'une future station d'énergie solaire en orbite.

Ces projets règlent le principal problème des panneaux solaires terrestres, qui ne peuvent pas produire de l'énergie pendant 24 heures à cause du manque de soleil. Cela explique pourquoi ce type d'énergie ne peut à l'heure actuelle répondre à de fortes demandes sans être couplée à des centrales énergétiques utilisant des combustibles fossiles.

Les panneaux solaires de Shimizu produiraient-ils assez d'énergie pour justifier le coût pharaonique d'un tel projet, et les énormes quantités de carburant nécessaires à sa réalisation? Pas sûr, d'autant plus qu'un autre problème se poserait à l'entreprise japonaise, comme le souligne le site du magazine Wired: l'achat de cette énorme parcelle de terrain lunaire, alors que le droit applicable à la Lune est encore pour le moins balbutiant.

 

 


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